UF1 Les temps clés du quotidien Flashcards
un temps clés du quotidien
le temps clé est un moment essentiel de la vie quotidienne d’une personne qui permet de répondre aux besoins fondamentaux sur les plans physiques, physiologiques et psychologiques.
c’est également un moment idéal pour accompagner, stimuler et apporter du bien être aux personnes accompagnées.
rôle de l’AES pour le lever
Essayer de respecter au mieux son réveil “ naturel”, si ce n’est pas possible lui laisser le temps de s’éveiller.
Frapper à la porte avant d’entrer, s’annoncer d’une voix douce et le saluer.
Selon les personnes, établir un contact physique en douceur pour les réveiller.
Communiquer avec elle sur la nuit qu’elle vient de passer, ce qui permettra d’adapter l’accompagnement au plus proche de ses besoins du jour.
Lui donner des repères en lui donnant les informations du jour.
Respecter ses rituels du lever et lui laisser le temps de se lever.
Ce peut être un moment angoissant où l’AES peut rassurer, proposer un rituel, accompagner l’endormissement.
La dimension affective: permet de respecter les rituels et les routines personnelles (verre d’eau – lumière, etc).
La dimension sociale: respecter les rythmes de chacun et savoir s’y adapter. Il faut également veiller à la sécurité.
La dimension culturelle: le respect des habitudes personnelles et des rituels religieux.
La dimension éducative: le temps consacré au brossage de dents, à la toilette etc.
rôle de l’AES la toilette
Lui proposer les différentes possibilités offertes par le service (douche, bain, toilette au lavabo…), selon ses habitudes et en fonction de son degré d’autonomie.
Veiller à sa sécurité (risque de chute, …) et à son confort (environnement adapté à son besoin: chaise pour la toilette,…).
La prévenir du soin que vous aller effectuer et lui expliquer chacun de vos gestes.
Vérifier la chaleur de la salle de bain afin que se soit agréable.
Respecter sa pudeur et son intimité :
Pour la douche/bain, ne laissez la personne nue que le temps nécessaire au soin.
Pour la toilette au lavabo, ne découvrir que la partie qui est lavée.
Veiller à avoir tout le nécessaire avant la toilette afin de ne pas la laisser seule et/ou nue.
Avoir des gestes doux.
Respecter ses rituels (parfum, savon, maquillage,…)
Observer si il y a des lésions, rougeurs ou autre et transmettre.
Lui laisser le choix des vêtements.
Si la personne n’est pas en capacité de le faire totalement, avec cohérence (saison, température, …), proposez lui de choisir entre deux vêtements que vous aurez sélectionné en fonction de ses goûts, du climat et des activités de la journée.
Aider seulement si il y a nécessité afin de préserver ses acquis.
La dimension affective: c’est un moment privilégié où la personne et l’accompagnant peuvent créer une relation de confiance et apprendre à mieux se connaître. Cette relation de confiance permet également de stimuler la personne et de la sécuriser.
La dimension sociale: la toilette vise plusieurs objectifs: l’hygiène et la propreté des personnes, la préservation de la mémoire des gestes lors de la toilette.
La dimension éducative: la toilette permet le maintien de l’autonomie de la personne, pour lui apprendre ou réapprendre à se laver seule, pour l’aider en cas de nécessité ou pour évaluer son degré d’autonomie. La toilette, au-delà d’une réponse au besoin d’être propre, est un moment où l’AES peut vérifier si la personne accompagnée éprouve des douleurs.
La dimension culturelle: le fait de respecter les habitudes et les traditions pour établir un climat serein.
Rôle de l’AES pendant le repas
Dans tous les cas veiller à une bonne installation (sécurisée et confortable) de la personne car si ce n’est pas le cas, elle ne va pas pouvoir bien s’alimenter.
Maintenir le caractère convivial et calme de ce moment en évitant toutes stimulations sensorielles désagréables ( télévision, bruit, …).
Adapter la durée du repas en fonction de la personne (certaines mangent plus vite que d’autres).
Respecter ses habitudes ( vin dans la soupe, …).
Lui laisser le choix quand c’est possible (boisson chaude ou froide, fruits,…) .
Faire attention au respect du régime alimentaire (sans sucre, … ) et à la texture du repas (entier, mixé,…).
