Toxicologie les produits responsables d'intoxication Flashcards
Qu’est-ce que les médicaments toxicomanogènes ?
C’est une substance médicamenteuse qui détourné de leur usage normal peuvent entrainer une addiction c’est-à-dire une dépendance physique et ou psychique à ces substances.
Qu’est-ce que la toxicomanie ou pharmacodépendance ?
C’est un état psychique ou quelques fois physique résultant de l’interaction entre un organisme vivant et une drogue cette interaction se caractérise par des modifications du comportement et par d’autres réactions qui entrainent toujours l’usagé à prendre de la drogue afin de retrouvé des effets physique ou psychique si l’usagé ne prend pas la substance il est en état de manque ou de privation.
Qu’est-ce que la dépendance physique ?
C’est quand l’administration du produit est suspendu des troubles physique intenses apparaissent.
Qu’est-ce que la dépendance psychique ?
Elle se traduit par une impulsion psychique qui exige l’administration périodique ou continuel de la substance pour produire un plaisir ou éviter un état dépressif.
Qu’est-ce que la tolérance ou accoutumance ?
Elle se caractérisé par la nécessité d’accroitre les doses de drogues afin d’obtenir l’effet initial.
Qu’est-ce que le sevrage ou syndrome d’abstinence ?
C’est un état caractérisé par des symptômes de détresse et de douleur causé par une privation soudaine de la dose habituelle de drogue.
Plusieurs exemples de médicaments toxicomanogènes
- Les opiacés
- Les Anxiolytiques
- Les hypnotiques
- Les barbituriques
Les opiacés origine
6 Opium (latex issu des capsules de pavot papaver somniferum), ses alcaloïdes morphine (Moscontin®), codéine (Codolipran®, Codenfan®), pholcodine (Biocalyptol®, Poléry®), ses dérivés synthétiques : codéthyline (Clarix®,
Tussipax®) dextrométhorphane (Drill®), oxycodone (Oxycontin®, Oxynorm®, Oxynormoro®), hydromorphone (Sophidone®) , fentanyl (Abstral®, Actiq®, Breakyl®, Durogésic®, Effentora®, Instanyl®, Pecfent®, Recivit@) ainsi que les substances de substitution aux opiacés : buprénorphine (Subutex®) et méthadone.
- On assimile aux opiacés mineurs le tramadol (Contramal®, Topalgic®), et le néfopam (Acupan®).
- Toutes ces substances actives sont soit sur la liste des stupéfiants soit en Liste l. Il existe parfois des exonérations.
Les opiacés pharmacologie
- Action sur 4 types de récepteurs
morphiniques : mu, kappa, sigma et delta. - Tolérance d’apparition rapide.
- Dépendances physique et
psychique importantes. - L’overdose aux opiacés est une
urgence vitale. L’objectif essentiel est la correction de l’insuffisance respiratoire aiguë.
Les anxiolytiques
Ce sont essentiellement des benzodiazépines dont la durée de prescription est limitée à 12 semaines et qui sont inscrites en Liste I :
-Alprazolam (Xanax®).
- Bromazépam (Lexomil®).
- Chlordiazépoxide (Librax®).
- Clobazam (Urbanyl®).
- Clorazépate dipotassique (Tranxène®) attention la prescription du Tranxène 20 est limitée à 28 jours et nécessite une ordonnance sécurisée.
- Clotiazépam (Vératran®).
- Diazépam (Valium®).
- Loflazépate d’éthyle (Victan®).
- Lorazépam (Témesta®).
- Nordazépam (Nordaz®).
- Oxazépam (Séresta®).
-Prazépam (Lysanxia®).
Les hypnotiques
La durée de prescription est limitée à 28 jours. Ils sont tous inscrits en Liste l
sauf Zolpidem.
- Loprazolam (Havlane®).
- Lormétazépam (Noctamide®).
- Témazépam (Normison®).
- Estazolam (Nuctalon®).
- Nitrazépam (Mogadon®).
- Zolpidem (Stilnox®) : Benzodiazépine apparentée. Nécessite une ordonnance sécurisée, assimilé stupéfiant.
- Zopiclone (Imovane®) : Benzodiazépine apparentée.
- Les benzodiazépines, qu’elles soient hypnotiques ou anxiolytiques peuvent provoquer une dépendance physique et psychique avec syndrome de sevrage à l’arrêt du traitement.
