un peu de tout Flashcards
vrai ou faux: l’âge légal pour consommer du cannabis est de 21 ans partout au Québec et au Canada
faux, québec c’est 21
nommer trois accusations possibles en lien avec la loi sur le cannabis?
- vente
- possession en bas de 21 ans
- culture de pot
distinguer l’infraction sommaire de l’acte criminel
dépend de la gravité du crime. sommaire c’est sans jury et sans enquête préliminaire. max: amende de 2000$ ou 6 mois de prison
selon le modèle cognitivo-comportemental, quelle est la conception de la toxicomanie?
la toxicomanie est le résultat des mauvais apprentissages ou d’une déficience dans l’acquisition des stratégies d’Adaptation et habiletés sociales
c’est le résultat des distorsions cognitives qui empêchent l’individu de traiter adéquatement l’information
qu’est-ce que le conditionnement classique?
modification du comportement suite à l’exposition à des stimulis.
la consommation de drogues constitues une réponse instrumentale qui diminue la tension et renforce la tendance à recourir à la drogue en associant cette réduction de tension aux gestes posés pour obtenir et consommer le psychotrope.
on recherche l’élimination du malaise
- stimuli inconditionnel: héroine
- stimuli conditionnel: matériel d’injection, placebo
effet: effet euphorie
qu’est-ce que le conditionnement opérant en lien avec la dépendance?
- la fréquence d’un comportement augmente lorsqu’il est suivi d’un renforcement (positif ou négatif)
- la toxicomanie est un mode de comportement acquis, appris et maintenu par de nombreux événements antécédents et de nombreux renforcements subséquents
– étant donné que j’ai ressenti un sentiment d’euphorie après avoir consommé j’ai eu envie de répéter l’expérience
– étant donné que j’ai oublié mes soucis lorsque j’étais sous conso, j’ai eu l’idée d’en reprendre lorsque je me suis chicané avec mes parents
–je me suis fait expulser de l’école une fois, je ne consomme plus à l’école
quelle est la théorie de l’apprentissage social quant à l’usage problématique de substances?
selon bandura, l’usage problématique de substances serait un comportement appris. le comportement est donc susceptible d’être modifié par d’autres apprentissages
dans l’apprentissage social, on parle de demandes, que veut-on dire?
Les humains font face à des demandes internes et externes. pour apprendre à répondre à ces demandes, on a l’aide de nos parents, l’observation/imitation de modèle et les ressources de la culture.
nous ne sommes pas tous égaux en ce qui a trait à l’apprentissage de stratégies pour faire face aux demandes internes et environnementales.
pour certaines personnes, la consommation de substances est la principales stratégie pour répondre aux demandes internes et environnementales
décrit le modèle cognitivo-comportemental de la rechute
- situation à risque (déclencheurs et demandes)
- absence de stratégies adaptées
- croyance: la substance va aider
- poursuite de l’usage ou rechute
- croyance: je suis faible, c’est ma faute, je ne peux pas changer
- hausse de probabilité d’usage excessif/rechute
retour à étape 1
décrit le modèle cognitivo-comportemental de la prévention de la rechute
- situation à risque (déclencheur et demandes)
- absence de stratégie adaptée
- croyance : la substance va aider
- moment de défaillance / occasion d’apprentissage
- j’ai du contrôle en identifiant les déclencheurs et les demandes
- développement/utilisation de stratégies adaptées
- croyance: je sais comment faire face aux déclencheurs et aux demandes sans consommer
- hausse de la probabilité de non usage / usage modéré
qu’est-ce qu’un trouble concomitant ?
généralement, les troubles concomitants désignent la présence simultanée d’un trouble de santé mentale et d’un TUS
comorbidité ou trouble concomitant ou double diagnostic:
- présence d’au moins deux troubles en même temps chez un individu (TUS et schizophrénie)
multimorbidité: plus de deux troubles (TUS+ VIH+ trouble de la personnalité)
charge morbide: impact de l’accumulation de ces troubles sur l’individu
quel est le lien entre délinquance et dépendance?
relation complexe qui n’est pas linéaire
- plusieurs personnes qui commettent des crimes ne consomment pas
- de nombreuses personnes qui consomment ne commettent pas de délits
pour de nombreuses substances: société criminalise l’usage, l’usager de stupéfiant est donc qualifié de délinquant
la prévalence de consommation est plus élevée dans la population délinquante que dans la population non-délinquante
3 à 4 fois plus de risque de commettre un crime chez les personnes qui consomment que chez celles qui en consomment pas
quelle est la prévalence chez les jeunes de la délinquance et la dépendance ?
- cohorte de jeunes recevant des services en CRD: sévérité du TUS plus grande chez le jeunes avec délinquance comparativement à ceux qui ont peu ou pas de comportements de délinquants
- problèmes de consommation plus sévères en CJ sous LSJPA que ceux sous LPJ ou pas en CJ
- 89% de jeunes en traitement pour un Tus ont commis un acte criminel avant le début de traitement
- 43% ont été arrêtés par la police
- actes criminels rapportés : possession et vente de drogue (67%), vol (52%), voies de faits (29%)
quelle est la prévalence chez les adultes de délinquance et de dépendance ?
