Toxicologie les produits responsables d'intoxication Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que les médicaments toxicomanogènes ?

A

C’est une substance médicamenteuse qui détourné de leur usage normal peuvent entrainer une addiction c’est-à-dire une dépendance physique et ou psychique à ces substances.

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2
Q

Qu’est-ce que la toxicomanie ou pharmacodépendance ?

A

C’est un état psychique ou quelques fois physique résultant de l’interaction entre un organisme vivant et une drogue cette interaction se caractérise par des modifications du comportement et par d’autres réactions qui entrainent toujours l’usagé à prendre de la drogue afin de retrouvé des effets physique ou psychique si l’usagé ne prend pas la substance il est en état de manque ou de privation.

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3
Q

Qu’est-ce que la dépendance physique ?

A

C’est quand l’administration du produit est suspendu des troubles physique intenses apparaissent.

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4
Q

Qu’est-ce que la dépendance psychique ?

A

Elle se traduit par une impulsion psychique qui exige l’administration périodique ou continuel de la substance pour produire un plaisir ou éviter un état dépressif.

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5
Q

Qu’est-ce que la tolérance ou accoutumance ?

A

Elle se caractérisé par la nécessité d’accroitre les doses de drogues afin d’obtenir l’effet initial.

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6
Q

Qu’est-ce que le sevrage ou syndrome d’abstinence ?

A

C’est un état caractérisé par des symptômes de détresse et de douleur causé par une privation soudaine de la dose habituelle de drogue.

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7
Q

Plusieurs exemples de médicaments toxicomanogènes

A
  • Les opiacés
  • Les Anxiolytiques
  • Les hypnotiques
  • Les barbituriques
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8
Q

Les opiacés origine

A

6 Opium (latex issu des capsules de pavot papaver somniferum), ses alcaloïdes morphine (Moscontin®), codéine (Codolipran®, Codenfan®), pholcodine (Biocalyptol®, Poléry®), ses dérivés synthétiques : codéthyline (Clarix®,
Tussipax®) dextrométhorphane (Drill®), oxycodone (Oxycontin®, Oxynorm®, Oxynormoro®), hydromorphone (Sophidone®) , fentanyl (Abstral®, Actiq®, Breakyl®, Durogésic®, Effentora®, Instanyl®, Pecfent®, Recivit@) ainsi que les substances de substitution aux opiacés : buprénorphine (Subutex®) et méthadone.
- On assimile aux opiacés mineurs le tramadol (Contramal®, Topalgic®), et le néfopam (Acupan®).
- Toutes ces substances actives sont soit sur la liste des stupéfiants soit en Liste l. Il existe parfois des exonérations.

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9
Q

Les opiacés pharmacologie

A
  • Action sur 4 types de récepteurs
    morphiniques : mu, kappa, sigma et delta.
  • Tolérance d’apparition rapide.
  • Dépendances physique et
    psychique importantes.
  • L’overdose aux opiacés est une
    urgence vitale. L’objectif essentiel est la correction de l’insuffisance respiratoire aiguë.
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10
Q

Les anxiolytiques

A

Ce sont essentiellement des benzodiazépines dont la durée de prescription est limitée à 12 semaines et qui sont inscrites en Liste I :
-Alprazolam (Xanax®).
- Bromazépam (Lexomil®).
- Chlordiazépoxide (Librax®).
- Clobazam (Urbanyl®).
- Clorazépate dipotassique (Tranxène®) attention la prescription du Tranxène 20 est limitée à 28 jours et nécessite une ordonnance sécurisée.
- Clotiazépam (Vératran®).
- Diazépam (Valium®).
- Loflazépate d’éthyle (Victan®).
- Lorazépam (Témesta®).
- Nordazépam (Nordaz®).
- Oxazépam (Séresta®).
-Prazépam (Lysanxia®).

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11
Q

Les hypnotiques

A

La durée de prescription est limitée à 28 jours. Ils sont tous inscrits en Liste l
sauf Zolpidem.
- Loprazolam (Havlane®).
- Lormétazépam (Noctamide®).
- Témazépam (Normison®).
- Estazolam (Nuctalon®).
- Nitrazépam (Mogadon®).
- Zolpidem (Stilnox®) : Benzodiazépine apparentée. Nécessite une ordonnance sécurisée, assimilé stupéfiant.
- Zopiclone (Imovane®) : Benzodiazépine apparentée.
- Les benzodiazépines, qu’elles soient hypnotiques ou anxiolytiques peuvent provoquer une dépendance physique et psychique avec syndrome de sevrage à l’arrêt du traitement.
- L’association de plusieurs benzodiazépines augmente le risque de pharmacodépendance.
- Elles sont souvent détournées de leur usage et fréquemment associées à l’alcool et aux opiacés.
- En décembre 2012, le directeur de l’ANSM écrit : « - La prescription des
benzodiazépines à visée anxiolytique et hypnotique ne doit être envisagée qu’après échec des approches non médicamenteuses.
- La première prescription chez un patient est une prescription à risque qui peut entraîner le patient dans un processus de consommation de longue durée, alors que l’effet thérapeutique sera épuisé.
- Cette prescription doit être la plus courte possible et ne doit pas dépasser les durées préconisées dans l’AMM.
- Elle doit être régulièrement réévaluée quant à son efficacité et ses effets indésirables.
- Le patient doit être informé des risques liés à cette consommation et accompagné dans l’arrêt de sa consommation dont on sait qu’il peut être difficile quand la dépendance est installée »

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12
Q

Les barbituriques

A

Le seul barbiturique encore commercialisé est le phénobarbital utilisé dans le traitement de l’épilepsie (Liste Il : Gardénal®, Alepsal®, Kaneuron®).
La prise prolongée de phénobarbital peut entraîner l’apparition d’un syndrome de dépendance qui impose, en cas d’interruption de traitement, un sevrage progressif.

