Troubles anxieux Flashcards
C’est quoi la différence entre le stress et l’anxiété?
On peut définir l’anxiété comme un état émotionnel caractérisé par des sentiments d’appréhension, d’incertitude ou de tension associés à l’anticipation d’une menace ou d’un danger.
Stress : relié à la peur, pas d’anticipation
La menace peut être spécifique ou diffuse.
Anxiété possède une fonction adaptative (oriente les ressources d’une personne pour qu’elle se prépare à faire face une menace)
C’est quoi la réaction de Fight or flight
Activation du système nerveux central et autonome qui provoque une chaîne de réactions physiologiques et psychologiques permettant de combattre ou de fuir la menace
Augmentation du rythme cardiaque et respiratoire, augmentation de la tension artérielle et du glucose sanguin, irrigation sanguine des muscles, hypervigilance, concentration, attention. (Manifestations déclenchées face à un danger )
À quoi correspondent les manifestations comportementales associées à l’anxiété ?
▪ Agitation ou diminution des gestes
◼ Tremblements
◼ Mouvements stéréotypés, compulsions ◼ Évitement et fuite!!
À quoi correspondent les manifestations physiologiques associées à l’anxiété ?
◼ Augmentation du rythme cardiaque et respiratoire
◼ Tension musculaire
◼ Serrement dans la poitrine
◼ Boule dans la gorge
◼ Rougeur ou pâleur dans le visage
◼ Mains moites
◼ Extrémités froides
◼ Crampes d’estomac et problèmes digestifs
◼ Difficultés de sommeil
◼ Transpiration
À quoi correspondent les 4 manifestations cognitives associées à l’anxiété ?
◼ Estimation plus ou moins réaliste du danger
◼ Estimation plus ou moins réaliste de la capacité àfaire face à la situation
◼ Pensées irrationnelles ou catastrophiques
◼ Ruminations anxieuses et obsessions
À quoi correspondent les manifestations affectives associées à l’anxiété ?
Manifestations affectives
◼ Inquiétude
◼ Irritabilité
◼ Nervosité
◼ Appréhensions
◼ Panique et détresse
En général, comment pourrait on définir les troubles anxieux ?
Phénoménologie complexe qui diffère d’un individu à l’autre et évolue avec l’âge.
on ne réagit pas tous de la même façon quand on est anxieux
◼ Perspective dimensionnelle
forte propention en anxiété, chercher à savoir l’intensité des dif sympt, certains enfants plus anxieux que d’autres
◼ Sept (7) différents troubles anxieux (différences se situent dans l’objet de la peur)
◼ Détresse psychologique!!!, irrationnel et incontrôlable, affecte le fonctionnement adaptatif de l’individu.
C’est quoi une phobie spécifique ?
◼ C’est la spécificité de l’objet ou de la situation phobogène qui distingue ce trouble
◼ Peur d’objets ou de situations particuliers et bien circonscrits
◼ Les sujets sont habituellement appréhensifs et hypervigilants (recherche constante de l’objet ou la situation qu’il doit éviter).
◼ Durée d’au moins 6 mois.
Prévalence moyenne: 3-5%
◼ Plus de filles que de garçons
◼ Même si la prévalence est relativement fréquente, il n’y a qu’un petit pourcentage de sujets qui consultent (plusieurs développent une grande habileté à éviter les stimuli anxiogènes)
C’est quoi l’anxiété de séparation ?
Peur ou préoccupations excessive de l’enfant d’être séparé des personnes auxquelles il est attaché ou de devoir quitter la maison sans ces personnes. Crises spectaculaires au moment de la séparation. L’enfant peut également refuser de dormir seul.
Enfants sont malheureux, retirés socialement et non fonctionnels en l’absence de leurs parents. Lorsqu’il en est séparé, l’enfant est obnubilé par les retrouvailles avec la figure d’attachement et est souvent inquiet qu’elle ait pu être blessée (p. ex., dans un accident de voiture ou qu’elle souffre d’une maladie grave).
L’angoisse de séparation est souvent aggravée par l’anxiété du parent; le résultat en est un cercle vicieux qui ne peut être interrompu que par un traitement adapté et approprié du parent et de l’enfant en même temps.
