Troubles dép Flashcards
Nomme les 4 conceptions antérieures de la dépression
1-Peut rarement survenir avant la fin de
l’adolescence (Pensée psychanalytique classique: superego n’est pas suffisamment développé pour permettre à la personne de diriger son agressivité vers soi-même)
2- Fait partie du développement normal à l’adolescence (Freud avance que l’absence de dépression
constitue un trouble psychopathologique, phénomène transitoire)
3-Peut se manifester chez les jeunes, mais est principalement la manifestation d’un autre trouble
(équivalents dépressifs; dépression masquée) ex : problèmes de cpt c’est une dépression masquée, le trop de temps qu’il passe devant l’écran c’est un équivalent dép
4- Peut se manifester chez les jeunes, mais elle nécessite des critères diagnostiques particuliers
C’est quoi la définition de la dépression comme un symptôme ?
Sentiments dépressifs. À lui seul le symptôme est davantage normatif.
Ex : « Je me sens dépressifs »
de manière ponctuelle c’est normatif, plus ou moins fréquent ou intense
C’est quoi la définition de la dépression comme un syndrome clinique ?
Plusieurs symptômes permettent
d’identifier les enfants déprimés sans pour autant que cela implique qu’ils souffrent d’un trouble de l’humeur
pas assez d’info pour établir un dx
C’est quoi la définition de la dépression comme Une entité diagnostique:
Trouble de santé mentale défini à partir de critères spécifiques (nombreux symptômes associés, critères d’intensité et durée). Dans DSM
Nomme les différents types de troubles bipolaires
Troubles bipolaires et autres
◼ - Bipolaire I
◼ - Bipolaire II
◼ - Trouble cyclotymique
◼ - Induit par une substance
◼ - Dû à une affection médicale
Les troubles bipolaires se caractérisent par la présence d’épisodes dépressifs en alternance avec des épisodes maniaques. Se manifeste au début de l’âge adulte.
très rare qu’on dx à l’adolescence, habituellement vers la fin de l’adolescence
Nomme les différents troubles dépressifs
Trouble dépressif persistant (dysthymie et trouble dépressif majeur distingués par des spécificateurs)
◼ Trouble de dérégulation de l’humeur explosive
◼ Trouble dysphorique prémenstruel ◼ Trouble induit par une substance
◼ Trouble dû à une affection médicale ◼ Trouble dépressif non spécifié
Quels sont les deux symptômes qu’un doit être absolument être présent pour dx Trouble dépressif majeur ( aj trouble dépressif caractérisé )
Présence d’un épisode dépressif majeur
(1) Humeur dépressive présente la plus grande partie de la journée, presque tous les jours, comme signalée par la personne (p. ex., se sent triste, vide, désespérée) ou observée par les autres (p. ex., pleure). Note.: À l’enfance et l’adolescence, l’humeur prédominante peut être l’irritabilité qui prend parfois la forme d’une agitation motrice et d’un comportement agressif) .
ou
(2) Diminution marquée de l’intérêt ou du plaisir pour toutes, ou presque toutes, les activités, la plus grande partie de la journée, presque tous les jours (signalée par la personne ou observée par les autres).
Quels sont les autres sympt. qui doivent être présents durant minimum 2 semaines (minimum 5 sympt.) et qui doivent représenter un changement par rapport au fonctionnement antérieur?
(3) Gain ou perte de poids ou d’appétit;
(4) Insomnie ou hypersomnie;
(5) Agitation ou ralentissement psychomoteur;
(6) Fatigue ou perte d’énergie;
(7) Sentiment de dévalorisation ou de culpabilité excessive (qui peut être délirante);
(8) Difficulté à penser, à se concentrer ou indécision chronique;
(9) Idées suicidaires.
C’est quoi le 2e critère dx
Les symptômes entraînent une détresse cliniquement significative ou une perturbation du fonctionnement.
En conclusion, pour dx un trouble dépressif majeur ?
Pour établir la présence d’un épisode dépressif , on doit retrouver durant au moins deux semaines (critère de durée), la présence quotidienne de minimalement cinq de symptômes (critère de sévérité), incluant l’un des deux premiers, soit la tristesse et la perte d’intérêt ou de plaisir, qui viennent entraîner une détresse significative et altérer le fonctionnement normal de la personne (critères d’impact).
Quelles sont les différentes entre le trouble dysthimique et le trouble dépressif majeur ?
