TOXICOLOGIE Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que la toxicologie ?

A

C’est la recherche et l’analyse des substances toxiques dans différents produits exemple (chimique) : médicament, produit ménager, aliments, cosmétiques, etc
Naturelle : champignon,
Les animaux : le venin.
Le but est de détecter ces substances toxiques et de lutter contre leurs effets néfastes dans l’organisme ou l’environnement et de les éliminer.

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2
Q

Qu’est-ce que le poison ?

A

C’est la substance susceptible après introduction dans l’organisme et selon la dose le mode de pénétration, l’état du sujet, de perturber certaines fonctions vitales de léser gravement des structures organiques ou d’entrainer la mort.

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3
Q

Qu’est-ce que la xénobiotique ?

A

C’est toutes substances étrangères à l’organisme vivant et susceptibles d’exercer des effets néfastes sur les êtres vivants et leur environnement.
Exemple : médicament (aspirine)

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4
Q

L’écotoxicologie

A
  • Discipline scientifique qui étudie les effets des facteurs chimiques, physiques et biologiques sur les écosystèmes (micro-organismes, végétaux et animaux).
  • C’est l’étude de l’impact des polluants sur le vivant.
  • Science située à l’interface entre la toxicologie et l’écologie.
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5
Q

La toxicologie agricole

A

Pesticides, engrais

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6
Q

La toxicologie alimentaire

A

Recherche dans les aliments des substances nocives. Exemple : les conservateurs

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7
Q

La toxicologie médicamenteuse

A
  • Tous les médicaments sont des toxiques potentiels
  • C’est la dose qui fait le poison
  • Les intoxications se traduisent par des symptômes qui varient suivant les molécules en cause.
  • Les médicaments les plus fréquemment en cause cités lors des hospitalisations pour ingestion volontaire ou non sont : les antiépileptiques, les benzodiazépines, les neuroleptiques, les antidépresseurs, les antibiotiques, le paracétamol, la théophylline.
  • L’étude toxicologique d’une substance active fait partie de son dossier d’AMM.
  • Cpdt, mm après la mise sur le marché, des effets indésirables toxiques entrainent parfois le retrait de l’autorisation et l’interdiction du médicament.
  • L’intérêt de la pharmacovigilance
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8
Q

LA toxicologie médico-légale

A
  • Historiquement, 1er domaine de la toxicologie pour identifier les cas d’empoisonnement criminels
  • Cette activité regroupe l’examen de matières suspectes saisies par les forces de l’ordre et des échantillons biologiques provenant de la circulation routière, de consommateurs de drogues et de personnes décédées de manière suspecte nécessitant une autopsie.
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9
Q

La toxicologie professionnelle

A
  • La manipulation et l’exposition professionnelle à des xénobiotiques entraîne chez l’Homme des
    effets néfastes.
  • Risques professionnels directement liés aux conditions de travail.
  • Obligation de l’employeur d’information et de formation à la sécurité
  • Transcription dans un document unique des résultats de l ’évaluation des risques professionnels
  • En pharmacie, manipulation de substances classées CMR ( cancérogène, mutagène, reprotoxique)
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10
Q

Qu’est-ce que la dose usuelle ?

A

Se définit une quantité de médicaments administré à des intervalles de temps convenables qui provoquent l’effet thérapeutiques souhaité chez le plus grand nombre de patients, dose normal.

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11
Q

Qu’est-ce que la dose efficace 50 (DE50) ?

A

C’est la dose qui donne 50% de l’effet maximum recherché, elle correspond à la valeur de DE50 pour avoir un effet chez la moitié des sujets.

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12
Q

Qu’est-ce que la dose maximale ?

A

Il s’agit de la dose à ne pas dépasser sous peine d’effets toxiques cette dose dépend du médicament de l’état du malade et de ses possibilités d’élimination.

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13
Q

Qu’est-ce que la dose létale 50 (DL50) ?

A

Est la quantité d’une substance administré en une seule fois qui cause la mort de 50% d’un groupe d’animaux lors des essais cliniques la DL50 est une façon de mesurer le potentiel toxique à court therme d’une substance c’est-à-dire sa toxicité aigue elle est exprimée en milligramme de substance par kilogramme de poids corporel plus ce chiffre est faible plus la substance est toxique.

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14
Q

Qu’est-ce que la dose létale 100 (DL100) ?

A

La dose de substance qui détermine la mort de la totalité des animaux lors des essais cliniques.

