Travail social et ses origines part.2 Flashcards

1
Q

Comment s’appelle la révolution des années 60-70

A

La révolution tranquille

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
2
Q

Pendant la révolution tranquille, dans quelle domaine les réformes ont changés ?

A

Au niveau économique, éducationnel, mais davantage en santé et bien-être.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
3
Q

Quel était l’objectif du rapport parent ?

A

Étudier l’organisation et le financement de l’enseignement

pour avoir une réforme sur le système de l’éducation.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
4
Q

Quelles étaient les plusieurs buts de la réforme Parent ?

A

Création du ministère de l’Éducation du Québec
Éducation comme un droit
Accent sur la gratuité scolaire
Uniformisation des programmes d’études
Scolarisation obligatoire jusqu’à 16 ans
Faciliter l’accès aux études universitaires

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
5
Q

Qu’est-ce que le rapport Bédard ?

A

C’est la comission d’enquête sur les hopitaux psychiatriques.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
6
Q

Quelles sont les motifs d’agir selon le rapport Bédard ?

A

La désinstitutionalisation, on veut avoir un changement sur les méthodes de travail pour être plus humanitaire et thérapeutique. Il y a également l’économie et l’idée d’avoir une psychiatrie curative.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
7
Q

Qu’est-ce que le principe de la désinstitutionalisation ?

A

On veut régionaliser, multiplier et diversifier les services psychiatriques pour une meilleure réponse aux besoins. Puis on veut les aider dans leur environnement et leur réinsertion sociale.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
8
Q

Par quels moyens le Rapport Bédard veut amener la désinstitutionalisation ?

A

En ayant des cliniques externes, des centres de jour, plus de services se soin à domicile, foyer de transition et d’accueil.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
9
Q

Quelles sont les impacts négatifs de la désinstitutionnalisation, l’effet de la porte tournante ?

A

Itinérance, pauvreté, ghetto, criminalisation, fardeau des familles, etc.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
10
Q

Qu’est-ce que le rapport Boucher à la suite du Comité d’étude sur l’assistance publique voulait élucider ?

A

Ce rapport de 1963, voulait étudier les échelles de taux d’allocations en fonction des régions, les rapport entre les organismes privés et les services publics ainsi que la distribution des fonds, et les mesures de préventions

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
11
Q

Pourquoi le rapport Boucher ou la commission d’étude sur l’assistance publique est arrivé ?

A

Il y a eu une augmentation rapide des coûts d’assistance sociale du au chômage chronique, élargissement de la clientèle et le mauvais état de santé de la population.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
12
Q

Vrai ou Faux. Les recommandations du Comité d’étude sur l’assistance public de 1960-1963 était d’organiser et faire la gestion de la sécurité sociale par le gouvernement québécois, pour avoir de meilleures politiques sociales pour la lutte contre la pauvreté.

A

Vrai.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
13
Q

Le but du Rapport Boucher était alors de… ?

A

De mettre l’état québécois dans le rôle et le domaine de l’assistance sociale. On veut alors créer alors le principe de justice sociale, on met de l’avant l’idéologie scientifique en avant de celle religieuse, et on veut légitimiser le partage des pouvoirs entre les secteurs public et privé.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
14
Q

Qu’est-ce que le rapport Boucher apporte au travail social ?

A

Il renforce l’image professionnelle des travailleurs sociaux et leur statut de spécialiste.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
15
Q

Quels sont les objectifs de la CESBES, la commission d’enquête sur la santé et le bien-être social en 1966-1972 ?

A

Rendre le système sociosanitaire plus équitable, établir un projet de régionalisation et démocratiser l’accès aux services.
La commission veut également rationaliser le système par une planification des ressources en fonctions des besoins.
Le CESBES veut également amener une intervention globale (biopsychosociale) avec les CLSC.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
16
Q

Pourquoi est-ce difficile d’atteindre les objectifs de la CESBES ?

A

Il y a beaucoup d’enjeux économiques. Il y a un manque d’efficience dans le système de santé à cause notamment des coûts hospitaliers, il y a des problèmes de rendement social et économique justifiant la prise en charge du réseau institutionnel par l’état.
Il y a ensuite des enjeux idéologiques, en cause à la nouvelle conception de la santé, de la maladie, de la médecine.
Et finalement, des enjeux politiques car il y a une rationalisation bureaucratique.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
17
Q

Quels sont les constats faite par cette commission (CESBES) sur les québécois au niveau de la santé ?

