troubles alimentaires Flashcards

1
Q

Qu’est-ce qui définie les troubles alimentaires?

A

ils sont complexes, souvent secret et difficile à voir et à prévenir.

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2
Q

Que veut dire égosyntone et égodistone?

A

égodystone: ne se reconnait pas

égosyntone: leur réaction est leur manière d’agir

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3
Q

chez qui on observe une plus grande insatisfaction corporelle?

A

chez les femmes (de 11 à 72%)

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4
Q

Quels sont les sx les plus fréquents chez les + jeunes?

A

sx anorexiques

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5
Q

Quels sont les sx les plus fréquents chez les + âgées?

A

sx boulimiques

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6
Q

Quels sont les critères (A, B et C) de l’anorexie mental?

A

A. Restriction des apports énergétiques par rapport aux besoins menant à un poids significativement bas compte tenu de l’âge, le sexe, le stade de développement et la santé physique. Est considéré comme significativement bas, un poids inférieur à la norme minimale ou pour les enfants et les adolescents, un poids inférieur au poids minimal attendu.
B. Peur intense de prendre du poids ou de devenir gros, alors que le poids est inférieur à la normale OU comportements persistants qui interfèrent avec le gain de poids, même si la personne a un faible poids.
C. Altération de la perception du poids ou de la forme de son propre corps, influence excessive du poids ou de la forme corporelle sur l’estime de soi OU manque persistent de reconnaissance de la gravité de la maigreur actuelle.

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7
Q

expliquez le type restrictif de l’anorexie mental

A

Pendant les 3 derniers mois, la personne n’a pas présenté d’accès récurrents d’hyperphagie (gloutonnerie) ni recouru à des vomissements provoqués ou à des comportements purgatifs (c.-à-d. laxatifs, diurétiques, lavements). La perte de poids est essentiellement obtenue par le jeûne et/ou l’exercice physique excessif

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8
Q

expliquez le type accès hyperphagique/purgatifs de l’anorexie mental

A

Pendant les 3 derniers mois, la personne a présenté des accès récurrents de gloutonnerie et/ou a recouru à des vomissements provoqués ou à des comportements purgatifs (c.-à-d. laxatifs, diurétiques, lavements).

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9
Q

expliquer la spécification de l’anorexie mentale sur la rémission

A

• Rémission partielle: Le critère A n’est plus rempli, mais il y a présence du B
et/ou C
• Rémission complète: Aucun critère n’est rempli depuis une période prolongée

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10
Q

quelles sont les caractéristiques cliniques qui différencient l’anorexie mentale des autres troubles?

A

envahissant, perte de poids ne soulage souvent pas, et certains se trouvent gros, d’autres sont conscients d’être minces mais sont quand même préoccupés par d’autres parties de leur corps

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11
Q

Quels sont les signes et sx possibles pour l’anorexie mentale

A

• Perte de poids importante (ou, lorsque l’anorexie se développe durant l’enfance ou au début de l’adolescence, absence de prise de poids normalement attendue)
• Consommation restreinte d’aliments, décompte des calories
• Quête obsessionnelle de la minceur et préoccupation à l’égard de tout ce qui
concerne l’alimentation
• Hyperactivité ou excessivité dans les activités (Tout ou rien)
• Évitement à l’heure du repas (excuses multiples, retrait, etc.)
• Choix sélectifs de produits diététiques, légers ou amaigrissants
• Peur de reprendre du poids si l’alimentation redevient normale
• Isolement
• Instabilité émotive (Petitpas et Jean, 2011)
• Dysfonctions et modifications physiologiques (aménorrhée; perte de densité osseuse)
• Sx dépressifs
• Traits obsessionnels-compulsifs/narcissiques
• Troubles de la personnalité
• Consommation de substance (coupe la faim)

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12
Q

Comment l’activité physique peut devenir problématique lors d’une anorexie mentale?

A

lorsqu’elle est excessive, interfère avec les activités quotidiennes et sociales, poursuivie malgré des blessures, et perception de son corps change si diminution de l’exercice

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13
Q

quelle est la prévalence homme/femme sur 12 mois de l’anorexie mentale?

A

10 femmes pour 1 homme (homme relié aux muscles)

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14
Q

Quel est le critère A de la boulimie?

A

A. Survenue récurrente d’accès hyperphagiques (crises de gloutonneries)(« binge eating »). Un accès hyperphagique répond aux deux caractéristiques suivantes:

  1. Absorption, en une période de temps limitée (p.ex. moins de 2 heures), d’une quantité de nourriture largement supérieure à ce que la plupart des gens absorberaient en une période de temps similaire et dans les mêmes circonstances.
  2. Sentiment de perte de contrôle sur le comportement alimentaire pendant la crise (p.ex. sentiment de ne pas pouvoir s’arrêter de manger, ou de ne pas pouvoir contrôler ce que l’on mange, ou la quantité que l’on mange).
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15
Q

Quels sont les critères (B C D E) de la boulimie?