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15
Q

L’indice thérapeutique

A

IT = DL50/DE50
plus le rapport est dangereux et plus la marge de sécurité est étroite

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16
Q

Les facteurs de modulation

A

Dépendent du patient

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17
Q

1er facteur : l’âge chez l’enfant

A
  • Certains de ses organes ne sont pas encore formés
  • Certains de ses organes sont très sensibles à certaines molécules
  • Le rapport cerveau / masse corporelle est plus grand que chez l’adulte
  • En général, l’enfant tolère mieux les médicaments que l’adulte du fait d’un métabolisme plus actif
  • Il est toutefois particulièrement sensible aux médicaments agissant sur le SNC, notamment les opiacés.
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18
Q

1er facteur : l’âge chez la personne âgée

A
  • On constate une diminution du débit cardiaque, de la fonction hépatique et de la fonction rénale.
  • Ces diminutions conduisent à une accumulation du médicament dans l’organisme, c’est pourquoi il faut adapter la posologie.
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19
Q

2ème facteur : le sexe

A
  • La femme a une sensibilité particulière à certaines substances.
  • Elle a aussi des périodes particulières : règles, grossesse, lactation, …
    Exemples :
  • Alcool
  • Glipizide
  • AINS durant le 2è et 3è trimestre de la grosses expose à :
  • Atteinte de la fonction rénale
  • Risque élevé d’atteintes cardio-pulmonaires
  • Risque d’allongement du temps de saignement pour la mère et l’enfant
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20
Q

3ème facteur : Le poids et la surface corporelle

A
  • Les posologies moyennes conseillées sont calculées pour un adulte dont la masse corporelle est de 70 kg et la surface corporelle de 1,70 m²
  • Toute variation importante doit faire modifier la posologie en conséquence.
  • Les médicaments liposolubles se fixent en forte proportion sur les graisses de l’organisme. La fraction libre est donc modifiée en cas d’obésité.
  • L’utilisation de dispositif transdermiques n’est pas conseillé chez l’obèse l’absorption transcutanée est modifiée.
  • Les benzodiazépines et les ATB doivent avoir une adaptation de dose chez les obèses.
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21
Q

4ème facteur : la génétique

A

Certaines populations présentent des déficits enzymatiques, ce qui favorise les intoxications.
Exemple : 50% des asiatiques présentent un variant génique qui leur confère une
aldéhyde-déshydrogénase inactive, incapable de métaboliser l’acétaldéhyde en alcool

22
Q

5ème facteur : l’état pathologique

A
  • Il peut diminuer ou augmenter les effets du xénobiotique.
  • Une lésion étendue de la peau favorisera par exemple la pénétration des médicaments appliqués sur la peau.
  • Un patient insuffisant rénal est exposé à une accumulation de médicaments éliminés par voie rénale, et donc une augmentation des effets indésirables dose-dépendant.
23
Q

6ème facteur : les susceptibilités individuelles

A
  • Hypersensibilité ou intolérance
  • Intolérance congénitale ou idiosyncrasie
  • Intolérance acquise/sensibilisation
  • Hyposensibilité ou tolérance
  • Tolérance congénitale
  • Tolérance acquise
24
Q

Les facteurs dépendant du xénobiotique

A
25
Q

1er facteur : Les propriétés physico-chimiques du xénobiotique

A
  • Conditionnent l’absorption, la distribution, la métabolisation et l’élimination de la substance.
  • Entrent en jeu :
  • La pureté de la substance
  • Sa forme physique
  • Le degré de ténuité
  • La solubilité
    Exemples :
  • Une substance liposoluble pourra traverser la BHE et provoquer une neurotoxicité
  • Les dispositifs transdermiques à la nicotine impliquent que le patient arrête de fumer pour éviter un surdosage en nicotine
  • Une substance hydrosoluble diffusera rapidement dans l’organisme provoquant une toxicité périphérique.
26
Q

2ème facteur : Pour les médicaments, la nature des excipients

A
  • Lactose : Cl chez les personnes souffrant d’une galactosémie, d’un déficit en lactase, dune maladie cœliaque ou d’une intolérance au gluten.
  • Amidon de blé : Cl chez les personnes souffrant d’une intolérance au gluten ou d’une maladie cœliaque.
  • L’aspartam est une source de phénylalanine. Peut être dangereux pour les sujets atteints de phénylcétonurie.
    On entend par excipient à effet notoire tout excipient dont la présence peut nécessiter des précautions d’emploi pour certaines catégories particulières de patients. Pour garantir le meilleur niveau de sécurité, il est utile de prendre en compte les excipients à effet notoire, lors de la prescription, de la dispensation ou même du conseil de tous médicaments en contenant.
27
Q