A

La santé québécoise est mal en pointe, espérance de vie inférieur au reste du canada, etc.
Il y a des problèmes dans le système de santé, problèmes de gestions, manque de médecins de famille.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
18
Q

Vrai ou Faux. Il y a-t-il eu 350 recommandations pour réformer l’organisation sanitaire ?

A

Non, il y en a eu 250. U CAN DO IT, IL RESTE ENCORE CRISSMENT DES QUESTIONS. :)

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
19
Q

Quels sont les constats faite par cette commission (CESBES) sur les québécois au niveau des services sociaux ?

A

Inaccessibilité des services, incohérence, inadaptation, cloisonnement, inégalité de la répartition des ressources, manque de services efficaces.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
20
Q

Si cela va si mal pour les québécois au niveau des services sociaux en 1966-1972, est-ce parce qu’on a oublié les fonctions du service social ?

A

Oui.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
21
Q

Quels sont les fonctions du service social ? et avec quelle méthodologie ?

A

Un ensemble de moyens préventifs ou correctifs, par lesquels la société vient en aide à des individus, des familles, des groupes, des collectivités afin de les maintenir, de les intégrer ou de les réintégrer dans ce qu’ils considèrent comme une vie normale.
Service social de cas, de groupe ou communautaire.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
22
Q

Quel est le rôle du travailleur social ?

A

Relation d’aide en soutien, consultation, médiation et intervention avec un degrés d’urgences qui varie et donc le rôle qui change, mais qui reste avec le même but, mais peut-être pas les mêmes méthodes.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
23
Q

Le rôle de l’organisation communautaire ?

A

Améliorer les milieux sociaux, protection du noyaux familial, participation des citoyens à la communauté locale.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
24
Q

Qu’est-ce que les constats de la CESBES ont amenés au service social en tant que profession ?

A

En 1968, une formation technique d’assistance social au cégep.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
25
Q

Quelles sont les recommandations face à l’organisation des services par la CESBES ?

A

Nouvelle structure, attentive aux besoins du client et non du TS. Non bureaucratique, universelle et efficace.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
26
Q

Vrai ou Faux. Il y a donc eu moins de professionnalisation du TS après la CESBES?

A

Faux. Il y en a eu plus.
Avec l’association canadienne des travailleurs sociaux, qui était déjà présente, le Québec a voulu faire la même chose, CTSPQ, la corporation des travailleurs sociaux professionnels du Québec qui a eu une incorporation légale en 1960.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
27
Q

Quels sont les objectifs et les actions de la CTSPQ ?

A

Défendre les intérêts des TS professionnels, défendre la reconnaissance du statut professionnel, promotion de bonnes conditions de travail, défendre les intérêts publics.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
28
Q

Quel a été la suite de la professionnalisation des travailleurs sociaux ?

A

La syndicalisation des travailleurs sociaux.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
29
Q

Est-ce vrai de dire que c’est dans les années 1960 qui a un intensification de la syndicalisation ?

A

Oui, vrai. et ça se poursuit en 1966.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
30
Q

En 1960 et 1966, qu’est-ce qu’on réclame dans la syndicalisation?

A

En 1960 : on veut de bonnes conditions de travail locales et décentralisées, il y a ensuite en 1966 la première négociation provinciale dans les hôpitaux, il y a une première grève générale.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
31
Q

Vrai ou faux. Il y a une émergence des comités citoyens dans les même années (1960-66) que la syndicalisation accrue des travailleurs sociaux ?

A

Vrai. Il y a des milieux urbains et des quartiers défavorisés, on veut donc un instrument d’entraide pour résoudre les problèmes sociaux (logement, éducation, consommation), on veut transformer les milieux.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
32
Q

Dans les années 1966-1970 il y a l’émergence du mouvement des pratiques sociales communautaires avec quelles actions ?