Symptômes moins sévères mais plus chroniques que ceux du trouble dépressif majeur.
Présence de symptômes dépressifs pendant au moins 1 an (aucune rémission de plus de deux mois consécutifs).
Quels sont les critères dx pour le trouble dysthymique ?
A- Humeur dépressive (ou irritabilité) présente pratiquement toute la journée, plus d’un jour sur deux pendant au moins 2 ans (1 an chez les enfants et adolescents).
Périodiquement, les sujets peuvent fonctionner relativement normalement pendant des périodes pouvant aller de quelques jours à quelques semaines.
L’individu doit aussi avoir DEUX symptômes parmi les suivants :
(1) Perte d’appétit ou appétit accru;
(2) Insomnie ou hypersomnie;
(3) Baisse d’énergie ou fatigue;
(4) Faible estime de soi;
(5) Difficulté à se concentrer ou à prendre des décisions;
(6) Sentiments de désespoir .
En conclusion, pour dx trouble dysthymique à l’ado il faut ?
présenter une humeur déprimée d’intensité mineure qui dure la plupart du temps pendant au moins un an.
◼ Notons que pour répondre aux critères diagnostiques de ce trouble, le jeune ne doit pas passer plus de deux mois sans ressentir au moins deux des symptômes ci-après : des changements de l’appétit, de la difficulté à se concentrer; un manque d’énergie, une piètre estime de soi, un sentiment de désespoir ou un sommeil irrégulier.
Qu’est ce qui a changé dans la catégorie des troubles dépressifs du DSM4 au DSM5?
◼ Le DSM-IV-TR distinguait quatre formes cliniques de dépression chronique
-Le DSM-5 a réuni l’ensemble de ces notions au sein d’une même entité : le trouble dépressif persistant.Les différents sous-types de dépression chronique décrit dans le DSM-IV étaient considérés par de nombreux auteurs comme différentes phases d’un trouble
commun
Dans le DSM 5, le trouble dépressif persistant inclut la dysthymie du DSM-IV et la dépression majeure chronique, lesquelles sont maintenant distinguées par des spécificateurs.
Pourquoi le DSM5 a supprimé l’exclusion du deuil? (4 raisons)
Dans le DSM-IV, le diagnostic de dépression majeure ne peut être posé en cas de symptômes dépressifs qui durent depuis moins que 2 mois suivant la perte d’un être cher (l’exclusion du deuil).
La suppression de cette exclusion dans le DSM V a plusieurs raisons:
◼ Le deuil ne dure pas seulement 2 mois (plus souvent entre un et 2 ans);
◼ Le deuil est un stresseur psychosocial sévère qui peut précipiter un épisode dépressif majeur;
◼La dépression liée au deuil survient plus fréquemment chez des personnes ayant des facteurs de risque pour la dépression
◼ Les symptômes dépressifs associés à la dépression liée à un deuil répondraient aux mêmes traitements que ceux de la dépression non liée aux deuils.
Quelle est une autre exclusion que le DSM 4 faisait?
DSM-IV excluait le diagnostic de dépression majeure en présence de symptômes de manie. C’est maintenant permis en l’absence d’un diagnostic d’un trouble bipolaire.
Comment les sympt dép. varient avec l’âge?
Enfants: Apparaissent tristes et déprimés mais n’expriment que rarement des sentiments de détresse psychologique. Forte irritabilité, agitation, opposition, plaintes somatiques.
Adolescents: se disent déprimés, problèmes de sommeil, perte de poids, baisse d’intérêt pour leurs activités.
En fonction de quoi varient les taux de comorbidité ?
Comorbidité: la règle plutôt que l’exception à l’enfance et l’adolescence (réalité complexe).
1. Taux plus élevés dans les échantillons cliniques (problèmes multiples plus susceptibles de faire l’objet de soins professionnels). groupe de jeunes ( ex : jeunes en centre d’acceuil) ne sont pas des jeunes qui ont les caractéristiques d’une population normale
ex : clinique d’anxiété CJU
- Taux plus élevés à l’enfance qu’à l’adolescence.
- Taux similaires pour les filles (anxiété et conduites alimentaires) et les garçons (troubles du comportement)
Quels sont les deux troubles les plus comorbides aux troubles dép. à l’enfance ?
Troubles anxieux. Entre 33% et 66% des sujets dépressifs présentent un trouble anxieux. L’anxiété constitue un précurseur du trouble dépressif majeur (mais pas dystymique).