3ème facteur : Les propriétés pharmacologiques et pharmacocinétiques

A
  • Les substances dont la demi-vie d’élimination est longue s’accumulent dans l’organisme avec un risque toxique accru. Exemple : la digoxine mais surtout la digitaline.
  • Certains xénobiotiques sont métabolisés par des mécanismes mettant en jeu des molécules que l’organisme possède mais en quantité limitée, donc quand ces mécanismes sont saturés, l’effet
    toxique apparaît.
  • Une toxicité peut également provenir de l’accumulation de la
    substance dans un tissu. Ainsi le calcium osseux peut s’échanger avec des ions plomb, cadmium ou baryum.
28
Q

4ème facteur : liés à la voie d’administration

A
  • L’action d’un médicament est plus ou moins rapide selon la voie d’administration.
  • On classe les voies par ordre de risque potentiel décroissant :
    intracardiaque, intra artérielle, intraveineuse, pulmonaire, sous
    cutanée, intramusculaire, intradermique, rectale, orale cutanée.
    Exemple : Le Catapressan® (clonidine) en intraveineuse (forme hospitalière non disponible en ville) doit être poussée lentement (7 à
    10 minutes) afin d’éviter toute stimulation des récepteurs
    alphavasculaires pouvant entraîner une vasoconstriction transitoire parfois génératrice d’une brève montée tensionnelle.
29
Q

Les facteurs liés à l’environnement

A
30
Q

1er facteur : les aliments

A
  • Les aliments inducteurs enzymatiques augmentent l’élimination du xénobiotique : si le métabolite est toxique, l’inducteur enzymatique augmente sa toxicité (régimes riches en protéines, viandes grillées au barbecue, régime à base de choux).
  • Les aliments inhibiteurs enzymatiques diminuent l’élimination du xénobiotique : il y a donc augmentation du risque de toxicité du xénobiotique (pamplemousse, fruits tropicaux)
31
Q

2ème facteur : l’alcool

A
  • Sa consommation en grande quantité potentialise les effets irritants des AINS sur le tube digestif ; il majore l’effet sédatif des psychotropes, augmente le risque de coma hypoglycémique avec les hypoglycémiants. Son association avec certains médicaments se manifeste par un effet antabuse.
  • L’effet antabuse se caractérise par différents symptômes : rougissements, bouffée vasomotrice, vasodilatation, céphalée (pulsatile), nausée, vomissement, tachycardie,
    dyspnée, hyper-sudation, vertige, étourdissement, vision floue, malaise, lipothymie,
    modification de l’électrocardiogramme, douleur thoracique, confusion mentale et ataxie. Les principaux médicaments responsables de cet effet sont le, le métronidazole (Flagyl®), l’ornidazole (Tibéral®), le tinidazole (Fasigyne®), le
    glibenclamide (Daonil®), le gliclazide (Diamicron®) et le glipizide (Glibénèse® ou
    Minidiab®).
32
Q

3ème facteur : le soleil

A
  • Le soleil exerce une phototoxicité avec certains médicaments (antibiotiques). De nombreux médicaments sont
    photosensibilisants
    Les médicaments photosensibilisants par voie générale :
  • Les médicaments anti-inflammatoires (AINS surtout le Ketoprofène).
  • Les médicaments antimicrobiens :
  • Groupe des fluoroquinolones.
  • Groupe des polymyxines.
  • Griséofulvine (Griséfuline®).
  • Méthénamine (Mictasol®).
  • Sulfasalazine (Salazopyrine®).
  • Les médicaments anti-allergiques :
  • Diphénhydramine (Nautamine®).
  • Méquitazine (Primalan ®).
  • Prométhazine (Phénergan®).
  • Les médicaments anticancéreux
  • Les médicaments utilisés en cardiologie
  • Amiodarone (Cordarone®).
  • Diltiazem (Tildiem®).
  • Nifédipine (Adalte®).
  • Les médicaments à base de quinine
  • Les médicaments utilisés en neuro-psychiatrie :
  • Alprazolam (Xanax®).
  • Carbamazépine (Tégrétol®)
  • Désipramine (Pertofran®).
  • Fluvoxamine (Floxyfral®).
  • Imipramine (Tofranil®).
  • Perphénazine (Trilifan®)
  • Tétrazépam (Myolastan®).
  • Groupe des phénothiazines
  • Les Diurétiques
  • Bendrofluméthiazide (Naturine®).
  • Furosémide (Lasilix®).
  • Hydrochlorothiazide (Esidrex®).
  • Les médicaments utilisés en nutrition
  • Fibrates (cholestérol).
  • Glilpizide (Glibénèse®) (diabète).
  • Statines (cholestérol).
  • Les médicaments utilisés en dermatologie par voie orale
  • Acide para-aminobenzoïque (Pabasun®).
  • Hydroxychloroquine (Plaquenil®).
  • Isotrétinoïne (Roaccutane®).
  • Méthoxypsoralène (Méladinine®).
  • Les médicaments photosensibilisants d’application locale
  • Les pommades anti-inflammatoires (Ketum®etc …)
  • Les pommades anti-allergiques
  • Les antiseptiques
  • Hexamidine (Hexomédine®)
  • Chlorhexidine.
  • Triclocarban (Septivon®, Nobacter®, Cutisan®).
  • Les pommades antiacnéiques
  • Péroxyde de Benzoyle (Cutacnyl®, Eclaran®, Effacné®, Panoxyl®,
    Pannogel®)
  • L’Association de médicaments entre eux : nous entrons là dans le domaine des interactions médicamenteuses qui sont
    étudiées dans le cours de pharmacologie
33
Q