- L’association de plusieurs benzodiazépines augmente le risque de pharmacodépendance.
- Elles sont souvent détournées de leur usage et fréquemment associées à l’alcool et aux opiacés.
- En décembre 2012, le directeur de l’ANSM écrit : « - La prescription des
benzodiazépines à visée anxiolytique et hypnotique ne doit être envisagée qu’après échec des approches non médicamenteuses.
- La première prescription chez un patient est une prescription à risque qui peut entraîner le patient dans un processus de consommation de longue durée, alors que l’effet thérapeutique sera épuisé.
- Cette prescription doit être la plus courte possible et ne doit pas dépasser les durées préconisées dans l’AMM.
- Elle doit être régulièrement réévaluée quant à son efficacité et ses effets indésirables.
- Le patient doit être informé des risques liés à cette consommation et accompagné dans l’arrêt de sa consommation dont on sait qu’il peut être difficile quand la dépendance est installée »
Les barbituriques
Le seul barbiturique encore commercialisé est le phénobarbital utilisé dans le traitement de l’épilepsie (Liste Il : Gardénal®, Alepsal®, Kaneuron®).
La prise prolongée de phénobarbital peut entraîner l’apparition d’un syndrome de dépendance qui impose, en cas d’interruption de traitement, un sevrage progressif.
Plusieurs exemples de toxicomanies non médicamenteuses
- Alcool
- Tabac
- Héroïne
- Cocaïne et crack
- Cannabis
- Khat
- Amphétamines
- Ecstasy
- Kétamine
- GHB
- LSD
- Les champignons hallucinogènes
- Les traitements substitutifs
- Méthadone
- Subutex
Alcool
- Obtenue par fermentation de végétaux riches en sucre ou pas distillation, il entre dans le composition des boissons alcooliques : vin, cidre, bière, rhum et alcools distillés, vodka et whisky.
- C’est une “drogue” licite.
Tabac
- Le tabac contient de la nicotine, qui possède un effet “éveillant”, anxiolytique et coupe-faim.
- Les produits du tabac (cigarettes, tabac à rouler, etc.) sont composés d’additifs (humectants, goût, saveur).
- La combustion de ces produits crée de nouveaux composants (monoxyde de carbone, goudrons…) nocifs pour la santé.
Héroïne
- = Di acétylmorphine
- Opiacé puissant, obtenu par synthèse à partir de la morphine, elle se présente sous la forme d’une poudre ou de granulés à écraser.
- Elle peut être injectée, prisée (sniffée) ou fumée.
- L’acquisition, la possession, l’usage, la production, le transport et la cession (même à titre gratuit) sont prohibés par le Code de la Santé Publique et le Code pénal
Cocaïne et crack
- La cocaïne se présente généralement sous la forme d’une fine poudre blanche, cristalline et sans odeur.
- Elle est extraite des feuilles de cocaïer. Lorsqu’elle est “sniffée”, elle est appelée “ligne de coke” ; elle est aussi parfois injectée par voie intraveineuse ou fumée, principalement sous forme de crack (ou free base).
- L’acquisition, la possession, l’usage, la production, le transport et la cession (même à titre gratuit) sont prohibés par le Code de la Santé Publique et le Code Pénal.
Cannabis
-Le cannabis ou chanvre indien est une plante.
- Le principe actif du cannabis responsable des effets psychoactifs est le THC (tétrahydrocannabinol), inscrit sur la liste des stupéfiants.
- Sa concentration est très variable selon les préparations et la provenance du produit.
- On utilise l’herbe (marijuana, ganja, beuh, etc.) ou la résine
obtenue à partir des sommités fleuries de la plante (haschisch,
hasch, shit, chichon, etc.).
- L’acquisition, la possession, l’usage, la production, le transport et la cession (même à titre gratuit) sont prohibés par le Code de la
Santé Publique et le Code Pénal.
Khat
- Le khat, qat ou kat, est un arbuste ou arbrisseau (une sorte de fusain)
de la famille des Célastracées, originaire d’Éthiopie, on utilise les feuilles qui sont mastiquées. - Les principes actifs du khat sont des alcaloïdes : la cathinone et la
cathine. Son usage régulier entraîne des risques de toxicomanie et peut provoquer une dénutrition. - À long terme, des modifications de l’humeur, des délires, des troubles
du sommeil, des troubles de l’appareil digestif et troubles sexuels voire des syndromes coronariens aigus sont signalés. - L’acquisition, la possession, l’usage, la production, le transport et la cession (même à titre gratuit) sont prohibés par le Code de la Santé Publique et le Code Pénal.