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13
Q

Plusieurs exemples de toxicomanies non médicamenteuses

A
  • Alcool
  • Tabac
  • Héroïne
  • Cocaïne et crack
  • Cannabis
  • Khat
  • Amphétamines
  • Ecstasy
  • Kétamine
  • GHB
  • LSD
  • Les champignons hallucinogènes
  • Les traitements substitutifs
  • Méthadone
  • Subutex
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14
Q

Alcool

A
  • Obtenue par fermentation de végétaux riches en sucre ou pas distillation, il entre dans le composition des boissons alcooliques : vin, cidre, bière, rhum et alcools distillés, vodka et whisky.
  • C’est une “drogue” licite.
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15
Q

Tabac

A
  • Le tabac contient de la nicotine, qui possède un effet “éveillant”, anxiolytique et coupe-faim.
  • Les produits du tabac (cigarettes, tabac à rouler, etc.) sont composés d’additifs (humectants, goût, saveur).
  • La combustion de ces produits crée de nouveaux composants (monoxyde de carbone, goudrons…) nocifs pour la santé.
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16
Q

Héroïne

A
  • = Di acétylmorphine
  • Opiacé puissant, obtenu par synthèse à partir de la morphine, elle se présente sous la forme d’une poudre ou de granulés à écraser.
  • Elle peut être injectée, prisée (sniffée) ou fumée.
  • L’acquisition, la possession, l’usage, la production, le transport et la cession (même à titre gratuit) sont prohibés par le Code de la Santé Publique et le Code pénal
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17
Q

Cocaïne et crack

A
  • La cocaïne se présente généralement sous la forme d’une fine poudre blanche, cristalline et sans odeur.
  • Elle est extraite des feuilles de cocaïer. Lorsqu’elle est “sniffée”, elle est appelée “ligne de coke” ; elle est aussi parfois injectée par voie intraveineuse ou fumée, principalement sous forme de crack (ou free base).
  • L’acquisition, la possession, l’usage, la production, le transport et la cession (même à titre gratuit) sont prohibés par le Code de la Santé Publique et le Code Pénal.
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18
Q

Cannabis

A

-Le cannabis ou chanvre indien est une plante.
- Le principe actif du cannabis responsable des effets psychoactifs est le THC (tétrahydrocannabinol), inscrit sur la liste des stupéfiants.
- Sa concentration est très variable selon les préparations et la provenance du produit.
- On utilise l’herbe (marijuana, ganja, beuh, etc.) ou la résine
obtenue à partir des sommités fleuries de la plante (haschisch,
hasch, shit, chichon, etc.).
- L’acquisition, la possession, l’usage, la production, le transport et la cession (même à titre gratuit) sont prohibés par le Code de la
Santé Publique et le Code Pénal.

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19
Q

Khat

A
  • Le khat, qat ou kat, est un arbuste ou arbrisseau (une sorte de fusain)
    de la famille des Célastracées, originaire d’Éthiopie, on utilise les feuilles qui sont mastiquées.
  • Les principes actifs du khat sont des alcaloïdes : la cathinone et la
    cathine. Son usage régulier entraîne des risques de toxicomanie et peut provoquer une dénutrition.
  • À long terme, des modifications de l’humeur, des délires, des troubles
    du sommeil, des troubles de l’appareil digestif et troubles sexuels voire des syndromes coronariens aigus sont signalés.
  • L’acquisition, la possession, l’usage, la production, le transport et la cession (même à titre gratuit) sont prohibés par le Code de la Santé Publique et le Code Pénal.
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20
Q

Amphétamines

A
  • Les amphétamines ou speed sont des psychostimulants et anorexigènes puissants, utilisés récemment encore comme coupe-faim ou pour empêcher le sommeil, dans certaines circonstances.
  • Leur toxicité ainsi que la forte dépendance psychique qu’elles
    entraînent expliquent que la plupart des amphétamines soient classées
    comme stupéfiants depuis 1967.
  • Il existe un dérivé puissant de l’amphétamine aux effets
    particulièrement dangereux : la métamphétamine, appelée encore
    crystal, ice ou yaba.
  • L’acquisition, la possession, l’usage, la production, le transport et la cession (même à titre gratuit) sont prohibés par le Code de la Santé Publique et le Code Pénal.
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21
Q

Ecstasy

A
  • L’ecstasy désigne un produit (comprimé, gélule, poudre) comprenant une molécule de la famille chimique des amphétamines, la MDMA (méthylènedioxymétamphétamine)
  • Il est responsable d’effets psychoactifs hallucinogènes.
  • L’ecstasy se présente généralement sous la forme de comprimés de couleur et de forme variée, ornés d’un motif ou d’un logo qui change régulièrement.
  • L’acquisition, la possession, l’usage, la production, le transport et la cession (même à titre gratuit) sont prohibés par le Code de la
    Santé Publique et le Code Pénal.
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22
Q

Kétamine

A
  • Le chlorhydrate de kétamine est un produit utilisé en France en
    anesthésie humaine et vétérinaire.
  • A certaines doses, qui sont variables selon les individus, elle a des effets hallucinogènes. Ce sont ces derniers qui sont recherchés.
  • Le produit est généralement “sniffé”, notamment chez les
    consommateurs de cocaïne.
  • On trouve la kétamine sous forme de poudre cristalline, de gélules
    ou de comprimés.
  • L’acquisition, la possession, l’usage, la production, le transport et la cession (même à titre gratuit) sont prohibés par le Code de la
    Santé Publique et le Code Pénal.
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23
Q

