Thème 7 : La médecine psychosomatique Flashcards
Nommez les critiques souvent adressées à la catégorisation des troubles somatoformes en cours dans les éditions précédentes du DSM (8)
- Propose une approche catégorielle plutôt que dimensionnelle
- Faible usage du trouble somatoforme
- Maintien d’appellations variées qui entretiennent une confusion
- Seuil trop restrictif ou trop bas de différentes pathologies
- Est un diagnostic d’exclusion
- Beaucoup de comorbidité avec les troubles anxieux et dépressif, mais constitue une catégorie à part
- Manque de consensus
- Stigmatisation élevée
Nommez les troubles somatiques fonctionnels les plus fréquents (13)
Nommez les somatisations involontaires
Nommez les somatisations volontaires (2)
Avec présentation somatique
- Simulation
- Troubles factices avec présentation somatique
Définir : Trouble somatoforme (5)
- Trouble dont le mode de présentation est constitué principalement de symptômes somatiques et de préoccupations / distorsions cognitives face à la maladie.
- On dit qu’il y a chez l’humain une tendance universelle à expérimenter et communiquer de la détresse psychologique sous forme de symptômes physiques.
- C’est le principe de somatisation, à travers duquel différents troubles plus spécifiques s’articulent.
- Notons que des conditions médicalement inexpliquées existent aussi et sont à différencier des somatisations.
- Ils sont habituellement nommés des troubles somatiques fonctionnels et comportent plusieurs entités tels que le syndrome du côlon irritable en gastro-entérologie et ne s’articulent pas toujours à travers une psychopathologie.
Décrire : Facteurs psychologiques influençant des affections médicales
- Affection médicale
- Critère A
- Critère B
- Détresse
- Notes
- Affection médicale : Oui
- Critère A :
- présence d’un sx ou d’une affection médicale (autre qu’un trouble mental)
- Critère B :
- Des facteurs psychologiques ou comportementaux influençant négativement l’affection médicale
- Détresse : +/-
Par rapport aux facteurs psychologiques influençant des affections médicale, nommez les facteurs psychologiques les plus fréquents (4)
- Détresse
- Difficultés relationnelles
- Déni
- Mauvaise observance des traitements
Décrire : Trouble symptomatologie somatique (TSS)
- Affection médicale
- Critère A
- Critère B
- Détresse
- Notes
- Affection médicale :
- oui/non
- Critère A
- Un ou plusieurs sx somatiques causant de la détresse ou entraînant une altération de la vie quotidienne
- Critère B
- 1) Pensées persistantes et excessives concernant la gravité des sx
- 2) Persistance d’un niveau élevé d’anxiété concernant la santé ou les sx
- 3) Énergie et temps excessifs dévolus à ces sx ou aux pré-occupations concernant la santé
- Détresse : +
- Notes : Spécifier avec dlr prédominante
Décrire : Conversion
- Affection médicale
- Critère A
- Critère B
- Détresse
- Notes
- Affection médicale : oui/non
- Critère A :
- Un ou plusieurs sx d’altération de la motricité volontaire ou des fonctions sensorielles
- Critère B
- les données cliniques démontrent l’incompatibilité entre les sx et une affection neurologique ou médicale reconnus
- Détresse : +/-
- Notes :
- Avec ou sans facteurs de stress psychologique
Décrire : Trouble factice
- Affection médicale
- Critère A
- Critère B
- Détresse
- Notes
- Affection médicale : Non
- Critère A :
- Falsification de signes ou de sx physiques ou psychologiques, ou induction de blessures ou de maladies associée à une tromperie identifiée
- Critère B
- la personne se présente aux autres comme malade, invalide ou blessée
- Détresse : +/-
- Notes :
- La stimulation n’est pas un dx m.dical ou psychiatrique
Décrire épidémiologie : Tr. symptomatologie somatique (1)
On estime une prévalence de 5 -7 % (nouvelle entité diagnostic : pas encore de valeur)
Décrire épidémiologie : Tr. de la crainte excessive d’avoir une maladie (1)
Ø infos…
Décrire épidémiologie : Tr. conversion (3)
- fréquent ado / début 20aine
- 0.3 % / an
- 2-5 F : 1 H (enfants 1 : 1)
Nommez les facteurs de risque : Tr. conversion (4)
- milieux ruraux
- faible scolarisation
- défavorisation
- pays en voie de développement
Décrire pronostic : Tr. symptomatologie somatique (1)
La majorité des TSS sont chroniques et sont associés à des TP, ce qui limite les capacités de changement du patient.