Amphétamines
- Les amphétamines ou speed sont des psychostimulants et anorexigènes puissants, utilisés récemment encore comme coupe-faim ou pour empêcher le sommeil, dans certaines circonstances.
- Leur toxicité ainsi que la forte dépendance psychique qu’elles
entraînent expliquent que la plupart des amphétamines soient classées
comme stupéfiants depuis 1967. - Il existe un dérivé puissant de l’amphétamine aux effets
particulièrement dangereux : la métamphétamine, appelée encore
crystal, ice ou yaba. - L’acquisition, la possession, l’usage, la production, le transport et la cession (même à titre gratuit) sont prohibés par le Code de la Santé Publique et le Code Pénal.
Ecstasy
- L’ecstasy désigne un produit (comprimé, gélule, poudre) comprenant une molécule de la famille chimique des amphétamines, la MDMA (méthylènedioxymétamphétamine)
- Il est responsable d’effets psychoactifs hallucinogènes.
- L’ecstasy se présente généralement sous la forme de comprimés de couleur et de forme variée, ornés d’un motif ou d’un logo qui change régulièrement.
- L’acquisition, la possession, l’usage, la production, le transport et la cession (même à titre gratuit) sont prohibés par le Code de la
Santé Publique et le Code Pénal.
Kétamine
- Le chlorhydrate de kétamine est un produit utilisé en France en
anesthésie humaine et vétérinaire. - A certaines doses, qui sont variables selon les individus, elle a des effets hallucinogènes. Ce sont ces derniers qui sont recherchés.
- Le produit est généralement “sniffé”, notamment chez les
consommateurs de cocaïne. - On trouve la kétamine sous forme de poudre cristalline, de gélules
ou de comprimés. - L’acquisition, la possession, l’usage, la production, le transport et la cession (même à titre gratuit) sont prohibés par le Code de la
Santé Publique et le Code Pénal.
GHB
- = Gamma-HydroxyButyrate ou gamma OH
- C’est une molécule anesthésique à usage médical.
- Il a une double action : euphorisante, puis sédative.
- Son utilisation comme drogue est cantonnée à certains lieux de la vie nocturne. Il
est généralement vendu sous forme de poudre soluble ou sous forme liquide. Il est
ingéré. - Comme il se mélange facilement à l’alcool, est inodore et incolore et son goût est
très léger ; à faible dose il provoque une désinhibition, et, à plus forte dose, il induit
un état hypnotique et des amnésies (trouble de mémoire) d’où son nom de drogue
du viol ou du violeur. - L’acquisition, la possession, l’usage, la production, le transport et la cession (même
à titre gratuit) sont prohibés par le Code de la Santé Publique et le Code Pénal.
LSD
C’est une substance de synthèse fabriquée à partir de l’acide lysergique, le LSD (acide lysergique diéthylamide) (l ‘acide”) est caractérisé par une puissante action hallucinogène.
- L’acide lysergique est produit par un champignon, l’ergot de seigle.
- Il se présente le plus souvent sous la forme d’un petit morceau de buvard imbibé portant un dessin, parfois d’une “micropointell (ressemblant à un bout de mine de crayon) ou sous forme liquide. Il est le plus souvent avalé.
- Les effets surviennent après une demi-heure (parfois plusieurs heures) et durent entre cinq et douze heures.
- Une sensation de malaise peut persister pendant plusieurs jours. Le dosage est aléatoire, les buvards étant plus ou moins concentrés. Une goutte de liquide équivaut souvent à plusieurs buvards.
- Une quantité infime de LSD étant efficace les risques de surdose peuvent être vite atteints.
- L’acquisition, la possession, l’usage, la production, le transport et la cession (même à titre gratuit) sont prohibés par le Code de la Santé Publique et le Code Pénal.
LES CHAMPIGNONS HALLUCINOGÈNES
- Les champignons hallucinogènes ainsi que les préparations les comprenant sont classés comme produits stupéfiants.
- La variété la plus connue des champignons hallucinogènes est la famille des psilocybes qui comporte plus de quatre-vingt variétés.
