Réduction des méfaits Flashcards
La RDM vise avant tout à
à promouvoir la sécurité et à
prévenir la mort et l’incapacité sans passer par l’arrêt de
la consommation
L’accent est mis sur une consommation moins
dangereuse et sur la santé et la sécurité de tous les
membres de la communauté
Principes directeurs de la Réduction des méfaits
pragmatisme (réalisme) + humanisme
Plus fondamentalement, la RDM, c’est :
une autre vision de la SP
une autre vision de prévention (« Dîtes non aux drogues ! »)
une autre éthique du soin et de la prise en charge des personnes vulnérables (≠ paternalisme moral)
L’usager de drogue : un
partenaire (libre arbitre) arbitre), principal acteur de
ses choix et actions en matière de traitement et de prévention.
L’intervenant : un simple conseiller qui agit avec sollicitude
À quel niveau de prévention
se situe l’approche de
réduction des méfaits ?
Le terrain d’action de la
réduction des méfaits couvre
l’ensemble du continuum de
l’intervention, depuis le
primaire jusqu’au tertiaire
Autres types de programmes (alcool, tabac)
Programmes d’intervention «
Finissants sans accident,
c’est bon pour les affaires »
Les programmes d’éducation au boire contrôlé
Opération Nez Rouge
Les produits de substitution pour fumeurs (timbres de
nicotine, e.cig
1- L’approche de RDM encourage la consommation de drogues
2- L’approche de réduction des méfaits et la réadaptation des
personnes toxicomanes ne vont pas de pair
3- L’approche de réduction des méfaits n’a pas d’objectifs
précis à atteindre
4- L’approche de réduction des méfaits est en désaccord
avec les approches d’abstinence totale.
5- Les données probantes sur la réduction des méfaits sont
insuffisantes
1- FAUX !
Elle vise davantage à donner des « outils » aux consommateurs de
drogues sans juger leur choix
Il revient à la personne de décider : l’abstinence ou un changement de comportement dans sa consommation sont des options pouvant être envisagées
L’approche se veut respectueuse de la décision de chacun
2- faux
La RDM est bien implantée dans de nombreux milieux du réseau de la santé et des services sociaux ainsi qu’au sein d’OC
Elle est souvent la porte d’entrée pour rejoindre une clientèle vulnérable (ex.
: programme de maintien à la
Lorsqu’un lien de confiance s’est établi, l’individu pourrait souhaiter obtenir des services de nature différente (ex. : thérapie ou réinsertion sociale)
Toutefois, l’arrêt de consommation n’est pas une finalité en soi dans ce cadre
3- FAUX !
Bien au contraire! La RDM offre une panoplie d’objectifs jugés
réalistes
Il s’agit d’une hiérarchie qui s’adapte aux besoins et attentes des consommateurs de drogues (consommer de façon sécuritaire, modifier graduellement son comportement, non seulement en lien avec la consommation, mais également dans la vie en général)
4- faux
La réduction des méfaits inclut les approches d’abstinence,
mais ne considère pas l’abstinence comme seule façon d’améliorer la situation d’une personne face à un problème de toxicomanie
5- faux
L’application clinique de la RDM exige quoi
exige du professionnel la
prise de conscience de ses propres valeurs en tant que
soignant et de ce qu’il est prêt à tolérer comme maintien
de comportements parfois à risque ou dangereux.
À la lumière du cours et des lectures, Comment voyez vous
le rôle de l’infirmier(e) dans un SCS ?
Quelles questions cette pratique vous pose
t elle ?
éducation, enseignement, surveillance
questions ; technique : complication injection, soins de plaie
peut développer ; auscultation cardiopulmonaire, bien connaitre critères diagnostic SM, problèmes peau, contraception (introduire, suivi), etc. c’est la clientèle qui va différer dans un SCS, les soins sera semblable
RDM s’est développée comme une voie alternative aux
pratiques institutionnelles qui préconisaient un triple idéal :
un idéal moral réclamant l’abstinence,
un idéal clinique orienté vers la désintoxication,
un idéal politique en appelant à l’éradication des drogues