Veiller à laisser un maximum d’autonomie à la personne, afin qu’elle puisse s’alimenter seule.
Si la personne est en situation de handicap:
Proposez-lui du matériel et des couverts adaptés à ses besoins;
Coupez lui ses aliments si nécessaire;
Mettre à portée de main tous les éléments dont elle à besoin (verre, sel…).
Si la personne ne peut pas manger seule:
Asseyez-vous auprès d’elle;
Vérifiez la température des aliments;
Proposez des petites bouchées (risque de fausse route);
Laissez lui le temps de mâcher et d’avaler;
Proposez lui de boire (surtout les personnes âgées qui sont souvent déshydratées);
Réchauffer les aliments si nécessaire;
Eviter de mélanger le contenu de l’assiette, car la personne n’aura plus la capacité de différencier et reconnaître les aliments.
Lui essuyez la bouche à la fin du repas.
La dimension affective: le goût, les odeurs ont une dimension affective. Depuis l’enfance, la personne développe des préférences pour certains plats qu’elle associe à différents moments ou souvenirs. La nourriture est chargée d’affect, elle rappelle à la personne d’où elle vient, elle stimule des souvenirs.
La dimension sociale: Manger est un acte social et il est important pour les personnes de maintenir un lien social. En effet, pour les personnes en structure, le temps du repas est un moment où elles peuvent partager, échanger avec les autres résidents. Les repas peuvent correspondre à un moment de convivialité.
La dimension éducative: le moment du repas impose (dans notre société) certaines règles: le respect des règles d’hygiène comme se laver les mains avant de passer à table, ne pas parler la bouche pleine, utiliser les couverts… Chez les personnes désorientées, il est parfois nécessaire de réapprendre certains gestes, de les stimuler pendant le repas.
La dimension culturelle: selon les origines et la culture, l’aliment est chargé de valeurs, de sens. L’alimentation est différente selon les régions du monde, la manière de manger varie (avec une fourchette, des baguettes, les doigts), le temps du repas n’est pas le même, les lieux pour manger et les heures diffèrent… L’AES doit veiller à ce que le modèle alimentaire de chaque personne soit respecté. Le fait de respecter les habitudes et les traditions permet d’établir un climat serein.
Rôle de l’AES dans l’animation
Organiser l’espace en fonction des personnes et de l’activité
Adapter l’activité aux besoins et aux capacités de la personne
Respecter l’autonomie de la personne, ne pas trop intervenir dans l’activité
rôle de l’AES dans le coucher
Faire en sorte que la chambre soit un lieu de repos et de détente en essayant de diminuer les stimulations sensorielles (bruit, lumière…) afin de préparer l’endormissement.
Respecter ses rituels afin qu’elle puisse se coucher sereinement.
Vérifier:
la température de la chambre;
la bonne réfection du lit;
si la personne a besoin d’aller aux toilettes ou d’être changée.
Prendre le temps d’effectuer le coucher et vérifier qu’elle soit correctement installée.
Avant de partir, s’assurer qu’elle ait tout se dont elle a besoin à portée de main (Sonnette d’alarme, réveil, verre d’eau, lunettes, télécommande, radio, interrupteur…).
Une bonne préparation au coucher apaisera les éventuelles tensions que la personne peut ressentir et favorisera son sommeil.
Role de l’aes habillage/deshabillage
Adapter le choix des vêtements à la personne: matières adaptées à ses activités; ceinture élastique pour favoriser le confort et faciliter le retrait du pantalon/ de la jupe; veste avec fermeture éclair.
• Veiller à laisser la personne choisir sa tenue (autant que possible).
• Solliciter le consentement de la personne.
• S’assurer de la bonne température de la pièce pour le confort de la personne.
• Écouter la personne tout au long du soin.
• Veiller à découvrir le moins possible la personne pour respecter sa pudeur.
• Se laver les mains.
• Faire asseoir la personne.
• Demander à la personne si elle a une douleur quelque part, et commencer par la zone/le membre douloureux. • Commencer par enfiler/retirer la tête du vêtement, puis les bras l’un après l’autre.
• Enfiler les pieds dans le pantalon jusqu’aux chevilles, et aider la personne à se mettre debout pour le remonter jusqu’à la taille.