GHB

A
  • = Gamma-HydroxyButyrate ou gamma OH
  • C’est une molécule anesthésique à usage médical.
  • Il a une double action : euphorisante, puis sédative.
  • Son utilisation comme drogue est cantonnée à certains lieux de la vie nocturne. Il
    est généralement vendu sous forme de poudre soluble ou sous forme liquide. Il est
    ingéré.
  • Comme il se mélange facilement à l’alcool, est inodore et incolore et son goût est
    très léger ; à faible dose il provoque une désinhibition, et, à plus forte dose, il induit
    un état hypnotique et des amnésies (trouble de mémoire) d’où son nom de drogue
    du viol ou du violeur.
  • L’acquisition, la possession, l’usage, la production, le transport et la cession (même
    à titre gratuit) sont prohibés par le Code de la Santé Publique et le Code Pénal.
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24
Q

LSD

A

C’est une substance de synthèse fabriquée à partir de l’acide lysergique, le LSD (acide lysergique diéthylamide) (l ‘acide”) est caractérisé par une puissante action hallucinogène.
- L’acide lysergique est produit par un champignon, l’ergot de seigle.
- Il se présente le plus souvent sous la forme d’un petit morceau de buvard imbibé portant un dessin, parfois d’une “micropointell (ressemblant à un bout de mine de crayon) ou sous forme liquide. Il est le plus souvent avalé.
- Les effets surviennent après une demi-heure (parfois plusieurs heures) et durent entre cinq et douze heures.
- Une sensation de malaise peut persister pendant plusieurs jours. Le dosage est aléatoire, les buvards étant plus ou moins concentrés. Une goutte de liquide équivaut souvent à plusieurs buvards.
- Une quantité infime de LSD étant efficace les risques de surdose peuvent être vite atteints.
- L’acquisition, la possession, l’usage, la production, le transport et la cession (même à titre gratuit) sont prohibés par le Code de la Santé Publique et le Code Pénal.

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25
Q

LES CHAMPIGNONS HALLUCINOGÈNES

A
  • Les champignons hallucinogènes ainsi que les préparations les comprenant sont classés comme produits stupéfiants.
  • La variété la plus connue des champignons hallucinogènes est la famille des psilocybes qui comporte plus de quatre-vingt variétés.
  • Le principe actif essentiel est la psilocybine.
    ( L’acquisition, la possession, l’usage, la production, le
    transport et la cession (même à titre gratuit) sont prohibés par le Code de la Santé Publique et le Code Pénal.
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26
Q

LES TRAITEMENTS SUBSTITUTIFS

A
  • Il s’agit essentiellement de la désintoxication vis à vis des produits opiacés qui prend en charge principalement la dépendance physique.
  • Le traitement de la dépendance psychique nécessite une prise en charge psychologique et pharmacologique
    (antidépresseur).
  • Il existe deux traitements de substitution : la méthadone qui est le traitement de référence et la buprénorphine.
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27
Q

MÉTHADONE

A
  • 5mg, 10mg, 20mg, 40 et 60mg
  • Le produit est administré par voie orale (sirop de chlorhydrate de méthadone) ce qui a l’avantage d’éloigner le toxicomane de la voie IV et
    d’éliminer le problème de contamination par de nombreux agents infectieux.
  • Il possède des propriétés antalgiques et son effet prolongé (24 heures) permet de stabiliser le patient à une dose quotidienne. Cependant, il existe un risque de surdosage avec dépression respiratoire et une dépendance (bien moindre qu’avec la morphine).
  • Sa prescription est soumise à un protocole très strict : le patient est suivi quotidiennement dans un CSST (Centre Spécialisée de Soins aux Toxicomanes.).
    Lorsque le toxicomane est stabilisé sous méthadone, le médecin généraliste prend le relais du médecin du CSST.
  • Ce dernier établit une prescription initiale précisant le nom du médecin généraliste. Le médecin de ville établit une deuxième prescription (maximum 7 jours ou 28 jours pour les gélules) en indiquant le nom du pharmacien.
  • Le patient se présente à la pharmacie munie de ces deux prescriptions.
  • Dans le cadre de la prescription et de la délivrance de la méthadone en établissement de santé ou pénitentiaire le traitement est délivré quotidiennement sous contrôle médical ou infirmier.
  • Le relais à l’issue de la prise en charge en établissement de santé ou pénitentiaire, soit vers un médecin de ville ou vers un centre spécialisé doit être
    envisagé avec le patient dès le début du traitement.
  • Au moment du relais, l’ordonnance du prescripteur initial devra mentionner le nom du médecin de ville choisi.
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28
Q

SUBUTEX

A
  • Les effets euphorisants de la buprénorphine sont très faibles ainsi que le risque de dépendance (moindre qu’avec la méthadone).
  • Le traitement débute par une période de stabilisation (8 mg/j) jusqu’à obtenir un équilibre et se poursuit par une phase de réduction avec des paliers progressifs.
  • Son mode de prescription est identique à celui d’un
    stupéfiant (durée max. 28 jours, délivrance fractionnée de 7 jours) sur ordonnance sécurisée.
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29
Q

LES MÉDICAMENTS DÉTOURNÉS À DES FINS D’INTOXICATION VOLONTAIRE

A
  • Les laxatifs stimulants sont parfois utilisés en compléments de « régimes amaigrissants ».
  • Les dermocorticoïdes souvent utilisés pour « blanchir ».
  • Les intoxications volontaires (suicides) : aspirine, paracétamol, antidépresseurs tricycliques, chloroquine.
  • Les androgènes (Androtardyl®, Nebido®, Pansterone®, Testopatch®) : l’activité pharmacodynamique des androgènes favorisant un effet général d’anabolisme protidique ainsi qu’un développement de la musculature squelettique, il y a eu des utilisations détournées des spécialités en contenant afin de favoriser un développement
    musculaire.
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30
Q

