Tuto 02: Les fractures Flashcards

1
Q

Comment classe-t-on les fractures?

A

Classement des fractures selon

  1. La position des segments d’os de part et d’autre de la fracture.
    • Fracture non déplacée : Les segments gardent leur position normale.
    • Fracture déplacée : Les segments ne sont plus alignés comme ils doivent l’être.
  2. L’étendue de la fracture
    • Fracture complète : Les fragments de l’os sont entièrement séparés.
    • Fracture incomplète : Les fragments de l’os ne sont pas entièrement séparés.
  3. La pénétration de la peau ou des muqueuses par l’os fracturé
    • Fracture ouverte : L’os perce la peau ou des muqueuses.
    • Fracture fermée : L’os ne perce pas la peau ou des muqueuses.
  4. L’orientation de la fracture par rapport à l’axe longitudinal de l’os
    • Fracture linéaire
    • Parallèle au grand axe
    • Fracture transverse : perpendiculaire au grand axe
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2
Q

Nommez les patrons de blessures à basse et à haute énergie.

A

Patron de fracture à basse énergie

  1. Fracture transverse : Os brisé de bord en bord à angle droit par rapport à l’axe longitudinal de l’os (subit par une tension).
  2. Fracture oblique : Os brisé de bord en bord à + ou - 45 degré par rapport à l’axe longitudinal de l’os.
  3. Fracture spirale

Patron de fracture à haute énergie

  1. Comminutive avec fragments papillon : petits fragments entre 2 segments
  2. Segmentale : l’os est en plusieurs morceaux
  3. Fracture de stress : fracture incomplète des os causée par un stress répété ou inhabituel (courant chez les athlètes)
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3
Q

Quels sont les différents types de fractures?

A
  1. Plurifragmentaire : Os brisé en 3 fragments ou plus. Courante chez les personnes âgées, en particulier ceux dont les os sont plus cassants.
  2. Spiroïde : Cassure irrégulière; se produit lorsqu’une trop grande force tend à faire tourner l’os sur lui-même. Courant chez les sportifs
  3. Enfoncement localisé : La partie fracturée de l’os est poussée vers l’intérieur. Exemple typique de fracture du crâne.
  4. Par écrasement : Os écrasé. Courante dans les os poreux (ostéoporotiques) soumis à un trauma important, tel qu’une chute.
  5. Épiphysaire : L’épiphyse se sépare de la diaphyse le long du cartilage épiphysaire. Se produit le plus souvent là où les chondrocytes sont en train de mourir et où il y a calcification de la matrice. Peut causer des problèmes au niveau de l’articulation.
  6. En bois vert : Os fracturé de façon incomplète à la manière d’une brindille de bois vert. Un seul côté de la diaphyse est cassé; l’autre côté est courbé. Périoste est souvent intact. Courante chez les enfants, dont les os possèdent relativement plus de matrice organique et sont plus flexibles que ceux des adultes.
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4
Q

Quels sont les différents types de force que l’on peut mettre sur l’os?

A

Plusieurs types de force déforment les os de manière prévisible.

  • Forces compressives : raccourcit l’os
  • Force de tension : allonge l’os
  • Force courbe : cause une courbature dans le centre des os longs.
  • Force de torsion : déforme l’os le long de son axe longitudinal
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5
Q

VRAI OU FAUX?

Les forces qui peuvent agir sur les os incluent la gravité, la contraction musculaire et des traumatismes externes (provenant d’un objet extérieur).

A

VRAI!

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6
Q

Qu’est-ce qu’une déformation et quels en sont les différents types?

A

Une charge appliquée à n’importe quel os résulte en un certain stress et une pression (propriétés biomécaniques) qui peuvent déformer l’os indépendamment de sa grosseur et de sa forme :

  • Stress : force appliquée à une zone spécifique
  • Pression : élongation ou raccourcissement de l’os par rapport à sa longueur originale

Types de déformations

  • Déformation élastique : Après s’être déformé par l’application d’une force, l’os tend à retourner à sa forme initiale.
  • Déformation plastique : Quand la force est suffisante pour déformer l’os de manière permanente.
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7
Q

QUI SUIS-JE?

Le point auquel la déformation élastique devient une déformation plastique

A
  • Point de rendement : Le point auquel la déformation élastique devient une déformation plastique
    • Si la tension et la compression persistent au-delà de la limite d’élasticité, le stress (la force appliquée sur une région spécifique de l’os) augmente et il y a fracture (point de fracture à diminue si ostéoporose).
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8
Q

VRAI OU FAUX?

L’os est plus fort sous compression et plus faible sous tension.

A

L’os est plus fort sous compression et plus faible sous tension. Lorsqu’une force de déformation est appliquée à l’os, la région de l’os sous tension brisera en premier. L’os est également moins fort en cisaillement qu’en compression

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9
Q

Décrivez les différents types de fractures selon les différents types de forces

A
  • Force de tension pure : fracture transverse.
  • Force de torsion : fracture spirale.
  • Force de flexion : Transverse du côté en tension et qui se propage du côté en compression.
  • Force de compression : fractures plurifragmentaires.

Une force de compression est à l’origine d’une force de cisaillement, donc lorsque l’os lâche par cisaillement, la fracture se forme à 45° de la charge appliquée, menant à une fracture oblique

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10
Q

VRAI OU FAUX?

La densité osseuse n’a pas d’impact considérable sur la biomécanique des fractures.

A

FAUX!

La densité osseuse a aussi un impact considérable sur la biomécanique des fractures. Les patterns de fracture diffèrent selon si la personne est ostéoporotique ou non, car la rigidité de l’os spongieux varie selon la densité osseuse et dans le cas de l’ostéoporose, la force nécessaire pour causer une facture doit être moins grande.

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11
Q

Qu’est-ce que la guérison primaire?

A

Lorsque les fragments sont alignés et compressés suffisamment pour ne permettre aucun mouvement entre ceux-ci.

  • Les fractures guérissent par stabilité absolue (par exemple par réduction ouverte et fixation interne avec plaque et vis seulement)
  • Guérissent par réparation ostéonale directe : Les ostéoblastes sont automatiquement impliqués dans le processus de régénération.
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12
Q

VRAI OU FAUX?

Il n’y a pas d’inflammation, ni d’hématome, ni de cal fibrocartilagineux et osseux dans la guérison primaire.

A

VRAI!

  • Réparation ostéonale seulement; les ostéoblastes font tout de suite l’os compact
  • Ossification intramembraneuse seulement
  • Associé à une déposition de nouvel os intégré dans les deux côtés opposés par un tunnel formé par les ostéoclastes (cutting cones)
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13
Q

Quelles sont les étapes de la guérison secondaire?

Expliquez-les.

