Victimisation et intimidation par les pairs Flashcards

1
Q

Vrai ou Faux. Les faits sont plus déterminants que les rumeurs

A

Faux

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1
Q

Quelle forme de victimisation est le meilleur prédicateur de la détresse psychologique ?

A

Relationnelle/indirecte/sociale

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2
Q

Vrai ou Faux. Il existe une forte intercorrelation entre les différentes formes de victimisation.

A

Vrai

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3
Q

Qu’est-ce que ça veut dire qu’il y a une forte stabilité des différences individuelles ?

A

Quand tu es victime tu restes souvent une victime, même chose pour l’agresseur.

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4
Q

Peux tu me nommer quelques raisons évoquées par les filles pour avoir recours à l’agressivité relationnelle ?

A

▪ Se désennuyer, créer de l’excitation
▪ Recherche d’attention, être incluse dans le groupe, faire partie
du groupe « in »
▪ Suivre le leader, avoir du support
▪ Maintenir une position dans le groupe
▪ Se venger, résoudre un conflit
▪ Par jalousie, recherche l’attention des garçons
▪ Mousser sa propre réputation, être importante aux yeux du
groupe
▪ Parce que c’est un moyen efficace d’atteindre ces buts
▪Promouvoir l’image positive qu’elles entendent projeter d’eux-mêmes

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5
Q

Quelles sont les différences sexuelles sur le plan de la victimisation?

A

◼ Garçons > Filles: victimisation physique
◼ Garçons = filles: victimisation extrême; victimisation verbale et relationnelle

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6
Q

Vrai ou Faux. Rares sont les élèves victimes uniquement de cyber-intimidation

A

Vrai

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7
Q

Peux tu me nommer des facteurs de risque à la cyber-intimidation ?

A

La victimisation directe et indirecte

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8
Q

Vrai ou faux. La cyberintimidation est un facteur de risque à la victimisation directe et indirecte.

A

Faux

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9
Q

Vrai ou Faux. Les élèves perçus comment étant agressifs à l’école ne rapportent pas à être plus enclins à faire de la cyberintimidation.

A

Faux

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10
Q

Quels sont les avantages pour les enfants en faisant de la cyberintimidation ?

A

◼ Peut être consulté de façon continue et répétée
◼ Anonyme
◼ Extérieur de l’école
◼ Audience plus grande (+ grand sentiment de honte, effet d’entraînement)

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11
Q

Pourquoi les impacts de la cyberintimidation sont plus susceptibles d’être plus importants ?

A

Favorise la rumination, le manque d’indices contextuels favorisent les biais d’attributions

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12
Q

Quelles sont les 3 caractéristiques comportementales qui sont des déterminants de la victimisation ?

A

▪ Victime passive: Anxiété-retrait social
▪ Victime provocatrice: Agressivité réactive, immaturité, hyperactivité
▪ Manque d’habiletés sociales (comportements bizarres)

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13
Q

Comment la façon de réagir des victimes renforce les agresseurs ?

A

Soumission ou perte de contrôle émotionnel

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14
Q

Quelles sont les 2 caractéristiques socio-cognitives des jeunes qui sont aussi des déterminants de la victimisation ?

A

▪ Victimes passives: Pas de déficit apparent sur le plan du traitement del’information et des stratégies de résolutions de problèmes. Difficultés à « performer » les habiletés de résolution de problèmes adéquates (i.e. affirmation personnelle)
▪ Victimes provocatrices: attribution d’intentions hostiles dans les situations ambiguës et valorisation des conduites agressives pour résoudre les problèmes.

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15
Q

Peux tu me nommer deux autres déterminants de la victimisation ?

A

Faible estime de soi
Statut social négatif/absence d’ami.e.s

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16
Q

Quelles sont les conséquences de la victimisation ?

A

◼ Détresse psychologique, solitude, dépression, anxiété et évitement social.
◼ Comportements agressifs, toxicomanie, délinquance.
◼ Rendement et engagement scolaire.

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17
Q

Les conséquences sont susceptibles de varier en fonction de nombreux facteurs. Peux tu m’en nommer quelques uns ?

A
  • La fréquence (intensité)
  • De la durée (chronicité)
  • De la généralisation dans le groupe de pairs
  • De la généralisation des contextes (école, quartier,
    groupe de pairs, amis, relations amoureuses, parents)
  • Motivation sociale
  • De la qualité des relations d’amitié
  • De la nature des comportements agressifs dont les
    enfants sont victimes
  • Biais attributionnels et des sentiments de contrôle
  • De la prévalence du phénomène dans l’école!!
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18
Q

Peux tu me donner un exemple de biais attributionnels et des sentiments de contrôle ?

A

Victime = Pourquoi moi = Auto-dénigrement = Anxiété-Dépression =
retrait social

19
Q

Vrai ou Faux. C’est plus souvent des filles qui sont défendeurs ?

A

Vrai

20
Q

Quelle sont les deux raisons que la majorité des enfants sont témoins, silencieux ?

A
  • Par crainte ne font rien
  • Ça va rien faire
21
Q

Combien y a-t-il de rôles et modes de réactions possibles dans une situation d’intimidation ?

A

8 rôles

22
Q

Que fait le Badaud ?

A

Regarde ce qui se passe « c’est pas de mes affaires», Ne
prend pas position

23
Q

Quels sont les deux types d’agresseurs ?

A

-Bully victims
- Agresseurs proactifs (la majorité)

24
Q

Pourquoi et comment les agresseurs choisissent méticuleusement les victimes ?