LES MÉDICAMENTS UTILISÉS POUR LE DOPAGE : Définition

A
  • Le dictionnaire définit le dopage comme “l’action de doper”, c’est à dire l’action d’administrer un stimulant à quelqu’un ou d’augmenter la qualité, la puissance ou le rendement de quelque chose ou de quelqu’un.
  • Dans le langage sportif est considérée comme dopage l’utilisation de substances et de tous moyens destinés à augmenter artificiellement le rendement en vue ou à l’occasion de la compétition et pouvant porter préjudice à l’éthique sportive et à l’intégrité physique et psychique de l’athlète.
  • Dans le milieu sportif, on entend par substance dopante une substance utilisable pour le dopage (au sens où il a été défini ci-dessus).
  • Dans le langage courant, un produit dopant correspond à un produit stimulant, capable de donner un coup de fouet.
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31
Q

SUBSTANCES ET MÉTHODES DOPANTES INTERDITES OU SOUMISES À CERTAINES RESTRICTIONS

A
  • L’une des plus grandes réussites de la lutte contre le dopage dans le sport à ce jour a été la préparation, l’acceptation et la mise en place d’un ensemble uniforme harmonisé de règles : le Code mondial antidopage (le Code).
  • Le Code constitue le document de base offrant un cadre aux pratiques, règles et règlements antidopage des organisations sportives et des autorités publiques. Il est accompagné de cinq Standards internationaux destinés à harmoniser différents domaines de l’antidopage: le contrôle du dopage, le travail des laboratoires, la Liste des substances et méthodes interdites, les autorisations d’usage à des fins thérapeutiques (AUT) et la protection des renseignements personnels.
  • La liste des substances et méthodes interdites peuvent être consultées sur le site de
    l’Agence Mondiale Antidopage.
  • Exemples :
  • Stéroïdes anabolisant androgènes
  • Erythropoïétine (EPO)
  • Insulines
  • Béta-bloquants.
32
Q

LES VÉGÉTAUX TOXIQUES

A

EXEMPLES DE CHAMPIGNONS VÉNÉNEUX

33
Q

LES CHAMPIGNONS MORTELS

A

Dans nos régions ils sont peu nombreux :
- Amanite phalloïde (Amanita phalloïdes) responsable de 90 % des intoxications mortelles par les champignons en France,
- Amanite printanière (Amanita verna).
- Amanite vireuse (Amanita virosa).
- Lépiote brunâtre (Lepiota helveola).
- Cortinaire des montagnes ou doré (Cortinaria orellanus).
- Cortinaire resplendissant (Cortinaria splendens).

34
Q

Amanite phalloïde

A
  • Chapeau : vert/jaunâtre à vert bronze, hémisphérique
  • Lames : blanches, serrées et libres
  • Pied : blanc, rosée sous les lames
  • Chair : blanche, odeur fruitée
35
Q

Amanite printanière

A
  • Chapeau : blanc, lisse
  • Lames : blanches, serrées, libres
  • Pied : blanc, lisse, soyeux, anneau membraneux blanc, volve blanche évasée vers le bas
  • Chair : blanche, inodore
  • Spores : blanches
36
Q

Amanite vireuse

A
  • Chapeau : ovoïde, puis conique en cloche et étalé, mamelonné, blanc, chair mince
  • Lames : libres, molles, serrées, ventrues, blanches
  • Pied : blanc, base du pied entourée par une volve blanche
  • Chair : molle, odeur de pomme de terre crue, de moisi, vireuse saveur douce (ne pas goûter)
  • Spores : lisse, blanche
37
Q

Cortinaire couleur de rocou

A
  • Chapeau : brun, roux orangé, convexe
  • Lames : espacées, orangées à rouille
  • Pied : jaune doré
  • Chair : jaunâtre
  • Spores : ocre - rouille
38
Q

Galère marginée

A
  • Chapeau : brun fauve humide, ocre jaune sec, lisse et convexe
  • Lames : étroites et serrées, brunes avec arrêtes blanchâtres
  • Pied : base plus foncé
  • Chair : odeur farineuse
  • Spores : ocre - rouille
39
Q

Entolone livide (mortel) des fois confondu avec le clitocybe nébuleux (pas mortel du coup mangeable)

A
  • Chapeau : mamelonné, blanc, gris beige
  • Lames : serrées, larges, blanchâtre à jaunâtre, devenant rose saumon
  • Pied : Base renflée, blanchâtre ou jaune
  • Chair : ferme, blanchâtre, odeur de farine ou de concombre, saveur douce
  • Spores : anguleuses
40
Q

Gyromitre comestible (mortel) confondu avec la morille comestible, morille commune (pas mortel du coup mangeable)

A
  • Chapeau : aspect de cervelle, brun-jaune, brun-toux à brun-noir
  • Pied : gris-blanchâtre à jaunâtre
  • Chair : cassante, odeur et saveur agréable
  • Spores : elliptiques, lisses
41
Q

Exemples de champignons toxiques

A
  • Agaric jaunissant (Agaricus xanthoderma)
  • Amanite tue mouche (Amanita muscaria).
  • Amanite panthère (Amanita panthérina).
  • Bolet Satan (Boletus satanas)
  • Clitocybes blancs (Clitocybe cerussata, Clitocybe dealbata, Clitocybe rivulosa).
  • Coprin noir d’encre (Coprinus atramentarius).
  • Galère marginée (Galerina marginata).
  • Inocybe de patouillard (Inocybe erubescens ou patouillardii).
  • Paxille enroulé (Paxillus involutus).
  • Psilocybes (Psilocybe semilanceata, Psilocybe cyanescens).
  • La liste n’est pas exhaustive, mais en réalité, les espèces “à risque” restent relativement peu nombreuses.
  • Les accidents, mortels ou non, sont toujours dus à l’ignorance ou à l’inattention.
  • En matière de champignon, il faut systématiquement rejeter ce dont on n’est pas sûr
42
Q