A

1 Réduction (réaligner les parties fracturées)

  • Réduction externe = peau fermée à on replace les 2 extrémités de l’os dans leur position normale de façon manuelle.
  • Réduction chirurgicale interne =peau ouverteà on relie les 2 extrémités fracturées au moyen de tiges ou de fils mécaniques

Pour permettre la consolidation

  • Dans un plâtre
  • Par traction
    • ###### I.Formation de l’hématome
  • Les vaisseaux sanguins à l’intérieur de l’os et du périoste se rompent ce qui crée une hémorragie.
  • Formation d’un hématome (masse de sang coagulée) au site de la fracture.
  • Mort des cellules osseuses qui ne sont plus alimentées.
  • Le tissu au site de la fracture enfle, devient douloureux et présente une inflammation.
  1. ###### II.Formation du cal fibrocartilagineux
  • Dans les quelques jours suivants, il y a formation d’un tissu de granulation mou.
  • Infiltration de capillaires dans l’hématome (nouveaux vaisseaux sanguins).
  • Évacuation des débris par les macrophagocytes.
  • Les fibroblastes et les ostéoblastes du périoste et de l’endoste voisin pénètrent dans le site de la fracture, puis commencent la reconstruction de l’os :
    • Fibroblastes : sécrètent des fibres de collagènes reliant les 2 bouts de l’os. D’autres fibroblastes se différencient en chondroblastes afin de sécréter une matrice cartilagineuse.
    • Ostéoblastes : commencent à former l’os réticulaire. Les cellules de cartilage les plus éloignés des capillaires nourriciers sécrètent une matrice de type cartilagineuse qui fait saillie vers l’extérieur et qui finit par se calcifier.
  • Ce tissu reconstitué est le cal fibrocartilagineux.
  1. ###### III.Formation du cal osseux :
  • En moins d’une semaine, il y a l’apparition de travées osseuses dans le cal fibrocartilagineux.
  • Le cal fibrocartilagineux se transforme graduellement en cal osseux où l’os réticulaire devient l’os lamellaire.
  • La formation du cal osseux se poursuit jusqu’à ce que l’os soit fermement soudé, environ 2 mois après l’accident.
  • Ce processus est la répétition des étapes de l’ossification endochondrale.
  1. ###### IV.Remaniement osseux :
  • Dès le début de sa formation, et pendant plusieurs mois par la suite, le cal osseux subit un remaniement.
  • Il y a élimination des matériaux en excès à l’extérieur de la diaphyse et à l’intérieur de la cavité médullaire.
  • Le corps de l’os se reconstruit par un dépôt d’os compact.
  • Après le remaniement, la structure de la région remodelée est semblable à celle de l’os normal non fracturé, car elle est soumise aux mêmes sollicitations mécaniques.
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14
Q

Qu’est-ce que la guérison secondaire?

A

Lorsque les fragments ne sont pas suffisamment alignés et compressés pour les stabiliser.

  • Fractures traitées avec des modalités procurant une stabilité relative (par exemple clou intramédullaire, réduction fermée, immobilisation par plâtre).
  • Guérissent par la formation d’un cal osseux autour du site de la fracture
  • Il y a ossification endochondrale (os spongieux) et intramembranaire (os compact)
  • L’os produit premièrement une masse de cicatrice de cartilage. La masse s’ossifie et se remodèle (remaniement) pour former un os ‘‘normal’’.
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15
Q

Nommez 5 facteurs influençant la guérison

A
  • Âge
  • Exactitude de la réduction
  • Type de fracture
  • Stabilité et apport sanguin
  • Degré du trauma local
  • Degré de l’œdème local et de la perte osseuse
  • Type d’os impliqué
  • Type de fixation
  • Présence d’infection, de maladie, de corps étrangers
  • Implication d’une articulation
  • L’état de santé général du patient
  • Statut nutritionnel du patient (assure réserve anabolique et limite infections)
  • Présence de complications (lésion vasculaire ou d’un nerf)
  • Médication. (AINS = â formation os)
  • Fumer (â formation os)
  • Non compliance aux recommandations a/n de la mise en charge et de la réadaptation, pouvant mener à excès de mouvement a/n du site de la fracture et mener ultimement à la pseudarthrose.
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16
Q

Quels sont les facteurs favorisant la guérison?

Nommez-en 3.

A
  • Ultrason
  • Champs électromagnétiques
  • Courant direct
  • Couplage capacitif
  • Matrice osseuse déminéralisée
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17
Q

Quand utilisons-nous les traitements non-chirurgicaux?

Quels genres de dispositifs sont utilisés?

A

Se fait surtout lorsqu’il y a une fracture sans déplacement, une fracture ayant un faible risque de déplacement ou une fracture où il a eu un déplacement mais après avoir fait une réduction acceptable.

  • Dispositifs utilisés : attelles, orthèses, plâtres, ou traction.
  • Permettent de maintenir une réduction : produisent une stabilité relative, contrairement à la fixation interne qui produit une stabilité absolue (pas de mouvement au site de la fraction).
  • La stabilité relative produit un plus grand cal durant la guérison.

Les candidats pour ce type de traitement :

  • Les fractures qui ne sont pas déplacées (ou avec un faible risque de déplacement).
  • Une fracture déplacée qui est maintenant stable après une réduction fermée.
  • Les patients chez qui l’anesthésie ou la chirurgie est contre-indiquée.

Cette méthode ne soumet pas le patient à un risque potentiel d’anesthésie, d’infection ou d’hémorragie associé à l’opération. La restauration de la forme et de la fonction de l’os se fait le plus rapidement possible.

Avantage : En évitant les procédures chirurgicales, on évite d’exposer le patient aux risques additionnels d’anesthésie, d’infection et de saignement.

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18
Q

Qu’est-ce qu’une attèle et quels sont les avantages qui y sont reliés?

A

Fait de matériel préfabriqué, entouré d’un bandage élastique, ne tient pas sans velcro autour, utiliser temporairement (permet mouvement)

Avantages :

  • Détachable pour hygiène
  • Accommodable au gonflement (œdème
  • Léger
  • Peu dispendieux et facile à faire avec des bandages-plaster + ferme qu’un bandage élastique.

Inconvénients : Stabilité pauvre à modérée

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19
Q

Qu’est-ce qu’une orthèse et quels sont les avantages qui y sont reliés?

A

Pièce moulée en plastique attaché, sans besoin d’autre chose comme un velcro (permet moins de mouvement que l’attèle)

Avantages :

  • Détachable pour hygiène
  • Stabilité modérée à bonne
  • Accommodable au gonflement
  • Léger
  • S’adapte aux mouvements des articulations
  • Sur mesure
  • Permet un plus grand contrôle

Inconvénients : Stabilité pas absolue, dispendieuse, a souvent besoin de le faire faire sur mesure

plâtre

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20
Q

Qu’est-ce qu’un plâtre et quels sont les avantages qui y sont reliés?