A

B. Comportements compensatoires inappropriés et récurrents visant à prévenir la prise de poids, tels que: vomissements provoqués; emploi abusif de laxatifs, diurétiques ou autres médicaments; jeûne; exercice physique excessif.
C. Les accès hyperphagiques (de gloutonnerie) et les comportements compensatoires inappropriés surviennent tous deux, en moyenne, au moins 1 fois par semaine pendant 3 mois
D. L’estime de soi est influencée de manière excessive par le poids et la forme corporelle.
E. Le trouble ne survient pas exclusivement pendant des épisodes d’anorexie mentale.

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16
Q

Quels sont les signes et sx de la boulimie?

A
  • Besoin soudain et régulier d’aller à la salle de bain à la fin des repas
  • Camouflage de nourriture
  • Choix sélectifs de produits « diététiques », « légers » ou « amaigrissants »
  • Traces de vomis dans les toilettes ou dans les lavabos
  • Quête de la minceur et peur de devenir obèse
  • Autocritique sévère
  • Règles irrégulières ou aménorrhée chez les femmes
  • Symptômes gastro-intestinaux et atteinte de la santé dentaire (vomissement) • Instabilité émotive (anxiété, irritabilité)
  • Impulsivité
  • Pensées suicidaires et automutilation
17
Q

Donner un exemple de bon pronostic et un exemple de mauvais pronostic pour les troubles alimentaires

A

bon: bonne relation parentale, apparition récente des sx, absence de TP, début traitement en jeune âge
mauvais: anorexie apparait avant la puberté, autre trouble de santé mentale, TP, présence de vomissement, présence d’automutilation, abus de substance

18
Q

Critère A de l’accès hyperphagique (hyperphagie boulimique)

A

A. Survenue récurrente d’accès hyperphagiques (crises de gloutonneries)(« binge eating »). Un accès hyperphagique répond aux deux caractéristiques suivantes:

  1. Absorption, en une période de temps limitée (p.ex. moins de 2 heures), d’une quantité de nourriture largement supérieure à ce que la plupart des gens absorberaient en une période de temps similaire et dans les mêmes circonstances.
  2. Sentiment de perte de contrôle sur le comportement alimentaire pendant la crise (p.ex. sentiment de ne pas pouvoir s’arrêter de manger, ou de ne pas pouvoir contrôler ce que l’on mange, ou la quantité que l’on mange).
19
Q

critère B accès hyperphagique (hyperphagie boulimique)

A

B. Les accès hyperphagiques (de gloutonnerie) sont associés à au moins trois des caractéristiques suivantes:

  1. Manger beaucoup plus rapidement que la normale.
  2. Manger jusqu’à éprouver une sensation pénible de distension abdominale.
  3. Manger de grandes quantités de nourriture en l’absence d’une sensation physique de faim.
  4. Manger seul parce que l’on est gêné de la quantité de nourriture que l’on absorbe.
  5. Se sentir dégoûté de soi-même, déprimé ou très coupable après avoir mangé.
20
Q

Critère C D E accès hyperphagiques (hyperphagie boulimique)

A

C. Les accès hyperphagiques (de gloutonnerie) entraînent une détresse marquée.
D. Les accès hyperphagiques (de gloutonnerie) surviennent, en moyenne, au moins 1 fois par semaine pendant trois mois.
E. Les accès hyperphagiques (de gloutonnerie) ne sont pas associées au recours régulier à des comportements compensatoires inappropriés comme dans la boulimie, et ne surviennent pas exclusivement au cours de la boulimie ou de l’anorexie mentale.

21
Q

Quelles sont les différences entre la boulimie et l’hyperphagie boulimiqueé6

A

Boulimie:
• Poids normal ou léger surpoids;
• Accès hyperphagiques + comportements compensatoires (jeûne, activité physique excessive, vomissements auto-provoqués, laxatifs, lavements, etc.);
• Souffrance liée au désir de perdre du poids. Estime de soi en lien avec le poids et l’image.
• Image corporelle négative + distorsions de l’image

Hyperphagie boulimique:
• Surpoids ou obésité;
• Accès hyperphagiques sans comportements compensatoires;
• Souffrance liée au désir de perdre du poids. Les crises sont suivies de sentiments de dégoût, déprime, culpabilité.
• Image corporelle négative, sans distorsions de l’image

22
Q

Quelle est l’anorexie mentale atypique?

A

Tous les critères de l’Anorexie mentale sont remplis, mais malgré une perte de
poids significative, le poids de l’individu est dans la normale ou au-dessus.