Durée d’au moins 4 semaines
▪ Prévalence moyenne: 4-5%
▪ Plus de filles que de garçons
▪ Débute en moyenne vers 7,5 ans
Quelles caractéristiques retrouve ont souvent chez les personnes anxieuses socialement ?
Une hypersensibilité à la critique ou au rejet
- Manque d’assurance et faible estime de soi
- Un réseau social réduit, célibataire
- Difficultés scolaires et professionnelles
- Attention centrée soi et sur leurs performances, fortement autocritique (public self-consciousness)
Prévalence: 1-2% des enfants et adolescents.
◼ Femmes > Hommes (adolescence et adulte)
◼ Plus fréquente chez les personnes moins instruites et SSE plus faible
◼ Se développe surtout à l’adolescence mais peut se manifester avant l’âge de dix ans
C’est quoi un trouble d’anxiété sociale?
Peur prononcée et persistante d’une ou plusieurs situations sociales dans lesquelles le sujet pourrait faire l’objet de l’observation attentive et de l’évaluation négative d’autrui.
Peur du jugement des autres, du regard qu’ils vont porter sur toi.
◼ Ex.: prendre la parole en publique, parler à des inconnus, rencontrer des nouvelles personne, manger, boire ou écrire en public, utiliser les toilettes publiques.
◼ Constamment peur de dire ou de faire une bêtise et se soucie d’une façon maladive de ce que son entourage peut penser de lui. Sa vie sentimentale, sociale et professionnelle est marquée par les occasions perdues et aboutit souvent à la solitude.
◼ Doit survenir avec des jeunes du même âge (pas seulement des adultes).
◼ Capacité d’avoir des relations sociales satisfaisantes avec les membres de son entourage.
◼ Durée d’au moins 6 mois.
C’est quoi une attaque de panique ?
symptôme commun à plusieurs troubles anxieux (phobie sociale, phobie spécifique, état de stress post-traumatique et trouble panique).
2. Ces crises atteignent leur paroxysme rapidement habituellement en moins de 10 minutes. Malgré leur brièveté, elles sont souvent décrites comme une expérience terrifiante et laissent la personne vidée d’émotion et anxieuse à propos de sa santé. Pour elle, la peur d’avoir une nouvelle crise devient une préoccupation angoissante.
3. Car contrairement aux phobies, les attaques de panique peuvent se produire en l’absence de stimuli extérieurs particuliers. Elles seraient plutôt initiées par des réactions physiologiques internes.
C’est quoi un trouble de panique ?
Attaques de panique soudaines et récurrentes.
◼ Une des attaques a été suivie d’un ou des deux critères ci-
dessous pendant un minimum d’un mois:
◼ Un préoccupation ou inquiétude persistante d’avoir une nouvelle attaque ou de leur conséquences.
◼ Un changement significatif et inadapté du comportement en lien avec les attaques. ex : attaque de panique s’est passé dans l’autobus, évite les autobus
Attaque de panique plus rare à l’enfance mais relativement fréquentes à l’adolescence.
◼ Prévalence du trouble panique à l’enfance et adolescence: environ 2%
◼ Âge moyen: 14 ans
◼ Prévalence: filles > garçons
Quels sont les sympt selon le dsm d’une attaque de panique et cb faut il en avoir minimum ?
minimum 4 des symptômes suivants:
(1) Palpitations
(2) Transpiration
(3) Tremblements ou secousses musculaires
(4) Impression d’étouffement ou souffle coupé
(5) Sensation d’étranglement
(6) Douleur thoracique
(7) Nausée
(8) Impression de: vertige, instabilité, tête vide,
évanouissement (9) Déréalisation
(10) Peur de perdre le contrôle de soi
(11) Peur de mourir
(12) Paresthésies
(13) Frissons ou bouffées de chaleur
C’est quoi le trouble d’anxiété généralisée ?
es préoccupations excessives pendant de longues périodes au sujet de différentes choses qui ne sont pas nécessairement reliées entre elles.
▪La personne qui en souffre se préoccupe d’événements qui ont de fortes probabilités de ne jamais survenir.
▪Enfants hyperanxieux: soucis extrêmes et irréalistes. Se préoccupent de la santé, du travail, des finance des membres de leur famille. Doutent de leurs compétences personnelles et s’imposent des exigences extrêmes (perfectionnisme, remet tout en question).
