L'école Flashcards

1
Q

3 fonctions de l’école

A
  1. Instruction: Apprendre, transmettre des
    connaissances, savoir lire, écrire et compter - - L’enfant doit déjà avoir certaines bases lors de l’entrée à l’école (ex : routine), peut avoir des conséquences à son début sinon (difficultés, regard des pairs)
  2. Acquérir des qualifications de base:
    Former des citoyens capables de contribuer à la
    société (persévérance, écouter les consignes, travail
    en équipe, retarder les gratifications, etc.) - - On veut bâtir une cohésion sociétale en véhiculant des valeurs (respect différences individuelles, solidarité, etc.)
  3. Socialisation: Transmettre les valeurs de la
    société (respect de l’autre et des institutions, égalité,
    liberté, goût de la réussite et du travail, solidarité,
    protection de l’environnement, etc.)
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2
Q

école et mandat

A

Poursuit sur la « lancée » des parents
* Lien avec théorie du lien social de Hirschi (1969) - - Lien social hirschi : niveau d’attachement avec le parent pourrait se généraliser à d’autres figures d’autorités, accepte alors de se soumettre à des règles (éducateur, surveillant, enseignant)
* L’école est une source de contrôle (informelle) - - L’environnement et les personnes y sont des sources de contrôle informelle (suggérer cpts prosociaux, code de vie)  par leurs interactions avec l’enfant, ils inhibent et modulent cpts
Rôle prescrit de normalisation (conformité):
* Davantage lorsqu’il s’agit des jeunes à risque
(plus un rôle de soutien pour les autres)
* Capacité de détection des difficultés individuelles
(ex., troubles du comportement) et familiales (ex.,
maltraitance) et d’intervention précoce
* Les jeunes n’ont pas tous le même bagage au début

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3
Q

Facteurs individuels liés à l’école exhibés
par les jeunes ayant des compts. antisociaux

A
  • Faibles performances académiques
  • Comportements perturbateurs à l’école
  • Implication minimale au cours et aux activités
  • Peu d’attachement à l’école
  • Relations difficiles avec les professeurs
  • Objectifs académiques/professionnels limités
  • Retards et décrochage scolaire
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4
Q

Facteurs liés à l’école où plusieurs jeunes
manifestent des compts. antisociaux

A
  • Grandes écoles avec peu de ressources ($$, personnel) - Budget alloué et les besoins ne sont pas tjrs compatibles, ressources peuvent être de nature humaine aussi (nb enseignants, la qualité du personnel)
  • Application des règles d’une façon inconsistante
    (ex., pas de code de conduite clair ou appliqué) - Code de vie est adapté ? collaboratif avec l’enfant ? il est appliqué ? sert à avoir un environnement favorable aux apprentissages
  • Offrent peu d’opportunités aux étudiants de vivre des
    succès ou les renforcent peu lorsqu’ils en vivent - Plus de risque quand peu d’opportunités d’être félicité ou renforcé (juste les notes, mais devrait avoir sur amélioration, engagement…)
  • Entretiennent peu d’attentes envers les étudiants
  • Relations tendues ou absentes entre les intervenants
    scolaires, la direction, les parents et la communauté
  • Beaucoup d’élèves en difficultés, aux plans social,
    émotionnel, de l’apprentissage, de l’intégration sociale et du
    comportement
  • Ayant une historique de violence
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5
Q

école comme première ligne

A
  • L’école est bien positionnée pour détecter les besoins particuliers : le contexte permet d’encadrer les conduites et de voir lorsqu’un enfant a des incapacités vs la famille où il n’y a pas d’activités très structurées, plus une vision objectivité
  • Pour les enfants, la première ligne est l’école (plus de signalements pour négligence), premier filet de sécurité
  • Apprentissage social : Les humains naissent naturellement bons, c’est la société qui les corrompt
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6
Q

difficultés sont avec d’autres (performances académiques)

