Thème 6 : Les troubles dépressifs, les troubles bipolaires et le risque suicidaire Flashcards
Nommez les épisodes thymiques (3)
- Épisode manique
- Épisode hypomanique
- Trouble dépressif caractérisé
Nommez les critères du DSM-5 : Épisode maniaque
Nommez les critères du DSM-5 : Épisode hypomanique
Nommez les critères du DSM-5 : Trouble dépressif caractérisé
Comment, en clinique, feriez-vous pour distinguer un épisode maniaque d’un épisode hypomaniaque ? (5)
- Les symptômes reliés à ces épisodes sont les mêmes.
- Par contre, ils diffèrent selon la sévérité de ceux-ci.
- Effectivement, un épisode maniaque amène une hospitalisation ou une altération marquée du fonctionnement, tandis qu’un épisode hypomaniaque s’accompagne de modifications du fonctionnement (ne fait pas d’actions amenant des conséquences graves par exemple).
- De plus, il ne peut pas y avoir des symptômes psychotiques en hypomanie, contrairement aux épisodes de manies.
- À noter : Il est cliniquement difficile de faire la différence entre les 2, puisque les patients ont généralement une faible autocritique lors de leurs épisodes maniaques. Les patients décrivent d’ailleurs souvent leurs épisodes comme moins intenses qu’ils le sont réellement, d’où l’avantage d’un avis externe.
En regardant votre DSM-5, veuillez indiquer, ci-dessous, quels sont les types d’épisodes possibles dans chacun des troubles suivants : Trouble Bipolaire I (3)
- Épisode maniaque (nécessaire),
- épisode hypomaniaque
- et épisode dépressif caractérisé.
En regardant votre DSM-5, veuillez indiquer, ci-dessous, quels sont les types d’épisodes possibles dans chacun des troubles suivants : Trouble Bipolaire II (2)
- épisode hypomaniaque(nécessaire)
- et épisode dépressif caractérisé (nécessaire)
En regardant votre DSM-5, veuillez indiquer, ci-dessous, quels sont les types d’épisodes possibles dans chacun des troubles suivants : Trouble Dépressif caractérisé (1)
épisode dépressif caractérisé (nécessaire).
Différenciez un trouble effect et un épisode (3)
- Un trouble affectif est une maladie qui se diagnostique en considérant l’évolution de celle- ci.
- Un épisode est une période circonscrite dans le temps et non un diagnostic.
- C’est en identifiant quels sont les épisodes vécus et comment ceux-ci évoluent que l’on peut faire un diagnostic.
Décrire : Épisode Mixte (4)
- Vous verrez qu’on parle parfois d’un autre type d’épisode : l’Épisode Mixte.
- Sachez que cet épisode N’EXISTE PLUS dans le DSM-5.
- Cependant, vous le verrez parfois dans les textes de référence et dans des dossiers de patients en clinique puisqu’un épisode mixte était considéré comme un épisode à part entière dans le DSM-IV.
- Maintenant, on considère les aspects mixtes comme un spécificateur …
Mais qu’est-ce qu’un spécificateur ? (3)
- Lorsqu’on émet un diagnostic de trouble affectif, on nommera le trouble (la maladie) puis l’épisode actif (ou le plus récent). Ce n’est toutefois pas suffisant.
- Un peu comme dans les thèmes précédents, on ajoutera à notre diagnostic des spécificateurs.
- Les spécificateurs peuvent qualifier les épisodes (s’il y a des symptômes spécifiques présents ou en spécifiant sa sévérité) et ils peuvent qualifier l’évolution du trouble (en fonction du moment que survient un épisode par exemple).
Nommez : Les troubles bipolaires (3)
- Le trouble bipolaire I
- Le trouble bipolaire II
- Le trouble cyclothymique
Nommez : Les troubles dépressifs (2)
- Le trouble dépressif caractérisé
- Le trouble dépressif persistant
Nommez : Les troubles dépressifs secondaires (2)
- Les troubles dépressifs ou bipolaires liés à une condition médicale
- Les troubles dépressifs ou bipolaires liés à l’usage d’une substance
Concernant l’épidémiologie génétique, que retenez-vous des études de jumeaux dans les troubles bipolaires (2)
- 50 – 80 (chiffre accepté de 63) % de concordance jumeaux monozygotes
- 10 – 30 % de concordance chez les jumeaux hétérozygotes
Décrie la COMPOSANTE génétique des troubles bipolaires (1)
Les études sur les jumeaux suggèrent une forte composante génétique avec une cause épigénétique (influencés ou non par l’environnement). On note d’ailleurs un risque X 10 si un membre de la famille du 1er degré est atteint.