Ex.: peur d’être en retard à un rendez-vous: “ si je perds mon travail à cause de ce retard, je ne sais pas comment je ferais pour arriver financièrement, je serais pris à la gorge, je ne pourrais peut-être pas garder mon auto “
◼ De telles ruminations créent de véritables chaînes de pensées qui peuvent durer de quelques minutes à plusieurs heures. La personne souffrant d’anxiété généralisée, en se repassant ainsi d’innombrables scénarios négatifs devient hypervigilante et très vulnérable aux stresseurs environnementaux.
Prévalence:
Enfance: 3% (filles = garçons) Adolescence 6%: (filles >garçons)
Peu de gens consultent pour ce trouble. Perçoivent souvent leurs symptômes comme des traits immuables de leur personnalité.
C’est quoi l’agoraphobie ?
Peur ou anxiété marquée à propos de deux des cinq situations: ◼ 1. Transport public;
◼ 2. Être dans des endroits ouverts;
◼ 3. Être dans des endroits clos;
◼ 4. Être en ligne ou dans une foule; ◼ 5. Être en dehors de la maison seul.
◼ Peur ou évitement de ces situations, car s’échapper de ces situation peut être difficile ou impossible en cas de symptômes de panique ou autre symptôme.
◼ Durée de 6 mois ou plus.
Trouble panique avec agoraphobie n’existe plus. On doit faire deux diagnostics séparés et l’un ne dépend pas nécessairement de l’autre.
Peu apparaître durant l’enfance, mais rare.
◼ Plus fréquent à partir de l’adolescence, âge moyen:
17 ans
◼ Prévalence: 1,7% (adolescence) filles > garçons
C’est quoi l’intolérance à l’incertitude et comment se traduit elle dans le modèle du trouble d’anxiété généralisée?
Tendance excessive à considérer inacceptable la possibilité, si minime soit-elle, qu’un évènement indésirable puisse se produire (ex.: la séparation est préférable à l’idée de ne pas savoir ce que le futur réserve).
Le modèle du trouble d’anxiété généralisée (TGA) montre comment une simple inquiétude peut déclencher un cercle vicieux. La personne anticipe sans cesse le pire, croyant que s’inquiéter l’aide à se préparer ( épuiser à penser à tous les sénarios et à trouver une solution à des événements improbables )
. Cela alimente son anxiété, l’empêche de résoudre efficacement les problèmes et la pousse à éviter certaines situations. À force de ruminer, elle s’épuise mentalement et physiquement, ce qui renforce encore plus son anxiété.
C’est quoi le trouble obsessionnel compulsif?
Présence d’obsessions et/ou de compulsions qui altère
significativement le fonctionnement social, scolaire ou professionnel de l’individu:
Obsessions
Pensées persistantes et intrusives qui entraînent une anxiété ou une détresse importante. L’enfant fait des efforts pour les ignorer ou les neutraliser.
Compulsions
Actes répétitifs dont le but est de diminuer l’anxiété liée aux obsessions (rituels). Bien que très dérangeantes, elles dissipent temporairement l’inquiétude encore plus grande suscitée par les obsessions.
Affectent la liberté de pensée et d’agir, les TOCs sont considérés comme une véritable « prison de l’esprit ». les victimes de TOCs, eux, n’en retirent aucun plaisir.
◼ Ils en souffrent même énormément, conscients du caractère irrationnel et ridicule de leurs compulsions. Pour cette raison, beaucoup de gestes obsessionnels sont d’ailleurs accomplis en secret, ce qui renforce le stress associé à cette affection.
Prévalence: 1-2% (enfance et adolescence)
◼ Filles=garçons
◼ Débute plus tôt chez les garçons
◼ Dès que les premiers symptômes se manifestent, ils progressent souvent vers la chronicité, avec des périodes plus aiguës lors des périodes de stress.
◼ Auparavant classée dans la catégorie des troubles anxieux, la version 5 du DSM place désormais cette maladie dans la catégorie à part intitulée « TOC et apparentés »
Nomme quelques exemples d’obsession et compulsions
La peur d’être contaminé par la saleté, la poussière, les germes, les microbes (le lavage des mains, du corps entier ou le nettoyage excessif d’objets)
◼ Le sentiment d’avoir oublié de faire quelque chose d’important (les vérifications répétées, jusqu’à des centaines de fois)
◼ La crainte d’avoir des pensées répugnantes, violentes, à caractère sexuel ou blasphématoires (la répétition de chiffres, de nom ou d’expression. Ex.: compter jusqu’à 10 en arrière puis en avant cent fois pour chasser une pensée blasphématoire).