Les effets toxiques

A

Toxicité directe et indirecte

34
Q

Toxicité directe

A
  • La toxicité est directe lorsque c’est la molécule elle-même qui provoque les troubles.
    Exemples : la codéine, le cyanure de potassium, la digitaline, la colchicine sont des toxiques
    directs.
35
Q

Toxicité indirecte

A
  • L’intoxication est indirecte lorsque c’est un ou des métabolites résultant de la biotransformation qui est responsable de l’intoxication.
    Exemple : la toxicité du paracétamol est due à son métabolite, le N- Relation entre la dose et l’effet acétyl-p-benzoquinone imine, qui se lie aux groupements thiols des protéines des
    hépatocytes provoquant leur mort et une nécrose hépatocellulaire.
36
Q

Toxicité aigüe

A
  • La dose absorbée est massive en une prise ou en plusieurs prises très rapprochées (moins de 24 h) : elle provoque une intoxication aiguë accidentelle ou volontaire.
  • Pour l’obtention de I’AMM d’un médicament, des études sont menées pour déterminer la dose toxique prévisible.
37
Q

Toxicité subaigüe

A
  • C’est une notion de toxicologie expérimentale qui consiste à faire absorbée le xénobiotique de manière répétée pendant un temps limité (généralement 90 jours).
  • On cherche ainsi à déterminée les organes et fonctions cibles.
38
Q

Toxicité chronique

A
  • Les études de toxicité chroniques sont menées sur une durée plus longue de l’ordre de 18 mois. Il s’agit d’une « toxicité cumulative ». Le but de ces études est de déterminer les anomalies non décelées lors des études de toxicité aiguë.
  • On peut citer comme exemples d’agents connus pour leur toxicité chronique l’amiante, le plomb, le benzène, la silice, le mercure, les solvants chlorés, certains éthers de glycol.
  • A la différence de la toxicité aiguë, la toxicité chronique ne se propose pas de déterminer un seuil de mortalité mais plutôt la dose quotidienne administrée en dessous de laquelle n’apparaissent pas d’effets sur la santé. Cette toxicité chronique peut apparaître avec certains médicaments, par
    exemple : l’amiodarone (Cordarone®) est une molécule à transit lent et à forte affinité tissulaire. Sa demi-vie est longue avec une grande variabilité interindividuelle (20 à 100 jours). Pendant les premiers jours de traitement, le produit s’accumule dans la plupart des tissus de l’organisme, particulièrement dans le tissu adipeux. Cela entraîne de nombreux effets secondaires : micro dépôts cornéens, photosensibilisation, manifestations thyroïdiennes, pneumopathies interstitielles, troubles du sommeil, etc..
39
Q

Toxicité a moyen et long terme

A

Substances classées CMR

40
Q

Cancérogène

A
  • Substance, mélange ou procédé pouvant provoquer l’apparition d’un cancer ou en augmenter la fréquence. Ce sont, pour la grande majorité, des produits chimiques (amiante, poussières de bois, benzène…) mais les rayonnements ionisants et des agents biologiques sont également classés cancérogènes.
  • La cancérogénèse est un processus pathologique entraînant l’apparition de cellules malignes qui envahissent progressivement les tissus et sont capables de migrer en provoquant l’apparition de foyers secondaires (métastases)
  • Certaines substances peuvent induire des tumeurs malignes et parmi elles on compte quelques molécules médicamenteuses
  • Cyclophosphamide (Endoxan®), azathioprine (Imurel®), chlorambucil (Chloraminophène®)
41
Q