A

Immobilise les fractures fragmentées, donne un support rigide circonférentiel, 3 points de fixation qui appliquent une force de résistance en opposition avec la force déformante, utile pour maintenir les réductions de cheville, tibia, radius distal.

Avantages :

  • Stabilité modérée à bonne
  • Pas cher et facile à faire avec du plastique ou de la fibre de verre
  • Très bonne méthode pour un traitement initial de fractures déplacées qui demande une réduction

Inconvénients :

  • Difficulté pour aller chercher les tissus mous dans l’immobilisation (peau, viscères, etc.)
  • Lourd
  • Pas de stabilité absolue
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21
Q

Qu’est-ce que le traitement par traction et quels sont les avantages/inconvénients qui y sont reliés?

A

Utilise la gravité. Fait sur une table inclinée (se sert aussi de la gravité pour la traction) avec des cordes et des poulies afin de produire des tractions pour réduire les fractures (surmonte la force des muscles).

Avantages :

  • Permet la traction longitudinale
  • Prend avantage de l’axe ligamentaire (utilise les ligaments pour tirer sur l’os)
  • Bon pour les fractures des os longs avec des patients instables

Inconvénients :

  • Besoin d’ajustement des poids et poulies et désinfecter les broches
  • Besoin de rester à l’hôpital et coût cher
  • Risque d’infection à cause des broches
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22
Q

Qu’est-ce que les traitements chirurgicaux et quand les utilisons-nous?

A

Se fait par réduction anatomique des fragments de la fracture et immobilisation précoce de la fracture ce qui peut être plus favorable et nécessaire.

Il y a de moins en moins de risque au fait de faire une réduction ouverte depuis que tous les instruments et les salles d’opération sont stériles (avant : risque d’amputation, infections, etc.).

Certaines fractures requièrent absolument une fixation par opération. En effet, certaines factures des os longs s’adaptent mieux à un traitement chirurgical, ce qui permet une mobilisation rapide et redonne une certaine capacité à soutenir le poids du corps.

Avantage: réduction des fragments et on mobilise tôt

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23
Q

Quels sont les avatanges/désavantages d’utiliser des broches dans le traitement des fractures?

A

Avantages :

  • Pas d’incision ou minime
  • Peut être incorporé au plâtre
  • Facile à enlever en clinique

Inconvénients :

  • Peut se courber ou se casser dans l’os
  • Risque d’infection des broches si mauvais hygiène
  • Pas de stabilité absolue
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24
Q

Quels sont les avantages/désavantages d’utiliser des vis dans le traitement des fractures?

A

Avantages :

  • Compression sur le site de fracture
  • Discret
  • Peut être percutané ou requérir une petite incision

Inconvénients : Ne donne pas une stabilité rotationnelle, peut nécessiter une plaque de neutralisation ou une orthèse

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25
Q

Quels sont les avantages d’utiliser des clous médullaires dans le traitement des fractures?

A

Avantages :

  • Stabilité relative
  • Peut se fermer pour donner une stabilité rotationnelle
  • Dépendamment de la tige, peut avoir une intervention rapide en réadaptation
  • Peut perturber l’apport sanguin de l’endoste
  • Certains points d’entrée sont intra-articulaires
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26
Q

Quels sont les avantages/désavantages des fixations externes?

A

Avantages :

  • Typiquement facile à appliquer en cas d’urgence chez patients instables
  • Permet traction longitudinale

Inconvénients :

  • Stabilité seulement relative
  • Risque d’infection des pins
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27
Q

Quels sont les principes de traitement de réadaptation pendant l’immobilisation?

A
  • Initialement, il y a de l’inflammation et enflure
  • Dans la région de l’immobilisation, il y a une atrophie progressive des muscles, formation de contracture, dégénération du cartilage et une diminution de la circulation.
  • Si la personne est confinée au lit, il y aura une faiblesse globale du corps.
  • Il y aura des limitations fonctionnelles imposées par le site de fracture et la méthode d’immobilisation utilisée.
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28
Q

Donnez 3 exemples d’interventions possibles auprès du patient pendant l’immobilisation.

A

Éduquer le patient

  • Enseigner des adaptations fonctionnelles, la mobilité au lit.
  • Apprendre démarche sécuritaire.

Diminuer les effets d’inflammation durant une période aigüe : Élévation de la jambe et mettre de la glace.

Diminuer les effets d’immobilisation

  • Activer les articulations en haut et en bas de la région immobilisée.
  • Activer les muscles en intermittence.

Si le patient est confiné au lit, maintenir la force et l’amplitude articulaire

Exercice de résistance pour les muscles qui ne sont pas immobilisés (préparation à la marche).

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29
Q

Donnez 3 exemples d’interventions possibles auprès du patient après l’immobilisation.

A

Voici les nouveaux troubles du patient :

  • Douleur pendant le mouvement
  • Diminution de ROM
  • Diminution de la mobilité articulaire
  • Diminution de la force et de l’endurance
  • Présence de tissus adhérant dû aux cicatrices (adhésion du tissu cicatriciel)

Éduquer le patient

  • Informer le patient sur ses limitations jusqu’à ce que la fracture soit totalement guérie.
  • Apprendre au patient des exercices à faire à la maison pour renforcir les interventions.

Fournir protection jusqu’à guérison complète

Activités non stressants, utilisation de petits poids.

Initier des exercices actifs

Activer les articulations, mouvements isométriques, multi-angles.

Augmenter mobilité des articulations et tissu mou

Initier des techniques d’étirement des articulations ; appliquer la force proximale à la fracture.

Augmenter la force et endurance des muscles

Quand l’os guérit et que l’amplitude articulaire augmente, initier des exercices de répétitions et de résistance.

Augmenter aptitude cardiorespiratoire

Initier des exercices aérobiques qui ne stressent pas la fracture.

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30
Q

Quels sont les types de fractures les plus courants chez les enfants.

Décrivez-en les types.

A

Type 1

Fracture non déplacée au niveau de la largeur de la plaque de croissance.

Souvent présence de douleur au-dessus de la plaque de croissance.

Type 2

Fracture impliquant la majeure partie de la plaque de croissance, mais la fracture sort par le cortex de la métaphyse.

Type de fracture de la plaque de croissance le plus commun.

Type 3

Fracture impliquant la majeure partie de la plaque de croissance, mais la fracture sort par le cortex de l’épiphyse.

Type 4

Fracture traversant l’épiphyse, la plaque de croissance et la métaphyse à un certain angle.

