TMS Flashcards
Facteurs qui causent l’incapacité au travail
Les facteurs d’ordre psychologique
Facteurs reliés au travail
(1) Stress au travail (p. ex. : charge mentale, demandes de travail trop élevées),
(2) La relation avec le supérieur immédiat ou les collègues, par exemple, un conflit avec l’un de ces deux acteurs,
(3) L’environnement social du travail (p. ex. : mauvais climat de travail, difficulté à travailler en équipe ou manque de soutien des collègues),
(4) L’instabilité/imprévisibilité du travail (p. ex. : consignes floues, réorganisation du travail, nouvelles tâches),
(5) Situations d’intimidation et de harcèlement au travail (p. ex. : harcèlement par le supérieur, harcèlement de nature sexuelle),
(6) Une charge physique excessive ou à un trop grand risque de blessure.
Les facteurs qui entravent le RAT des personnes ayant un TMC;
La comorbidité,
Le niveau de sévérité des symptômes dépressifs,
Les traits de personnalité (p. ex. manque de confiance en soi),
Des stratégies de coping inadéquates,
Les relations de travail difficiles,
Un faible soutien au travail,
Insuffisance d’accès aux services offerts en santé mentale dans l’organisation (p. ex. programme d’aide aux employés)
Les facteurs positivement corrélés au RAT;
Faible niveau de sévérité des symptômes de la dépression,
Absence de symptômes anxieux,
Forte motivation à retravailler,
Posséder une personnalité consciencieuse.
Présence de Drapeau
Rouges: Facteurs de risque physiologiques potentiels pour le développement de la douleur chronique.
Âge; si le patient a moins de 20 ans ou plus de 55 ans
Un traumatisme violent, tel qu’une chute d’une hauteur importante
Douleur constante, progressive et non mécanique
La présence de douleur thoracique
Antécédents médicaux de cancer
L’utilisation de stéroïdes ou l’abus de drogues
Être séropositif et / ou utiliser des drogues intraveineuses
Être en mauvaise santé ou physiquement malade
Perte de poids (inhabituelle, sans raison apparente)
Restriction sévère persistante de la flexion lombaire
Symptômes neurologiques généralisés
Déformation structurelle
Fièvre
Douleur nocturne sévère incessante
Douleur qui s’aggrave lorsque le patient est allongé
Facteurs objectifs liés au milieu de travail pouvant entraîner l’apparition de la lombalgie ou favoriser l’invalidité après un épisode aigu
Les caractéristiques temporelles (telles que le nombre d’heures de travail et les habitudes de travail)
Variables relatives à l’ergonomie (telles que les niveaux de manutention - poids, la fréquence de manutention, les positions soutenues et le maintien des postures - assis ou debout)
Politiques de la compagnie; Droit des travailleurs concernant les congés de maladie, le rôle de la santé au travail, la possibilité d’accommodations, etc.
Politiques nationales (concernant le salaire, l’assurance maladie, normes santé et sécurité au travail, etc.)
Guérison et remodelage de cicatrice
• S’assurer de suivre le processus de guérison lors de l’intervention afin d’éviter davantage de dommages (voir tuto en sc. bio).
Phase 1 : Inflammation accrue (Initié en quelques heures) vasodilatation, œdème local, migration des globules blancs et phagocytes (retirent fragments de tissus et corps étranger). Le processus inflammatoire peut durer plus longtemps en cas de contamination bactérienne.
Phase 2 : Phase de granulation (72 h post-blessure – 5 à 14 jours) → Invasion des fibroblastes suivie de la formation des fibres de collagène = plaie riche en fibroblastes, réseau capillaire et jeunes fibres de collagène = augmentation de la vascularisation provoque une rougeur de la nouvelle peau.
Phase 3 : Phase de maturation (3-6 semaines) → Fibroblastes sont lentement remplacé par des fibres de collagène cicatricielles. La blessure devient plus forte et plus capable de résister aux facteurs de stress progressifs.