◼ Trouble anxieux-dépressif (paradigme empirique). Purification du syndrome dépressif avec l’âge.
Problèmes de comportement : Taux de comorbidité varient considérablement d’une étude à l’autre en fonction des problèmes de comportement considérée et des sources d’information (plus forte pour autoévaluation des enfants que pour l’évaluation des parents).
Trouble oppositionnel avec provocation (0 à 50%)
- Trouble des conduites (17 à 79%)
- ADHD (0 à 57%)
- Toxicomanie (23 à 25%)
Les troubles dép à l’enfance sont associés à quelles difficultés d’adaptation générale?
Problèmes de santé physique (système immunitaire plus faible quand on est dép)
- Difficulté de rendement scolaire (bidirectionnel, un cause l’autre)
- Difficulté relationnelle avec les pairs et les parents
- Progrès scolaires et relationnels satisfaisants entre chaque épisode dépressif.
Quel est le lien entre le suicide et les troubles dép ?
neuf fois sur dix, le suicide est relié à une forme de trouble mental, généralement la dépression.
Les garçons sont plus susceptibles de mourir par suicide, mais les filles font trois à quatre fois plus de tentatives (garçons utilisent des moyens plus violents)
Le suicide complété plus fréquent chez les garçons:
- Procédés plus violents et irréversibles
- Incidence plus élevée d’abus de substances psychoactives
- Plus forte tendance aux acting-out violents et impulsifs
Vrai ou faux : Le taux de suicide chez les jeunes au Québec a augmenté dans les dernières années ?
F : , les taux de suicide chez les jeunes sont stables depuis quelques années.
Mais : les visites aux urgences pour des idées suicidaires ont grimpé de 15 % en deux ans, alors que les tentatives de suicide chez les filles ont augmenté de 23 %. (2022)
Selon le même organisme, les hospitalisations et les visites aux urgences pour des tentatives de suicide ou des idées suicidaires semblent aussi en augmentation chez les jeunes garçons âgés de 14 à 19 ans.
le taux de prévalence en dép varie en fonction de quoi (5 éléments ) ?
◼ Des échantillons (normatifs ou cliniques)
◼ Définitions de la dépression (symptôme, syndrome,diagnostique)
◼ Des méthodes d’évaluation
◼ Des sources d’évaluation (adolescents >
enseignants > parents)
◼ Prévalence ponctuelle vs prévalence sur une période de 6 à 12 mois vs prévalence à vie
C’est quoi les prévalences des troubles dép?
Prévalence à vie du trouble dépressif majeur : Femmes: entre 10% et 25% Hommes: entre 5% et 12%
Troubles bipolaires (entre 0,1 et 2 %)
Il y a autant d’hommes que de femmes qui développeront ce trouble.
Chez les enfants : Utilisation de critères diagnostiques: prévalence varie de 1 à 9%
◼ Avant l’âge de 6 ans: - de 1%
◼ 6 à 12 ans: 2 à 3 %
◼ Adolescents: 6 à 9%
Il faut souligner qu’une grande proportion de jeunes présentent des symptômes dépressifs même s’ils ne répondent pas comme tel aux critères diagnostiques de trouble dépressif majeur ou de dysthymie.
◼ Au Québec, Marcotte (1995) obtient un taux de 16%.
Quelles sont les 3 méthodes d’évaluation ?
A. Les questionnaires auto-administrés (CDI, BDI…).
B. Les questionnaires remplis par les parents, les enseignantes ou les amis
C. Les entrevues structurées (DISC, ADIS, K-Sads, etc,)
Pourquoi il y a une émergence d’une différenciation sexuelle au début de l’adolescence ? (Explication biologique)
Changement hormonaux et maturation pubertaire
Les niveaux plus élevés d’oestrogènes chez les adolescentes pourraient les mettre plus à risque de développer une dépression : résultats équivoques
PMDD- trouble dysphorique prémenstruel (3 à 8%), Postpartum (10 à 15%)
Facteurs génétiques
Interaction possible entre hormones et prédisposition génétique (neurotransmetteurs, niveau de cortisol)
Comment le statut pubértaire influence la dépression chez les filles?
Conséquences psychosociales associées au statut pubertaire. (tout ce qui est associé au statut)
Filles précoces plus à risque: Besoin plus grand d’autonomie, relations plus conflictuelles avec les parents, plus grande prévalence des troubles de comportements, associations avec des pairs plus âgés, plus délinquants, relations amoureuses.