A

Action politique directe, revendicative à l’échelle du quartier, regroupement des citoyens, coopératives d’habitation, comptoirs alimentaires, luttes électorales municipales.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
33
Q

Pouvez-vous me mettre en ordre ces évènements en lien avec souvent des commissions ou des rapports ou autres ?
Côté, Parent, Rochon, Barrette, Boucher, CESBES, Castonguay, Couillard, Clair, Loi 21, Rochon (virage ambulatoire), Code des professions.

A

Parent, Boucher, CESBES, Castonguay, Code des professions, Rochon, Côté, Rochon (virage ambulatoire), Clair, Couillard, Loi 21, Barrette.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
34
Q

Quel est le contexte politique dans les années 1970-80 ?

A

En 1968 il y a le parti québécois, la crise d’octobre en 1970, les chocs pétroliers en 1973-79, et l’élection du parti québécois en 1976.
Le code des professions en 1973 et la loi sur la protection de la jeunesse en 1977.

How well did you know this?
1
Not at all
2
3
4
5
Perfectly
35
Q

Qu’est-ce que la LSSSS

A

La loi sur les services de santé et de services sociaux. elle est constitutive de la réforme des services sociosanitaires du Québec.

36
Q

Qu’est-ce que le CSS ?

A

Centre de services sociaux, spécialisés de 2e ligne. Au plan régional. Organisation scientifique et technique.

37
Q

Quels sont les mandats du CSS ?

A

Protection de la jeunesse, protection des adultes et des personnes âgées, implantation des services sociaux institutionnels.

38
Q

Quel est le rôle du CSS ?

A

Promouvoir la socialité.

39
Q

Qu’est-ce que la loi de la protection de la jeunesse en 1977 a pu apporter ?

A

des droits fondamentaux des enfants, responsabilités des parents, importance de garder les enfants dans leur milieu naturel, primauté de l’intervention social.

40
Q

L’adoption est-elle un domaine du CSS ?

A

Oui, on reste dans la protection de la jeunesse, il y a des services en milieu ouvert remplaçant les orphelinats, il y a donc des retrouvailles et des adoptions internationales aussi.

41
Q

Le milieu scolaire fait-il parti du CSS ?

A

Oui, on reste dans la protection de la jeunesse, ils s’acquittent de la mission des services sociaux scolaires, pour les enfants qui ont des difficultés scolaires.

42
Q

Quels autres services le CSS offrent ?

A

Le ÇA, le centre d’accueil pour les jeunes, placement comme dernière ressource.

Le centre d’hébergement pour personnes âgées, services internes et à domicile.

Services sociaux auprès des personnes hospitalisées, psychiatrisées, handicapées.

43
Q

Qu’est-ce que le CLSC

A

Centre local de services communautaires.

44
Q

Quels sont les objectifs du CLSC ?

A

établir des soins globaux et intégrés sur les plans organisationnels, des services préventifs et curatifs.

45
Q

Quels sont les types de services qu’offre le CLSC et pour quelle clientèle ?

A

Service généraux de première ligne, accueil, de soins de santé et communautaire.

Pour des gens en santé mentale, vieillissement, toxicomanie, santé au travail, hygiène maternelle et infantile, planification des naissances, soins à domiciles, etc.

46
Q

Le CLSC a eu 3 phases, Vrai ou Faux ?

A

Faux. 2. YOOO IL TE RESTE FUCKING DE QUESTIONS LOL.

47
Q

La première phrase des CLSC était-elle effervescente, avec une recherche identifaire et la deuxième davantage participative et expérimentale, avec du militantisme de gauche ?

A

Faux, c’est l’inverse.

La première phrase était expérimentale et participative et la deuxième était effervescente.

48
Q

Qu’est-ce que le CH, et le DSC ?

A

Centre hospitalier, département de santé communautaire.
C’est un département au sein des centres hospitaliers qui tente d’améliorer la santé de la population par des enquêtes, des programmes, des évaluations, etc.

49
Q

Qu’est-ce que les groupes populaires ?

A

Fin des années 1960, les groupes populaire sont des groupes gérés par des citoyens qui veulent élaborés des stratégies de revendication et de pression, comme des comptoirs alimentaires, des cliniques médicales populaires, etc. Des organisme se créent également avec des bénévoles pour aider par exemple en donnant des services à domicile.

50
Q

Dans les années 1970-75, qu’est-ce qui diffère des débuts des groupes populaires ?