- Le principe actif essentiel est la psilocybine.
( L’acquisition, la possession, l’usage, la production, le
transport et la cession (même à titre gratuit) sont prohibés par le Code de la Santé Publique et le Code Pénal.
LES TRAITEMENTS SUBSTITUTIFS
- Il s’agit essentiellement de la désintoxication vis à vis des produits opiacés qui prend en charge principalement la dépendance physique.
- Le traitement de la dépendance psychique nécessite une prise en charge psychologique et pharmacologique
(antidépresseur). - Il existe deux traitements de substitution : la méthadone qui est le traitement de référence et la buprénorphine.
MÉTHADONE
- 5mg, 10mg, 20mg, 40 et 60mg
- Le produit est administré par voie orale (sirop de chlorhydrate de méthadone) ce qui a l’avantage d’éloigner le toxicomane de la voie IV et
d’éliminer le problème de contamination par de nombreux agents infectieux. - Il possède des propriétés antalgiques et son effet prolongé (24 heures) permet de stabiliser le patient à une dose quotidienne. Cependant, il existe un risque de surdosage avec dépression respiratoire et une dépendance (bien moindre qu’avec la morphine).
- Sa prescription est soumise à un protocole très strict : le patient est suivi quotidiennement dans un CSST (Centre Spécialisée de Soins aux Toxicomanes.).
Lorsque le toxicomane est stabilisé sous méthadone, le médecin généraliste prend le relais du médecin du CSST. - Ce dernier établit une prescription initiale précisant le nom du médecin généraliste. Le médecin de ville établit une deuxième prescription (maximum 7 jours ou 28 jours pour les gélules) en indiquant le nom du pharmacien.
- Le patient se présente à la pharmacie munie de ces deux prescriptions.
- Dans le cadre de la prescription et de la délivrance de la méthadone en établissement de santé ou pénitentiaire le traitement est délivré quotidiennement sous contrôle médical ou infirmier.
- Le relais à l’issue de la prise en charge en établissement de santé ou pénitentiaire, soit vers un médecin de ville ou vers un centre spécialisé doit être
envisagé avec le patient dès le début du traitement. - Au moment du relais, l’ordonnance du prescripteur initial devra mentionner le nom du médecin de ville choisi.
SUBUTEX
- Les effets euphorisants de la buprénorphine sont très faibles ainsi que le risque de dépendance (moindre qu’avec la méthadone).
- Le traitement débute par une période de stabilisation (8 mg/j) jusqu’à obtenir un équilibre et se poursuit par une phase de réduction avec des paliers progressifs.
- Son mode de prescription est identique à celui d’un
stupéfiant (durée max. 28 jours, délivrance fractionnée de 7 jours) sur ordonnance sécurisée.
LES MÉDICAMENTS DÉTOURNÉS À DES FINS D’INTOXICATION VOLONTAIRE
- Les laxatifs stimulants sont parfois utilisés en compléments de « régimes amaigrissants ».
- Les dermocorticoïdes souvent utilisés pour « blanchir ».
- Les intoxications volontaires (suicides) : aspirine, paracétamol, antidépresseurs tricycliques, chloroquine.
- Les androgènes (Androtardyl®, Nebido®, Pansterone®, Testopatch®) : l’activité pharmacodynamique des androgènes favorisant un effet général d’anabolisme protidique ainsi qu’un développement de la musculature squelettique, il y a eu des utilisations détournées des spécialités en contenant afin de favoriser un développement
musculaire.
LES MÉDICAMENTS UTILISÉS POUR LE DOPAGE : Définition
- Le dictionnaire définit le dopage comme “l’action de doper”, c’est à dire l’action d’administrer un stimulant à quelqu’un ou d’augmenter la qualité, la puissance ou le rendement de quelque chose ou de quelqu’un.
- Dans le langage sportif est considérée comme dopage l’utilisation de substances et de tous moyens destinés à augmenter artificiellement le rendement en vue ou à l’occasion de la compétition et pouvant porter préjudice à l’éthique sportive et à l’intégrité physique et psychique de l’athlète.
- Dans le milieu sportif, on entend par substance dopante une substance utilisable pour le dopage (au sens où il a été défini ci-dessus).
- Dans le langage courant, un produit dopant correspond à un produit stimulant, capable de donner un coup de fouet.