Type 5

Fracture causée par des blessures par écrasement qui implique un broyage et une sévère difformité autour des épiphyses, de la plaque de croissance et de la métaphyse.

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31
Q

Comment reconnaître des fractures causées par de la maltraitance?

A

Les fractures sont la deuxième blessure les plus communes chez les enfants victimes d’abus physique (après blessure des tissus mous). Majorité des fractures chez les enfants de moins de 1 ans, et beaucoup de cas chez les enfants de moins de 3 ans.

Dans plusieurs cas, c’est une fracture dans une location fréquente tel le fémur, l’humérus ou le crâne.

Des fractures suspectes incluant des fractures du fémur chez les enfants trop jeunes pour marcher, n’importe quelle fracture que l’histoire ne justifie pas, fracture accompagnée de blessure non squelettique, n’importe quelle fracture qui démontre un délai dans la recherche de soins médicaux et différentes fractures à divers stages de guérison. Les endroits les plus fréquent pour une blessure intentionnelle sont : côtes, sternum, scapula, processus épineux et les coins de métaphyse.

Évaluer l’âge d’une fracture est souvent nécessaire pour évaluer un enfant subissant de la maltraitance physiquement.

32
Q

Quelles sont les différences entre les fractures chez les adultes et chez les enfants?

A
  • Le point d’attache de la plaque de croissance aux métaphyses est un point plus faible dans l’os et est souvent le site des blessures musculo-squelettiques chez les enfants.
  • Les ligaments et les tendons sont relativement plus forts que des os en croissance. Avec la même force, un enfant a plus de chance d’avoir une fracture à un os alors qu’un adulte aura plus tendance à se déchirer un ligament, un muscle ou un tendon (son os est plus fort).
  • Le périoste chez les enfants est plus épais, plus fort et plus actif biologiquement que celui des adultes. Le périoste se sépare facilement de l’os fracturé chez les enfants, mais ne le sera pas complètement puisqu’une portion significative restera intacte et fonctionnera comme une charnière pour réduire le déplacement de la fracture et servir d’ancrage lors des réductions fermées. Le périoste fournit du tissu au site de la fracture, ce qui permet une guérison rapide et une meilleure stabilité.
  • Le processus de remodelage osseux chez les enfants peut permettre de réaligner des fragments de fracture mal alignés pendant les réductions, car les os n’ont pas terminé de grandir. Processus possible s’il reste 2 ans ou plus à la croissance des os. Le potentiel de guérison/correction de la fracture est plus grand si l’enfant est jeune, que la fracture est près de la plaque de croissance et si l’angulation est dans le même plan de mouvement que le joint le plus proche
  • Les fractures chez les enfants pourraient stimuler une croissance longitudinale (en longueur) des os, ce qui pourrait faire en sorte de rendre l’os plus long qu’il ne l’aurait été normalement. Un degré de chevauchement entre le raccourcissement des fragments de la fracture est donc souhaitable pour contrebalancer ce phénomène.
33
Q

Nommez 4 comlications locales pouvant causer des complications aux fractures.

A
  • Union retardé
  • Union lente
  • Non-union
  • Mal-union
  • Pseudo-arthrose
  • Ostéomyélite
  • Nécrose avasculaire
34
Q

Expliquez ce qu’est l’union retardée.

A

L’union de la fracture ne se fait pas dans les délais anticipés, malgré le fait que le processus de réparation cellulaire soit présent. Il y aura union complète si les facteurs adverses qui entraine les délais sont enlevés et qu’aucun stress additionnel est imposé.

Causes :

  • Vascularisation interrompue.
  • Infection.
  • Immobilisation inadéquate ou interrompue.
  • Réduction insatisfaisante.
  • Trauma sévère local.
  • Perte de substance osseuse.
35
Q

Expliquez ce qu’est l’union lente

A

La guérison de la fracture prend plus de temps que ce qui est « normal ». Toutes les conditions idéales à sa guérison sont présentes (contrairement à l’union retardée)

Causes : Dû à l’âge ou le site de la fracture

36
Q

Expliquez ce qu’est la non-union.

A

Lorsque les fragments de la fracture n’arrivent pas à se joindre et que le processus de guérison a complètement cessé. Les bouts d’os fracturés deviennent plus denses et arrondis et ainsi la ligne de fracture devient de plus en plus évidente et claire. Il n’y a pas de cal osseux formé, on retrouve du tissu fibreux à la place

37
Q

Expliquez ce qu’est la mal-union

A

La mal-union implique que l’un des fragments d’os est dans une position imparfaite - qu’il s’est consolidé dans une rotation, une superposition, etc.

38
Q

Expliquez ce qu’est la pseudoarthrose

A

Condition particulière au site de la fracture associé à une non-union. Tentative de former une “fausse” articulation entouré d’une bourse qui contient du liquide synovial. C’est un type de non-union

39
Q

Expliquez ce que sont les ostéomyélites

A

Dissémination contagieuse d’un pathogène résultant d’une fracture ouverte ou d’une fixation chirurgicale. Difficile à éradiquer et un débridement chirurgical est souvent nécessaire

40
Q

Expliquez ce qu’est la nécrose avasculaire

A

Lorsque l’apport de sang à un os, ou à un bout d’os, est compromis ; menant à une mort osseuse localisée.

Mécanismes qui contribuent à l’ischémie :

  • Une compression ou lésion vasculaire (comme dans le cas d’une fracture) particulièrement si le fragment terminal est dépourvu de vascularisation.
  • L’utilisation de stéroïdes (ou corticostéroïdes)
  • Maladie thromboembolique
    • souvent au scaphoïde et tête fémorale car moins vascularisé
41
Q

Nommez 3 complications secondaires reliées aux fractures.

A

Complications à long terme

  • Syndrome de douleur régional complexe
  • Inégalité de longueur des os

Complications reliées à d’autres tissus

  • Lésions des tissus mous
  • Lésion artérielle
  • Lésions nerveuses
  • Syndrome des loges

Conditions menaçants la vie

  • Hémorragie
  • Embolie graisseuse
  • Embolie pulmonaire
  • Gangrène
  • Tétanos
42
Q

Expliquez le syndrome de douleur régional complexe.

A

Grande variété de condition douloureuse chronique régionale, post-traumatique et neuropathique

Il se divise en type 1 et 2

  • Type 1 : Le type 1 est la présence d’une douleur prédominante, hyperesthésie et de la sensibilité/fragilité.
  • Type 2 : se distingue par une blessure à un nerf périphérique.