◼ Le souci de symétrie, d’ordonner et de conserver des objets, même les plus inutiles (faire le ménage et ranger les choses selon un certain ordre;les conserver sans être capable de jeter)
Quelle est la différence entre un trouble lié à un traumatisme ou un stresseur et un trouble anxieux ?
ils sont réputés provenir d’expériences traumatiques ou stressantes, ils sont regroupés séparément dans le DSM-5-TR.
mais se présentent souvent avec de l’anxiété.
C’est quoi un trouble d’adaptation ?
a manifestation d’anxiété et/ou d’humeurs dépressives en réaction à un facteur de stress qui peut être un événement unique et discret (p. ex., perdre son emploi, deuil), plusieurs événements (p. ex., une série de problèmes financiers ou de revers romantiques), une étape importante du développement (p. ex., devenir parent), ou un ensemble continu de problèmes (p. ex., prendre soin d’un membre handicapé de la famille).
C’est quoi un trouble de stress aigu ?
des réactions de stress aigu qui se développent dans le mois qui suit l’exposition à un événement traumatique. Ces réactions de stress comprennent les souvenirs intrusifs du traumatisme, l’évitement des stimuli qui rappellent au patient le traumatisme, des humeurs négatives, des symptômes dissociatifs (dont la déréalisation et l’amnésie), l’évitement des rappels et un état d’hypervigilence.
Si les symptômes significatifs durent plus d’un mois, un diagnostic de trouble de stress post-traumatique doit être envisagé.
C’est quoi l’épidémiologie des troubles anxieux?
10% à 22% des enfants et des adolescents ont un trouble anxieux
Les troubles anxieux sont plus fréquents chez les filles à l’exception du TOC.
Les troubles anxieux les plus fréquents chez les enfants:
L’anxiété de séparation (4-5%), Les phobies spécifiques (4-5%) L’anxiété généralisée (3%)
C’est quoi la comorbidité des troubles anxieux chez les enfants et pourquoi est-elle présente ?
Les deux tiers des enfants des cliniques
spécialisées ont au moins deux troubles anxieux.
Les troubles anxieux sont souvent associés aux troubles de l’humeur, au déficit d’attention/hyperactivité, aux troubles de comportement et à la toxicomanie.
Parce que
Critères diagnostiques des différents troubles se recoupent
◼ Forte comorbidité avec les troubles de l’humeur
◼ Facteur commun: Affectivité négative (sensibilité aux événements négatifs et tendance à y réagir avec crainte, hostilité et détresse).
C’est quoi la trajectoire développementale des troubles anxieux, comment est-ce qu’ils évoluent ?
Si certaines peurs et manifestations anxieuses (ex. : peur des étrangers, du noir ou des monstres) disparaissent le plus souvent par elles-mêmes chez le jeune enfant, les problèmes d’anxiété plus graves se résorbent rarement d’eux-mêmes (TOC et ESPT).
Dans beaucoup des cas, les symptômes s’aggravent au fil des ans, pour se transformer en un trouble chronique et plus sévère à l’adolescence et à l’âge adulte.
Certains troubles anxieux de l’enfance évoluent en d’autres troubles anxieux à l’âge adulte (ex. l’anxiété de séparation est souvent associée au trouble panique à l’âge adulte).
Plus grande stabilité des troubles anxieux:
- Chez les filles que chez les garçons;
- Lorsqu’ils s’accompagnent de difficultés comorbides; - Lorsqu’ils débutent relativement tôt.
Évoluent rarement de façon continue (alternance entre phases aiguës et phases de rémission).
Exception: phobie spécifique qui est plus stable.
Quels sont les facteurs génétiques en lien avec les troubles anxieux ?
- Suggèrent une vulnérabilité sur le plan génétique.
- Influence génétique plus forte pour certains troubles (TOC vs anxiété de séparation) et chez les filles.
- Vulnérabilité non spécifique au troubles anxieux (i.e. dépression).