Décrire pronostic : Tr. de la crainte excessive d’avoir une maladie (1)
Ø d’infos…
Décrire pronostic : Tr. conversion (2)
- Favorable si d’apparition récente et absence de TP / autres patho psy
- 50 – 90 % de rémission si hospitalisation avant le congé
Décrire tx : Tr. symptomatologie somatique (4)
- Ø de pharmacothérapie
- activation physique peut aider
- les différentes psychothérapies aident de façon modérée
- la bonne relation md-pt constitue le principal outil diagnostique et thérapeutique.
Décrire tx : Tr. de la crainte excessive d’avoir une maladie (1)
Difficulté à traiter le patient, puisque rien ne le rassure.
Décrire tx : Tr. conversion (4)
- Consiste d’abord à établir une alliance thérapeutique
- La suggestion constitue l’élément central de la thérapie
- Physiothérapie / relaxation / hypnose peut aider
- Approche de résolutions de problèmes si stresseurs bien définis
Au niveau du Ddx , certains indices peuvent orienter vers un TSS et permet d’éviter l’approche par exclusion traditionnelle.
Nommez les. (11)
- tableau de Sx vagues,
- diffus,
- fluctuants,
- difficile à circonscrire,
- chronique ;
- consultations médicales multiples et des ATCD chirurgicaux non spécifiques;
- histoire développementale marquée par des sévices physiques ou sexuels/
- carence affective
- somatisations ou de maladies en bas âge chez les proches
- facteurs liés à l’apprentissage familial
- dysfonctionnement relationnel, social, professionnel de longue date, etc.
Nommez les facteurs PRÉDISPOSANT des troubles somatoformes : Bio (2)
- Génétique : non formellement prouvé, mais des tendances génétiques complexes semblent exister entre les syndromes somatiques fonctionnels (comme anxiété et dépression)
- Dysfonctionnement de neurotransmetteurs : la 5HT et la NA sont mis en causes, des mécanismes de structures (SNC et corne postérieure de la moelle)
Nommez les facteurs PRÉDISPOSANT des troubles somatoformes : Psycho (2)
- Facteurs liés à la personnalité : divers auteurs amènent diverses théories. Certains voient ces troubles comme étant un trouble de personnalité considérant leur début précoce et les TP associés, d’autres les voient comme des fixations psychodynamiques freudiennes, d’autres expriment encore que les facteurs de la personnalité peuvent influencer la recherche de soins.
- Recherche à la médecine traditionnelle lorsque la contemporaine offre peu d’écoute/réconfort (aussi social)
Nommez les facteurs PRÉDISPOSANT des troubles somatoformes : Sociaux (4)
- Facteurs développementaux : expérience infantile négative qui entraîne une vie dans une famille dysfonctionnelle, de la maltraitance, des abus physiques et sexuels, expériences précoces de maladies ou de vie avec des malades, et la perte de proches
- Le style d’attachement à l’âge adulte (attachement anxieux et rigide)
- Culture
- Classe socioéconomique : une atteint préférentielle chez les classes faibles (défaut de verbalisation linguistique)
Nommez les facteurs PRÉCIPITANT des troubles somatoformes : Bio (3)
- Traumatisme physique
- Incidents mineurs de santé
- Le stress est un facteur contributif au développement d’une somatisation, principalement via l’HHS et l’information sensorielle.