Il y a 3 stades de progression

  • Stade 1 = Douleur suraiguë, brulante et constante, hors de proportion a/n de la lésion initiale, 1 à 3 mois
  • Stade 2 = Peau froide et luisante, amplitude articulaire limitée et déminéralisation diffuse de l’os, 3 à 6 mois
  • Stade 3 = Atrophie progressive de la peau et du muscle, contractures articulaires et déminéralisation segmentale marquée

Pour les traitements, il faut contrôler la douleur et préserver la fonction du membre affecté.

43
Q

Expliquez la complication d’inégalité de la longueur des os

A

Certaines fractures peuvent mener à un raccourcissement inacceptable de l’os (perte fonctionnelle, déformation cosmétique ou risque de dégénération et perte de fonction de l’articulation adjacente)

On utilise souvent une fixation externe pour augmenter la longueur et lorsqu’une longueur suffisante est atteinte, la fixation externe est enlevée et remplacée par une fixation interne.

44
Q

Qu’est-ce que la complication de lésions des tissus mous

A

Peut aller d’un œdème moyen à une perturbation grave des tissus cartilagineux, capsulaire, ligamentaire et musculaire. Plus présent lors des fractures ouvertes. Causé autant par le traumatisme externe que par les fragments déplacés (qui peuvent déchirer des tissus de l’intérieur).

45
Q

Qu’est-ce que la complication de lésions artérielles

A
  • Associé à un faible % de fractures
  • Fractures supra condylaires de l’humérus distal présentent un risque d’occlusion de l’artère brachial
  • Dislocation cause souvent une lésion vasculaire.
46
Q

Qu’est-ce que la complication de lésions nerveuses?

A
  • Neuropraxie temporaires qui résulte de l’étirement d’un nerf (bénin)
  • Paresthésie temporaire due à un léger œdème du tissu mou (bénin)
  • Les lésions plus sévères sont associées aux fractures ouvertes et les lésions pénétrantes. Plus souvent associées aux fractures proches du coude ou du genou et aux dislocations de la hanche, du genou et de l’épaule.
  • Une exploration ouverte et une réparation nerveuse est souvent nécessaire
47
Q

Qu’est-ce que le syndrome des loges?

A

Condition dans laquelle la fonction et la circulation des tissus dans un endroit fermée est compromise due à une augmentation de pression à cet endroit

Les signes et symptômes classique sont les « 5 P »

  • Pain – douleur : profonde et pauvrement localisée.
  • Pâleur : distal au compartiment
  • Paresthésie : du nerf sensitif passant dans le compartiment.
  • Paralysie : susceptible aux dommages permanents.
  • Pouls absent
48
Q

Qu’est-ce que l’hémorragie?

A

Condition dangereuse pour la vie la plus commune associée aux fractures. Les fractures fermées du pelvis (++transfusion) et du fémur résultent souvent en une hémorragie. Généralement, les fractures ouvertes résultent en une perte de sang plus importante, car l’effet tampon des tissus mous voisins est absent

49
Q

Qu’est-ce que l’embolie graisseuse?

A

Le plus grand risque est surtout associé aux fractures multiples, mais aussi aux fractures des os longs ou du bassin. Les fractures de compressions permettent au tissu graisseux provenant des os d’entrer dans les veines; celui-ci se loge éventuellement dans les artères des poumons

  • Se développe dans les 12 heures post-fractures généralement (72h parfois)
  • Symptômes similaires à ceux d’une embolie pulmonaire, aussi fièvre, confusion, hypoxie, changement de signes neurologiques, incontinence urinaire, un rash petechique à la poitrine.
50
Q

Qu’est-ce que l’embolie pulmonaire?

A

L’immobilisation, la diminution de l’activité et les lésions des tissus mous associés aux fractures ralentis le flux sanguin et augmente le risque d’un thrombus veineux. Signes classiques d’une embolie pulmonaire est une apparition soudaine de dyspnée et anxiété, avec ou sans douleur sous-sternal

51
Q

Qu’est-ce que la gangrène?

A

Une gangrène gazeuse après une fracture est souvent associée avec une lésion profonde d’un muscle.

Les symptômes initiaux sont : Douleur, l’œdème, exsudat d’un fluide mince et foncé.

Il y a donc des liquides et des bulles qui sont produit par la fermentation des sucres présents dans le muscle qui le répandre le long de la gaine du muscle. Peut rapidement devenir toxique et progresser vers la mort. De plus, si une gangrène se développe, une intervention chirurgicale est nécessaire pour retirer le tissu nécrotique.

52
Q

Qu’est-ce que le tétanos?

A

Fractures ouvertes peuvent aussi être contaminé par clostridium tetani. L’infection reste localisée dans la blessure, la toxine passe graduellement de la blessure vers la moelle épinière et s’ancrent sur les motoneurones. Cause de la rigidité et des convulsions (les muscles de la mâchoire sont impliqués en premier)

53
Q

Quelles sont les conséquences de l’immobilisation dans le traitement de la fracture?

A
  • Perte d’amplitude articulaire (mouvement physiologique)
  • Perte de mouvement accessoire
  • Perte de flexibilité (musculaire)
  • Atrophie musculaire
  • Faiblesse musculaire
  • Perte endurance musculaire
  • Douleur au niveau des structures ayant été immobilisées
  • Glissement des tissus mous réduit
  • Contracture des tissus mous
54
Q

Expliquez le mécanisme de production des fractures de stress

A

La fracture de stress est une des fractures de surutilisation les plus communes. Se développe quand il y a des charges excessives et répétitives sur l’os sans période adéquate de repos. L’os a une composition normale, mais l’os brise après une surutilisation répétée par des contraintes ou des compressions.

Cela cause une ↑ de l’activité des ostéoclastes, ce qui crée un déséquilibre entre la formation et la résorption de l’os. Ce déséquilibre entre ostéoblaste et ostéoclaste résulte en une fracture de fatigue. La fracture de stress est plus fréquente dans les activités de mise en charge comme la course ou les sauts.

55
Q

Quels sont les facteurs de risque des fractures de stress?

A

extrinsèques

  • Régimes d’entrainements : augmentation abrupte de la durée/fréquence/intensité, survient souvent lors des changements de niveau de l’athlète (collégial à universitaire). Les programmes inadéquats et les erreurs d’entrainement sont les causes les plus fréquentes.
  • Chaussures pauvres en absorption : les athlètes devraient changer leurs chaussures aux 6 mois et les choisir avec assez d’absorption de choc
  • Surfaces d’entrainement dures (ex : ciment, asphalte, pavé)

intrinsèques

  • Âge
  • Sexe : touche plus les femmes que les hommes, notamment lorsqu’elles des irrégularités menstruelles et des troubles alimentaires.
    • Triade : aménorrhée, désordre alimentaire et fracture de stress
  • Race : touche plus les Blancs que les Noirs
  • Structure du pied :
    • Si le pied est creux : le pied absorbe moins de stress et transmet plus de force au tibia et au fémur → plus de fracture au tibia et au fémur.
    • Si le pied est plat : le pied absorbe plus de stress → plus de fracture des métatarses et des os du tarse
  • Nutrition : s’il y a un déficit en apport de calcium et en vitamine D = ↓ densité minérale dans les os → risque de fracture (Recommandation : 1000 mg de Ca/j, plus pour les athlètes)
  • Physiologie individuelle : faible densité minérale osseuse au niveau lombaire/col fémoral/hanche/pieds (autant chez les hommes que chez les femmes)
56
Q

Quelle est la présentation clinique des fractures de stress?