Décrire les anomalies dans les systèmes MONOAMINES BIOGÈNES dans les troubles bipolaires (1)
On remarque des anomalies sur les systèmes des monoamines biogènes (DA, A, NA et 5HT) + plusieurs neuropeptides chez les patients.
Décrire les anomalies STRUCTURELLES dans les troubles bipolaires (1)
Anomalies structurelles non spécifiques,mais anomalies en neuro-imagerie fonctionnelle au niveau du cortex antérieur, des circuits sous-corticaux, thalamo-corticaux et des noyaux gris qui corrèle avec l’état clinique de la maladie.
Résumez l’influence génétique et épigénétique dans les troubles bipolaires (1)
Alors que les gènes confèrent une vulnérabilité pour favoriser l’apparition de la maladie (génétique), les facteurs environnement permettent ou non son expression (épigénétique).
Qu’est-ce que le kindling (embrasement ou sensibilisation en français) ? (2)
Mécanisme proposé pour expliquer le déclenchement des épisodes.
- Il est fréquent qu’un premier épisode dépressif ou maniaque soit provoqué par un stresseur identifiable dans l’environnement (perte d’emploi, deuil, séparation, etc.).
- Le MAB évolue ensuite de façon autonome, sans cause ou évènement déclenchant pour les épisodes subséquents.
Qu’est-ce qui fait la différence entre le trouble bipolaire type I et II? (2)
- La présence de manies.
- Dans le TB type 2, il n’y a pas de manies, quoique la présence d’hypomanies soit requise (sinon nous sommes en présence d’un trouble unipolaire, soit dépressif).
Vrai ou Faux ? Une dépression bipolaire est par sa nature différente cliniquement d’une dépression unipolaire.
Faux, malgré que certains éléments soient plus fréquemment observés dans certains types
Comparez Dépression bipolaire et unipolaire
Vrai ou Faux? Le trouble cyclothymique est un trouble bipolaire sans épisodes d’hypomanie franche. (1)
Vrai, quoiqu’il y ait plus que ça…
Nommez les critères du DSM-5 : Trouble cyclothymique
Que penser de la notion de mixité comme spécificateur? (3)
- Dans le DSM-5, la notion de mixité est utilisée lorsqu’il y a des éléments subsyndromiques du pôle opposé.
- Cette notion satisfait pleinement la notion de spectre bipolaire.
- Par contre, cette notion de mixité rend la distinction entre un TB et un trouble dépressif majeur beaucoup moins claire (exemple : un patient peut souffrir d’un trouble dépressif majeur avec caractéristiques mixtes, donc des caractéristiques de manies, sans présenter les critères d’un TB).
Expliquer en une phrase à votre collègue d’étude un peu endormi ce qu’est le “spectre bipolaire” (2)
- Le spectre bipolaire réfère à des troubles de l’humeur qui ne répondent pas aux critères de TB type 1 et 2, mais qui semble en partager plusieurs caractéristiques.
- Puisqu’il est souvent difficile de délimiter la frontière entre les troubles dépressifs majeurs récurrents et les troubles bipolaires, certains proposent la notion de spectre plutôt qu’une dichotomie entre ces troubles « unipolaire » et « bipolaire ».
Vrai ou Faux
Le trouble bipolaire est rarement associé à de la comorbidité
Faux.
La comorbidité constitue la règle plutôt que l’exception.
Le trouble bipolaire est souvent associé à de la comorbidité. Nommez les. (5)
- l’abus de substances,
- les trouble anxieux,
- les TP (particulièrement TPL)
- ainsi que plusieurs problèmes de santé physiques,
- tels les maladies CV,
- l’obésité,
- le diabète,
- les atteintes tyroïdiennes
- et les migraines.
- Les mécanismes amenant les comorbidités physiques sont inconnus, mais l’hypothèse actuelle évoque un mécanisme inflammatoire commun.
Vrai ou Faux
Le trouble schizoaffectif est difficile parfois à distinguer du trouble bipolaire (1)
Vrai.
Il faut toutefois se rappeler que le trouble shizoaffectif est évoqué chez les patients présentant des épisodes clairement thymiques, mais chez qui persistent des symptômes psychotiques malgré une amélioration des symptômes thymiques.
Vrai ou Faux
Il est recommandé d’associer à la pharmacopée du patient atteint d’un trouble bipolaire, un anti- dépresseurs non-tricyclique. (2)
Faux, malgré qu’elle soit parfois nécessaire.
- Beaucoup plus de détails sont fournis suite au tableau à la fin de ce guide en ce qui a trait au traitement.
