Troisième partie Flashcards
Quelle devrait être la technique la plus fréquente ?
Silence
Combien de silences pour une intervention globale ?
4-5
Qu’est-ce que le silence de l’aidant ?
Le silence productif de l’aidant consiste à ne pas interrompre les propos ou l’expression d’une émotion de l’aidé ; à s’abstenir d’intervenir pour permettre à l’aidé de cheminer dans son exploration
Quelle est l’utilité du silence ?
- Accueillir le vécu de l’aidé
- Faciliter à l’aidé l’exploration de son problème
- Permettre à l’aidé d’absorber ce qui vient de se passer, d’entrer en contact avec lui-même
- Permettre à l’aidé de surmonter une résistance
- Laisser à l’aidé la responsabilité de son problème
- L’organisation de la pensée
Quelles sont les limites du silence ?
Attention, le silence peut :
- Être une demande de soutien adressée à l’aidant
- Indiquer une résistance
- Être improductif (indique alors qu’on a fait le tour de la question)
Qu’est-ce que la confrontation ?
Amener l’aidé à remettre en question ses façons de voir ou de faire en le mettant respectueusement et délicatement en déséquilibre
Mettre en présence deux versions ou perceptions d’un même fait (des contradictions) pour les comparer et retenir la plus valide
Vrai ou faux.
La confrontation vise à coincer l’aider.
Faux.
Quels sont les éléments clés d’une bonne confrontation ?
- L’empathie, sinon peut être perçue comme un blâme, une attaque, un jugement
- Réappropriation du pouvoir par l’aidé
- Élément de surprise
Quels sont les éléments justifiant la confrontation ?
- L’aidé n’est pas conscient d’un aspect de son vécu (sentiment, besoin, résistance) ou hésite à nommer ce vécu
- L’aidé entretient une croyance qui lui cause problème
- L’aidé n’établit pas consciemment de lien entre 2 éléments de son problème
- L’aidé a besoin d’une incitation pour passer à l’action
Quels sont les limites de la confrontation ?
- S’assurer que la confrontation s’inscrit dans une relation de confiance
- Bien identifier ses objectifs
- Être sensible à la réaction de l’aidé. Si l’aidé rejette la confrontation, l’aidant peut : admettre son erreur ; utiliser d’autres outils ; relâcher temporairement la pression.
- Se rappeler que le principe de base n’est pas de heurter mais de favoriser une remise en question
- Garder en tête que la confrontation est une technique difficile à maîtriser : elle peut blesser, inciter à la fermeture, provoquer la justification plutôt que l’exploration, être prise pour un blâme. D’abord s’assurer de développer la compréhension empathique et de maîtriser silences, reflets, focalisations…
Qu’est-ce que le soutien ?
Le soutien consiste à permettre à l’aidé de retrouver son équilibre dans des moments plus difficiles et à entretenir son espoir.
Qui suis-je ?
Je m’inscrit dans le cadre plus large de l’alliance thérapeutique (lien de confiance mutuelle)
Soutien
Comment peut se manifester le soutien en tant qu’attitude ?
- Posture
- Regard
- Mimiques, etc.
Quelle est l’utilité du soutien pour entretenir de l’espoir ?
- Valider les ressources de l’aidé
- Attirer l’attention sur les ressources extérieures
- Remettre en question les idées qui empêchent de passer à l’action
- Encourager l’élaboration de nouveaux objectifs
- Dans certains cas approuver une décision ou un comportement
- Laisser entrevoir des résultats positifs, formuler un scénario optimiste
- S’impliquer personnellement
- La question, le reflet, la reformulation
Quelles sont les limites du soutien ?
- Peut court-circuiter la démarche d’exploration de l’aidé
- Peut amener l’aidé à s’orienter vers une solution temporaire
- Peut minimiser l’ampleur du problème de la personne
- Peut faire passer pour évidents des faits qui ne le sont pas