Théories intégratives Flashcards
Définitions
- Elles renvoient à plusieurs facteurs criminogènes, on peut piger dans plusieurs types de courants théoriques (apprentissage, contrôle)
Définition: Théories qui considèrent plusieurs
niveaux d’analyses, facteurs criminogènes et
courants théoriques pour expliquer l’émergence,
le maintien et/ou le désistement de la délinquance.
Ainsi, nous pourrions retrouver, à divers degrés,
les mécanismes associés aux 5 grandes familles
de théories dans les théories intégratives.
types de théories intégratives
- Théories multifactorielles: inclusion de
multiples facteurs de risque, de protection et de
résilience.
Certaines d’entre-elles sont aussi des: - Théories développementales et de
parcours de vie: tentent d’expliquer la
stabilité et le changement de la délinquance
dans le temps, et ce, en fonction de multiples
facteurs (ex., temps, bio, psycho, social).
la courbe âge-crime représente-elle
adéquatement l’évolution (ou la trajectoire) des
comportements délinquants de TOUS les jeunes?
non c’est la majorité des adolescents
est-ce que l’émergence, le maintien et
le désistement des compts. délinquants
s’expliquent par les mêmes facteurs pour tous?
non, peut s’expliquer par des facteurs différents
Taxonomie développementale
des comportements antisociaux
Le « pic » des compts. délinquants à l’adolescence serait
dû à deux patrons principaux de délinquance, dont les
fréquences maximales coïncideraient à l’adolescence
Propositions initiales:
a) 2 types de délinquants
* Persistant à vie (life-course persistent) = *
* Limité à l’adolescence (adolescence-limited) = *
b) Étiologies, types de comportements et pronostics
distincts pour ces groupes (d’où le terme taxonomie)
Typologie 1 : limité à l’adolescence
qqchose lié à la maturation qui fait en sorte qu’une énergie veut s’affirmer dans la société, mais leurs rôles d’enfant et d’ado ne leur donne pas la possibilité de jouer le rôle qu’ils veulent injustice et mécontentement alors certains peuvent manifester des cpts antisociaux pour se rebeller (propos liés à la théorie de la tension)
Rien de pathologique, rien de problématique dans la petite enfance
* La plupart désisteront graduellement de la
délinquance lorsqu’ils auront accès à des rôles
d’adultes (ex., emploi, partenaire) et s’engageront dans
un mode de vie plus conventionnel
* Or, ceux qui se feront prendre dans des « pièges »
(ex., toxicomanie, gang criminelle, décrochage,
grossesse précoce, dossier criminel) réintégreraient
plus difficilement un mode de vie conventionnel,
risquent de maintenir ces comportements au-delà de
l’adolescence et à vivre d’autres difficultés
* Renvoie à la délinquance commune et statutaire
* Survient au moment de la puberté (changements
biologiques, émotionnels, psychologiques et de rôles)
* Écarts entre la maturité physique/sexuelle et
l’affranchissement et les rôles offerts par les adultes
(ex., privilèges, responsabilités)
* Importance accrue des pairs versus des adultes
(ex., parents, professeurs et autres gardiens)
La délinquance serait un moyen d’acquérir le
statut réservé aux adultes. Elle serait
principalement commise en groupe et passagère
Typologie 2 : persistant à vie
- Persistant à vie : ont commencé à manifester des comportements antisociaux beaucoup plus tôt
- Ces jeunes manifestent généralement de
comportements délinquants tôt au cours de leur vie - Délinquance distinctive (plus diversifiée, grave,
fréquente, persistante) et moins fréquente au sein de la
population (environ 5-10%) - Moins susceptibles de désister à la fin de l’adolescence,
ni même à l’âge adulte - Délinquance moins conditionnelle à l’influence des
pairs. Au contraire, ils peuvent servir de
« modèles négatifs » à ceux ayant un profil « limité à
l’adolescence »
Ce que propose la théorie de la taxonomie des cpts antisociaux
Théorie intégrative
Multifactorielle
Et développementale (facteur de temps : précocité + persistance)
Cette théorie propose donc que certains facteurs
biologiques, relationnels et environnementaux
rendent une minorité d’individus plus susceptibles
de manifester des comportements perturbateurs tôt
au cours de leur vie, d’être soumis à peu de sources
de « contrôle », de maintenir des relations sociales
propices à l’apprentissage de la délinquance et à être
rapidement « étiquetés » de délinquants.