- Héritabilité non pas du trouble mais bien d’une vulnérabilité tempéramentales (inhibition comportementale, affectivité négative). traits de tempérament qu’on hérite ou non,
tempérament difficile, enfant qui réagit très fortement à la frustration à l’irritabilité, émotions négatives très intenses et durables, prend du temps à revenir au calme
Quel est un facteur neurobiologique qui affecte l’anxiété ?
Hyperactivité de l’axe hypothalamo-hypophysio-surrénalien (HPA): axe reliant l’hypothalamus, l’hypophyse et les glandes surrénales.
◼ Fait le lien entre le cerveau et le système hormonal; joue un rôle central dans l’expression et la gestion des émotions. Étroitement relié au système d’inhibition comportementale (suppression du comportement et augmentation du niveau de vigilance; Gray, 1987)
◼ Événements de vie pénibles ou traumatiques (i.e. abandon, maltraitance) peuvent prédisposer un enfant à devenir anxieux en déstabilisant l’axe HPA et le système limbique.
Pourquoi l’amygdale est impliquée dans les troubles anxieux?
L’amygdale est une structure du système limbique qui nous avertit de la présence d’un danger dans notre environnement et déclenche la réaction de peur puis de fuite ou de lutte pour nous y soustraire. C’est la structure biologique qui déclenche les réactions aux peurs.
Dans le cas des troubles anxieux, les multiples connexions nerveuses entre les différents noyaux de l’amygdale semblent être le lieu où s’inscrivent les peurs conditionnées à l’origine des différentes manifestations excessives de l’anxiété. anxiété : résultat d’une peur conditionnée, on apprend à avoir peur
▪ Des études d’imagerie cérébrale sur des anciens combattants montrent que ceux qui souffrent d’un état de stress post- traumatique voient leurs amygdales s’activer davantage que les autres lorsqu’ils écoutent des enregistrements leur rappelant leurs pires souvenirs.
▪ L’amygdale serait aussi impliquée dans le déclenchement des crises de panique par l’entremise de son noyau central. Celui- ci entretient des connexions avec plusieurs structures cérébrales qui contrôlent les réponses autonomes (respiration, fréquence cardiaque, etc.).
▪ On a pu démontrer que la stimulation électrique du noyau central de l’amygdale produit effectivement des comportements associés à la panique chez l’animal.
Comment fonctionnent les tranquillisants pour l’anxiété ?
Les tranquillisants sont des médicaments qui vont diminuer l’activité cérébrale trop intense dans l’amygdale, ramenant le niveau d’anxiété de la personne à un niveau acceptable.
Deux grandes familles de médicaments sont surtout utilisées comme tranquillisants: les anxiolytiques et les somnifères (famille des benzodiazépines).
pour rendre les adolescents plus disponibles aux apprentissages ( gérer ses émotions, apprendre ce qui passe ), pour intervenir et les aider on peut les médicamenter
On médicaments plus les troubles anxieux chez les enfants que dép, mais très surveillé parce qu’ils entravent le développement
C’est quoi le tempérament et ses 4 dimensions?
Réfère aux différences individuelles sur le plan des émotions et des comportements qui apparaissent tôt dans la vie et s’avèrent relativement stables à travers le temps et les situations.
Certaines prédispositions génétiques sont à la base du tempérament.
L’expression du tempérament est cependant sensible aux conditions de l’environnement et aux expériences passées
4 dimensions (dispositions tempéramentales):
◼ Activité (intensité, vigueur et vitesse du mouvement, de la parole et de la pensée)
◼ Réactivité: (le seuil de réponse à des stimuli, l’attention et l’intérêt pour une stimulation, approche et évitement)
◼ Émotivité: (affectivité plus ou moins négative)
◼ Sociabilité: (intérêts pour les stimuli sociaux)
C’est quoi l’inhibition comportementale ?
Deux groupes d’enfants qui se distinguent en regard des comportements qu’ils manifestent lors de situations non familières.
Enfants inhibés: Timidité extrême, plus craintifs, tendance à se retirer sur le plan émotionnel et comportemental lorsque placés dans des nouvelles situations ou mis en présence de nouvelles personnes.
Enfants non inhibés: plutôt sociables, spontanés émotivement et peu effrayé dans un contexte de nouveauté.