- Il est par ailleurs à noter que les antidépresseurs tricycliques ont un grand potentiel de virage maniaque.
Décrivez comment on peut aborder la prévention des rechutes, avec un patient atteint d’un trouble bipolaire (5)
- Les rechutes sont fréquentes, et la médication est souvent indiquée pour les prévenir.
- Elle est principalement composée d’un stabilisateur de l’humeur, la majorité du temps le lithium (Rx considérés efficaces : lithium, acide valproïque, carbamazépine, lamotrigine, A2G).
- Malheureusement, les patients acceptent rarement d’utiliser la médication pour prévenir les rechutes.
- On peut aborder la prévention des rechutes au niveau de la psychothérapie et de la psychoéducation afin que le patient accepte pleinement sa maladie.
- Au niveau de la psychoéducation, il faut fournir des informations au niveau de la maladie, son traitement, les facteurs de risque, les symptômes de rechutes, l’importance d’une régularité du rythme veille-sommeil et de l’adhésion au traitement pharmacologique.
Expliquiez l’épidémiologie du trouble dépressif (4)
- La dépression a une prévalence annuelle de 4.1 – 4.8 % par an au Canada (2002) chez l’adulte, et de 4 – 9 % chez l’adolescent, pour une prévalence à vie de 15 %.
- Elle est surreprésentée chez les femmes (ratio 1.5 – 3 F : 1 H sauf chez les enfants d’âge préscolaire ou le ratio est pratiquement neutre) et arrive de façon médiane à 27 ans.
- Plus de 40 % des patients souffrant de dépression présentent un premier épisode avant 21 ans.
- Il est à noter que selon l’OMS, la dépression est la première cause d’année de vie vécue avec une incapacité et représentera en 2020 la première cause de morbidité dans les pays développés.
Comparez Trouble dépressif caractérisé et MAB selon les types d’études : Jumeaux
- Trouble dépressif caractérisé
- 35 – 40 % de concordance chez les jumeaux homozygotes → on donne une part d’héritabilité de 35 % pour cette pathologie.
- MAB
- 50 – 80 (chiffre accepté de 63) % de concordance jumeaux monozygotes
- 10 – 30 % de concordance chez les jumeaux hétérozygotes
Comparez Trouble dépressif caractérisé et MAB selon les types d’études : Familiales 1er degré
- Trouble dépressif caractérisé
- Augmente le risque de 2 – 4 fois si un parent du premier degré souffre de dépression
- MAB
- Risque X 10 si membre de la famille du 1er degré atteint
Nommez les trois amines biogènes les plus souvent évoqués dans l’étiologie et le traitement de la dépression majeure.
- Noradrénaline (relié à l’anxiété et l’hypervigilance)
- Sérotonine (inappétence et troubles du sommeil)
- Dopamine (ahnédonie et manque de motivation)
- N.B. : les associations entre parenthèse sont spéculatives du livre.
Décrire l’étiologie GÉNÉTIQUE du trouble dépressif (3)
- Chez les jumeaux homozygotes, on a une corrélation de 35 – 40 %, ce qui permet de déduire une part d’héritabilité de 35 %, malgré une transmission non mendélienne classique.
- Le risque est de 2 – 4 X plus élevé chez un patient du 1er degré.
- Par contre, plus la personne est âgée lors de son 1er épisode, moins la part génétique est grande.
Décrire le lien entre les troubles dépressifs et le stress (5)
Stress via la voie classique de l’axe HHS et de l’amygdale
- Probablement un des facteurs déclencheurs des épisodes.
- Peut être un stress aigu ou chronique.
- Rôle par l’épigénétique.
- Taux anormalement élevé de cortisol (effet neurotoxique probable notamment au niveau de l’hippocampe).
- Dysfonctionnement cérébral relié à une hyperactivité de l’amygdale et de l’axe HHS et une hypoactivité de l’hippocampe et du cortex préfrontal.
C’est quoi l’influence de la vie psychique dans l’étiologie des troubles depressifs (4)
- Rôle important autant au niveau protecteur que du risque.
- Considération d’un facteur stresseur « les événements susceptibles d’induire un état dépressif sont ceux qui nous empêchent d’atteindre les buts et idéaux essentiels au maintien de notre estime personnelle. »
- On voit donc une grande composante de subjectivité chez les patients face à leurs stresseurs.
- On a d’ailleurs développé la triade dépressive
Quel axe hormonal est souvent évoqué dans la pathogenèse de la dépression ? Décrire son activité.
- Axe hypophyso-surrénalien (HHS) qui serait hyperactif, entraînant des taux anormalement élevés de cortisol qui seraient neurotoxique sur certaines structures cérébrales, dont l’hippocampe, et qui inhiberait la production de BDNF.