« Timing » du processus de maturation pubertaire.
Effet cumulatif: filles plus vulnérables parce qu’elles sont plus susceptibles que les garçons d’être simultanément confrontées au stress associé au déclenchement du processus de maturation pubertaire et transition scolaire.
Entrée au secondaire = plus de demandes, autonomie, de responsabilités
Comment l’orientation interpersonnelle des filles influence l’augmentation de la dép chez les filles à l’adolescence ? (Explication psychosociale)
Orientation interpersonnelle: filles accordent plus d’importance aux relations sociales comme source de soutien social et de reconnaissance personnelle (plus de valeur à ce que son entourage pense d’elle)
- 1) Se sentir émotionnellement proche de beaucoup de monde augmente les risque d’être exposé aux évènements de vie stressants d’autrui. (plus affectée par la maladie d’un proche, un amie qui est en rupture)
- 2) Plus affectées par les difficultés interpersonnelles (se sentent plus responsables, victimisation relationnelle)
- 3) Plus tournées vers les autres et moins sur leurs propres besoins. Elles ont tendance à s’oublier.
Ruminations: tendance à se centrer sur les problèmes et leurs conséquences de façon exagérée et passive (moins axé sur la résolution du problème).
Quelles sont les 4 autres explications psychosociales ?
◼ Prévalence plus grande chez les filles d’évènements traumatiques (abus sexuels et physiques).
◼ Émergence des problèmes de dépression plus tôt. (dx plus tôt chez les filles, dès que t’a un dx, c’est un facteur de risque impt pour une rechute )
◼ Renforcement des comportements dysphoriques chez les filles ( L’expression de ta détresse pas mm réaction chez féminin vs masculin ( chez les filles plus de soutien, gars moins systématiquement associé au soutien )
◼ Facteurs d’adversité psychosociale à l’âge adulte (pauvreté, monoparentaux, statut socioprofessionnel)
Vrai ou faux : Les troubles dépressifs ont tendance à être récurrents.
VRAI :
84% des patients qui ont un trouble de l’humeur pendant l’enfance ou l’adolescence ont un trouble semblable à l’âge adulte (Zeitlin, 1986)
Plus de 80% des jeunes se remettent d’un épisode dépressif majeur en moins d’un an. Le risque de rechute est cependant élevé. (70% auront un deuxième épisode dans les cinq ans)
à l’âge adulte, au moins 60% des individus qui ont eu un premier épisode de trouble dépressif majeur sont susceptibles d’en avoir un deuxième.
70% de ceux qui en ont eu deux risquent d’en avoir un troisième.
90% de ceux qui en ont eu trois en auront un quatrième
À quoi correspond la trajectoire développementale du dép?
- Le trouble dépressif majeur débute le plus souvent entre 10 et 17 ans.
- Plus le début du trouble dépressif majeur est précoce et plus le premier épisode est grave, plus le pronostic est défavorable.
- La durée moyenne du premier épisode est de 5 à 8 mois.
- Dans le cas de la dysthymie, le trouble débute généralement plus tôt (6-13 ans) et les épisodes sont généralement plus longs (3 ans). Précurseur des troubles dépressifs majeurs
La dépression à l’adolescence prédit quoi ?
- La dépression à l’âge adulte
- Une consommation élevée de psychotropes
- Difficultés interpersonnelles
- Difficultés d’emploi
- Divorce et conflits conjugaux
- Problèmes d’obésité et symptômes boulimiques
Comment les facteurs biologiques influencent le développement d’un trouble dép ?
les troubles de l’humeur atteignent souvent les membres d’une même famille, ce qui suggère une influence génétique.
◼ Les enfants de parents dépressifs ont approximativement trois fois plus de chance de développer un trouble dépressif à vie .
◼ Le début de la dépression majeure est nettement plus précoce chez les enfants de parents dépressifs (12-13 ans vs 16-17 ans).
Peut on définir spécifiquement la contribution des facteurs génétiques ?
NON - existe pas un gène de la dépression, on hérite un facteur de vulnérabilité génétique
Prédisposition génétique très fortement probable.
- Taux de concordance chez les monozygotes est de 3
à 5 fois plus élevés que chez les dizygotes.
