Troubles anxieux Flashcards
Trouble d’anxiété de séparation (TAS)
A. Peur ou anxiété excessives et inappropriées au stade de développement concernant la séparation d’avec les personnes auxquelles le sujet est attaché, comme en témoigne la présence d’au moins trois des manifestations suivantes :
- Détresse excessive et récurrente dans les situations de séparation d’avec la maison ou les principales figures d’attachement ou en anticipation de telles situations.
- Soucis excessifs et persistants concernant la disparition des principales figures d’attachement ou un malheur pouvant leur arriver, tel qu’une maladie, un accident, une catastrophe ou la mort.
- Soucis excessifs et persistants qu’un événement malheureux (p.ex. se retrouver perdu, être kidnappé, avoir un accident, tomber malade) ne vienne séparer le sujet de ses principales figures d’attachement.
- Réticence persistante ou refus de sortir, loin de la maison, pour aller à l’école, travailler ou ailleurs, en raison de la peur de séparation.
- Appréhension ou réticence excessive et persistante à rester seul ou sans l’une des principales figures d’attachement à la maison, ou bien dans d’autres environnements..
- Réticence persistante ou refus de dormir en dehors de la maison ou d’aller dormir sans être à proximité de l’une des principales figures d’attachement.
- Cauchemars répétés à thèmes de séparation.
- Plaintes somatiques répétées (p.ex. céphalées, douleurs abdominales, nausées, vomissements) lors des séparations d’avec les principales figures d’attachement, ou en anticipation de telles situations.
Mutisme sélectif
A. Incapacité régulière à parler dans des situations sociales spécifiques, situations dans lesquelles l’enfant est supposé parler (p.ex. à l’école) alors qu’il parle dans d’autres situations.
B. Le trouble interfère avec la réussite scolaire ou professionnelle, ou avec la communication sociale.
C. La durée du trouble est d’au moins 1 mois (pas seulement le premier mois d’école).
D. L’incapacité à parler n’est pas imputable à un défaut de connaissance ou de maniement de la langue parlée nécessaire dans la situation sociale où le trouble se manifeste.
E. La perturbation n’est pas mieux expliquée par un trouble de la communication (p.ex. trouble de la fluidité verbale apparaissant durant l’enfance) et elle ne survient pas exclusivement au cours d’un trouble du spectre de l’autisme, d’une schizophrénie ou d’un autre trouble psychotique.
Trouble d’anxiété généralisé (TAG)
A. Anxiété et soucis excessifs (attente avec appréhension) survenant la plupart du temps durant au moins 6 mois concernant un certain nombre d’événements ou d’activités.
B. La personne éprouve de la difficulté à contrôler cette préoccupation.
C. L’anxiété et les soucis sont associés à trois (ou plus) des six symptômes suivants (dont au moins certains symptômes présents la plupart du temps durant les 6 derniers mois)
1. Agitation ou sensation d’être survolté ou à bout
2. Fatigabilité
3. Difficultés de concentration ou trous de mémoire
4. Irritabilité
5. Tension musculaire
6. Perturbation du sommeil
D. L’anxiété, le souci ou les symptômes physiques cause une détresse ou une perturbation cliniquement significative des activités sociales, professionnelles (ou scolaires), ou d’autres domaines importants du fonctionnement.
E. La perturbation n’est pas attribuable aux effets physiologiques d’une substance (ex. abus de drogue, médication) ou d’une autre affection médicale (ex. hyperthyroïdie).
F. La perturbation n’est pas mieux expliquée par un autre trouble mental.
Trouble panique
A. Attaques de panique récurrentes et inattendues. Une attaque de panique est une poussée abrupte de peur ou d’inconfort intense qui atteint son acmé en quelques minutes, et durant laquelle au minimum 4 des symptômes suivants surviennent :
- Palpitations, battements de cœur ou accélération du rythme cardiaque
- Transpiration
- Tremblements ou secousses musculaires
- Sensation de «souffle coupé» ou impression d’étouffement Sensation d’étranglement
- Douleur ou gêne thoracique
- Nausée ou gêne abdominale
- Sensation de vertige, d’instabilité, de tête vide ou impression d’évanouissement
- Frissons ou bouffées de chaleur
- Paresthésies
- Déréalisation
- Peur de perdre le contrôle de soi ou de «devenir fou»
- Peur de mourir
B. Au moins une des attaques a été suivie par un mois (ou plus) d’un des symptômes suivants :
Crainte ou inquiétude persistante d’avoir d’autres attaques de panique ou leurs conséquences.
Un changement important et mal adapté de comportement en relation avec les attaques.
C. La perturbation n’est pas attribuable aux effets physiologiques d’une substance (ex. abus de drogue, médication) ou d’une affection médicale (ex. hyperthyroïdie, troubles cardiopulmonaires).
D. La perturbation n’est pas mieux expliquée par un autre trouble mental.
P. ex. : Les attaques de panique ne surviennent pas seulement en réponse à…
des situations sociales craintes, comme dans le trouble d’anxiété sociale;
des objets ou situations phobiques circonscrites, comme dans la phobie spécifique;
des obsessions, comme dans le trouble obsessionnel-compulsif;
des stimuli rappelant un événement traumatique, comme dans le trouble de stress post-traumatique;
la séparation d’une figure d’attachement, comme dans le trouble d’anxiété de séparation.