Psalliote jaunissante (toxique) confondu avec le rosé des près, Agarix champêtre

A
  • Chapeau : blanc à brunâtre pâle
  • Lames : étroites, serrées, libres, rose
  • Pied : élancé, cylindrique, blanc
  • Chair : blanchâtre, odeur d’encre ou de phénol, saveur désagréable
  • Spores : ovales, lisses, sporée noire
43
Q

Amanite tue-mouche (toxique) confondu avec amanite des césars (mangeable)

A
  • Chapeau : orange-jaune ou rouge vif, verrues blanches
  • Lames : blanchâtres, libres, molles
  • Pied : blanc, anneau, strié,
  • Chair : blanche, jaune-orange sous la cuticule du chapeau
  • Spores : sporée blanche
44
Q

Amanite panthère (toxique) confondu avec l’amanite épaisse

A
  • Chapeau : brun
  • Lames : molles, serrées, libres, blanches
  • Pied : élancé, blanc, anneau étroit, non strié
  • Chair : molle, blanche, odeur de radis, saveur douce
  • Spores : blanche
45
Q

Bolet satan (toxique) confondu au bolet à pied rouge

A
  • Chapeau : convexe, gris-blanc, gris argenté, gris olive ou cuir pâle
  • Tubes : long, adnexés, jaune puis ruoge
  • Pied : court, ventru, jaune sous le chapeau, rouge carminé à la base, devient bleu-vert sous la pression
  • Chair : blanchâtre, jaunâtre, odeur de charogne, saveur douce
  • Spores : fusiformes, lisse
46
Q

Clitocybe blanc d’ivoire (toxique) confondu au meunier, mousseron

A
  • Chapeau : plan-convexe, noir blanc
  • Lames : étroites, serrées, adnées, jaune -ocre
  • Pied : blanchâtre
  • Chair : blanche, odeur farine, saveur douce
  • Spores : arrondies à ovales, blanche
47
Q

Coprin noir d’encre (toxique) confondu avec le coprin chevelu

A
  • Chapeau : cloche, gris cendré
  • Lames : libres, serrées, ventrues, blanche- brun-rosé puis noir
  • Pied : cylindrique, blanche, lisse, anneau
  • Chair : mince, blanche
  • Spores : elliptiques
48
Q

Galère marginée (toxique) confondu avec la pholiote changeante

A
  • Chapeau : brun fauve humide, ocre jaune sec, lisse et convexe
  • Lames : étroites et serrées, brunes avec arrêtes blanchâtres
  • Pied : base plus foncé
  • Chair : odeur farineuse
  • Spores : ocre - rouille
49
Q

Inocybe de Patouillard (toxique) confondu avec le tricholome de la saint-georges

A
  • Chapeau : mamelonnée, rouge brique
  • Lames : serrées, blanche devenant gris-jaune
  • Pied : blanche devenant rose à rouge brique
  • Chair : blanche, odeur douce
  • Spores : lisse
50
Q

Paxille enroulé (toxique) confondu avec cortinaire varié

A
  • Chapeau : brun-roux, lisse
  • Lames : fourchues, jaune brun
  • Chair : jaune devenant brun
  • Spores : ovales, brun roux
51
Q

INTOXICATION PAR LES CHAMPIGNONS

A
52
Q

Syndrome Phalloïdien

A
  • Redoutable
  • 10 % de mortalité (95 % des décès dus à la consommation de champignons).
  • 90 % due à l’amanite phalloïde.
  • Atteinte hépatite toxique la plus fréquente en Europe
    occidentale (plusieurs centaines de cas annuels d’intoxication si les conditions s’y prêtent)
53
Q

Les espèces responsables sont :

A
  • Amanita phalloïdes.
  • Amanita virosa.
  • Amanita verna.
    Plus rarement, d’autres espèces ont été responsables d’intoxications. De fortes concentrations d’amanitines ont été mises en évidence dans ces différentes espèces :
  • Lepiota helveola.
  • Lepiota brunneoincarnata.
  • Lepiota josserandii.
  • Lepiota subincarnata.
  • Galerina marginata.
54
Q

Circonstances de survenue

A
  • A l’automne, des mycologues amateurs mal informés ou trop sûrs d’eux Les intoxications phalloïdiennes
  • Se produisent usuellement entre août et novembre, à la jonction de l’été et de l’automne.
  • Font suite à l’ingestion de champignons ramassés dans le cadre de collecte artisanale réalisée soit par les victimes de l’intoxication soit par leur entourage ayant des connaissances mycologiques limitées et n’ayant pas fait confirmer la comestibilité de leurs champignons par des mycologues compétents.
55
Q

Toxines et mécanismes d’action

A
  • Le syndrome phalloïdien est dû à une toxine, l’alpha
    amanitine qui peut entraîner des lésions du foie même à très faibles doses.
  • L’alpha amanitine agit en pénétrant dans les cellules
    du foie, elle se fixe sur une enzyme, l’ARNpolymérase qui est indispensable à la cellule pour synthétiser les
    protéines.
  • Cette synthèse étant bloquée, les cellules du foie
    meurent.
56
Q

Conduite à tenir

A
  • Hospitalisation en urgence
  • Tous les convives (les malades ou susceptibles de
    l’être) doivent être hospitalisés dans un service d’urgence, et si nécessaire (apparition d’une gastroentérite) dans un service de réanimation afin de traiter la gastroentérite et de surveiller l’évolution afin de confirmer le diagnostic et de fixer le pronostic.
57
Q

Première phase : la latence

A
  • Aucun trouble… et un délai typique.
  • La première phase dite de latence, est une période pendant laquelle aucun trouble ne survient.
  • Elle est d’au moins 6 heures, mais peut durer jusqu’à 48 heures.
  • Elle est le plus souvent voisine d’une douzaine d’heures. La longueur de cette phase peut parfois gêner le diagnostic, les victimes ne songeant plus à ce repas de champignon, surtout s’il y a eu un autre repas sans champignons depuis.
  • Si le deuxième repas en contenait cela peut au contraire aggraver l’intoxication
58
Q

