La délinquance juvénile et l'abus de substances Flashcards
Définition de la délinquance juvénile
Concerne principalement les actes qui sont commis par des mineurs et qui sont définis et évaluées comme déviants et asociaux d’après les normes juridiques ou sociales, et qui sont généralement le résultat d’un apprentissage. C’est un jeune âgé de 12 à 17 ans.
Vrai ou faux : La plupart des crimes commis par des adolescents et déclarés à la police sont des infractions mineures.
Vrai
Facteurs de risque familiales liés à la délinquance
- Absence de soutien : Parents peu disponibles, manque de supervision, besoin d’attirer l’attention.
- Famille abusive : Enseignement de la violence comme moyen de résoudre des problèmes ou de se faire entendre.
- Parents adoptant des comportements déviants : Transmission de valeurs délinquantes.
- Divorce : Perturbation à la maison.
- Mères adolescentes : Moins disponibles, manque de maturité.
Certains facteurs liés à l’école sont associés à la délinquance
- Décrochage scolaire
- Suspension, détention
- Pairs
Quels types de comportements délinquants se retrouvent plus chez les filles ?
- Le vol à l’étalage
- La fugue
- La prostitution
Loi sur le système de justice pénale pour adolescents
- Favoriser la réparation de tords causés à la victime en impliquant le délinquant
- Le système de justice pénale pour les adolescents doit tenir compte des droits des victimes et favoriser la responsabilité par la prise de mesures offrant des perspectives positives ainsi que la réadaptation et la réinsertion sociale. Il doit diminuer le recours à l’incarcération des adolescents non-violents.
Les mesures extrajudiciaires vs les sanctions extrajudiciaires
ME : aucune mesure, avertissement, envoyer le jeune à un organisme de justice alternative.
SE : réparation à la victime, engagement dans la collectivité, développement des habiletés sociales (ateliers).
Comment Freud voit la délinquance ?
Ça sous-régulé (difficulté à contrôler l’instinct, pas assez fort pour contrôler les pulsions).
Surmoi sous-développé (pas absorber les règles de la société) ou surmoi sur-développé (désir d’être puni)
La théorie de l’apprentissage social de Ron Akers
- L’adolescent apprend des techniques et développe des attitudes positives à enfreindre la loi en observant/imitant autrui.
- Influence de la valeur donnée aux comportements délinquants (récompense vs punition).
- Être témoin de quelqu’un qui enfreint la loi sans conséquences influences les comportements déviants.
Les types de traumatismes vécus par les jeunes en centre de réadaptation (la plupart en ont vécus 3 formes).
- Abandon des parents
- Négligence physique
- Violence physique
- Agressions sexuelles
- Exposition à la violence conjugale
Trauma complexe
Exposition prolongée ou répétée à des évènements traumatisants interpersonelles durant l’enfance et l’adolescence. Les combinaisons de trauma ont un effet exponentiel.
Les conséquences des trauma complexe
- Attachement insécure
- Sous ou sur production de cortisol
- Difficulté de régulation des affects
- Dissociation
- Mauvaise gestion du comportement
- Cognition (inhibition, automutilation)
- Concept de soi négatif
Travaux de Philip Zimbardo
- Suis-je capable de faire le mal ?
Un interaction dynamique entre la personne et les situations (accumulation d’expériences).
Trouble des conduites
La plupart des jeunes qui présentent ce trouble pendant l’adolescence et qui ont des symptômes de faible gravité peuvent avoir une bonne adaptation à l’âge adulte. Plus ce trouble est diagnostiqué tôt, plus l’ado est à risque de développer des comportements criminels, des troubles de l’humeur, des troubles reliés à l’usage de substance…
Évolution du trouble des conduites en personnalité antisociale
Il y a des risques qu’un trouble de conduite évolue en personalité antisociale s’il y a présence de :
- Mauvais traitements ou négligence pendant l’enfance
- Attitude parentale instable ou erratique
- Exercice incohérent de l’autorité
Les drogues les plus consommés chez les adolescents
- Cannabis
- Extraits concentrés de THC
- MDMA
- Hallucinogènes
- Amphétamines / métamphétamines
- Cocaïne
Conséquences de la consommation d’alcool et de drogues
- Difficultés psychologiques
- Effets négatifs sur les relations avec la famille
- Effets négatifs sur les relations avec les amis / amoureux
- Difficultés à l’école
- Gestes délinquants
Facteurs influençant la consommation
- L’influence des pairs (pression sociale)
- La culture (consommation vue positivement)
- L’environnement (surtout quartiers défavorisés)
- Les facteurs individuels (recherche de sensations, attitudes positives envers les drogues)
Deux groupes de troubles liés à la consommation
- Troubles liés à l’usage d’une substance : continuer à consommer la substances malgré les problèmes significatifs liés à cette consommation. Changement dans les circuits cérébraux qui peuvent persister au-delà de la désintoxication.