• La force des tissus augmente pendant les 3 premiers mois ou plus.
Définition de la marge de manœuvre appliquée dans le contexte de réadaptation :
La marge de manœuvre (MM) est définie comme la possibilité ou la liberté qu’un travailleur a pour développer différentes façons de travailler pour atteindre les objectifs de production, sans avoir d’effets néfastes sur sa santé. Cette MM prend en compte l’interaction entre l’individu et les exigences du travail, y compris les méthodes et outils fournis dans l’environnement de travail.
Nommer votre approche selon les phases :
: Phase aigüe (dorsalgies)
• Éliminer les possibilités de drapeaux rouges
• Réconfort et retour rapide aux activités dans la mesure du possible, incluant le travail
• Explication de la douleur
Phase subaiguë (dorsalgies)
• Approche interdisciplinaire
• Programme PRÉVICAP
Phase chronique (dorsalgies) • Les problèmes en phase chronique seraient rarement vus si une gestion adéquate avait été utilisée dans les phases précédentes. • Une approche interdisciplinaire peut être utile mais moins fructueuse dans la phase chronique.
Interventions selon les phases :
Phase d’immobilisation (3 à 5 semaines)
• Main immobilisée
• Positionnement (Souvent, extension du poignet, flexion MCP et extension des articulations distales si possible)
• Mobilisation active des doigts non atteints
• Orthèses
• Surveillance et diminution de l’œdème par l’élévation
Phase de mobilisation
Lorsque la stabilité des os est suffisante, le chirurgien autorise la mobilisation des structures atteintes :
• Respect des limites mises en place par le chirurgien (de force et de résistance).
• Activités corrigeant des patrons moteurs et encourageant l’usage de la main lésée (aussitôt qu’il n’y a plus de douleur).
• Cibles de la mobilisation :
Prévenir l’adhérence des tendons
Diminuer l’œdème par la stimulation des vaisseaux lymphatiques et sanguins
Phase de retrait du plâtre/orthèse d’immobilisation
• Évaluation ergo dès que le plâtre ou l’orthèse est retiré.
• Techniques de contrôle de l’œdème (si encore présente)
• Les amplitudes articulaires devraient être mesurées
Facteurs qui influencent l’efficacité du tx par orthèses :
- S’assurer de maintenir l’architecture de la main (arches)
- Éliminer la friction (bord arrondi, partie proximale en l’orthèse arrondie)
- Principes biomécaniques (toujours à respecter pour éviter points de pression= risque de plaie)
- Dégager les saillies osseuses
- Connaitre et respecter le concept d’oblicité de la main
- Considérer le stress ligamentaire
- Aligner l’orthèse dans le même axe que le segment supporté
- Utiliser les lignes de la main
- Prévoir que le client bouge : changement de longueur et de la forme des segments en mouvements (si orthèse dynamique)
- Connaitre l’effet de l’orthèse sur les muscles impliquées (si orthèse dynamique)
- Considérer les facteurs personnels, beauté
- Considérer la durée du port de l’orthèse
- Donner apparence simple et esthétique
- Donner, si possible, le maximum de fonction
- Permettre un maximum de sensation (sensibilité palmaire)
- Respecter l’anatomie du client
- Facilité pour mettre et enlever orthèse
- Considérer si capable de faire les exercices avec l’orthèse
- Type de matériel utilisé
- Courroies plus larges sont plus confortables
- Si l’orthèse accomplie bien son rôle
- Donner les informations nécessaires au client (entretien, durée, installation, etc.)
- Assurer le confort du client
- Faire essaie avant de partir (ex 30 min salle d’attente)
- Vérifier si réaction allergique
Exemple d’activités pour remplacer un programme d’exercices :
Sabler du bois, lacer du cuir, couture, tricot, inclure main en main assistée, pétrir de la pâte.