A

Fortes: Plus impliqués à l’école,
attachés aux enseignants,
perçoivent/vivent moins de
contraintes, moins de retards, plus
intéressés, objectifs plus élevés
Faibles: Moins impliqués en
cours et à l’école, relations plus
négatives avec les enseignants,
perçoivent/vivent plus de
contraintes (retenues), manque
d’intérêt, objectifs plus limités,
désengagement, etc.
- Si une enfant a un facteur de risque, il est plus à risque d’en avoir d’autres et de fréquenter une école qui en a aussi

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7
Q

modèle des causes communes

A

L’association entre
les facteurs liés à l’école et la délinquance s’expliquerait
par des variables tierces liées à ces deux concepts
Exemple: Déviance des parents entre faibles performances et délinquance
- Peu de supervision des devoirs
- Peu de stimulations cognitives, de communication
- Attitudes et croyance négatives envers l’école
- Pas une source de renforcement

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8
Q

climat scolaire

A

application de règles, opportunités, attentes étudiants, relations
- Les délinquants affirment plus souvent qu’ils n’aiment pas l’école et à rapporter des relations déplaisantes avec leurs enseignants comparativement aux jeunes non-délinquants

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9
Q

les facteurs liés à l’école exercent-ils
une influence causale sur la délinquance?

A

Oui, mais l’association serait partiellement
expliquée par des causes communes

Principaux ensembles de causes communes:
- Caractéristiques personnelles: impulsivité et Q.I.
- Facteurs liés à la famille
- Facteurs liés aux pairs délinquants
- Caractéristiques de l’école (nombre d’étudiants, ambiance
générale, normes sociales concernant la violence, etc.)
- Facteurs socioéconomiques (SES, quartier)

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10
Q

erreur écologique

A

Définition: Généraliser à des individus des
conclusions issues de l’étude d’un groupe ou d’une
collectivité - erreur de généraliser à des gens les associations trouvées chez un groupe en particulier
Un exemple:
a) Au niveau des écoles: relation entre l’hétérogénéité
ethnique des étudiants inscrits à différentes écoles et la
délinquance
b) Au niveau des individus: Pas de différences entre les
individus ayant différentes origines ethniques et la
délinquance si l’on tient compte des variables confondantes
(ex., inégalités sociales, violence dans le quartier, peu de ressources)

  • Unité d’analyse : on analyse qqchose et on l’interprète au niveau des individus alors qu’on étudie dans un groupe et qu’il se peut que ça ne peut pas s’appliquer à un individu
  • Ecole : quand plus hétérogènes, plus de risque  erreur est de dire que les personnes ayant différentes origines ethniques que la moyenne sont plus à risque = ce qu’on observe sur les école, ne peut pas être appliqué au niveau individuel, il faut tenir compte de toutes les valeurs tierces
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11
Q

erreur écologique dans les quartiers

A

Shaw et McKay nous mettaient déjà en garde…(1942)
Il faut nuancer les associations entre la composition ethnique
de certains quartiers et la délinquance; Groupes ethniques
distincts dans les zones des villes à risque (transition) 1900-
1906; 1917-1923; 1927-1933
La délinquance d’une école ou d’un quartier ne reflète pas
seulement les caractéristiques des gens les fréquentant ou les
habitant
Les écoles et les quartiers auraient une influence criminogène
propre, en plus de celles qui s’exercent sur ces institutions
(ex., racisme systémique, inégalités d’accès aux ressources,
manque d’opportunité)

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12
Q

théorie de la tension

A

1ère version moderne: Merton (1957)
- La société est constituée de plusieurs groupes
caractérisés par plusieurs facteurs (ex., SES, ethnicité)
- Ces groupes sociaux ont un accès inégal aux
ressources légitimes (moyens; ex., écoles, emplois)
permettant l’atteinte d’objectifs valorisés par tous
(ex., richesse, statuts sociaux, sécurité, bien-être)
- Cette entrave à l’atteinte de ces objectifs entraînerait
une tension/frustration et parfois un recours à
des moyens illégitimes pour atteindre ces objectifs