A

Il y a une radicalisation, une politisation et une diversification, ils veulent du changement. Puis, il y a beaucoup de naissance de sociétés, de coopératives, d’entreprises, etc.

51
Q

Qu’est-ce qui arrive pour les groupes populaires en 1976-1980 ?

A

Il y a une démobilisation et une crise du militantisme car il y a institutionnalisation de l’action communautaire.

52
Q

Encore dans les années 1970 à 80, il y a des changements au niveau du statut professionnel des travailleurs sociaux, qu’est-ce qui change en premier dans ces années ?

A

Il y a le code de profession en 1973, qui reconnait le métier du travail social, mais pas de l’activité.
Il y a la formation universitaire qui sanctionne la compétence des travailleurs sociaux.
Il y a les CSS et les CLSC qui sont des modèles de gestion centralisé des décisions des normes d’efficacité et de contrôle, il y a donc une remise en question de l’autonomie professionnelle des TS.

53
Q

Quelle est l’approche principale en travail social ?

A

Psychosociale.
La personne, l’environnement et le développement social.
La corporation des ts dit que l’acte professionnel est la pour : la socialité de l’être humain, le diagnostic et le traitement de toute carence de socialité chez l’être humain.

54
Q

Quelles sont les 2 autres approches vu en classe en travail social et expliquez les brièvement.

A

Marxiste : vision globale de la société, conscience critique à l’égard des institutions sociales, conception globale du travail d’intervention (individu, famille, groupes, institutions). Il y a une tâche d’éducation et conscientisation des conditions d’aliénation, avec un humaniste radicale dont les êtres sont naturellement coopératifs, sociaux, etc. Pour tempérer les conflits de classe et stabilise l’ordre social.

Féministe : Construit social de l’inégalité entre les sexes et de l’infériorisation des femmes et non de nature biologique ou naturelle. Vise le changement. Avec des interventions en relation égalitaire.

55
Q

Que se passe-t-il dans les années 1980 à 1990 au niveau des politiques sociales ?

A

Il y a une crise économique, au niveau politique il y a un glissement idéologique du droit collectif au droit individuel qui s’explique par la responsabilité individuelle.
On est passé d’une conception universelle à une conception résiduelle, on chasse les fraudeurs, on a une logique productiviste, et on fait culpabiliser les victimes.

56
Q

Qu’est-ce que les politiques sociales visent dans les années 1980 à 1990 ?

A

une aide minimale, des populations vulnérables, avec des groupes cibles.

57
Q

Est-ce vrai de dire que dans les années 80-90 il y a une remise en question de l’État-providence ?

A

Oui.

58
Q

Quelles sont les trois concepts de la remise en question de l’État-providence des années 80-90 au Québec ?

A

La désinstitutionnalisation, on préfère le maintien à domicile et non de long séjour hospitalisé, une responsabilité au sein de la communauté.

La privatisation, qui est une solution partielle à la crise du système public, il y a une communautarisation des services.

La décentralisation, type technocratique, (on essaye de faire une gestion de la pénurie et une auto-protection du pouvoir central) et non démocratique, pour une plus grande productivité, mais a faible coût.

59
Q

Quelles sont les 3 modèles qui s’opposent dans les années 1980-90 dans les politiques sociales ?

A

Socio-étatique : services sociaux publics, gratuit et universel.

Néolibéral : reprivatisation des dispositifs d’aide de protection sociale, l’état doit tendre un filet pour la protection sociale.

Sociocommunautaire : Resocialisation des mécanismes de protection sociale, décentralisation des lieux de décision, mécanismes de participation citoyenne.

60
Q

En 1984, il y a une redistribution des responsabilités dans les CSS et les CLSC, quels sont les objectifs pour les CSS de ce changement ?

A

On veut des services aux personnes qui exigent un placement, on veut promouvoir de la socialité, de la protection sociale à «l’insertion dans le vie normale». Avec l’aide de plusieurs programmes, loi, comme le travail social scolaire, hospitalier, psychiatrique, et aux personnes âgées.

61
Q

En 1984, il y a une redistribution des responsabilités, quels sont les changements pour le CLSC ?

