Les filles et la délinquance Flashcards
stats femme
Selon les statistiques officielles, les femmes:
* Demeurent minoritaires dans le système de justice juvénile
* Sauf que, pour délits contre la personne: hausse marquée
depuis 30 ans
* Sont plus traduites en justice maintenant que dans le passé
(1 f : 4 h)
* Ces changements traduiraient également les changements
d’attitude de la justice en regard de la délinquance des
femmes
Selon les données
auto-révélées
* Les différences s’estompent
* Relativement stables depuis
30 ans
* Différence plus grande
parmi les « surproducteurs »
(violents)
différences et similarités h/f
Différences
Crimes violents
Crimes sexuels
Crimes requérant
une force physique
Dossiers criminels
Similarités
Adolescence (vers 15 ans)
Violence envers un
partenaire intime (mais
pas le terrorisme conjugal)
Maltraitance des enfants
… et sous l’angle d’autres comportements antisociaux
* Comportements de rébellion et d’opposition
* Sexualité précoce et dans le contexte de relations amoureuses
* Fugues (plus chez les filles) et consommation de drogues
* Agression verbale, sociale, relationnelle et indirecte
spécificité dans les théories
- Plusieurs théories en criminologie ont
été construites d’un point de vue masculin - Certaines théories véhiculent des jugements
sexistes ou sont androcentriques - Perspectives féministes: a-t-on besoin de
théories spécifiques pour les femmes?
spécificité des modes d’expression
- Agression sociale : manipuler le niveau d’acceptation au
sein du groupe de pairs, endommager le statut social - Agression relationnelle : manipuler ou briser les liens
d’amitié - Agression indirecte : parler dans le dos des autres, causer
du tort à faibles coûts
Différences sexuelles et agression indirecte - Vaillancourt
- National Longitudinal Survey of Children & Youth (Canada)
- 1401 enfants
- Agression indirecte (ex., quand fâché dit des choses que les
autres n’aiment pas; devenir ami avec quelqu’un d’autre pour
se venger; dit des choses méchantes dans le dos, etc.)
Plus de filles sont dans la trajectoire élevée
dans les relations - 13.5% au moins 1 acte de violence physique
différences dans l’exposition aux facteurs de risque
- Beaucoup de similitudes entre garçons et filles: impulsivité,
insensibilité, difficultés dans les familles, faible régulation
émotionnelle, pratiques éducatives incohérentes, faibles
habiletés sociales, faible respect des normes sociales, pairs
délinquants… - Or, difficultés émotionnelles
(ex., sx. dépressifs, anxieux,
idéations suicidaires) et
relationnelles plus marquées - Différences liées à la
victimisation, incluant
sexuelle
Les facteurs de risque liés à la délinquance sont les mêmes chez les deux sexes, mais les garçons sont parfois plus sensibles à l’impact criminogène de certains facteurs liés à la manifestation de comportements antisociaux.
- Oui, les garçons semblent plus vulnérables à l’influence criminogène de certains facteurs de risque comparativement aux filles, mais pas tous!
différences dans l’exposition aux facteurs de protection
- Développement biologique
- Développement cognitif
- Développement du langage et de communication
- Développement social-émotionnel (ex., empathie)
- Socialisation
… mais aussi d’autres sources de contrôle formelles
et informelles…
Le fait que les filles aient plus d’habiletés cognitives et langagières serait un facteur de protection contre les comportements antisociaux puisque ces habiletés pourraient les aider à trouver des solutions alternatives à l’agression physique lorsqu’elles sont frustrées.
Quels sont les facteurs de risque auxquels les garçons sont plus
exposés qui expliqueraient les différences sexuelles?
hyperactivité et tempérament, neuro-cognitif, famille et pairs (rejets, école)
Nurse-family partnership
Objectifs:
* Grossesses – santé des mères
* Santé et bon développement des enfants
* Fonctionnement personnel et social des mères
Modèles théoriques de référence
* Sentiment d’efficacité personnelle
* Modèle écologique
* Théories de l’attachement
Devis de recherche:
* Essais contrôlés et randomisés
(groupes expérimental et contrôle)
contenu - Nurse-family partnership
- Visites à domicile par des infirmières
- Première grossesse, tôt dans la grossesse, jeunes
femmes ayant un faible revenu, plus de difficultés - Infirmières ayant reçu une formation spécifique en
lien avec le programme - Jeunes femmes suivies pendant 2 ½ ans
- Évaluations régulières du développement de
l’enfants sous plusieurs angles - Transport aux rendez-vous médicaux
effets positifs - Nurse-family partnership
- Meilleurs comportements de santé pendant la
grossesse - Prévalence plus faible d’abus et de négligence
- Moins de dépendance aux services d’assistance sociale
- Grossesses plus espacées
- Moins de comportements criminels chez les mères
(notamment en lien avec l’alcool et les drogues) - Moins de comportements antisociaux (incluant
arrestations, verdicts de culpabilité), grossesses
précoces, utilisation de psychotropes et de services
des enfants (15 ans plus tard), surtout les filles…
ce qu’il faut retenir
– Plusieurs différences existent entre les hommes et les
femmes en regard de la délinquance et compts. antisociaux,
mais l’ampleur de ces différences varient en fonction des
types de comportements, des mesures et de l’âge
– Le sexe et le genre renvoient à des notions distinctes. Il faut
donc les départager et les examiner systématiquement
– En plus de certaines différences d’exposition des hommes et
des femmes aux facteurs risque, ces facteurs tendent
généralement à exercer des influences similaires sur leur
délinquance, mais pas toujours…
– Plusieurs processus sont en jeu pour expliquer la
transmission intergénérationnelle de la délinquance.
L’intervention précoce ciblant des mères en situations de
vulnérabilité est une stratégie d’intérêt
lectures
- 1990 marque une augmentation de la délinquance féminine chez les adolescentes
- Stats officielles :
- Taux accusation adolescentes pour délits commis contre la personne ++, aussi vols qualifiés
- Pour délits contre les biens, augmentent vers 70-90, mais après ça diminue
- Elles sont amenées en justice plus souvent qu’avant : + accusation contre personne, hausse de violence ado, mise en accusation quand même inférieure aux gars, moins grave que les gars
- Données auto-rapportées :
- Les différences entre les sexes se fait moins ressentir
- Filles + fugues
- Proportion des filles dans les surproducteurs, donc qui sont fortement impliquées dans des délits violents, augmente graduellement
- Donc, les filles s’engagent moins que les gars dans les activités délinquantes et ++ de différence en fonction de la gravité des délits
- Filles tendent à avoir des conduites moins voyantes, soit indirecte (relationnnelle), renforcer leur statut social
- Les filles qui utilisent l’agression directe : plus de difficulté familiale et sociales, plus de problèmes émotifs et plus de délinquance
Indirecte aussi diff famille et sociale - Manque habileté sociale chez les filles = violence relationnelle, mais gars = violence physique
- Impact de la victimisation chez les adolescentes ++
- Les facteurs liés au potentiel antisocial des adolescentes se rattachent au stérétotype masculin : dureté, adoption de valeurs antisociales
- Filles plus dans un milieu familiale instable, plus de tx intériorisés, souvent victimisation sexuelle fugue, conso
- Clientèle qui est difficile à comprendre dans le domaine de l’intervention
quiz
délits en groupe - avec l’âge
les groupes sans filles normalement
pairs délinquants moins bonne qualité amitié
influence des pairs tt age
facteurs sociales s’appliquent a plus que juste pairs
selon apprentissage social, cpts délinquants sont appris et réversible