TMC Flashcards

1
Q

Définir certains troubles de la personnalité

A

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Q

Caractéristiques cliniques du trouble anxieux

A

 Anxiété et inquiétude excessive (appréhension), doivent être présentes la plupart du temps, et ce, pendant 6 mois et +
 L’inquiétude est TRÈS difficile à interrompre ou à contrôler, une fois le processus appréhensif déclenché.
 L’inquiétude est sans fin… Dès que l’évènement stressant est passé = Entre dans une nouvelle crise VS Gens normaux évènement stressant passé = Pu de stress.
 Les symptômes physiques liés à l’AG sont plus ou moins distincts de ceux de l’attaque de panique ou du trouble de panique.
 L’AG se manifeste par :

 Une tension musculaire
 Un état d’agitation
 Une grande fatigabilité (probablement due à la tension musculaire chronique)
 Une certaine irritabilité
 Troubles du sommeil
 Concentration difficile (car l’anxieux passe rapidement d’une crise à l’autre)

Différencier l’anxiété : appréhension du futur VS Angoisse : symptômes physiques VS Peur : réaction d’alarme devant un danger VS Panique : réaction d’alarme quand il n’y a rien à craindre.

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Q

Définir trouble psychosomatique

A

Troubles liés à des symptômes somatiques (Somatisation) Caractéristiques cliniques : Plainte de symptômes multiples sous-tendus par aucune évidence médicale. Facteurs importants sont : Les facteurs psychologiques ou comportementaux, notamment l’anxiété et la détresse, associée à l’exacerbation et à l’aggravation handicapantes des symptômes physiques. (Ce n’est pas la cause médicale ou non qui est important, mais l’aggravation psychologique des symptômes) Caractéristiques importantes : Les symptômes physiques, ex. la douleur, sont réels et douloureux même s’il n’y a pas de cause physique claire. Les symptômes peuvent être spécifiques (douleur localisée) ou non spécifique (fatigue). (On traite le vécu psychologique d’anxiété et de détresse).

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4
Q

Définir trouble psychotique

A

Trouble caractérisé par une importante perte de contact avec la réalité. Tableaux cliniques généralement dominés par troubles de la pensée (forme ou contenu) dont des délires et/ou des hallucinations. Le principal : Schizophrénie, qui peut générer des difficultés longitudinales du fonctionnement social, occupationnel et/ou interpersonnel. Caractérisé par une psychose.
 Caractéristiques schizophrénie : symptômes positifs (hallucinations, idées délirantes) symptômes négatifs (absence de comportements normaux, avolition, alogie, affect plat). Le pronostic des personnes atteintes de schizophrénie est moins favorable que celui de la plupart des autres troubles, incluant le risque de suicide élevé, même si de nombreuses personnes peuvent connaitre de longues périodes de rémissions. Pronostic des F plus favorable que H. Condition chronique. Difficultés à fonctionner en société.

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5
Q

Quelle est l’approche utilisée pour le traitement de ces troubles?

A

Médication, souvent conjointe à psychothérapie pour effet à long terme. Ex : entrainement cognitif, traitement cognitivo-comportemental (méditation)

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6
Q

Interventions ergo pour troubles anxieux ou dépressif :

A

Rôle de l’ergo selon les 6 domaines de la maladie
Domaine 1 : Réduction des risques occupationnels
Les facteurs de risque occupationnels émergent des évènements de la vie associés à l’exposition dans les environnements naturels, temporels et socioculturels lorsqu’ils sont associés à des capacités au-dessus ou en dessous de leurs limites. Si on dépasse les capacités, cela augmente le risque d’anxiété, de fatigue et de burn-out. Si on se retrouve trop en dessous de ses capacités, cela augmente l’atrophie, les déséquilibres occupationnels et la diminution du sentiment de santé.
Moyens : Prévention et promotion de la santé mentale.
Domaine 2 : Apprendre à faire face à l’anxiété
Anxiété diminue les stratégies d’adaptation. Selon les expériences vécues à cause de l’anxiété, l’ergo peut recommander différents moyens pour auto-gérer son anxiété qui ont pour but :
- Construire un sentiment de solidarité dans le coping avec trouble d’anxiété
- Partager infos et développer stratégies alternatives
- Contribuer à la recherche
- Défendre droits des gens ayant troubles de SM
- Donner informations
Domaine 3 : Traitement de l’anxiété relié à un déficit de performance
L’anxiété cause une restriction de la performance au niveau cognitif, affectif, comportemental et physique.
• Dealer avec l’attaque de panique :
o Calmement dire à la personne qu’elle est en train de faire une crise de panique (et non de mourir comme beaucoup pensent) et qu’elle peut reprendre le contrôle en ralentissant sa respiration (on peut lui donner un rythme à suivre)
o Enseigner à la personne à couvrir sa bouche et son nez avec ses mains pour limiter l’entrée d’air et augmenter son taux de CO2
o Encourager la personne à rester plutôt que d’éviter la situation
o Faire un retour sur l’attaque de panique et établir un plan d’action pour les prochaines