Deuxième phase : l’agression digestive

A
  • Une gastroentérite intense : cette deuxième phase débute brutalement. Elle va durer 2 à 4 jours.
  • Des vomissements elle commence par des vomissements en jets, abondants et de nature alimentaire, d’abord de manière très rapprochée (plusieurs fois par heure) puis plus espacés après quelques heures, constitués de liquide bilieux.
  • Puis des diarrhées : quelques minutes à 3 heures après suivent les diarrhées, glaireuses, très abondantes (0.3 à 1 L à chaque diarrhées), impérieuses qui se répètent d’abord plusieurs fois par heure puis toutes les 2 à 3 heures. Elles commencent à s’espacer très nettement au bout de 3 jours et s’arrêtent souvent au bout de 5 à 6 jours. Elles peuvent cependant persister jusqu’à 10 jours.
  • Et des douleurs : ces symptômes sont accompagnés de douleurs abdominales diffuses, continues, et d’intensité variable.
  • Ce qui entraîne une déshydratation : vomissements et
    diarrhées entraînent une déshydratation sévère avec
    fatigue musculaire, maux de tête, vertiges, crampes
    musculaires, tachycardie et hypotension artérielle.
  • Cette déshydratation est confirmée par les analyses
    biologiques.
59
Q

Troisième phase dite parenchymateuse

A
  • Dès 36 heures (jusqu’à 48 heures), le foie est atteint : cela se manifeste par des signes biologiques de cytolyse qui se caractérisent par une augmentation des transaminases.
  • Dans les formes graves, à partir du quatrième cinquième jour, s’installent des hémorragies localisées à la sphère digestive. Elles se manifestent par la présence de sang dans les selles (méléna).
  • Elles peuvent ensuite se généraliser, avec survenue
    d’ecchymoses et d’hématomes. Coma et parfois décès.
60
Q

Syndrome gyromitrien

A
  • Il s’agit d’une intoxication grave causée par l’ingestion de champignons frais crus ou cuits “à l’étouffée« .
  • La mortalité, autrefois estimée à 10 % des cas sévères, hospitalisés, est probablement inférieure à l’heure actuelle, avec un traitement adapté, les mécanismes de l’intoxication étant aujourd’hui bien connus.
  • Substances responsables : la vraie toxine est la gyromitrine hydrolysée rapidement en N-méthyl-N-formylhydrazine très volatile. Eliminée par dessication et par chauffage à l’air libre (pas de couvercle sur la casserole l)
  • Champignons responsables :
  • Gyromitre dite comestible, Gyromitra esculenta.
  • Pezize en couronne, Sarcosphaera coronaria
  • Incubation : 2 à 24 h (le plus souvent 6 à 8 h).
  • Le tableau clinique peut comporter :
  • Des troubles digestifs : nausées, vomissements durant plusieurs heures, douleurs abdominales, parfois diarrhées et des céphalées. Si l’intoxication se limite à cette phase, le rétablissement prendra 2 à 6 jours.
  • Des troubles hépatiques (autour du 2ème et 3ème jour) nous observons un ictère, une hépatomégalie douloureuse, sans séquelles une hépatite cytolytique. il peut y avoir une hémolyse. Généralement, l’hémolyse intravasculaire aiguë se produit chez des patients atteints d’un déficit enzymatique érythrocytaire. Dans les formes fatales, une insuffisance hépatique aiguë avec une encéphalopathie et anurie est décrite.
  • Des troubles nerveux : agitation, délire ou somnolence. Des convulsions, des accès paroxystiques de contractures musculaires, un trismus font partie du tableau clinique. Ces troubles peuvent évoluer vers un coma.
61
Q

Traitement du gyromitrien

A
  • Il est essentiellement symptomatique et doit être
    conduit en milieu hospitalier.
  • Il faut corriger les déséquilibres hydroéléctrolytiques
    et apporter du glucose.
62
Q

Syndrome cortinarien

A

Champignons responsables :
- La famille des cortinaires compte de nombreuses espèces dont la détermination est difficile. Il faut se méfier de tous les cortinaires présentant une coloration rouge, pourpre ou orangée.
- Certains Cortinaires (Cortinaire des Montagnes ou Cortinarius orellanus, Cortinarius speciosissimus,…) sont très toxiques.
- Au début des années 50, un grand nombre de cas d’insuffisance rénale observés en Pologne a mis en évidence la toxicité de Cortinarius orellanus.
- Incubation : le délai entre la consommation des champignons et l’apparition de l’atteinte rénale est particulièrement long, de 8 à 10 jours en moyenne, ce
qui rend très difficile le diagnostic de l’intoxication.
- Toxines : l’orellanine est la toxine responsable de l’intoxication, elle doit être
métabolisée (transformée dans l’organisme) pour être active.
- Symptômes de I’intoxication :
- L’intoxication peut débuter par des troubles digestifs 24 à 36 heures après la consommation des champignons.
- Ces troubles digestifs peuvent manquer ou passer inaperçus. Deux à 20 jours après le repas apparaît un ensemble de symptômes appelé “syndrome orellanien” : soif intense, sécheresse de bouche, vomissements, douleurs abdominales, douleurs lombaires, diminution
de la production d’urine (oligo-anurie) et grave atteinte du rein (néphrite tubulo-interstitielle).
- Traitement : le traitement symptomatique de l’insuffisance rénale aiguë nécessite le recours à l’hémodialyse (rein artificiel).
Evolution : l’intoxication évolue lentement vers la guérison dans 50 à 70 % des cas. L’atteinte du rein est parfois irréversible et nécessite une dialyse chronique.