- Troubles induits par une substances : Intoxication, sevrage, autres troubles mentaux induits par la substances (trouble dépressif, trouble anxieux, trouble psychotique).
Troubles liés à l’usage d’une subtance
- Réduction du contrôle sur la consommation
- Altération du fonctionnement social
- Consommation risquée (situations physiquement dangereuses)
- Critères pharmacologiques (tolérance biologique, sevrage)
Troubles induits par une substance (intoxication et sevrage)
- Intoxication : Développement d’un syndrome réversible. Se développe pendant ou peu après la consommation. Changements comportementaux ou psychologiques problématiques.
- Sevrage : Développement d’une modification comportementale problématique. Se développe suite à l’arrêt ou la réduction de la consommation massive et prolongée. signes physiologiques et cognitifs concomitants.
Troubles mentaux qui peuvent être induits par une substance
- Substances sédatives : troubles dépressifs (intoxication) et troubles anxieux (sevrage)
- Substances stimulantes : troubles anxieux et psychotiques (intoxication) et troubles dépressifs (sevrage)
- Substances sédatives et stimulantes : perturbations du sommeil et dysfunctions sexuelles temporaires
Troubles liés à l’alcool
- Trouble de l’usage de l’alcool
- Intoxication par l’alcool
- Sevrage de l’alcool
- Autres troubles induits par l’alcool
- Trouble lié à l’alcool non spécifié
Difficultés cognitives liées à la consommation de substances
- Alcool : difficultés diffuses
- Opioïdes : difficultés légères, atteinte globale avec une atteinte plus sévère des capacités psychomotrices
- Cocaïne : difficultés diffuses, attention, impulsivité, mémoire
- Métamphétamine : difficultés diffuses, attention, fonctions exécutives, mémoire, cognition sociale
Pourquoi les gens consomment-ils du cannabis ?
- Gestion des émotions et des problèmes psychologiques
- Gestion de la douleur et des problèmes physiques
- Faciliter le sommeil
Composition du cannabis
THC : Substance psychoactive
CBD : Propriétés plus calmantes, en interaction avec le THC
Usage chronique de cannabis sur le fonctionnement cognitif
- Altérations de la structure des régions du cerveau (taille, densité, forme) qui présentent une grande concentration de récepteurs cannabinoïdes (CB1 et CB2).
Cannabis et mémoire/apprentissage
- Plus grande consommation = diminution du volume de l’hippocampe
- Difficultés mnésiques et d’apprentissage qui peuvent perdurer
Cannabis et concentration
- Difficulté moins rapportée
- Consommation quotidien, qui ont commencé à un jeune âge et sur une longue période.
Cannabis et mémoire de travail
- Difficultés importantes mais limitées dans le temps
- Besoin de mobiliser plus de ressources neuronales
Cannabis et inhibition
- Difficultés détectables pendant quelques jours / semaines
- Difficultés permanentes chez l’ado (usage chronique)
Cannabis et prise de décision
- Diminution du volume du cortex orbitofrontal et diminution de l’activité du cortex cingulaire antérieur
- Influencés par les gains plutôt que par l’ampleur de la perte.
Cannabis et motivation
- Différents changements à l’amygdale et au néostriatum
- Activation réduite du striatum ventral, du cortex préfrontal interne et des noyaux accumbens.
- Réduction de la dopamine (apathie)
- Symptômes dépressifs (consommation régulière)
- Insensibilité aux récompenses
Cannabis et cognition sociale
- Activation réduite du cortex cingulaire antérieur, de l’amygdale, du cortex préfrontal interne et de l’insula antérieure.
- Difficultés à interpréter les expressions faciales
- Moins sensibles à l’exclusion sociale
Vrai ou faux : C’est chez l’adolescent qu’il y a le plus de risque d’altérations cognitives importantes et de longues durée.
Vrai
Vrai ou faux : La manière dont on réagit au cannabis dépend aussi les différences individuelles.
Vrai, il y a une variante génétique qui code le récepteur cannabinoïde.