A

En raison de leurs vulnérabilités et de leur faible statut social afin de s’assurer de ne pas perdre l’affection des autres

25
Q

Peux tu me parler un peu des agresseurs proactifs ?

A

◼ Valorisation de l’agressivité pour atteindre leurs buts
(dominance sociale). Se perçoivent comme dominant,
aspirent à l’être encore davantage et pensent que les
autres attendent d’eux qu’ils soient dominants.
◼ Valorise peu les comportements prosociaux, peu
empathique
◼ Statut social dominant (perçus comme étant populaires,
dominants et “cool”, notamment auprès du sexe
opposé). Normes injonctives en faveur des
comportements des intimidateurs…

26
Q

Vrai ou Faux. La majorité des agresseurs ne se tiennent pas ensemble, ne partage pas les mêmes cibles, mais se renforcent mutuellement.

A

Faux. Les agresseurs se tiennent en semble, partage
les mêmes cibles et se renforcent mutuellement…

27
Q

Nom du reportage sur les filles qui sont agressives ?

A

It’s a girl’s world

28
Q

Comment intervenir afin de prévenir la victimisation étant un phénomène de groupe ?

A

Il est important de chercher à influencer le comportement des témoins lors des situations d’intimidation

29
Q

Pourquoi est-il important de chercher à influencer le
comportement des témoins lors des situations
d’intimidation ?

A

La modification des contingences sociales associées à la manifestation des comportements agressifs est susceptible d’affecter la motivation des agresseurs à agir ainsi.

30
Q

Vrai ou Faux. Dans les cas d’intimidation, les agresseurs ont toutefois besoin d’être confrontés et les victimes soutenues.

A

Vrai.

31
Q

Quoi faire puisqu’il est difficile de changer le comportement des élèves agressifs lorsque les conduites agressives sont renforcées par les pairs?

A

Il importe de chercher à modifier les contingences sociales liées à la
manifestation de ces comportements (plus facile de changer le comportement des témoins)

32
Q

Quel est le souvenir le plus négatif à long terme des expériences de victimisation ?

A

« No one cared»

33
Q

Quelles sont les deux types d’interventions?

A

Intervention de type universelle
Intervention de type ciblée

34
Q

Quelle est la meilleure intervention?

A

Synergie des deux.

35
Q

Quelle intervention devons nous faire auprès des enfants rejetés socialement ?

A

Diminuer les comportements agressifs et accroître les habiletés sociales, de gestion de la colère et de résolution de conflit.

36
Q

Quel est le rôle possible des pairs pro sociaux dans les interventions ?

A

▪ Agissent comme modèles et renforcent les habiletés
nouvellement apprises.
▪ Sont en mesure d’apprécier le changement de comportement
qu’ils ont influencé, ce qui favorise la modification de leurs
perceptions à l’égard des enfants rejetés.
▪ Entravent les processus d’entraînement à la déviance

37
Q

Quelles sont les attitudes qu’un intervenant doit avoir ?

A

◼ Chaleureux, empathique.
◼ Croire que les intimidateurs ont été entraîné dans
une dynamique de groupe, qu’ils ont la capacité à
modifier leurs comportements, chercher à les aider
◼ Éviter les blâmes (pas là pour trouver le coupable,
pas besoin d’avoir toutes les infos)
◼ Jouer un rôle de médiateur, écouter les parties,
rester neutre, constructif, proposer des solutions
au besoin.

38
Q

Quel est l’objectif de la méthode d’intérêt commun ?

A

Faire émerger une préoccupation partagée au sujet de la situation d’intimidation par des échanges individuels avec les intimidateurs en vue de les préparer à une résolution de conflits avec la victime.

39
Q

Quels sont les objectifs du volet universel d’intervention auprès des témoins ?

A

◼ Sensibiliser les élèves sur les différentes formes d’intimidation et
sur la responsabilité du groupe face à ce phénomène.
◼ Diminuer « ignorance pluralistique » ou dire tout haut ce que tout
le monde pense tout bas « l’intimidation ce n’est pas cool »
◼ Accroître l’empathie des témoins envers les victimes et diminuer
leur niveau de tolérance face à l’intimidation.
◼ Apprendre aux témoins à soutenir les victimes et augmenter leurs
sentiments d’efficacité lorsqu’il s’agit d’intervenir en situation
d’intimidation.
◼ Comment résister à l’influence négative des pairs.
◼ En somme, on cherche à changer les normes du groupe, à faire en sorte que le groupe ne soit pas partie prenante du problème mais
bien de la solution.

40
Q

Quels sont les 4 principes de l’intimidation ?

A

◼ Intention de faire mal, de blesser ou de menacer
◼ Rapport de force inégal
◼ Caractère répété des agressions
◼ La victime se sent impuissante/peu de recours pour se
défendre par elle-même

41
Q

Qu’est ce que la victimisation ?

A

toute forme d’agression sans pour autant faire
référence à l’intention, au rapport de force ou au caractère
répété des actes commis

42
Q

Quelles sont les 4 formes d’agression ?

A

◼ Verbale
◼ Physique
◼ Harcèlement sexuel (puberté)
◼ Relationnelle/indirecte/sociale

43
Q

Qu’est ce que l’agression relationnelle/indirecte/sociale ? Et peux-tu me donner un exemple.

A

Violence faite à autrui de façon détournée et sournoise dans le but
d’endommager le statut social, d’isoler et d’exclure l’autre.
Ex.: fausses rumeurs, exclusion sociale.

44
Q
A