Nommez les facteurs PRÉCIPITANT des troubles somatoformes : Psycho (3)
- Difficulté au travail (aussi social)
- Facteurs émotionnels : principalement des facteurs reliés à la régulation émotionnelle. Alexithymie / style d’adaptation répressif / mode d’attachement insécure sont associés
- Deux stéréotypes de patient somatisant Refoulé / inhibé contrôlant / obsédé de son corps, Névrotique / hypersensible / histrionique / anxiété / dépression + plaintes dramatiques.
Nommez les facteurs PRÉCIPITANT des troubles somatoformes : Sociaux (1)
Tensions provoquées par des conflits familiaux
Nommez les facteurs PERPÉTUANT des troubles somatoformes : Bio (3)
- Facteurs cognitifs : l’installation et le maintien de la somatisation découlent du style cognitif et perceptuel.
- Des interférences inadaptées, des distorsions ou encore des croyances erronées sur la santé et le fonctionnement du corps peuvent être causales.
- La plupart évalueront négativement des Sx bénins (selles molles, urines puantes).
Nommez les facteurs PERPÉTUANT des troubles somatoformes : Psy (2)
- Troubles du sommeil, trouble dépressif et anxieux sont souvent comorbides. La douleur provoque l’insomnie, de la fatigue s’installe et amplifie la douleur ressentie. La dépression peut abaisser le seuil de la perception de la douleur.
- Le « rôle du malade » sociétaire (moins d’exigence de performance, mais plus de rétablissement) peut être adopté comme le mode normal du patient. Malgré des désavantages, il y a tout de même des gains à avoir ce rôle :
- Évitement de certaines activités
- Mobilise le soutien et la sympathie oMaintien du partenaire dans un couple
- Évitement de punition/blâme
- La thérapie visera à minimiser ces gains
Nommez les facteurs PERPÉTUANT des troubles somatoformes : Sociaux (2)
- Surtout chez l’enfant, la somatisation peut être une manière de s’exprimer et devenir un mode privilégié de communication (dlr abdo pour éviter les abandons), ce qui traduit souvent des styles d’attachement insécure
- Chez la personne âgée, bien que la maladie soit fréquente, il est également fréquent de rencontrer des somatisations. À l’inverse, il faut faire attention aux changements « normaux » du vieillissement!
Pouvez-vous nommer quelques exemples d’explication de symptômes somatiques inexpliqués dans différentes cultures (3)
- Le « mauvais œil » → bassin méditerranéen
- Vaudou → Antilles
- Possession démoniaque → Chrétienté
Selon vos lectures dans le Lalonde, quel type de personnalité a été spécifiquement associé aux troubles liés à de la somatisation (4)
- Au niveau de l’étiologie, aucun.
- On observe les trois troubles et aucun spécifique n’y semble associé.
- On a précédemment cru à l’hystérie pour la conversion (Freud) puis les traits obsessionnels pour l’hypocondriaque.
- Par contre, au niveau des comorbidités entraînant des dysfonctionnements, les plus marqués sont les personnalités évitante, paranoïde et obsessionnelle-compulsive.
Concernant la conversion, pouvez-vous nommer quatre symptômes MOTEURS souvent rapportés lors de la manifestation de ce trouble?
- Faiblesse / spasmes musculaires / paralysie / évanouissement
- Troubles du mouvement
- Troubles de la déglutition
- Symptômes reliés au langage
Concernant la conversion, pouvez-vous nommer quatre symptômes SENSORIELS souvent rapportés lors de la manifestation de ce trouble?
- Paresthésies
- Anesthésies
- Étourdissements
- Déficits visuels / olfactifs / auditifs
Concernant la conversion, pouvez-vous nommer trois symptômes SYSTÉMIQUES souvent rapportés lors de la manifestation de ce trouble?