Agoraphobie
A. Peur ou anxiété marquée dans au moins deux des cinq situations suivantes :
1. Utiliser les transports publics (ex. automobile, autobus, train, bateau, avion)
2. Se trouver dans des espaces ouverts (ex. stationnement, marché, pont)
3. Se trouver dans des espaces fermés (ex. magasin, théâtre, cinéma)
4. Être dans une foule ou dans une file d’attente
Se trouver seul en dehors de son domicile
B. L’individu craint ou évite ces situations à cause de la pensée qu’il pourrait être difficile de s’échapper ou que l’on pourrait ne pas trouver de secours en cas de l’apparition de symptômes de panique ou d’autres symptômes incapacitants ou embarrassants.
C. La situation suscitant l’agoraphobie provoque presque toujours de la peur ou de l’anxiété.
D. La situation suscitant l’agoraphobie est activement évitée, elle requiert la présence d’un accompagnant, ou elle est subie avec peur ou anxiété intense.
E. La peur ou l’anxiété n’est pas proportionnelle au danger que posent les situations à la source de l’agoraphobie et au contexte socioculturel
F. La peur, l’anxiété ou l’évitement est persistant, durant typiquement 6 mois ou plus
G. La peur, l’anxiété ou l’évitement cause une détresse ou une perturbation cliniquement significative des activités sociales, professionnelles ou scolaires, ou d’autres domaines importants du fonctionnement
H. Si une autre affection médicale est présente (ex. maladie inflammatoire de l’intestin, maladie de Parkinson), la peur, l’anxiété ou l’évitement est clairement excessif
I. La peur, l’anxiété ou l’évitement n’est pas mieux expliqué par les symptômes d’un autre trouble mental
Par ex.: Les symptômes ne sont pas confinés à une phobie spécifique, de type situationnel, n’impliquent pas seulement des situations sociales (comme dans le trouble d’anxiété sociale), ne sont pas reliés exclusivement à des obsessions (comme dans le trouble obsessionnel-compulsif), ou des défauts ou failles perçus dans l’apparence physique (comme dans la dysmorphophobie), ne sont pas reliés exclusivement au rappel d’un événement traumatique (comme dans le trouble stress post-traumatique), ne sont pas reliés exclusivement à la peur de la séparation (comme dans le trouble d’anxiété de séparation)
Trouble d’anxiété sociale (phobie sociale)
A. Peur ou anxiété marquée à propos d’une ou plusieurs situations sociales durant lesquelles le sujet est soumis à l’éventuelle observation attentive d’autrui.
B. L’individu craint d’agir d’une façon (ou de montrer des symptômes anxieux) qui sera évaluée négativement.
C. Les situations sociales provoquent presque toujours la peur ou de l’anxiété.
D. Les situations sociales sont évitées ou vécues avec une peur ou anxiété intense.
E. La peur ou l’anxiété n’est pas proportionnelle au danger posé par la situation sociale, ou au contexte socioculturel.
F. La peur, l’anxiété ou l’évitement est persistant, durant typiquement 6 mois ou plus.
G. La peur, l’anxiété ou l’évitement cause une détresse ou une perturbation cliniquement significative des activités sociales, professionnelles (ou scolaires), ou d’autres domaines importants du fonctionnement.
H. La peur, l’anxiété ou l’évitement ne sont pas attribuables aux effets physiologiques d’une substance (ex. abus de drogue, médication) ou d’une affection médicale.
I. La perturbation n’est pas mieux expliquée par les symptômes d’un autre trouble mental, comme un trouble panique, une dysmorphophobie ou un trouble du spectre de l’autisme.
J. Si une autre condition médicale est présente (ex. maladie de Parkinson, obésité, défigurement par une brûlure ou un accident), la peur, l’anxiété ou l’évitement est clairement indépendant ou excessif.
Préciser si relié seulement à la performance: Si la peur est restreinte au fait de parler en public ou aux performances en public.
Phobie spécifique
A. Peur ou anxiété marquée à propos d’un objet ou une situation.
B. L’objet ou la situation phobogène provoque presque toujours de la peur ou de l’anxiété.
C. L’objet ou la situation phobogène est évité activement ou vécu avec une anxiété ou une détresse intense.
D. La peur ou l’anxiété n’est pas proportionnelle au danger que pose l’objet ou la situation spécifique et au contexte socioculturel.
E. La peur, l’anxiété ou l’évitement est persistant, durant typiquement 6 mois ou plus.
F. La peur, l’anxiété ou l’évitement cause une détresse ou une perturbation cliniquement significative des activités sociales, professionnelles (ou scolaires), ou d’autres domaines importants du fonctionnement.
G. Le trouble n’est pas mieux expliqué par :
- Les symptômes d’un autre trouble mental, comprenant la peur, l’anxiété ou l’évitement de situations associées à des symptômes semblables aux symptômes de panique ou d’autres symptômes d’incapacité (comme dans l’agoraphobie);
- Des objets ou des situations liés à des obsessions (comme dans le TOC);
- Des souvenirs d’évènements traumatiques (comme dans le TSPT);
- Une séparation de la maison ou des figures d’attachement (comme dans l’anxiété de séparation)
- Des situations sociales (comme dans l’anxiété sociale).