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13
Q

merton théorie tension - adaptations

A

Toujours selon Merton, les gens ayant peu
d’opportunités d’atteindre les objectifs valorisés sont
plus susceptibles de 1) changer ces objectifs ou
2) d’utiliser d’autres moyens (c.-à-d. des modes
d’adaptation), parfois illégitimes, pour y parvenir:
Mode d’adaptation:
1. Conformisme Mêmes Objectifs Mêmes Moyens utilisés
2. Innovation Mêmes Objectifs Nouveaux Moyens utilisés
3. Ritualisé Ajustés/dénaturés Objectifs Mêmes Moyens utilisés
4. Dissociatif (retraitisme) Rejet Objectifs Rejet Moyens utilisés
5. Rébellion Rejet+remplace Objectifs Remplace Moyens utilisés = pas tjrs négatif (groupes environnementaux), mais risque de créer de vives réactions dans la société, ça dérange

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14
Q
  • Selon la théorie d’Agnew, dans quelles circonstances les jeunes sont-ils plus susceptibles de faire face à la tension en utilisant la délinquance comme stratégie d’adaptation
A

Si la tension affecte une zone centrale de la vie de l’individu et Lorsque la tension résulte d’un traitement irrespectueux et injuste

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15
Q

3 éléments théories de la tension

A

➢ Les sources de tension
➢ Les émotions négatives
➢ Les contextes dans lesquels ces sources de
tension sont les plus susceptibles de mener aux
comportements délinquants
C’est le cas de la théorie générale de la tension
(Agnew, 1992)
* Sources de tension : parfois l’individu perçoit que les objectifs sont bloqués et que ce sera difficile d’atteindre ce qu’on veut  émotions négatives comme variables intermédiaires (sent. injustice, colère)  délinquance comme cpt adaptatifs tel que agression, vol, abus drogues(mais si résilience, différent)
La relation dans la chaine peut aussi être influencée par le contexte (+ ou – influence)

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16
Q

sources de tension

A

Moins l’accent sur le choc des classes sociales que Merton,
mais plus sur les tensions présentes au plan individuel.
Si pas les ressources légitimes pour atteindre ce but,
peut utiliser des moyens illégaux pour y arriver
1. L’argent
2. Statut social / Respect / Masculinité / Justice
3. Sécurité / Bien-être
4. Recherche de sensations fortes
5. Autonomie
6. Perte de quelque chose de souhaité OU l’ajout de
quelque chose de non-souhaité

17
Q

contextes

A
  1. Si elle touche une sphère de vie importante
  2. Si elle suscite de la frustration ou de la colère
  3. Si elle perçue comme injuste
  4. Moins de sources de contrôle social
  5. Les contextes peuvent être des idées/cognitions, par
    exemple, les techniques de neutralisation
  6. Moins de ressources personnelles (ex., stratégies
    d’ajustement, fonctions exécutives), sociales (ex., amis)
    et plus d’autres facteurs criminogènes, impulsivité,
    consommation de drogues ou d’alcool)
  7. Déjà engagé dans une trajectoire délinquante
18
Q

Pour les théories de la tension, les comportements
délinquants sont vus comme

A

un comportement adapté face à une
situation injuste

19
Q

Pour les théories de la tension, le déclencheur d’un
comportement antisocial est:

A

b) exogène (c.-à-d., externe à la personne)

20
Q

Les théories de la tension s’appliquent :

A

c) aux groupes ET aux individus

21
Q

intimidation

A
  • paroles et actions blessantes, intentionnelles et répétées dans le temps, déséquilibre du pouvoir, victime ne percoit pas d’issue
  • 13% serait victimes

… et la cyberintimidation?
Prévalence moindre; augmentation au
cours des dernières années?
Deux expériences fortement corrélées

22
Q

Les jeunes qui sont la cible d’intimidation sont plus
à risque de commettre des crimes violents à l’âge
adulte:

A

faux

23
Q

Les garçons qui manifestent des comportements
d’intimidation sont plus à risque de commettre des
crimes violents à l’âge adulte:

A

vrai

24
Q

Les filles qui manifestent des comportements
d’intimidation sont plus à risque de commettre des
crimes violents à l’âge adulte:

