Trouble dépressif, trouble anxieux et risque suicidaire Flashcards
Deux types de manifestations à l’adolescence
- Problèmes intériorisés
2. Problèmes extériorisés
Quelles sont les caractéristiques communes des troubles dépressifs ?
- Humeur triste, vide ou irritable
- Modification somatique
- Modification cognitive
- Perturbation du fonctionnement
Quels sont les trois critères pour différencier les troubles dépressifs ?
- Durée
- Chronologie
- Causes présumées
Définition du trouble disruptif avec dysrégulation émotionnelle
Il s’agit d’un trouble où l’irritabilité chronique est le symptôme clé : Ces enfants sont aux prises avec une humeur négative et des crises de colère excessives qui parfois n’ont pas de point commun mesure avec l’âge et la nature du déclencheur.
Quels sont les comorbidités fréquentes du TDDE ?
- Autres troubles de l’humeur
- Troubles anxieux
- TSA
Vrai ou faux : On doit observer les symptômes du TDDE pendant au moins un an avant de pouvoir diagnostiquer.
Vrai
Combien de fois en moyenne survient les crises de colère pour obtenir un diagnostic de TDDE ?
3 fois par semaine
Trouble dépressif caractérisé
Épisode d’au moins 2 semaines qui représente un changement par rapport au fonctionnement antérieur. Détresse cliniquement significative ou altération du fonctionnement (au moins 5 symptômes).
Facteurs de risque du trouble dépressif caractérisé
- Expérience négative à l’enfance
- Événements de vie stressants
- Héritabilité
- Trait de personnalité de névrotisme
Diagnostic différentiel du trouble dépressif caractérisé
- TDAH
- Trouble de la personnalité
- Burnout
- Hypothyroïdie
- Trouble bipolaire
- Abus de substance en cours
- Trouble d’adaptation avec humeur dépressive
- Condition médicale
Trouble dépressif persistant (dysthymie)
Humeur dépressive quasiment toute la journée, 1 jour sur 2, pendant plus de 2 ans. Présence d’au moins 2 symptômes.
Facteurs de risque du trouble dépressif persistant
- Névrotisme
- Présence de troubles anxieux et de troubles des conduites
- Perte ou séparation des parents
Comorbidités du trouble dépressif persistant
- Trouble anxieux
- Troubles de l’usage
- Trouble de la personnalité
Quels sont les troubles anxieux les plus présents à l’enfance ?
- Anxiété de séparation
2. Mutisme sélectif
Quel sont les troubles anxieux les plus fréquemment rencontrés ?
- Anxiété généralisée
- Trouble panique
- Anxiété sociale
- Agoraphobie
Quels sont les caractéristiques communes des troubles anxieux ?
- Peur (réponse émotionnelle à une menace imminente, réelle ou perçu)
- Anxiété (anticipation d’une menace future)
- Perturbations comportementales
- Caractère persistant et excessif
Comment différencie-t-on les troubles anxieux ?
Ils se distinguent par l’objet ou la situation qui induit la peur / anxiété / évitement / raisonnement cognitif associé.
Vrai ou faux : Les troubles anxieux ne sont pas fortement comorbides entre eux.
Faux
Vrai ou faux : Les femmes sont plus touchées que les hommes par les troubles anxieux.
Vrai
Anxiété sociale
Anxiété / peur d’une ou plusieurs situations sociales qui exposent à l’observation attentive des autres. Intensité et la variété de situations varient selon le stade de la vie. Haut taux d’anxiété sociale chez les adolescents.
Trouble panique
Attaques de panique récurrentes et inattendues, soit montée brusque de crainte ou malaise intense en quelques minutes.
Facteurs de risque du trouble panique
- Fumer
- Facteurs de stress identifiables dans les derniers mois
- Abus sexuels ou physique durant l’enfance
Attaques de panique
Montée brusque de crainte intense ou de malaise intense qui atteint son acmé en quelques minutes. Peut survenir dans le contexte de n’importe troubles anxieux et autres troubles mentaux (ex : bipolarité, TOC, TSPT…)
Vrai ou faux : L’attaque de panique est un trouble mental
Faux
Agoraphobie
Crainte ou évitement de certaines situations (deux ou plus) car il serait difficile de s’en échapper ou de trouver du secours. L’évitement peut être cognitif ou comportemental.
Anxiété généralisée
Anxiété et soucis excessif la plupart du temps pendant plus de 6 mois concernant plusieurs événements ou activités.
Quelles sont les deux sources d’anxiété les plus communes chez les adolescents ?
- Compétences
- Performances scolaires
Vrai ou faux : L’accessibilité aux ressources cognitives est affectée par l’anxiété.
Vrai
Fonctionnement cognitif et troubles anxieux (4)
- Pensées anxieuses qui distraient
- Besoin de réassurance
- Auto-sabotage par perfectionnisme
- Vérification extrême par perfectionnisme
Fonctionnement cognitif et troubles dépressifs (3)
- Difficultés dans les apprentissages et la mémoire
- Ralentissement
- La déprime peut affecter l’implication dans les tâches et activités
Définition suicide
Acte de s’enlever la vie volontairement
Définition d’idéations suicidaires
Pensées à propos du désir de mourir et de mettre fin à sa vie
Définition du plan suicidaire
Élaboration d’une méthode spécifique pour s’enlever la vie
Définition de tentative de suicide
Acte posé par une personne dans l’intention de mourir mais qui n’aboutit pas à la mort
Définition de gestes suicidaires
Automutilation sans intentions de mourir
Vrai ou faux : Le suicide est la deuxième cause la plus fréquente de décès chez les adolescents.
Vrai
Comment explique-t-on que les garçons sont plus à risque de décéder par suicide que les filles ?
- La létalité du moyen
- L’expression de la détresse
Autopsie psychologique
Consiste à reconstruire le fil des événements après un suicide afin d’identifier les facteurs de risque et les éléments déclencheurs. 9 choses à regarder.
Vrai ou faux : L’orientation sexuelle peut être un facteur de risque de suicide
Vrai
Facteurs de protection face au suicide
- Flexibilité psychologique (capacité d’adaptation)
- Être ouvert à demander de l’aide
- Avoir un bon réseau social et bénéficier d’un soutien social adéquat
- Absence d’événements stressants
- Accessibilité des ressources et des traitements
- Avoir un sentiment d’espoir
Éléments à considérer pour une évaluation du risque suicidaire
- Présence d’un plan (comment, où, quand, létalité du moyen, accessibilité)
- Historique de tentatives de suicide
- Historique et consommation actuelle de substances
- Présence de proches
- Capacité à espérer un changement
- Capacité d’inhibition / impulsivité
- Capacité à prendre soin de soi
Signes d’alarme d’un risque élevé de suicide
- Augmentation significative de l’abus de substances
- Être sans raison de vivre
- Ne pas avoir d’issue
- Être sans espoir
- Anxiété élevée et agitation
- Difficulté de sommeil
- Colère incontrôlable
- Isolement social
- Avoir des comportements à risque
- Changement dramatique d’humeur