Victimes et système correctionnel, Indemnisation Flashcards
Qu’est-ce que la commission québécoise des libérations conditionnelles?
- Créée en 1979 –> Loi favorisant la libération conditionnelle des détenus
- Intervient auprès des délinquants qui ont été condamnés à 6 mois ou plus, moins de deux ans
- Mission et personnel sont communautaires
- Crime doit avoir été dénoncé
Qui est informée automatiquement lors du droit à l’information?
Les victimes de violence conjugale et agressions sexuelles
Pour les autres crimes, comment fonctionne le droit à l’information?
C’est à la demande de la victime et après la réception du formulaire de demande d’informations
Qui d’autre sera informée?
Toute victime dont la sécurité est compromise et informée de tout évaluation de la situation
Quelles sont les informations transmises habituellement dans le droit à l’information?
- La date d’admissibilité à une remise en liberté partielle ou totale (c’est par écrit)
- La date de sortie du détenu ou motivation des conditions de mise en liberté (par téléphone ou par le biais du CAVAC)
- Les CAVAC et la CQLC sont liés par une entente
La CLCC et le SCC sont tous les deux responsables de quoi? (4)
- De l’info des victimes quand à leurs droits dans le SC
- De l’enregistrement des victimes
- Des notifications aux victimes
- De Gérer les demandes des victimes quant à leur sécurité ou à l’imposition de conditions particulières pour le délinquant lors de son retour en communauté
Quel est le rôle de la victime dans le SCC
Elles ont un rôle important à jouer dans la décision de remettre un liberté un détenu
La loi sur le SC et la mise en liberté sous condition permet quoi aux victimes?
- De se voir autorisé, quand elles en font la demande, la communication d’un certain nombre de renseignements sur le détenu
- De se voir informées des décisions rendues par la CLCC et le SCC au sujet du détenu
- De communiquer des informations pouvant servir à la prise de décision
Quelle est la définition de la victime par la LSCMLC?
Des personnes qui ont subi des dommages physiques ou affectifs (moraux) à la suite des actes commis par le détenu
Est-ce que c’est la victime directe seulement qui est considérée comme une victime?
- Non, si la victime est décédée ou incapable d’agir pour elle-même, son
époux ou son conjoint (depuis au moins d’un an), un membre de
sa famille, un tuteur ou toute personne qui en a la charge est considérée comme une victime
Lorsque que le COMMISSAIRE de la CLCC le décide, qui ça peut concerner d’autre?
-Toute personne qui aurait souffert (blessures) du comportement du
détenu, même si celui-ci n’a pas été condamné expressément pour ses
actes
• Et qui aurait porté plainte ou dénoncé des actes du détenu mais pour
laquelle le détenu n’a pas été condamné expressément
Quelles sont les conditions pour que la victime puisse obtenir des renseignements? (4)
- Demande écrite déposée au SCC ou à la CLCC. Victime doit initier elle-même la demande
- La demande doit préciser les infos désirées si elles sont dans la liste des informations que la vic. a le droit d’obtenir
- Les victimes continueront de recevoir de l’information durant toute la peine du détenu ou jusqu’à ce quelles demandent de cesser
- La victime peut mandater une personne ou un organisme si elle ne veut pas recevoir directement l’info
Quelles sont les informations que les victimes ont le droit d’avoir sur simple demande? (5)
- Le nom
- L’infraction
- Le tribunal qui l’a condamné
- La date de début et la durée de la peine
- Les dates d’admissibilité et d’examen applicables aux permissions de sortir (semi-liberté et lib.cond.totale)
TOUT CELA EST ACCESSIBLE À TOUT CITOYEN CAR LE PROCÈS EST PUBLIC
Quelles sont les restrictions au droit d’info de la victime?
La commission peut refuser s’il y a un risque de compromettre la sécurité d’une personne, dévoiler une source d’info confidentielle ou nuire à la réinsertion sociale d’un détenu
À l’heure actuelle, des renseignements supplémentaires peuvent être fournis aux victimes si quoi?
- Si la CLCC ou le SCC décide que l’intérêt de la victime l’emporte sur les risques de violation de la vie privée du délinquant