Relationnel : à l’école et dans la famille
Minorité : 5-10 (max : 15% )
Tôt au cours de la vie (révisé Dynamique évolutive : Fréchette et le blanc)
Peu de relations prosociales = + relation anti-sociaux = + opportunité d’apprendre des comportements délinquants
Mécanisme d’apprentissage = avec les pairs prosociaux et les pairs anti-sociaux
origines et pronostic - persistant à vie
- Facteurs hérités susceptibles d’être présents
- Facteurs physiologiques et/ou neuropsychologiques
seraient aussi impliqués
Ex. TDAH, difficultés cognitives, tempérament difficile,
impulsivité, faible contrôle de soi - Exposés à des environnements familiaux difficiles
Ex., pauvreté, parents déviants, supervision inadéquate,
relations d’attachement difficiles, échanges coercitifs - Mode de relations difficiles qui s’étendraient aux
enseignants et pairs et compliqueraient l’adoption de
rôles plus conventionnels à l’âge adulte = Ils sont rejetés + désinvesti par les enseignants
ne sont donc plus exposé à un contrôle social informel important
Et positif lié au fait de se tenir avec des gens plus conformistes
Pourquoi on ne sait pas que c’est des causes ? :
pas de relations causales établies (cause précède l’effet / cause et effet son concomitant)
cela exige de mettre en place des expérimentations auquel on doit imposer des facteurs criminogènes à certains enfants puis observer quels seraient les impacts sur le long terme
Ex. exposer à certains jeunes de l’abus pour voir plus tard comment ça évolue dans la vie (pas éthique)
on doit donc se fier à des études observationnelles puis on va voir plus tard si ces enfants sont plus à risque de développer des comportements délinquants
appuis d’études observationnelles + appuis des études cliniques + référence aux modèles théoriques = on peut avoir un jugement sur les comportements qui pourraient entrainer un cheminement délinquant (mais qu’on ne peut pas savoir avec certitude car pas de relation causale)
On pense que le bagage génétique est important + ensemble de facteurs neurphysio/neuropshycho qui font en sorte qui seraient persistant à vie (ex. fonctionnement atypique de l’amygdale et fonctionnement atypique du cortex préfrontal (Sous-activité) / impulsivité / motivation / TDAH, Dyslexie )
Enfants plus susceptibles d’avoir grandi dans des familles où il y a plus de déviance / plus de pauvreté SSE / exposé à de la violence
Est-ce que le profil “Persistant à vie” existe aussi
pour les filles ?
Oui mais généralement moins que les gars
Est-ce que les facteurs liés à ces profils diffèrent entre les garçons et les filles?
Ce sont les mêmes facteurs qui sont lié aux profils délinquants chez les garçons et chez les filles
Cours portant chez les filles : nadine Lanctot : on ne doit pas adapter les théories pour les filles, les mêmes modèles s’appliquent tout aussi bien aux filles
l’application des théories dans les plans d’intervention (la manière de faire l’intervention) il faut utiliser la relation
il faut aussi porter plus attention aux facteurs relations présent dans la vie de ces filles
il faut aussi tenir compte de leurs expériences de maltraitance
Message global : CE SONT LES MÊMES FACTEURS CHEZ LES GARÇONS ET CHEZ LES FILLES
Ce qu’il faut retenir (1)
Le contrôle de soi serait une caractéristique
individuelle importante ayant le potentiel d’inhiber la commission d’un crime ou à s’engager dans la délinquance -> Contrôle de soi = RÉSISTER à faire un crime
On explique pourquoi une personne n’a pas été capable de résister
Le problème est quand il n’y a pas suffisamment de contrôle de soi (moins de sources de contrôle social formel/informel +++)
Il existe plusieurs théories intégratives (3) en criminologie, dont plusieurs développementales ou liées aux parcours de vie - Chronosystème (temps) devient un facteur important
La taxonomie développementale de Moffitt (1993) propose deux typologies avec des étiologies, comportements délinquants et pronostics distincts
3 types de jeunes
3 groupes de jeunes
1- Persistant à vie
2- Groupe plus fréquent (limité à l’adolescence)
3- Groupe qui ne manifeste pas du tout de comportement délinquant (Moffit pensent que ce sont des jeunes socialement isolés)
Plus de santé mentale / pas assez d’interactions / ont des responsabilités très tôt (responsabilité d’adultes) donc ne passent pas assez de temps avec les jeunes de leur âge
facteurs criminogènes théorie générale de la délinquance
Irritabilité et faible contrôle de soi
Pratiques parentales à risque : - théorie du lien social (Hirschi)
- Ce sont les parents qui doivent instauré le contrôle de soi (par la supervision / par l’identification de comportement inadéquat / par la correction de ces comportements inadéquat)
Expériences négatives à l’école
Pairs délinquants
4 grands courants théoriques
4 grands courant théoriques :
1. Théorie du contrôle
2. théorie de l’apprentissage social
3. Théorie de la tension
4. Courant de la réaction sociale (pas le grand courant qu’il prend il prend la théorie de l’étiquetage)