- Pseudo-convulsions / syncope
- Symptômes cognitifs
- Amnésie / état de transe ou de possession
Qu’est-ce que la belle indifférence? (1)
Un terme du Kaplan… : Diminuer l’importance voire être indifférent face à un symptôme important. * À noter que ce n’est plus pathognomonique de la conversion*
Distinguez le bénéfice primaire du bénéfice secondaire (2)
- Primaire : protection du rôle de malade et celui-ci profite ainsi de certains privilèges (soins et services) et est exempté de plusieurs responsabilités, à condition qu’il veuille retrouver son état de santé.
- Bref : Offrir un environnement de soins dans le but de recouvrer la santé.
- Secondaire : obtention de bénéfices secondaires (privilèges et fuite de certaines responsabilités) en adoptant un comportement de malade que l’on qualifie d’anormal (perpétuation du rôle de malade).
Nommez un facteur contribuant à la chronicité des symptômes de somatisation (3)
- Litige administratif
- Attente d’une compensation
- Croyances liées à une attribution somatique
Vrai ou faux
La personne souffrant du trouble « crainte excessive d’avoir une maladie » répond habituellement rapidement à une intervention de nature psychologique visant à rassurer. Justifiez (2)
- Faux, la personne est difficile à rassurer et le patient demeure préoccupé, même si les résultats sont normaux.
- Ceci le porte à être hypervigilant et à surveiller ses signes corporels de façon excessive.
Décrire : Pseudocyèse
Grossesse nerveuse (pseudocyèse) : Conviction erronée d’être enceinte associée à des signes objectifs et des sx associés à la grossesse
Nommez les critères du DSM-5 : Autres troubles spécifiés et non spécifiés à symptomalogie somatique
Nommez les critères du DSM-5 : Trouble à symptomalogie somatique
Nommez les critères du DSM-5 : Trouble de conversion (trouble à symptomatologie neurologique fonctionnelle)
Nommez les critères du DSM-5 : Crainte excessive d’avoir une maladie
Décrire : La fibromyalgie (3)
- est aujourd’hui considérée comme une maladie chronique.
- Il consiste brièvement en des points douloureux à la pression et la coexistence de fatigue et de troubles de sommeil.
- Le seuil à la douleur serait plus bas et les sensibilités accentuées.
Vrai ou faux : Il n’existe aucun signe diagnostic pathognomonique ou de test diagnostic validé pour le syndrome de fatigue chronique.
Le syndrome de fatigue chronique ne fait pas partie des objectifs, et n’est pas traité comme section dans le Lalonde (petit paragraphe p. 274 - 275).
Il semble exister une corrélation entre la fibromyalgie et des certains troubles psychiatriques. Pouvez-vous en dire plus ? (1)
Vrai.
- Au niveau des comorbidités psychiatriques, on se rend compte que la prévalence de celles-ci est plus élevée que pour les autres maladies rhumatismales.
Il semble exister une corrélation entre la fibromyalgie et des certains troubles psychiatriques. Nommez les troubles les plus souvent associés. (6)
- Anxiété
- Somatisation
- Dysthymie
- Trouble panique
- TSPT
- Dépression.
La fibromyalgie est souvent associée à des affections et étiologies idiopathiques et certaines maladies chroniques.
Nommez les. (6)
- PAR
- LED
- maladie de Sjögren
- diabète
- hépatite C
- et les dysfonctions thyroïdiennes
Quelle serait pour vous la meilleure thérapie pour la fibromyalgie? (3)
- Le meilleur traitement a pour but de diminuer la douleur, améliorer la qualité du sommeil et augmenter l’activité physique par la réduction des symptômes somatiques.
- On propose comme traitement une combinaison d’exercice aérobique, de TCC et d’amitriptyline.
- Les antalgiques opioïdes ne sont recommandés par aucun guide de pratique clinique.
Nommez les traitements adjuvants ayant une utilité clinique avérée pour la fibromyalgie (6)
- L’exercice aérobique et en milieu aquatique
- Les étirements musculaires
- Les techniques de relaxation avec imagerie mentale
- Le biofeedback
- L’hypnose
- L’acuponcture