A

L’emplacement de la fracture de stress dépend de l’activité physique, mais la majorité se trouve au niveau des membres inférieurs. La majorité des individus rapporte une douleur à la suite d’un changement d’équipement ou d’entrainement et une augmentation de la douleur directement après l’exercice ou l’activité. Un épaississement palpable du périoste et un « body tenderness » peuvent être aussi présent chez l’individu avec des symptôme de longue date.

57
Q

Comment apparaissent les fractures de stress?

A

Les symptômes apparaissent insidieusement après généralement 2-3 semaines :

  • Au début ils ont seulement mal à la fin de l’exercice et se résorbe rapidement
  • Puis la douleur vient plus rapidement et part plus lentement
  • Finalement, devient insupportable et l’athlète cesse ses activités.
  • La douleur est située au niveau de la fracture de stress.
58
Q

Quelles sont les méthodes diagnostiques des fractures de stress?

A

Examen physique

Une percussion (examen physique) sur un site proche de la fracture peut réveiller la douleur. La percussion permet de localiser la douleur.

Rayon X

Les rayons X sont normaux durant les premières 2-3 semaines qu’un individu développe des symptômes. Ils peuvent même être normaux pendant des mois.

Résultat anormal : fine ligne de fracture incomplète au rayonnement ou fine ligne de sclérose qui est perpendiculaire à la ligne du trabéculaire majeure, une réaction du périoste, une région mince de sclérose, etc. (Mais chez la plupart des personnes (70%) les fractures de stress sont peu ou pas visibles.)

Scan osseux en 3 phases-Scintigraphie

Les résultats sont très sensibles mais manquent de spécificité.

Peut détecter l’augmentation de l’absorption de la charge par l’os 2 à 3 semaines après le début des symptômes, dans les 3 phases :

  1. Flux sanguin ou phase agiographique
  2. Le pool sanguin ou la phase des tissus mous
  3. Phase retardée.

Une fracture aiguë de stress révèle des zones claires et localisées d’augmentation de l’absorption (ou zone chaude) dans les 3 phases.

Ne peut pas être utilisé pour surveiller la guérison puisque la phase retardée est diminuée d’au moins 3-18 mois durant le remodelage.

Guérison : la phase agiographique est la première phase qui revient à la normale lors de guérison → la phase des tissus mous → la phase différée (l’activité ↓ entre 3 à 18 mois)

IRM (meilleur choix pour la fracture de stress)

Avantage : meilleure sensibilité, plus spécifique, pas d’exposition aux radiations ionisante, acquisition plus rapide d’images, meilleure vue anatomique pour localiser le site de la fracture, meilleure délimitation de l’ampleur et de l’orientation de la fracture (permet une détection précoce d’œdème périostée et médullaire le long de la ligne de la fracture)

Révèle 2 patrons de fracture :

  • Ligne de fracture en bandelette (plus commune) : signaux bas sur toute les images et est entouré d’œdème à l’IRM, la ligne de la fracture est continue dans l’os compact et s’étend jusqu’au canal médullaire.
  • Ligne de fracture non claire (réponse de stress) : représente un stade plus précoce dans l’évolution de la fracture de stress
59
Q

Quels sont les principes de traitement des fractures de stress?

A

Le traitement d’une fracture de stress varie en fonction de la localisation de la fracture (moins ou plus de risques de complication). Le but du traitement inclut la modification ou la réduction d’activité pour éliminer toute la douleur, de la réadaptation graduelle de la force des muscles et de l’endurance, le maintien de l’état physique et une réduction des facteurs de risque. En général, un début précoce du traitement permet de meilleur résultat.

  • Normalement, une période de 6 à 8 semaines de repos relatif et d’abstention de stress de surutilisation est nécessaire pour la guérison de l’os. La reprise de l’activité devrait être basé sur les symptômes et les signes physique tel que l’inflammation et la sensibilité de la fracture.
  • Une nutrition appropriée devrait être encouragé chez tous les patients. Incluant des apports adéquats de calorie, calcium et vitamine D, essentiel pour les patients ayant des modifications de leur densité osseuse.
  • Une évaluation biomécanique devrait être fait pour trouver les facteurs de stress qui ont causé la fracture.
  • Le clinicien devrait réévaluer le patient à toutes les quelques semaines durant le traitement.
  • La douleur devrait se résorber graduellement. Si ce n’est pas le cas, le respect du traitement devrait être évalué. Si le traitement est bien respecté, le patient peut avoir besoin de plus grande modification de l’activité, une plus grande protection de l’os et une réadaptation plus graduelle.
  • Après le diagnostic de la fracture de stress confirmé, imagerie est rarement nécessaire pour la suite. La réponse de patient au traitement est suffisante pour confirmer la guérison.
  • L’imagerie est seulement nécessaire pour les patients qui ne progresse pas comme supposé avec les traitements.
60
Q

Quelle est la différence entre une fracture de stress et une fracture par insuffisance osseuse?

A

Dans la fracture de stress, la composition osseuse est normale, alors que pour une fracture par insuffisance osseuse, la composition osseuse est anormale. Ex : Ostéopénie

La fracture de stress se produit après un stress répété et une fracture par insuffisance osseuse après application d’un stress normal.

61
Q

Expliquez comment se fait une radiographie

A

Technique d’imagerie qui vise à visualiser un organe ou une partie du corps sur une pellicule photosensible. Il s’agit d’un film de rayons X contenant une partie d’anatomie d’un patient. La production d’une radiographie requiert :

  • Une source de faisceaux de rayons-X
  • Un patient
  • Un film de rayons-X ou autre récepteur d’image
62
Q

Qu’est-ce que les rayons X?

A

Le rayon X est une forme de rayonnement électromagnétique à haute fréquence. C’est un rayonnement ionisant utilisé dans l’imagerie médicale. C’est similaire à la lumière visible mais avec une longueur d’onde plus basse. Il fait partie du spectre électromagnétique.

Plus la longueur d’onde est courte, plus l’énergie de radiation est grande (ex : les plus courtes ondes servent à traiter les tumeurs des tissus profonds).