Mutagène ou génotoxique

A
  • Produit chimique qui induit des altérations de la structure ou du nombre de chromosomes des cellules. Les chromosomes sont les éléments du noyau de la cellule qui portent l’ADN. L’effet mutagène (ou atteinte génotoxique) est une étape initiale du développement du
    cancer.
    Exemple : le Distilbène® (diéthylstilboestrol) est formellement contre-indiqué chez la femme
    enceinte, car il peut entraîner dans la descendance :
  • Chez les garçons, des anomalies de l’appareil génital ,
  • Chez les filles en âge de procréer
  • Des adénoses et autres anomalies cervicovaginales.
  • Des adénocarcinomes à cellules claires du vagin et du col (fréquence 1‰).
  • Des anomalies utérines (utérus hypoplasiques et/ou en T), responsables de stérilité primaire ou d’accidents
    de la grossesse (l’augmentation de la fréquence de grossesses extra-utérines et d’avortements au cours du 2ème trimestre, par rapport à une population témoin, est en général révélatrice).
42
Q

Médicaments tératogènes

A

Médicaments tératogènes à proscrire pendant au moins les 2 premiers mois de grossesse et si possible au-delà, sauf indication exceptionnelle.
- Acide valproïque (Dépakine®, Dépamide®, Dépakote®) : fréquence élevée de malformations et diminution du QI chez les enfants exposés in utero.
- Acitrétine (Soriatane®)
- Méthotrexate.
- Cyclophosphamide.
- Isotrétinoïne par voie orale (Contracné®, Curacné®, Procuta®, Roaccutane®).
- Misoprostol (Cytotec®, Gymiso®).
- Mycophénolate (Cellcept®).
- Thalidomide

43
Q

Médicaments tératogènes utilisables en cours de grossesse en l’absence d’alternative
thérapeutique plus sûre :

A

Ces médicaments peuvent être utilisés en cours de grossesse malgré leurs effets tératogènes connus en raison de leur bénéfice thérapeutique et d’une possibilité de surveillance prénatale.
- Carbamazépine (Tégrétol®).
- Phénobarbital (Gardénal®)
- Topiramate (Epitomax®).
- Lithium (Neurolithium®, Téralithe®)
- Warfarine (Coumadine®).
- Acénocoumarol (Sintrom®).
- Fluindione (Préviscan®).
- Carbimazole (Néomercazole®).

44
Q

Médicaments contre-indiqués pendant la vie fœtale

A

Médicaments contre-indiqués pendant la vie fœtale.
Dès le début du 3ème mois de grossesse, la vie fœtale commence.
Certains médicaments sont spécifiquement contre-indiqués pendant cette période en raison d’effets fœtaux ou néonatals graves (sans effet malformatif) :
- Anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) et inhibiteurs de Cox2, comme par exemple
* lbuprofène (Advil® )
* Kétoprofène (Profenid®…).
* Nimésulide (Nexen®).
* Inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC) et antagonistes de l’angiotensine 2, comme par
exemple
* Captopril (Lopril®)
* Enalapril (Renitec® …).
* Losartan (Cozaar® …)

45
Q

Immunotoxicité
Définitions

A
  • Immunotoxicité
  • Directe
  • Indirecte
    -Immuno-suppression
  • Immuno-stimulation
46
Q

Immunotoxicité

A

Action directe ou indirecte de xénobiotique sur le système immunitaire

47
Q

Immunotoxicité directe

A

Touche directement l’organisme

48
Q

Immunotoxicité indirecte

A

Toxique pour le système immunitaire après une biotransformation

49
Q

Immuno-suppression

A

Altération du système immunitaire conduisant à une diminution de la réponse immune

50
Q

Immuno-strimulation

A

Altération du système immunitaire conduisant à une augmentation ou un dérèglement de la réponse immune

51
Q

Les principaux médicaments immuno- suppresseurs sont :

A

Les corticoïdes (Cortancyl®, Solupred®, Solumédrol®)
- La ciclosporine (Sandimmum®, Néoral®).
- Le tacrolimus (Prograf®).
- Le sirolimus (Rapamune®).
- L’évérolimus (Certican®).
- Le basiliximab (Simulect®).
- Le daclizumab (Zenapax®).
- L’azathioprine (Imurel®).
- Le mycophénolate mofétil (Cellcept®).
- La cyclophosphamide (Endoxan®).
Les principaux médicaments immunostimulateurs sont :
- L’interleukine II ou aldesleukine (Proleukine®)
- Les interférons (Avonex®, Bétaféron®, Extavia®, Introna®, Pegasys®, Rebif® Roferon®, Viraferonpeg®)
- Et, dans un autre genre : le Solacy® et l’Echinacée sont proposés pour des propriétés immunostimulantes…