- Certains enfants héritent donc d’une vulnérabilité affective + ou – prononcée, qui s’ils sont exposés à des expériences de vie difficiles pourrait contribuer à l’émergence du trouble.
C’est quoi le gène antidépression et son lien avec la maltraitance infantile ?
lien entre la maltraitance et la prob d’un épisode majeur dépend des allèles
Allèles court c un facteur aggravant
Si t’a des allèles courtes et une maltraitance infantile sévère, ta prob de développer une dépression majeure est à 65% vs 30% si aucune
Conclusion : le gène antidépression dépend également de l’environnement
Comment le système nerveux central affecte la dépression ?
plusieurs régions du cerveau des personnes déprimées sont moins actives que chez une personne en pleine forme. Cela est probablement à l’origine de la léthargie et du sentiment d’abattement que ressentent les personnes déprimées.
La dépression majeure ne correspond cependant pas à une seule région du cerveau défectueuse, mais probablement à différentes anomalies cérébrales.
Quelle région cérébrale baisse son activité corticale ?
La sévérité de la dépression est fortement associée à la baisse d’activité du cortex préfrontal qui est responsable des fonctions exécutives (résolution de problèmes, se concentrer, considérer plusieurs perspective ) - ces capacités sont diminuées/ défectueuses
Il devient alors très difficile pour une personne en dépression de se donner des objectifs en vue d’atteindre une récompense et de croire qu’on peut y parvenir.
Quelle région cérébrale augmente son activité ?
Les structures limbiques
cerveau reptilien lié aux émotions, l’amydale ( régions plus actifs chez personnes dépression)
tout ce qui régule les émotions chez les personnes dép s’est suractivé
Le cortex préfrontal contribue également à inhiber les émotions négatives générées par des structures limbiques comme les amygdales qui montrent une activité anormalement élevée chez les patients en dépression
Quels sont les facteurs neurobiologiques associés à la dépression ?
La dépression est associée à la baisse des neurotransmetteurs intervenant dans la régulation de l’humeur et de l’énergie: la sérotonine, la dopamine et la noradrénaline
Les antidépresseurs (fluoxetine ou Prozac, paroxetine ou Paxil, sertaline ou Zoloft, etc.) servent alors à rééquilibrer ces neurotransmetteurs.
Cependant, il est bien difficile de comprendre le rôle étiologique de ces marqueurs et surtout, de savoir si les changements sont une cause ou une conséquence du problème.
Quels sont les facteurs hormonaux?
Le système hormonal peut aussi jouer un rôle dans le développement de la dépression. Par exemple, l’axe limbique hypothalamo-hypophyso-surrénalien régule les réactions physiologiques au stress.
Axe hyperactif chez personnes dépressives, taux élevé de cortisol, diminution du volume de l’hypocampe, stress provoque réaction inflammatoire dans le cerveau. Faisant qu’elles sont plus réactives au stress
On connaît encore mal les changements neurobiologiques qui accompagnent le développement de la dépression au cours de l’enfance et de l’adolescence.
Vrai ou faux : Tout le monde qui prend des antidépresseurs répondent au traitement?
F : Entre le tiers et la moitié des adultes ne répondent pas aux antidépresseurs.
Très peu d’études ont examiné l’efficacité de la pharmacothérapie chez les jeunes et parmi celles qui existent, les résultats sont mitigés.
Il faut aussi tenir compte des effets secondaires des antidépresseurs chez les jeunes, notamment en ce qui concerne les comportements suicidaires. ( 3 premières semaines de prise des antidépresseurs associée à cpt suicidaires
antidep favorise le dev des nouvelles neuronnes )
enfants qui se font prescrire des antidep ont des cas assez sévères, ont essayé d’autres solutions qui ne marchaient pas s
Antidépresseurs pourraient être réservés pour les troubles dépressifs récurrents et chroniques, en conjonction avec d’autres types d’intervention et un suivi soutenu.
Un attachement insécurisant permet de prédire quoi ?
Troubles anxieux
◼ Dépendance à l’adulte
◼ Difficultés d’intégration sociale
◼ Sentiments dépressifs et troubles de l’humeur
Il est probable que les difficultés d’attachement augmentent de manière globale le risque de psychopathologie, la spécificité du trouble variant d’un enfant à l’autre en fonction d’effets transactionnels complexes (interaction avec caractéristiques personnelles).
Pourquoi l’attachement insécurisant est un facteur de risque à la dép ?