63
Q

Syndrome sudorien ou muscarinique ou cholinergique

A

Champignons responsables :
- Inocybes : de nombreux Inocybes dont Inocybe rimosa (appelé aussi l. fastigiata), Inocybe geophylla,
- Inocybe erubescens (appelé aussi l. patouillardii), Inocybe sindonia (appelé aussi l. eutheles), contiennent de la muscarine et entraînent une intoxication de même type que celle due aux Clitocybes blancs (syndrome sudorien ou muscarien).
- L’Amanite tue-mouches (Amanita Muscaria), très caractéristique, est facile à identifier. Elle est parfois consommée volontairement pour ses effets hallucinogènes. L’Amanite tue-mouches est responsable dune intoxication où dominent les symptômes neuropsychiques.
- Ce tableau toxique est connu sous le nom de syndrome myco-atropinien ou syndrome panthérinien du nom de l’Amanite panthère qui provoque une
intoxication du même type.
- Incubation : le délai entre l’ingestion et l’apparition des symptômes est de 30 minutes à trois heures.
- Toxines : acide iboténique, muscimol.
- Symptomes de l’intoxication : l’intoxication se déroule en deux phases :
- Période d’excitation : durant cette première phase, on observe des troubles du comportement, de l’euphorie ou de la colère, de l’agitation, de la désorientation, du délire, des hallucinations (mobilité, distorsion d’objets)
- Période de sommeil profond : au premier état d’excitation succède une période d’abattement voire un coma dans les cas graves.
- Des signes digestifs mineurs tels que nausées, vomissements, diarrhée accompagnent parfois l’intoxication.
- Traitement : le traitement est symptomatique, il n’y a pas d’antidote.
- Evolution : récupération en 12 à 24 h

64
Q

Syndrome résinoidien ou résinien ou résinoïde ou gastro-intestinal

A
  • Champignons responsables : Agaric jaunissant (Agaricus xanthodermus) est parfois confondu avec le rosé des prés et provoque des troubles gastrointestinaux.
  • Incubation : le délai entre la consommation des champignons et l’apparition des symptômes est court, entre 15 minutes et 2 heures.
  • Mécanisme de toxicité : toxines = sesquiterpènes, anthraquinones, oxazolanes, polysaccharides, lipides, stérols, (semblables à certaines résines végétales).
  • Symptomes de l’intoxication : l’Agaric jaunissant n’occasionne que des troubles digestifs isolés, sans réelle gravité.
    Cet ensemble de symptômes est décrit sous le nom de “syndrome résinoïdien léger” ou “syndrome d’irritation gastro-intestinale” : nausées, vomissements diarrhées, douleurs abdominales surviennent 15 minutes à deux heures après le repas et sont bien supportées par un adulte en bonne santé
  • Gastro-entérite isolée et violente :
  • Douleurs épigastriques.
  • Nausées, vomissements abondants.
  • Colique, diarrhées persistantes.
  • En l’absence de correction des déperditions hydro-ioniques :
  • Crampes.
  • Soif intense.
  • Troubles cardio-vasculaires.
  • Prostration pouvant durer quelques jours.
  • Traitement : le traitement est symptomatique (compensation des pertes en eau et en sel). L’hospitalisation est parfois nécessaire si l’intoxication survient chez une personne fragile (jeune enfant, personne âgée).
  • Evolution : la guérison est la règle, les troubles digestifs disparaissent en 24 h à 48 h. 60 % des intoxications par les champignons.
65
Q

Syndrome coprinarien

A
  • Champignons responsables : Coprin noir d’encre
  • Lorsqu’on ne l’accompagne pas de boissons alcoolisées, il (Coprinus atramentarius) est parfaitement comestible.
  • Incubation : en présence d’alcool (bière, vin), les symptômes apparaissent très rapidement après la consommation de coprins noirs d’encre.
  • Toxines : le Coprin noir d’encre contient de la coprine, substance qui interfère avec la transformation de l’alcool par l’organisme.
  • Après transformation en aminocyclopropanol, la coprine bloque la transformation de l’alcool au stade intermédiaire d’acétaldéhyde (inhibition
    de l’enzyme acétaldéhyde déshydrogénase).
  • Les symptômes sont provoqués par l’accumulation d’acétaldéhyde dans le sang.
  • Symptômes de l’intoxication : la consommation d’alcool dans les 72 heures qui suivent un repas de coprins noirs d’encre provoque très vite des symptômes d’intolérance à l’alcool (effet antabuse) : rougeur du visage et du cou, maux de tête, vertiges, chute de tension, vomissements, transpiration
    excessive.
  • Traitement : le traitement est symptomatique, le repos suffit souvent à contrôler le phénomène. Il est parfois nécessaire de traiter la chute de tension.
  • Évolution : les troubles disparaissent en quelques heures. Il est conseillé de s’abstenir d’alcool durant les 72 heures qui suivent un repas de coprin.
66
Q

Syndrome paxillien

A
  • Champignons responsables : Paxille enroulé (Paxillus
    involutus).
  • Autrefois considéré comme comestible, c’est un
    champignon à rejeter. Il provoque chez certaines
    personnes une réaction allergique extrêmement grave,
    caractérisée par une hémolyse (destruction des globules rouges) et une atteinte rénale.
  • Le mécanisme de cette intoxication rare reste mal compris.
  • Incubation : une à deux heures.
  • Toxines : l’intoxication serait une réaction allergique dont le mécanisme reste inconnu.
  • De nombreuses personnes consomment le Paxille enroulé sans problème.
  • Certaines personnes se sensibilisent au cours d’un repas, apparemment bien toléré, et vont faire une réaction allergique grave lors du repas suivant.
  • Chez ces personnes sensibilisées, la consommation de Paxille va entraîner une ou deux heures après le repas “déclencheur”, des troubles digestifs (nausées, vomissements, diarrhées, douleurs abdominales), un état de choc, des troubles de la coagulation, une
    destruction des globules rouges (anémie hémolytique) et des signes d’atteinte du rein.
  • Traitement : l’hospitalisation s’impose. Le traitement est symptomatique, une hémodialyse et des transfusions peuvent être nécessaires.
67
Q

EXEMPLES DE PLANTES TOXIQUES

A

Les plantes paraissent souvent moins dangereuses que les champignons.
Cependant certaines d’entre elles produisent des substances très actives (dont on fait d’ailleurs parfois des médicaments).
La sagesse voudrait qu’on ne touche ni ne récolte les fleurs ou les fruits qu’on ne connaît pas parfaitement.
Les enfants sont souvent les premières victimes du manque de connaissances dans ce domaine et ils devraient être habitués à ne pas manipuler les végétaux en l’absence d’une autorité compétente.