• Dealer avec « hysterical seizure» (convulsion hystérique ou pseudoconvulsions):

Signes de la convulsion hystérique :
 Se produit généralement devant un public et en relation avec un malaise émotionnel ou pour attirer l’attention
 Cette personne se blesse rarement en tombant et ne perd pas conscience, et il n’y a pas d’amnésie post-crise ni de somnolence comme lors d’une crise épileptique.
 Les mouvements sont exagérés et bizarres ; ne sont pas conformes à la séquence tonico-clonique typique d’une crise d’épilepsie
 Manifestations autonomes telles que moussage à la bouche, cyanose, incontinence et morsure de la langue sont absentes
 L’épisode hystérique diminue progressivement et par l’inattention
 Suivre les recommandations relatives à la gestion de la personne pour éviter les divisions et assurer une approche uniforme
 Rassurez les autres personnes à proximité que la situation est sous contrôle

• Être éthique :
 Principe de non-malveillance : Ne pas «punir» le patient
 Véracité : Attention avant de faire des liens entre les symptômes et leur cause si vous n’êtes pas sûres, ne pas confronter les patients sur leurs causes de Sx à moins d’avoir beaucoup de liens
 Bénéficence : Faire le suivi sur les effets secondaires de Mx auprès de l’infirmière/médecin
 Justice : Égal accès à l’ergo selon ce qui est possible

• Faire référence à la personne (relating in a person-centered manner):
 La personne est le premier agent de changement dans sa vie/thérapie selon ses intérêts, but et opinions.
 Réassurance : Sur le fait que les Sx sont angoissant, mais non dangereux
 Encouragement : À être précis dans la description de ses Sx (ex : pour éviter généralisation), encourager l’expression au «Je», exprimer notre foi que la personne va être capable de maitriser ses problèmes et non juste de les éviter, augmenter la conscience du «ici et maintenant» pour la gestion des Sx in vivo.
 Acceptation : Garder un œil sur notre critique et nos frustrations dues au contre-transfert.
 Attitude analytique : Est-ce que les Sx anxieux sont dus à des Sx dépressifs, comprendre les moyens de défense de la personne, résoudre la tension entre l’apathie et l’empathie, clarifier les limites en thérapie, supporter et confronter (pas un sans l’autre) les comportements pour le changement.

• Changer de modalités
 Entrainement au contrôle du stress et de l’anxiété : Principes comportementaux cognitifs
 Thérapie de relaxation : Respiration profonde, détente musculaire progressive, mentalisation
 Thérapie de groupe en ergo : Développer les interactions sociales qui augmentent l’isolement et les Sx du stress, s’engager dans des tâches permet de focusser sur autre chose que les Sx, modalités projectives (théâtre, arts manuels, musique).

• Entrainement aux compétences sociales incluant affirmation de soi et résolution de conflits :
 Anxiété est souvent associée à des dysfonctions des capacités sociales.

• Désensibilisation systématique :
 Exposition graduelle à des situations qui provoquent de l’anxiété grâce à l’imagerie mentale, la relaxation, le contact graduel aux situations réelles. Apprendre à distinguer les réponses normales des réponses pathologiques.
 Jeux de rôles : Des situations anxiogènes dans des circonstances contrôlées. Les méthodes de modification du comportement comme la modélisation, l’inversion du rôle, la doublure et la répétition de rôle dans une situation de problème simulé sont utilisées, de même que la rétroaction, la répétition et les devoirs pour faciliter le transfert de l’apprentissage dans la vie quotidienne.
 Psychoéducation : Si insight de la maladie est diminué, les gens ne comprennent pas ce qui leur arrive. L’éducation peut se faire avec des vidéos, des lectures ou des discussions orales.
 Participation à des activités : La personne peut croire en aigu que les activités sont insignifiantes pour elle à ce moment alors que l’activité peut permettre de passer au travers de l’anxiété en regagnant de la confiance en soi, en pratiquant des habiletés et en réalisant des choses concrètes.

Domaine 4 : Passer par-dessus les limitations de performance occupationnelle
Le patient peut présenter des comportements pour tenter de faire diminuer son anxiété qui sont nocifs. Ex : consommer alcool/drogue, manger excessivement, regarder la TV en permanence… Le temps passé sur des comportements compulsifs peut réduire la productivité.