Prive l’enfant de l’attention positive de l’adulte et du réconfort quand il est stressé, et sans lesquels il lui est difficile d’apprendre à gérer progressivement ses émotions négatives; permet pas à l’enfant de dev des stratégies de autorégulation des émotions, si t’a de la dif à gérer tes émotions, dans une situation difficile t’a plus de gens de dev DEP
Il donne à l’enfant une image négative du monde (confiance aux autres) et de lui-même (plus faible sentiment de confiance en lui, valeur personnelle)
Attachement insécurisant = image négative de toi (modèle opératoire interne)
Caractère imprévisible du comportement parental amène l’enfant à se représenter sa figure d’attachement comme n’étant pas disponible de façon stable dans les moments de détresse (inquiétudes croissantes et préoccupations persistantes).
◼ L’enfant apprend à augmenter la manifestation de détresse pour assurer une réponse du parent. Déficit sur le plan des habiletés d’autorégulation.
◼ L’enfant développe un faible sentiment de contrôle sur son environnement.
C’est quoi les trois dimensions du comportement parental comme facteur de risque ?
Un niveau élevé d’affectivité négative et d’hostilité (un patron d’interactions négatives)
◼ Un niveau élevé de désengagement ou d’indifférence (quand tu portes de l’attention à ton enfant c pour être négative )
◼ Un niveau faible d’affectivité positive
C’est quoi la perspective cognitive ?
Les théories cognitives cherchent les causes des troubles de l’humeur dans la manière dont le sujet traite l’information affective, interpersonnelle et sociale
Ce ne sont pas les évènements extérieurs qui sont responsables de nos réactions émotives ou comportementales, mais plutôt la perception et l’interprétation que nous avons de ces évènements (cognitions agissent comme médiateurs).
C’est quoi le modèle de BECK
Postulat: La dépression s’explique par l’existence de schèmes cognitifs dysfonctionnels (dépressogènes).
Schème cognitif: ensemble organisé d’attitudes, de croyances et de présuppositions (modes de pensées automatisées, langage intérieur répétitif, non volontaire et difficilement contrôlable). On les développe en fonction des expériences vécues, l’impact des cpt parentaux)
Ces schèmes cognitifs dépressogènes sont considérés comme des structures de pensées relativement stables qui s’activent lors d’événements stressants.
C’est quoi une distorsion cognitive ?
-des erreurs systématiques dans leur façon de penser
Elles interprètent les événements de façon critique et négative, généralisent leurs expériences négatives à outrance et tirent des conclusions non objectives.
Une personne dépressive a une perspective négative sur :
1-Eux-mêmes: se perçoit comme étant la cause des expériences négatives, absence de qualités nécessaires au bonheur. (Je suis grosse et laide) (autodévalorisation)
2-Le monde: exigences et obstacles apparaissent insurmontables (Il n’y a pas de place dans ce monde pour les gens comme moi) (vision négative des expériences de vie)
3- L’avenir: (Faire un effort? À quoi bon? Rien ne vas changer?) (vision pessimiste).
Quelles sont les 5 erreurs de pensée au niveau du traitement de l’information ?
Pensée absolue, dichotomique (tout ou rien)
◼ Généralisation à outrance
◼ Filtre sélectif
◼ Inférences arbitraires (tirer des conclusions hâtives)
◼ Catastrophiser ou minimiser
C’est quoi le modèle de SELIGMAN
◼ Les troubles de l’humeur ont leur origine dans les expériences répétées d’impuissance acquise (learned helplessness).
◼ Ces expériences, qu’elle soient réelles ou perçues comme telles, conduisent la personne à s’attendre à ce que ses actions soient incapables d’influencer le cours des évènements.
◼ Sentiment d’impuissance acquise: La croyance que rien de ce qu’on peut faire ne va modifier ce qu’il nous arrive. Le résultat va toujours être le même-négatif.
Les expériences répétées d’impuissance acquise mènent au développement d’un style d’attribution dépressif (biais attributionnels).
Les évènements négatifs sont attribués à des causes internes, stables et globales ce qui encourage le pessimisme, la passivité et le repli.
Quels sont les trois critères d’un événement selon cette théorie?
◼ Interne/externe: L’évènement est-il causé par moi-même ou par des choses extérieures à moi?
◼ Stable/instable: La cause de l’évènement est- elle là pour longtemps (ou toujours) ou est- elle passagère?