23
Q

Quelle est la boulimie de faible fréquence et/ou durée limitée?

A

Tous les critères de la Boulimie sont remplis, mais les accès hyperphagiques et les comportements compensatoires surviennent, en moyenne, moins d’une fois par semaine et/ou pendant moins de 3 mois.

24
Q

Quelle est l’accès hyperphagique de faible fréquence et/ou de durée limitée?

A

Tous les critères de l’accès hyperphagiques sont remplis, mais les accès hyperphagiques surviennent, en moyenne, moins d’une fois par semaine et/ou pendant moins de 3 mois.

25
Q

Quelles sont les hypothèses étiologiques cognitives-comportementales des TCA?

A

Peur de grossir et perturbation de l’image corporelle = privation de la nourriture
• Perte de poids = renforcement négatif
• Sentiment de maîtrise lié à la perte de poids = renforcement positif

26
Q

Quelles sont les hypothèses étiologiques psychodynamiques des TCA?

A
  • Combler besoin d’efficacité personnelle (exigences élevées; perfectionnisme)
  • Éviter la maturation sexuelle
  • Moyen de compenser des déficits personnels
  • Impact des relations familiales et désir de se sentir adéquat et éviter sentiment d’impuissance et d’incapacité
27
Q

Quelles conséquences les TCA peuvent occasionner chez une personne

A
  • Rage, dépression, anxiété, labilité émotionnelle
  • Retrait social
  • Difficulté de concentration et attention
  • Jugement altéré
  • Trouble du sommeil
  • Intérêt sexuel
  • Hypothermie
  • Anémie
  • Crampe, diarrhée, constipation, saignement gastro-intertinaux
  • Altération fonction rénale
  • Réduction de la densité osseuse
  • +++ Comorbidités
28
Q

Quels sont les objectifs de la psychothérapie cognitive-comportementale pour les troubles alimentaires?

A
  • Journal alimentaire
    • 3 repas, 2 collations, cesser décompte des calories, réintroduire aliments interdis (exposition)
  • Restructuration cognitive (corriger les pensées)
    • Normes sociale; attirance physique; privation nourriture
    • Prise conscience rôle restriction-accès
  • But de reprendre une alimentation normale
29
Q

Quels sont les objectifs de la psychothérapie psychodynamique pour les troubles alimentaires?

A

• Mieux comprendre ce qui fait que la personne utilise la nourriture pour
tenter de remplir des besoins développementaux et émotionnels
• Analyse du transfert et du contre-transfert
• Relation thérapeutique dans l’ici et maintenant
• Limiter les agirs; tolérer la charge affective
• Identifier les défenses du patient
• La capacité de développer un lien interpersonnel dans le cadre de la relation thérapeutique diminue le surcontrôle ce qui permet d’évoluer vers une image de soi plus stable (diminuer le recours au MD basé sur le clivage)

30
Q

Quels sont les critères de l’insomnie (A B C D E F G H)

A

A.
Insomnie
Insatisfaction par rapport à la quantité et la qualité de sommeil associée à 1 ou plusieurs des symptômes suivants:
1. Difficulté d’endormissement
2. Difficulté de maintien du sommeil (réveils fréquents ou problèmes à retrouver le sommeil)
3. Réveil matinal précoce et difficultés à se rendormir
B. Dysfonctionnement/détresse significative ou altération du fonctionnement
C. Au moins 3 nuits par semaine
D. Difficultés de sommeil depuis au moins 3 mois
E. Malgré l’adéquation des conditions de sommeil
F. Pas mieux expliquée par un autre trouble du sommeil
G. Pas mieux expliquée par les effets physiologiques d’une substance
H. Pas mieux expliquée par un trouble mental/affection médicale

31
Q

Quels sont les facteurs de risque biologique de l’insomnie?

A
  • Rythme circadien
  • Décalage horaire
  • Température corporelle (devrait baisser le soir)
  • Sécrétion de la mélatonine
32
Q

Quels sont les facteurs de risque psychologique de l’insomnie?

A
  • Stress
  • Peurs
  • Mauvaise habitudes
  • Attentes irréalistes
33
Q

Quels sont les facteurs de risque environnementaux de l’insomnie?

A
  • Événement de vie stresseurs

* Bruit, lumière, températures

34
Q

Quels sont les éléments de la thérapie cognitive-comportementale de l’insomnie?

A
  1. Psychoéducation
    • Expliquer les principes de base du sommeil
  2. Restriction du temps au lit
  3. Contrôle par le stimulus
  4. Changement des croyances, attentes et attitudes
  5. L’hygiène de sommeil
  6. Prévention de la rechute
    • Préparation à de situations éventuelles