68
Q

L’ACONIT NAPEL (ACONITUM NAPELLUS)

A
  • Toute la plante contient des alcaloïdes diterpèniques dont le principal est l’aconitine.
  • L’intoxication est très angoissante et douloureuse; après ingestion, notamment de parties souterraines, se produisent des troubles digestifs, des arythmies et un risque d’arrêt cardiorespiratoire.
  • Les tubercules d’aconit ont parfois été confondus avec des tubercules comestibles (céleri, pissenlit).
69
Q

LA BELLADONE (ATROPA BELLADONNA)

A
  • Elle appartient au groupe des solanacées mydriatiques toxiques (belladone, datura et jusquiame) qui contiennent des alcaloïdes atropiniques à activité parasympatholytique (atropine, hyoscyamine et scopolamine).
  • Toute la plante contient des alcaloïdes; le fruit est une baie noire luisante pouvant faire penser à une cerise : la dose létale est de 2 à 3 baies chez l’enfant et de 10 baies environ chez l’adulte.
70
Q

LA DIGITALE POURPRE (DIGITALIS PURPUREA)

A
  • C’est une plante bisannuelle ou vivace, commune sur un terrain siliceux, sur les talus de sous-bois et dont toutes les parties (et non seulement la feuille) sont riches en hétérosides cardiotoniques (digitoxine majoritaire)
  • Ces substances ont une activité cardiotonique ou
    cardiotoxique suivant la dose ingérée.
  • L’intoxication par la plante est très rare mais peut être due à une confusion (feuille de bouillon blanc).
  • Elle se manifeste par des troubles digestifs suivis de troubles cardiaques nécessitant une hospitalisation d’urgence.
71
Q

LA LAURIER CERISE (PRUNUS LAUROCERASUS)

A
  • C’est un arbuste à feuilles persistantes, luisantes,
    dégageant une odeur d’amande amère au
    froissement.
  • Les fruits globuleux sont rouges puis brun-noir.
  • Les feuilles et les graines contiennent des hétérosides
    cyanogènes (prunasoside et amygdaloside) qui sont donc des poisons respiratoires : les intoxications sont
    très rares mais risquent d’entraîner la mort par asphyxie.
72
Q

LA COLCHIQUE (COLCHICUM AUTUMNALE)

A
  • Riche en colchicine et qui peut entraîner une
    dépression respiratoire. 5 g de graines sont mortelle
    chez l’adulte. 1,2 à 1,5 g sont fatales à l’enfant.
  • Les symptômes de l’intoxication apparaissent en 3 h
    en moyenne mais peuvent se manifester jusqu’à 48 h après l’ingestion.
  • L’intoxication se traduit par une aplasie médullaire
    et ses complications (hémorragie, surinfection) et
    une défaillance cardio-respiratoire, multiviscérale.
73
Q

L’IF (TAXUS BACCATA)

A
  • L’arille rouge est sucrée et non toxique mais la graine qu’elle contient et toutes les autres parties de la plante sont toxiques.
  • Si les graines sont mâchées, les symptômes apparaissent dans l’heure qui suit. Les symptômes de l’intoxication sont :
  • Troubles digestifs : nausées, vomissements, douleurs abdominales, diarrhée cholériforme.
  • Troubles neurologiques : tremblements, vertiges, troubles visuels, mydriase, somnolence ou agitation, délire, convulsions, coma.
    Dépression respiratoire,
  • Troubles cardiaques : hypotension artérielle, bradycardie, troubles du rythme et de la conduction, collapsus, asystolie
74
Q

LA GRANDE CIGUË (CONIUM MACULATUM)

A
  • Cette plante contient de la coniine dont la dose létale est d’environ 100 à 300 mg chez l’homme.
  • Les symptômes apparaissent de 30 à 45 minutes après l’ingestion.
  • Chez l’homme, l’ingestion de ciguë provoque dans l’heure qui suit des troubles digestifs (surtout quand la racine est utilisée), des vertiges et céphalées, puis des paresthésies, une diminution de la force musculaire, et enfin une paralysie ascendante.
  • Des convulsions et des rhabdomyolyses ont été rapportées, suivies d’insuffisance rénale pouvant entraîner la mort.
75
Q

LE MUGUET ( CONVALLARIA MAJALIS)

A
  • Tout le monde connait la fleur et les feuilles mais les fruits sont des baies rondes (8 à 12 mm), rouges à maturité en juillet-octobre, renfermant 1 à 6 graines.
  • Principes toxiques : Hétérosides cardiotoniques à structure cardénolide (convallatoxoside, convalloside) et des saponosides stéroTdiques (convallarine). Les teneurs en hétérosides cardiotoniques sont estimées à 0,2 à 0,4 % pour les feuilles séchées/ 0,5 % pour les fleurs et les graines.
  • La pulpe des fruits « semble sans danger ».
  • Le risque principal en cas d’ingestion massive est une arythmie cardiaque comme pour les digitaliques.
  • Par contre, l’ingestion de l’eau d’un vase ayant contenu des brins de muguet serait sans danger