Différences individuelles observables dès les premiers mois de la vie. Procédure standardisée visant l’exposition à divers stimuli non familiers (objet, évènement, individus) en fonction de l’âge des enfants.
sur le plan physiologique réagissent davantage à la nouveauté
ces enfants la sont neurobiologiquement différent que les autres, plus de difficultés pour s’adapter, doit gérer les émotions et réactions
Comment se manifeste l’inhibition des enfants aux différents âges ?
4 mois (mobiles tridimensionnels): enfants inhibés apparaissent hautement réactifs face aux stimuli (activité motrice intense, bras et jambes s’active, langue s’avance, le dos s’arque).
◼ Détresse marquée traduit par des pleurs excessifs.
◼ Enfants non inhibés apparaissent peu réactifs face aux stimuli et se montrent très peu irritables.
9 mois à 2 ans: réactions de peurs et d’inhibition suscitées par diverses procédures: intrusion dans l’espace personnel de l’enfant (e.g. électrodes), exposition à des objets non familiers (robots), personne inconnues.
Indices d’inhibition: fréquence des regards en direction de la mère, tentative de se rapprocher de celle-ci, évitement, latence d’approche.
◼ 4 à 8 ans: situation de jeu libre avec des pairs inconnus
Patrons de réactivité persistent au cours du développement….
◼ Les enfants fortement réactifs à 4 mois sont fortement réactifs à 14 et 21 mois.
◼ Méfiance et réticence lors des interactions avec les pairs inconnus à 4 ans
◼ Silencieux et évitants en présence d’adultes et d’enfants étrangers à 7 ans.
Quels sont les corollaires physiologiques aux enfants inhibés ?
◼ Rythme cardiaque plus élevé et moins variable en situation de nouveauté;
◼ Tonus vagal plus faible (capacité du système nerveux parasympatique à gérer la réactivité physiologique).
◼ Activité adrénocorticale plus intense (cortisol salivaire).
◼ Au repos, activité supérieure du lobe frontal droit (plus enclins à exprimer des affects négatifs et plus de difficultés à régulariser leurs émotions).
Pour la majorité des enfants les comportements d’inhibition sont :
momentanés et adaptatifs.
◼ Enfants inhibés apparaissent très réactifs face à des évènements non familiers. Ils ont recours à des processus d’évitement et dépendent davantage des agents extérieurs afin de gérer leurs états émotifs.
Vrai ou faux : L’inhibition comportementale est un facteur de risque aux TA
Vrai
85% des enfants de parents atteints du trouble panique avec agoraphobie présentent un niveau d’inhibition marqué (15,4% chez groupe contrôle).
◼ Étude ascendante: Les parents d’enfants inhibés sont plus anxieux et ont plus souvent souffert de troubles anxieux dans leur enfance.
MAIS
40% des enfants inhibés à 21 mois ne le sont plus à 4 ans.
◼ Ceux qui le demeurent ne développent pas tous des troubles anxieux. 70% des enfants inhibés à 21 mois ne développeront pas de troubles anxieux.
◼ Un nombre important d’enfants non inhibés développeront un trouble anxieux.
C’est un facteur de risque qui dépend de d’autres fr
Comment les relations familiales affectent le développement d’un trouble anxieux ?
◼ Présence de patrons d’interaction mère-enfant dysfonctionnels chez les enfants anxieux.
Enfants anxieux: plus d’affects négatifs que les enfants normatifs et prosociaux.
Mères d’enfants anxieux: Contrôlent l’enfant dans le but de le protéger ou de lui éviter de faire des bêtises. Moins grande réciprocité à l’égard des affects et comportements positifs de leur enfant. Moins cohérentes dans leurs pratiques éducatives (comportements contrôlants, critique et affects négatifs en réponse aux comportements de désobéissance et d’obéissance). controlant mm quand l’enfant adhérait aux consignes
Mères d’enfants prosociaux: plus grande réciprocité et plus grande cohérence dans leurs pratiques éducatives.
Conduites parentales caractérisent le fonctionnement de la dyade mère-enfant et non pas la mère.
Conduites parentales permettent de rendre compte de l’émergence, du maintien et de l’accroissement des symptômes anxieux.
De la même façon, l’établissement d’une relation d’attachement insécurisant-ambivalent est associé à l’inhibition comportementale et au développement des troubles anxieux.
C’est quoi l’interaction complexe et mutuelle entre les caractéristique de l’enfant et celle de son environnement?