A

Le CLSC a un nouvel objectif qui mène à donner des services aux personnes demeurant dans leur milieu de vie naturel. Il devient la porte d’entrée du système sociosanitaire. Il n’y a pas de spécialité, on essaye de rester avec des priorités nationales plutôt que locales. Ils ont un mandat de services à domicile, de santé maternelle et infantile, sociaux courants, de santé de travail. On intègre davantage les CLSC au système.

62
Q

Au niveau communautaire, d’où est-ce que les groupes communautaires viennent ?

A

Groupe populaire (1970) au groupe communautaire (1980).

63
Q

Pourquoi les actions communautaires restent, mais change de nom ?

A

Les groupes communautaires veulent continuer à faire des actions communautaire, mais ils ont une volonté de partenariat avec l’état, l’entreprise privée et les syndicats, car il y a une crise de l’emploi, et ils veulent avoir une certaine importance.

64
Q

Qu’est-ce que la commission Rochon et pourquoi est-elle présente en 1985 ?

A

C’est une commission d’enquête sur les services de santé et les services sociaux. Car il y a des coûts croissant dans le système de santé, une conjoncture de décroissance économique, et plusieurs critiques du système ressortent comme étant inefficace, lourd, pas humain, bureaucratique, etc.

65
Q

Quel est le mandant de la Commission Rochon ?

A

D’étudier le système de santé et de service sociaux en lien avec leurs objectifs, le fonctionnement, le financement, le développement.

66
Q

En 1988, quel a été le rapport final de la Commission Rochon ?

A

Relève une difficulté du réseau de la santé et des services sociaux à s’adapter à la métamorphose de la société québécoise.

Il y a plusieurs populations à risques : les personnes handicapées, les pauvres, les gens sans réseau social, les jeunes adultes, familles monoparentales, personnes âgées.

Les services sont discontinus, inégaux et incomplets selon les groupes et les régions.

Le personnel est démotivé et mal dirigé.

67
Q

Quelles sont les recommandations de la Commission Rochon ?

A

Il doit y avoir une évolution du réseau institutionnel, puis une décentralisation pour être centré sur les besoins de la population.

Il devrait y avoir une création de régies régionales pour la gestion du réseau.
Un programme centré sur les besoins des usagers.
Maintenir la gratuité.
L’approche communautaire est importante et le financement devrait être améliorer.

68
Q

En 1980-90 qu’est-ce qui change dans les interventions ?

A

Il y a plusieurs modèles d’intervention « découverts ».

69
Q

Qu’est-ce que l’intervention réseau ?

A

Le client est un patient identifié dans le réseau et où son problème est formulé comme une demande individuelle, l’intervention est en réunissant le réseau soit la famille, les amis, etc pour une évaluation de la demande, des négociations et une intervention en ayant toujours en tête que l’environnement est très important.

70
Q

En 1990 et les années suivantes pourquoi il doit y avoir du changement ou une réforme ?

A

Incapicité des politiques sociosanitaires de l’État-providence à endiguer les nouveaux problèmes sociaux. Crise budgétaire, et mécontentement des population à l’égard de la technocratisation.

71
Q

En 1990 et les années suivantes quel est le contexte politique ?

A

Il y a une lutte contre le déficit, au niveau fédéral, il y a une réduction des transferts aux provinces et une réforme de l’assurance-chômage pour l’assurances emploi.

72
Q

Qu’est-ce que la réforme Côté ? Expliquez brièvement pourquoi.

A

Les citoyens sont considérés comme consommateurs et décideurs et payeurs.
Il y a un vieillissement de la population, il faut donc des services des services curatifs et institutionnels davantage au détriment de ceux préventifs.

73
Q

En quoi la réforme Côté a changé en lien avec la réforme de la LSSSS en 1991 ?

A

Il y a plus d’exigences, au niveau provincial, et il y a donc en lien avec les objectifs institutionnels, une restructuration des CH, CLSC, CHSLD, CR, CPEJ. Il y a également une fusion d’établissement : le DSC (département de santé communautaire devient direction régionale de santé publique, les CSS deviennent des centre jeunesse et les CLSC ont plusieurs missions, etc.

74
Q

Qu’est-ce qui s’est passé dans la réforme côté au niveau régional ?

