Usage des substances psychoactives Flashcards
clientèle à risque
Personnes en situation d’itinérance
Jeunes des centres jeunesse
HARSAH /LGBTQI+
Personnes ayant des problèmes de santé mentale
Personnes âgées (poly pharmacodépendance)
Premières nations
Personnes incarcérées
Travailleu(r)ses du sexe
Personnes présentant des douleurs chroniques non
soulagées
Personnes avec des antécédents familiaux
raisons consommée
par curiosité; désir de voir le monde sous un autre jour,
vivre de nouvelles expériences
tentative de découverte de soi
pour fêter
pour les effets agréables
vaincre ses inhibitions
soulager la douleur
soulager divers problèmes émotifs (Ex.: la colère, le
stress, l’anxiété, la solitude, l’ennui, surmonter sa timidité
ou la dépression)
surmonter des expériences traumatisantes
fuir des difficultés personnelles; situation familiale difficile,
éviter de prendre des décisions
risque sanitaire reliée injection IV
L’injection : un indicateur de sévérité de la dépendance et
de dégradation de la situation sociale
Du point de vue sanitaire, l’injection est le mode
d’administration le plus risqué
Les principaux risques que nous développerons sont;
les infections systémiques virales (VHC, VHB, VIH/Sida)
les infections bactériennes locales (peau et tissus mous)
les overdoses
Les pratiques d’injection seraient en diminution….mais
vigilance !
naloxone
Renverse seulement l’effet des opioïdes (morphine, hydromorphone, fentanyl,
héroïne, méthadone etc.).
N’a aucun effet sur les autres médicaments/drogues
(benzodiazépines, cocaïne, kétamine, GHB, etc.)
symptôme syndrome de sevrage aux opioïdes:
*Douleurs, céphalées, fièvre, diarrhée, tachycardie, sudation, tremblements, faiblesse, nausée, vomissement, anxiété, agitation, irritabilité, humeur agressive, crampes abdominales.
Début d’action
Durée d’action
naloxone
début action ; 2 à 5 min
durée ; 30-90 min
Contre
indications
Précautions
contre-indication ; Hypersensibilité connue à la naloxone.
précaution ;
Grossesse
Allaitement
Patient avec surdose sous buprénorphine
facteurs de risque surdose opioide
Patient avec
dépendance connue ou suspectée aux opioïdes de prescription ou illicites
(surtout après période d’arrêt ou diminution de
Patient ayant vu sa consommation d’opioïdes temporairement diminuée ou arrêtée (incarcération, séjour en centre de désintoxication,
Patient sous traitement de la dépendance avec
méthadone ou buprénorphine /naloxone
(surtout si début ou fin de traitement)
Usage d’opioïde injectable
Usage d’opioïde de prescription principalement à haute dose
Usage concomitant d’ autres drogues (à contenu inconnu)
Usage concomitant d’opioïde et de substances sédative s (alcool, benzodiazépines,
neuroleptiques) ;
Patient avec
antécédents de surdose
facteurs de risque
Usage d’opioïdes chez les patients suivants
âgés de ≥ 65 ans
avec troubles respiratoires (apnée du sommeil, MPOC sévère, emphysème)
avec insuffisance rénale et/ou hépatique sévère ;
avec trouble psychiatrique actif et aigu (dont la dépression);
avec troubles cognitifs
avec accès limité à des soins d’urgence (région éloignée, mobilité réduite) ;
avec polypharmacie
souffrant d’obésité
Dose seuil d’opioïde sous prescription à laquelle on devrait prescrire la naloxone en douleur chronique
pas de consensus clair
CDC ≥ 50 mg eq. morphine par jour
*
OMS ≥ 100 mg eq. morphine par jour
Points importants à mentionner et considérer pour les personnes
à risque ou leur entourage
Aviser les personnes de ne pas consommer seuls.
Inciter à fractionner leur dose pour tester la substance
Avoir tjs une trousse de naloxone sur eux et savoir
comment l’administrer
Reconnaître les signes d’une overdose
: respiration lente ou absente, lèvres ou doigts bleutés, difficulté à se réveiller, absence de réponse
Interventions par les pairs
École de pharmacie de l’Université de Waterloo
À qui devrait
on dispenser la naloxone
- À toutes les personnes utilisatrices d’opioïdes à risque de surdose et maintenant, à leurs proches
Familles et amis
Travailleurs dans milieu à risque
Organisateurs/participants à des festivals de musique
- Personne de 14 ans et plus
- Résident au Québec et détenteur d’une carte RAMQ
Interventions à effectuer lors d’une surdose aux
opioïdes
- stimulation
- appeler 911
- infecter nalaxone
- réanimer au besoin
- ré-injecter naloxone
Les 3 grands rôles de l’infirmière face aux addictions
- Prévention des usages et surtout des usages abusifs (à risque)
information, d’éducation, de dépistage pour prévenir les usages et/ou limiter l’escalade
Surtout quand les solutions chimiques se substituent à la solution éducative
Fonction souvent prise en charge par les infirmiers(ères) en milieu scolaire ou professionnel
- Réduction des méfaits liés à des usages abusifs (à risque)
aider des jeunes à préparer/anticiper
une soirée
fourniture de seringues et autres matériels
éducation à l’injection
sécuritaire
- thérapeutique ; soins physique, psycho-sociaux, dépistage ITSS
Professionnels de première ligne
accès direct à la population
générale et un ensemble de personnes en difficultés avec les
substances, présentes dans toutes les couches de la société
Un rôle incontournable même si méconnu
Une des plus aptes à aller à la rencontre d’un patient souffrant
d’une addiction