Les enfants réactifs aux nouvelles situations, soumis à une éducation contrôlante et peu empathique, ont tendance à voir leur environnement comme une source de menace et à adopter des stratégies d’évitement pour gérer leurs émotions.
◼ Les enfants présentant initialement une propension à régir négativement aux stimuli étrangers peuvent toutefois être en mesure de développer les habiletés d’autorégulation affective adéquates lorsqu’ils peuvent compter sur des parents sensibles à leur besoins (la majorité même)
l’attitude du parent a une grande influence, ex : parent tourne enfant vers lui dans lieu nouveau
donc inhibition cpt pas associée à l’anxiété lorsque le parent est sensible à cette différence là
en interaction avec les caract parentales peut mettre l’enfant à un plus haut risque
Quels sont les facteurs psychologiques du développement d’un trouble anxieux ?
la perspective cognitive souligne l’importance de l’affectivité négative, les sentiments d’impuissance acquise, le faible sentiments de contrôle et les interprétations erronées de la réalité dans le développement des troubles anxieux.
Personnes anxieuses:
- Sens limité de contrôle personnel (Barlow) Aucun contrôle: dépression
Contrôle limité: anxiété
- Intolérance à l’incertitude.
- Biais sélectif négatifs
- Propension à percevoir les événements de façon catastrophique, à surestimer que des évènement malheureux vont survenir.
- Tendance à surestimer les conséquences négatives.
- Affectivité négative.
Comment le conditionnement classique peut conditionner l’anxiété?
L’anxiété peut se développer:
En une seule occasion, lorsque le SI est assez fort (ex.: piqûre d’abeille, stress post-traumatique).
Graduellement (ex.: une personne qui doit aller régulièrement à l’hôpital. Au départ l’hôpital est un SN. Le traitement (SI) cause de la douleur (RI). Après les traitements la personne se mettra à éviter les hôpitaux (RC)).
L’anxiété peut être associée par conditionnement à des sensations physiologiques internes (conditionnement intéroceptif).
ex.: stimulation du colon rectal d’un chien et chocs électriques. Réactions anxieuses associées à chaque selle.
Ce type de conditionnement joue un rôle important dans le modèle explicatif du trouble panique.
C’est quoi l’extinction ?
Après un conditionnement, si on présente le stimulus neutre sans le pairer au stimulus inconditionnel, la réaction conditionnelle finit par disparaître. Ex.: Son de la cloche sans nourriture, à la longue le son de la cloche n’élicitera plus de réactions salivaires.
L’extinction est l’affaiblissement progressif d’une peur conditionnée lorsque le stimulus neutre (le coup de tonnerre) n’est plus associé au SI (l’horreur du champ de bataille). En d’autres termes, la personne apprend avec le temps à défaire l’association qu’elle avait faite entre un stimulus neutre et une peur.
L’extinction est donc un phénomène adaptatif au sens où si la situation menaçante ne se reproduit plus, il devient inutile d’avoir peur quand on se retrouve dans son contexte.
Les comportements d’évitement contribuent au maintien de la réaction d’anxiété. En étant pas confronté au stimulus anxiogène, l’individu n’a pas l’occasion de l’apprivoiser, ce qui ne permet pas le phénomène d’extinction de l’anxiété conditionnée.
▪ Par ailleurs, les comportements d’évitement sont renforcés négativement en permettant à l’individu de ne pas ressentir l’anxiété (conditionnement opérant: réponse apprise)
C’est quoi l’apprentissage vicariant ?
L’anxiété se transmet facilement par observation.
Les processus d’imitation et de renforcement réciproque entre les parents et l’enfant pourraient jouer un rôle important dans le développement des troubles anxieux
Vrai ou faux : Il existe bcp de modèles explicatifs du développement de la peur et anxiété chez l’enfant qui incorpore les influences génétiques, psychologiques et familiales.
FAUX il n’existe pas de modèle spécifique aux troubles de l’humeur et aux troubles d’anxiété.
C’est quoi le modèle de Barlow ?
odèle théorique intégré, où l’anxiété provient de l’interaction entre trois forces majeures Barlow (1988):
* Vulnérabilités biologiques: prédisposent l’individu à une plus grande sensibilité et une plus grande réactivité à des situations nouvelles ou stressantes.
* Vulnérabilités psychologiques: caractéristiques cognitives.
* Événements de vie négatifs