A

Il y a une décentralisation et une régionalisation du système de santé pour accorder plus d’importance au communautaire et ses organismes.

75
Q

Qu’est-ce que la politique de santé et de bien-être en 1991 ?

A

C’était pour améliorer généralement les habitudes et les conditions de vue en lien avec les déterminants sociaux de base et les services offerts.

76
Q

Qu’elles étaient les actions que la politique de santé et de bien-être a mis en avant ?

A

Renforcement du potentiel des personnes.
Soutenir les milieux de vie, améliorer les conditions de vie.
Agir avec des groupes vulnérables.
Rechercher des solutions moins couteuses, mais efficace.
Harmoniser les politiques publiques.

77
Q

Qui était les gens cible de la politique de santé et de bien être en 1991 ?

A

Les gens en adaptation scolaire, en santé physique, en santé publique, en santé mentale, en intégration scolaire.

78
Q

Dans la réforme Rochon, expliquez moi le virage ambulatoire.

A

Le virage ambulatoire est la déshospitalisation, afin de donner plus d’accès au service comme le CLSC, et tenter de diminuer la durée des utilisations des lits à l’hôpital, avec du soutien à domicile et rester plus près du milieu de vie.

79
Q

Qu’est-ce que le virage ambulatoire a créé comme effets ?

A

Cela exige plus de dispositifs permettant la coordination des services pour assurer la qualité et le ministère de la santé doit revoir sa gestion. Ça provoque un éclatement des lieux de pratique.

80
Q

Expliquez brièvement la commission Clair avec le ministre Marois.

A

Une commission d’étude sur les services de santé et de services sociaux pour donner un portrait de l’avenir du système public de santé quant au financement et l’organisation des servies.
En recommandant des GMF, et des réseaux pour les personnes âgées.

81
Q

Qu’est-ce que le ministre Couillard a apporté au système de santé ?

A

La loi 25 sur l’intégration des services, pour avoir une approche populationnelle, avec plus de travail social et de gestion de cas.

82
Q

En 2015 et en 2016, qu’est-ce que la loi 10 est venu apporté ? (Réforme Barrette)

A

En 2015, on fusionne plusieurs palier et on donne plus de charges de travail au médecin. On veut économiser de l’argent en simplifiant l’administration dans les réseaux, et on ramène le tout en privé. On est passé a au-dessus de 180 établissement à un peu plus de 30.
En 2016, on continue le processus de fusionnage et on met le CISSS ou le CIUSSS au milieu de tous les autres services avec Le ministre qui contrôle le tout.

83
Q

Qu’est-ce que la réforme Barette a créé ?

A

Aucune économie faite, cela a coûté encore plus d’argent. Un seul établissement comme boss de tout le monde, les directeurs peuvent l’être pour plusieurs services.
Difficile d’atteindre les services pour les usagers. Les médecins de famille sont en pénuries et difficile à atteindre, car c’est privé, bien souvent.

84
Q

La loi 21 de 2009, qu’a-t-elle changé pour le travail social ?

A

Un effet professionnalisant attendu avec l’ordre des professionnels.

85
Q

Quels sont les 10 actes réservés ?

A

Procéder à une évaluation psychosociale dans le cadre d’un mandat de protection ou de protection du majeur.

Évaluer une personne avec un trouble mental diagnostiqué par un professionnel habilité.

Évaluer une personne dans le cadre d’une décision du directeur ou du tribunal concertant la loi sur la protection de la jeunesse.

Évaluer un adolescent avec la décision du tribunal en lien avec la loi pénale pour les adolescents.

Évaluer une personne en matière de garde d’enfants et de garde d’accès.

Évaluer une personne qui veut adopter un enfant.

Déterminer un plan d’intervention pour une personne atteinte d’un trouble mental ou des idées suicidaires qui est hébergé dans un CR pour les jeunes en difficulté de réadaptation.

Évaluer un enfant qui n’est pas encore à l’éducation préscolaire mais qui démontre de signes de retard de développement en déterminant les services de réadaptations.

Décider des mesures de contention dans le cadre de l’application de la LSSSS et la loi sur les services de santé et de services sociaux pour les autochtones cris.

Décider le l’utilisation des mesures d’isolement dans le cadre des mêmes loi dites ci-dessus.