- consommation l’année précédant l’incarcération: 35% 25 verres d’Alcools et plus par semaine, 54% ont consommé au moins une drogue
- 78% présenteraient un TUS en prison
- incarcération souvent associée à l’arrêt ou diminution de la fréquence de consommation (point tournant). d’autres continuent à consommer, changent de substance et de mode de conso, souvent pour plus dommageable.
- entre 20 et 40% des personnes incarcérées consommeraient en prison
quelles sont les deux grandes catégories de délits/criminalité ?
criminalité lucrative:
- consensuelle: prostitution, trafic ou vente de drogues
- acquisitive (contre les biens ou la propriété): vol et fraude, crime économique
criminalité de violence : (expressive ou contre la personne): voies de faits graves, agressions sexuelles, homicide
quels sont les mécanismes causaux de la délinquance et la dépendance?
la consommation de drogue mène au crime :
modèle de goldstein
- psychopharmacologique
- économico-compulsif
- systémique
qu’est-ce que le mécanisme causal psychopharmacologique?
- le crime survient en raison des effets aigus de la substance consommée
- le crime est commis sous l’intoxication = la substance rend irrationnel, agressif
- alcool: produit le plus fréquemment associé à la criminalité, actes de violence
- pas un lien direct sinon ça mènerait à la déresponsabilisation (guy turcotte), il faut accorder un rôle à la masculinité, la personnalité, les facteurs contextuels, la culture, etc.
- aucune drogue n’a en soi de propriétés criminogènes : un facteur parmi d’autres qui contribuent au passage à l’acte
qu’est-ce que le mécanisme causal économico-compulsif?
le crime est commis pour financer la drogue
- la criminalité n’est pas le premier moyen pour financer la drogue, plusieurs vont préférer réguler leur consommation selon leurs ressources, se tourner vers d’autres produits ou arrêter de consommer plutôt que de s’engager dans ce type de trajectoire
la cocaine et l’héroine sont chères, je suis dépendant, je vais diversifier mes revenus, je vais faire des crimes lucratifs
qu’est-ce que le mécanisme causal systémique?
les crimes surviennent en raison du système de marché et de distribution de la drogue
- réseaux criminels de vendeurs, mafia, et corruption des instances publiques
violences associées à la sous-culture du milieu de la production et mise en marché de la drogue
- violence en tant que stratégies de contrôle : guerre de territoire, punition pour fraude recouvrement de dettes, affrontement avec la police
quels sont les mécanismes causaux qui stipulent que le crime mène à la consommation de drogues?
théorie de la sous-culture
modèle du crime situationnel
qu’est-ce que le modèle causal de la théorie de la sous-culture ?
l’individu est placé sans un environnement qui l’incite à consommer
le désir d’un statut social au sein de cette sous-culture l’amène à consommer et à commettre des crimes
qu’est-ce que le modèle causal du crime situationnel?
- l’opportunité de commettre un crime est basé sur un choix rationnel (évaluation des coûts-bénéfices)
- contraire au déterminisme voulant qu’on naisse avec des prédispositions au crime
quels sont les mécanismes causaux de drogue et de crimes simultanés/ commun/ réciproque
origines communes: facteurs de risques communs menant à un mode de vie déviant : recherche de sensations fortes, impulsivité mal contrôlée, rébellion, famille dysfonctionelle, groupe de pairs déviants, mauvais intégration scolaire, chômage, pauvreté…
modèle réciproque
modèle lien simulé
qu’est-ce que le modèle causal réciproque?
relation bidirectionelle entre l’usage de la drogue et le crime qui son liés sur le plan causal et se renforcent mutuellement
- économico-compulsif + crime situationnel
qu’est-ce que le modèle causal de lien simulé?
crime et drogue ne sont liés que parce qu’ils surviennent à la période particulièrement tumultueuse de l’adolescence.
les deux comportements ne suivent pas une trajectoire unique: délaissent souvent les activités délinquantes avant de mettre fin à leur consommation
quant aux mécanismes causaux, pourquoi dit-on qu’on doit avoir une vision intégrée axée sur les trajectoires?
pour bien comprendre le lien entre les drogues et le crime:
- on doit dépasser l’observation des liens proximaux (effets pharmacologiques de la SPA)
- on doit s’intéresser à la trajectoire de vie de la personne contrevenante
pour les personnes qui adoptent un style de vie déviant, la consommation de SPA illicites et le parcours délinquant empruntent souvent des voies entrelacées
Les conduites ne sont pas nécessairement liées de façon causale lors des périodes d’expérimentation avec des drogues illicites et la délinquance
Mais, plus elles perdurent, plus elles risquent de se renforcer mutuellement jusqu’à ce que la dépendance aux drogues s’installe