  • Les faibles rayons X (longueur d’onde plus longue : ultraviolet) sont utilisés pour les traitements de tumeurs malignes superficielles (cancer de la peau ou des yeux).
  • Les forts rayons X (longueur d’onde plus petite) sont utilisés dans un contexte de radiographie diagnostique générale.
  • Les extra forts rayons X (gammas : les plus courts) sont utilisés pour le traitement des tumeurs profondes.
63
Q

Expliquez ce qu’est la radiation?

A

Est une énergie qui est transmise à travers l’espace ou la matière

  • Se retrouve sous différentes formes : Mécanique, électrique, thermique, nucléaire et électromagnétique. Toutes ces formes d’énergies peuvent être transmises sous forme de radiation, comme l’énergie mécanique en ultrasons.
  • Les plus hauts niveaux d’énergie de radiation, comme les rayons X et les rayons gamma ont la capacité d’ioniser les atomes dans la matière
  • Ionisation est un processus par lequel un atome neutre gagne ou perd un électron, donc acquière une charge nette.
    • L’ionisation a la capacité de perturber la composition de la matière et, comme résultat, de perturber le processus de vie.
  • A deux sources : la radiation naturelle (ex : radiation cosmique) et la radiation artificielle (industrie nucléaire, industrie médicale et dentaire)
64
Q

Comment l’image est-elle produite dans les radiographies?

A
  • Le faisceau de rayons-X passe à travers le patient.
  • Dépendamment de la densité des tissus, le faisceau de rayons-X est atténué.
  • Le faisceau de rayons-X qui sort du patient (radiation restante) contient une image aérienne du patient.
  • La radiation restante est interceptée par un outil d’interprétation (récepteur d’image). L’information recueillie par ce récepteur d’image (image latente) est invisible à ce stade.
  • L’information de l’image latente est traitée par une méthode spécifique à chaque récepteur d’image.
  • Une image visuelle est produite (radiographie)
65
Q

Qu’est-ce que la radiodensité?

A

La densité radiologique est la combinaison de qualités physiques d’un objet qui détermine combien de radiations ont été absorbées. Cette combinaison de qualité regroupe la composition (numéro atomique des éléments qui composent la structure et densité) et l’épaisseur de la structure.

  • Plus le numéro atomique est élevé, plus l’épaisseur est grande et plus la densité est grande = ↑ densité radiologique
  • La densité radiographique fait référence à la coloration noire et blanche dans une radiographie. La couleur est inversement proportionnelle à la densité radiologique (voir image)
  • Plus la densité est élevée, moins il y a de densité radiographique, ce qui va donner une image blanche.
  • Tissus mous : éléments varient de numéro atomiques 1 à 8 → absorbent peu les rayons → moins opaques, gris…. Eau : gris…. Gras : gris-noir
  • Os : composé de phosphore et de Ca → absorbent d’avantage les rayons → blancs

Air : absence d’absorption de rayons → noir

66
Q

Expliquez les concepts de radio-opacité et de radiotransparence?

A

La radio-opacité réfère à un niveau élevé de radio-densité (alors que le terme radio-transparent réfère à une faible radio-densité); un niveau élevé de radio-densité signifie que l’objet va atténuer presque tous les rayons X qui seront projetés vers lui. Puisqu’aucun rayon X atteint le récepteur, l’image sera blanche. L’os est ce qui se rapproche le plus de la radio-opacité, c’est l’élément le plus dense, dont le plus blanc sur l’image. À l’inverse, l’air est noir.

On utilise le terme radio-transparence quand on décrit les os et qu’il y a des régions de radiodensités diminuées.

67
Q

Qu’est-ce que l’angle de projection et qu’est-ce que cela change?

A

La projection c’est le trajet du faisceau de rayons-X qui part du tube de rayons-X, traverse le patient et atteint le récepteur. Elle permet de comprendre les images d’une radiographie

L’angle de projection

  • Permet de montrer l’objet sous différents angles.
  • Dépendamment de l’angle radiographié, la densité n’est pas la même (selon l’épaisseur).
  • Plus d’une projection est requise pour avoir de l’information utile concernant une structure.
  • Une radiographie donne seulement 2 dimensions (longueur et largeur), la 3e dimension (profondeur) est compensée en regardant une 2e projection.
  • Il faut donc au moins 2 radiographies alignées à de bons angles pour :
    • Fournir de l’information concernant les dimensions d’une structure.
    • Localiser les lésions ou corps étranger.
    • Déterminer l’alignement de fractures.
  • On utilise généralement les projections antéropostérieure (AP) et latérale.
    • La projection oblique est utilisée pour les régions articulaires pour avoir une meilleure visualisation du complexe anatomique d’une surface articulaire.
68
Q

Quels sont les 3 types de projection dans la radiographie?

A

Projection antéro-postérieure

Les rayons vont d’antérieur à postérieur. Permet de distinguer s’il y a fracture ou luxation d’un os à une articulation. Tous les os et articulations sont évalués par une projection AP (sauf pour la main, qui est plutôt évaluée par une projection postéro-antérieure (projeté sur le dos de la main).

Projection latérale

Les rayons vont de latéral à médial. Les projections passent à 90o de ceux fait en AP. Permet de distinguer s’il y a fracture ou luxation d’un os à une articulation

Projection oblique

Combinaison de plusieurs plans. Sert si on ne voit pas en AP ou latérale. Les rayons traversent une trajectoire située entre celle des projections antéropostérieure et latérale. Nécessite une rotation du corps pour que le rayon X traverse le corps à un angle compris entre les projections AP et latéral. L’angle n’est pas fixe, il varie selon les structures anatomiques visualisées.

69
Q

Expliquez brièvement comment lire des radiographies

A

A: alignement des os

  • Architecture générale du squelette.
  • Contour du squelette
  • Alignement des os aux os adjacents

B: Densité osseuse

  • Densité osseuse générale
  • Anormalités texturales
  • Changements a/n de la densité osseuse locale

C: cartilage

  • Largeur de l’interligne articulaire
  • Os sous-chondral
  • Plaques épiphysaires

S: Tissus mous

  • Muscles
  • Coussinets adipeux et lignes de gras
  • Capsules articulaires
  • Périoste
70
Q

Quels genres de résultats normaux sont attendus dans l’alignement des os et quelles sont les variations/anormalités observables

A

Architecture générale du squelette

  • Grosseur normale des os
  • Nombre normal d’os
  • Nombre d’os plus élevé que le nombre normal
  • Os absents
  • Déformations congénitales
  • Déformations développementales

Contour général du squelette

  • Contours corticaux lisses et continus
  • Fractures corticales
  • Fractures d’avulsion
  • Fractures d’impact
  • Éperons
  • Marques d’anciens sites chirurgicaux

Alignement des os aux os adjacents

  • Articulations normales
  • Relations spatiales normales
  • Fracture
  • Subluxation articulaire
  • Dislocation articulaire
71
Q

Quels sont les résusltats normaux attendus et les variations/anormalités a/n de la densité osseuse?