A

vrai

25
Q

Intimidation par les pairs à 8 ans

A
  • Les conséquences et risques associés à l’intimidation peuvent persister plusieurs années après
26
Q

conséquences intimidation

A

prob émotifs et cpt, anxiété, rendement scolaire sous optimal, estime fragile, difficultés relations, automutilation, idéations et tentatives suicide, revictimisation

27
Q

mécanismes vulnérabilité

A

Victimes montrent:
✓Une réactivité physiologique
réduite au stress
✓Une sécrétion chronique de
cortisol distincte
✓Différences dans la méthylation
des gènes liés à la régulation des
émotions
- Pour la moyenne des victimes, moins de sécrétion de cortisol, il s’habitue aux situations de stress alors leurs réactions ne correspondent plus
Au-delà du bagage génétique,
des influences familiales et de
plusieurs caractéristiques
individuelles

28
Q

intimidation - expérience aléatoire

A

Les contextes scolaires
* Écoles populeuses
* Faible ratio éducateurs / élèves
* Normes sociales valorisant (ou
ne décourageant pas) la violence
* Dans un quartier défavorisé

Les contextes familiaux
* Faible SSE
* Faible supervision parentale
* Peu de communication
* Pratiques parentales à risque
* Maltraitance

Les caractéristiques
individuelles
* Garçons
* Âgés entre 8 et 14 ans
* Timidité
* Compts. perturbateurs
* Intimidation passée

29
Q

quoi faire pour l’intimidation

A
  • Continuer à conscientiser le public en regard du
    caractère inacceptable de l’intimidation et de ses
    conséquences
  • Poursuivre nos efforts de prévention dans les écoles
    et les communautés, quoique…
    ✓ Peu d’interventions ont été validées et que les
    meilleures n’ont qu’un effet modeste et nécessitent
    un investissement majeur de l’école
    ✓ L’intervention ne doit pas se limiter à la personne
    qui intimide
    ✓ Peu d’outils validés existent pour aider les victimes
    ✓ Résistance de plusieurs jeunes à se confier (64%)
30
Q

comment soutenir la résilience

A

Plus de ressources pour:
* Nourrir l’espoir
* Redonner du contrôle
* Soutenir leur désir d’autonomie et
d’anonymat
* Briser le silence et faciliter la
demande d’aide

Pourquoi une application mobile?
* «Enfants du numérique »
* 1 jeune sur 2 ont un téléphone intelligent
en sec 1 et 85 % en sec 5
* Outil de communication et de recherche
d’information apprécié

31
Q

Fort+

A

OBJECTIFS
* INFORMER les jeunes à propos de
l’intimidation
* Les aider à COMPRENDRE leurs
expériences d’intimidation pour choisir
les cibles à prioriser
* Les soutenir dans le choix de
STRATÉGIES à mettre en action et à
évaluer pour trouver celles qui
fonctionnent le mieux pour elles

  • Application pour informer les jeunes sur l’intimidation, à comprendre et les soutenir dans des stratégies
  • Majorité du personnel à l’école n’ont jamais eu de formation sur l’intimidation
32
Q

résultats fort +

A

✓ Les jeunes disent se sentir
plus confiants à être
capables de mettre fin à
l’intimidation
✓ Presque tous affirment
avoir brisé le silence
✓ Les expériences
d’intimidation ont
diminué de moitié suite à
4-6 semaines d’utilisation

33
Q

pour les témoins

A

adap-t : mes actions pour contrer l’intimidation

34
Q

ce qu’il faut retenir

A

– La relation entre les facteurs scolaires et la
délinquance s’expliquerait par des facteurs
communs, mais pas entièrement: effet causal
modeste proposé
– Les théories de la tension proposent que les
sources de tension peuvent créer de fortes émotions
négatives (ex., frustration, colère) et ainsi favoriser
la manifestation de comportements délinquants
dans certains contextes
– L’intimidation par les pairs serait liée à la
manifestation de comportements délinquants, mais
il est possible d’agir sur plusieurs plans