◼ Global/spécifique: La cause de l’évènement est-elle impliquée dans beaucoup d’autres domaines ou spécifique à cet événement?
Comment les gens pessimistes utilisent ces critères en fonction d’un évènement positif ou négatif ?
Événement négatif : Se l’attribuent
Pourquoi ai-je perdu mon emploi? ◼ Je ne suis pas compétent:
interne, stable et global (pessimiste)
Évènement positif : Ne se l’attribuent pas :
Pourquoi ai-je eu une bonne note à mon examen? ◼ J’ai été chanceux, l’examen était facile:
externe, instable et spécifique (pessimiste)
Un style d’attribution pessimiste est lié à quoi ? (8 éléments)
est lié à un sentiment de contrôle moins grand (lieu de contrôle externe);
◼ est lié à une moins grande persévérance dans la résolution du problème (stratégie d’évitement);
◼ est lié à une plus faible estime de soi (sentiments de compétence moins grande pour faire face au problème);
◼ est lié à un effritement des relations de soutien social;(gens s’éloignent de qq1 pessimiste)
◼ est lié au fait de rencontrer plus d’évènements négatifs dans sa
vie;
◼ mène plus facilement au découragement;
◼ mène l’individu à ressentir plus de stress (sécrétion plus forte de cortisol);
◼ est lié à un moins bon fonctionnement du système immunitaire.
Est que les enfants et adolescents dépressifs ont des modes de pensée optimistes ou pessimistes ?
◼ Les recherches confirment que les enfants et les adolescents dépressifs ont des modes de pensée automatisés qui favorisent une appréciation négative de soi, du monde et du futur, et attribuent les évènements négatifs à des causes internes, stables et globales sur lesquels ils n’ont que peu ou pas de contrôle.
Quelles sont les deux limites importantes des modèles cognitifs ?
1- Les deux modèles postulent que les processus cognitifs correspondent à une interprétation erronée de la réalité. Est-ce vraiment toujours le cas? Implications majeures pour les approches thérapeutiques cognitives! dans certains cas la réalité correspond à la perception
2- ◼ La nature transversale des études ne permet pas d’établir le rôle étiologique des variables cognitives. S’agit-il simplement que d’un marqueur (épiphénomène) des symptômes dépressifs? Contribuent-ils à l’émergence du problème ou plutôt à son maintien? Les schèmes cognitifs dépressogènes devraient précéder l’émergence des troubles dépressifs. Ils devraient également persister après la rémission du problème.
Est ce que les modes de pensées dépressogènes à elles seules peuvent expliquer dép ?
NON -
Les modes de pensées dépressogènes constituent des facteurs de vulnérabilité importants qui interagissent avec les évènements de vie stressants pour rendre compte des différences individuelles liées aux sentiments dépressifs.
◼ Modèles non spécifiques aux troubles de l’humeur.
C’est quoi la perspective comportementale?
Les théories comportementales expliquent l’origine des troubles de l’humeur par la qualité des interactions de l’enfant avec son entourage, incluant la famille et les pairs.”
La dépression résulte d’un manque d’expériences positives et gratifiantes combinée à une prévalence élevée d’expériences relationnelles négatives.
◼ Rejet et victimisation par les pairs
◼ Difficultés sur le plan du rendement scolaire
◼ Peu d’implication et de soutien social des parents
◼ Interactions négatives avec les parents (hostilité, conflits, manque d’affection, critiques)
Cette réalité est en partie tributaire de certains déficits sur le plan des habiletés sociales, sociocognitives et socioaffectives.
Comment l’adversité familiale et sociale affecte le développement d’une dépression ?
Une minorité des enfants et adolescents avec un trouble dépressif majeur vivent dans une situation familiale ou sociale non problématique (14%, Dugas, 1997)
▪ Trouble mental et déviance chez un parent
▪ Maltraitance et négligence des parents
▪ Conflits conjugaux, divorce
▪ Décès d’un parent
▪ Pauvreté, chômage
(Caractéristiques de 86% des enfants ayant dép)
Est-ce qu’un modèle étiologique a lui seul peut expliquer la dépression à l’enfance ? Voir graphique diapo 58.
NON
Il est important de développer un modèle étiologique intégré, spécifique à l’enfance et à l’adolescence, qui tient en compte
des facteurs biologiques, psychologiques et sociaux
Approche bio-psycho-sociale Ex : modèle de Ciccheti.