A

Densité osseuse générale

  • Contraste suffisant entre la nuance de gris des tissus mous et des os
  • Contraste suffisant entre chaque os, entre la coquille d’os compact et le centre spongieux
  • Perte générale de densité osseuse résultant en un faible contraste entre les tissus mous et l’os
  • Amincissement ou absence de marges corticales

Anormalités texturales

  • Architecture trabéculaire normale
  • Apparence de trabéculaire altéré (a l’air mince, délicat, en dentelle, rude, broueux, duveteux)

Changements au niveau de la densité osseuse locale

  • Sclérose aux endroits de stress augmenté
  • Sclérose excessive
  • Sclérose réactive à la paroi d’une lésion
  • Ostéophytes
72
Q

Quels sont les résultats normaux attendus et les variations/anormalités a/n des espaces cartilagineux/cartilage?

A

Largeur de l’interligne articulaire

  • Espaces articulaires bien préservés implique une épaisseur normale de cartilage/disques
  • Diminution des espaces articulaires résultant d’une dégénération ou d’une condition traumatique

Os sous-chondral

  • Surface lisse
  • Sclérose excessive comme celle vue dans les maladies dégénératives de l’articulation
  • Érosions comme celles vues dans les arthrites inflammatoires

Plaques épiphysaires

  • Taille normale relativement à l’épiphyse et à l’âge du squelette
  • En comparaison controlatérale, changement dans l’épaisseur pouvant être relié à une condition anormale ou traumatique.
73
Q

Quels sont les résultats normaux attendus et les variations/anormalités a/n des tissus mous dans les radiographies?

A

Muscles

  • Grandeur normale d’image de tissus mous
  • Gaspillage brut
  • Gonflement brut

Coussinets adipeux et lignes de gras

  • Croissant radioluscent parallèle à l’os
  • Lignes radioluscentes parallèles à la longueur du muscle
  • Déplacement de coussinets adipeux de la fosse osseuse dans les tissus mous indique une effusion articulaire
  • Élévation ou flou dans les lignes graisseuses, indiquant un renflement des tissus voisins

Capsules articulaires

  • Indistinctes normalement
  • Observer d’effusion ou d’hémorragie distante de la capsule

Périoste

  • Indistinct normalement
  • Réaction périostée solide est normale pendant guérison de fracture
  • Observer réactions du périoste : solide, laminée ou peau d’oignon, spiculée ou coup de soleil, triangle de Codman

Résultats de micelles de tissus mous

  • Tissus mous exhibent normalement une densité d’eau en tons de gris.
  • Corps étrangers évident par la radio-densité
  • Bulles de gaz apparaissent radioluscentes
  • Calcifications apparaissent radio-opaques
74
Q

Quelles sont les fractures souvent non-détectées au premier examen?

A

COLONNE VERTÉBRALE

L’examen radiographique ne permet pas une bonne visualisation des jonctions craniovertebrales (C1-C2) et cervicothoraciques (C6-C7).

Le nombre de fractures de la colonne non détectées varie entre 4% et 30%.

Il y a aussi des fractures de corps vertébraux ostéoporotiques -dû à l’ostéoporose- au niveau des régions thoracique et lombaire.

MEMBRE SUPÉRIEUR

Fracture du scaphoïde est très souvent non-détectée : Le scaphoïde est souvent non-visible sur une radiographie routinière (dans 80% des cas).

Fracture de la tête radiale : difficile à visualiser sur la radiographie, mais, puisque les radiographies détectent les tissus mous, il est possible de voir si le pad graisseux à bouger.

Fracture du triquetrum.

Combinaison fracture-dislocation de l’avant-bras et du poignet (ex : fracture du radius distal et dissociation du lunatum et du scaphoïde).

MEMBRE INFÉRIEUR

Fracture du col du fémur : Il arrive souvent que les fractures de la hanche ne soient pas déplacées au début, donc non-détectées et que plus tard ils se déplacent. Si douleur en MEC avec historique de chute.

Fracture de l’acétabulum : contact direct de la tête fémorale

Fracture du plateau tibial et avulsion du plateau tibial latéral.

Fracture du calcanéus : N’est pas visible dans 10% des cas. Fracture des os du tarse la plus commune.

75
Q

Quelle est la particularité de l’ostéodensitométrie

A

C’est un examen médical qui permet de mesurer la densité de l’os (contenu minéral) en densité minérale osseuse surfacique (g/cm2) et non volumétrique. La méthode de référence est l’absorptiométrie bi-photonique à rayons X (DEXA). C’est une méthode très performante en exactitude, reproductibilité et de linéarité pour toutes les densités (faible à grande).

C’est essentiel pour la détection précoce de l’ostéoporose (radiologie classique trop tardive dans la détection). Le fonctionnement est la projection de photons en direction de l’os et il y a un détecteur derrière. Plus l’os est dense, moins nombreux sont les photons qui atteignent le détecteur. On mesure alors ce qui reste du rayonnement après sa traversée de l’os, ce qui renseigne sur sa densité.

76
Q

Quelle est la particuliarité de la scintigraphie osseuse?

A

La scintigraphie osseuse est un examen d’imagerie en médecine nucléaire qui emploie des substances ou des traceurs radioactifs qui se fixent sur les os, soit des produits radio-pharmaceutiques, ainsi qu’un ordinateur pour produire une image du squelette (os). La scintigraphie osseuse permet d’observer les os pour savoir s’il y a des anomalies, comme une fracture, une tumeur ou une infection.

On injecte un produit radio-pharmaceutique dans une veine de la main ou du bras. Le produit radio-pharmaceutique circule dans le sang et s’accumule dans les os, en particulier dans les régions de grande activité (site où un os se développe, se dégrade ou se répare). On prend ensuite des clichés après l’injection. Il est possible de faire une scintigraphie osseuse pour vérifier la présence d’un problème osseux, de l’arthrite, une infection, une nécrose avasculaire ou un cancer. La scintigraphie osseuse peut révéler des lésions (régions anormales) dans un os de 6 à 12 mois avant qu’elles n’apparaissent à la radiographie.

Permet l’évaluation de tous les os du corps. Les os normaux apparaissent transparents et gris.

Indications :

  • Fractures subtiles
  • Tumeur primaire ou métastase
  • Arthrite
  • Infection
  • Nécrose avasculaire
  • Maladie métabolique des os
  • Douleur osseuse non-expliquée