  • L’augmentation de la sudation, la diminution des mvts intestinaux, augmentation de la salivation, mauvaise alimentation, manque d’exercice contribuent à la négligence des soins personnels et à la détérioration des habitudes de travail.
  • Loisirs : Lié aux intérêts, souvent négligés. On peut introduire des loisirs alternatifs économiques, créatifs, sportifs et éduquer sur l’importance de ceux-ci.
  • Exercice : Façon d’augmenter le contrôle sur les symptômes surtout sur l’anxiété si elle est causée par de la colère refoulée. L’activité physique renforce le système immunitaire, augmente les endorphines, agit comme un tranquillisant naturel. Ex : conditionnement physique, yoga, aérobie, marche, percussions, …
  • Sommeil et repos : Plusieurs évènements et Sx peuvent nuire au sommeil. Intervention : Contrôle des stimuli avant de dormir, stratégies pour s’endormir ou se rendormir, mx peut aider (Attention, le sevrage de la mx peut souvent causer insomnie).
  • Nutrition : Se sur ou sous-nourrir peut être associé à un besoin de contrôle et crée des problèmes comorbides : Malnutrition ou obésité. Référence à des personnes spécialisées en nutrition ou avec des gens avec comportements alimentaires (Weight watchers, AA, …)
  • Spiritualité et loisirs : Encourager la méditation et autres activités spirituelles qui permettent l’équilibre occupationnel.
  • Productivité : L’anxiété érode la productivité. Diminution du contrôle du temps, de l’énergie et de la motivation. La désorganisation temporelle exacerbe la perte de contrôle et augmente l’anxiété. Porter attention au développement des capacités de travail orientées vers un but.

Domaine 5 : Adresser les restrictions de participation
Les restrictions à la participation sont des problèmes liés à une expérience individuelle d’implication dans une situation de vie ou dans une «expérience vécue» de personnes dans le contexte actuel dans lequel elles vivent et se conduisent. Les personnes souffrant d’anxiété peuvent être empêchées de participer à des domaines de la vie tels que l’éducation, l’emploi et les activités communautaires en raison de services peu accommodants et de l’attitude négative des autres personnes.

• Stimulation : Établir des cadres temporels réalistes pour les buts pour tenir compte du temps à la rumination et aux Sx ainsi qu’au manque de concentration.
• Positionnement : Structurer l’environnement pour accommoder les pulsions et les rituels. Ex : Permettre à l’individu de faire l’activité, se retirer, faire l’activité selon son niveau de sécurité et de contrôle.
• Pression : Donner assez de pression pour que la personne participe à des activités de façon graduée. Ex : l’agoraphobie est exacerbée par l’évitement des situations stressantes et la restriction des activités. Les «obliger» à faire des activités les empêche de penser à leurs Sx et attaques de panique.
• Habituation : Les personnes anxieuses sont facilement troublées alors même s’ils travaillent ils ne sont pas toujours aussi productifs qu’ils voudraient l’être et sont donc déçus de ne pas faire aussi bien la tâche qu’ils aimeraient. À chaque fois que la personne évite de faire une activité, car ne se sent pas productive, la prochaine fois il sera plus difficile pour elle de la faire. Il est donc important de graduer l’activité pour permettre l’activité.
• Contingence : Mettre en place des plans de contingence permet de dealer avec le déclin de la productivité et les restrictions de la participation (ex : lorsque que des Sx anxieux comme la crise de panique surviennent au travail). La peur d’être ridiculisé, le stigma de la maladie mentale et la perte de la confiance en soi peut indiquer le besoin de graduer les tâches et le besoin de l’accompagnement par l’ergo et l’employeur pour l’intégration sur le marché du travail.
• Accommodations raisonnables :
 Allouer plus de temps dans un endroit calme ou la personne peut décompresser au besoin
 Supporter l’emploi en accommodant sur la fluctuation dans la productivité
 Donner accès à de la mx générique si les autres mx sont trop dispendieux
 Faire de la consultation pour déstigmatiser la maladie mentale dans les ateliers de travail et les milieux de travail

Domaine 6 : Passer par-dessus les conséquences occupationnelles
  • Le déséquilibre occupationnel, la privation occupationnelle, l’aliénation occupationnelle peuvent mener ou être causées par la maladie mentale.
  • L’importance de l’intervention centrée sur l’occupation permet de satisfaire l’engagement occupationnel dans des activités signifiantes, dans des rôles occupationnels et des activités satisfaisants et valorisés.
  • Peut être plus difficile en raison de la pauvreté et de la désorganisation sociale dans lesquels vivent ces personnes. Ce sont des contextes qui peuvent exacerber ou précipiter la maladie mentale en augmentant le stress.
  • Promotion et prévention : Permet d’augmenter l’empowerment de la communauté sur la santé mentale. Pour ce faire, l’ergo élargit sa liberté et la responsabilité de sa population cible (individu, groupe, population) en utilisant des méthodes participatives de développement.
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7
Q

Nommer des avantages d’une thérapie occupationnelle de groupe

A
  • L’ergothérapie de groupe favorise la croissance personnelle, car elle encourage les interactions sociales avec des personnes confrontées aux mêmes défis de la vie dans un environnement favorable, supportant et confiné. Même s’ils se sentaient seuls auparavant, ils commencent à se sentir moins seuls en participant à une thérapie de groupe professionnelle. L’apprentissage par l’expérience en groupe conduit à un changement de motivation, d’estime de soi et de confiance en soi, ce qui permet aux membres de reprendre le contrôle de leur vie
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