- (SCHÉMA EXTRÊMEMENT BIEN FAIT…!)
Qu’est-ce que le triangle ou la triade de Beck? (3)
C’est une triade mentionnant 3 tendances d’un individu qui prédisposent à la dépression :
- Vision négative de soi-même (worthlessness)
- Vision négative des événements (helplessness)
- Aproche pessimiste de l’avenir (hopelessness).
Quel facteur de biologique est associé au développement d’un épisode dépressif chez la personne âgée? (2)
- Certains facteurs de risque sont plus propres aux personnes âgées, notamment les maladies cardiovasculaires et les anomalies métaboliques.
- Il est à noter que l’apparition d’un trouble lors d’un âge plus avancé signifie une composante génétique moins importante.
Pourquoi, selon vous, plusieurs auteurs ont tenté d’expliquer la dépression avec des hypothèses psychodynamiques ?? Est-ce toujours utile de nos jours? (4)
- Plusieurs auteurs ont tenté d’expliquer la dépression avec des hypothèses psychodynamiques puisque la vie psychique et la réaction des individus au stress joue un rôle important dans les réactions face aux stresseurs.
- Effectivement, plusieurs pensent que les événements susceptibles d’induire un état dépressif sont ceux qui nous empêchent d’atteindre les buts et idéaux essentiels au maintien de notre estime personnelle.
- Cette façon d’expliquer la dépression est critiquée puisque plusieurs pensent que ces pensées négatives sont souvent en fait une conséquence et non une cause de l’état dépressif.
- Cette explication est quand même utile afin de bien comprendre le modèle multi-étiologique de la dépression.
Nommez les théories psychodynamiques principales avancées pour la depression (3)
- Freud et Abrahan
- Bibring
- Seligman
Décrire cette théorie psychodynamique pour la depression : Freud et Abrahan (1)
la perte d’un être cher peut provoquer des émotions négatives et le retournement de ces émotions contre soi sous forme de culpabilité contribue à la formation de la dépression
Décrire cette théorie psychodynamique pour la depression : Bibring (1)
la notion de l’estime de soi est au centre de la vie psychique, selon lequel les évènements qui empêchent d’atteindre les idéaux essentiels au maintien de notre estime personnel seraient en cause.
Décrire cette théorie psychodynamique pour la depression : Seligman (1)
élabore le concept d’impuissance acquise, dans lequel la répétition d’évènements négatifs peut mener la personne dans un état de passivité et la perte de motivation quant à son sort.
Expliquez dans vos mots l’impuissance acquise (ou impuissance apprise) (3)
- Concept élaboré en 1975 par Seligman
- stipule que la répétition d’échecs ou d’expériences négatives peut amener la personne à la passivité et à la conviction qu’il ne sert à rien de tenter d’améliorer son sort.
- On conçoit facilement qu’un tel état d’esprit puisse constituer un terrain favorable à la genèse d’un état dépressif.
Supposons que vous avez un patient qui vit un épisode DÉPRESSIF devant vous, décrivez-moi : Son état général (2)
- Le patient sera fatigué, les patients souffrant presque toujours d’insomnie.
- Il pourra avoir maigrit ou pris du poids et consulter pour des plaintes somatiques (la dépression s’accompagne souvent de plaintes somatiques).
Supposons que vous avez un patient qui vit un épisode DÉPRESSIF devant vous, décrivez-moi : Ses affects et son humeur (3)
- Le patient peut se présenter avec une humeur irritable voire colérique.
- L’intérêt pour ses activités quotidiennes s’amenuise, le désir d’agir aussi, les sources habituelles de plaisir le laissent sans joie ; c’est l’anhédonie.
- Ses affects peuvent être mobilisable si l’épisode dépressif n’est pas majeur, mais seront davantage limités et moins mobilisables lorsque l’épisode sera sévère.
Supposons que vous avez un patient qui vit un épisode DÉPRESSIF devant vous, décrivez-moi : Son discours (2)
- En général, on observe une diminution de la vitesse de traitement de l’information, des difficultés attentionnelles et de concentration ainsi que des troubles de la mémoire de rappel.
- Ceci peut influencer le discours ; celui-ci peut se dérouler plus lentement.
Supposons que vous avez un patient qui vit un épisode DÉPRESSIF devant vous, décrivez-moi : Ses distorsions perceptuelles (1)
(ø informations …)
Supposons que vous avez un patient qui vit un épisode DÉPRESSIF devant vous, décrivez-moi : Sa pensée (4)
- Les pensées du patient deviennent moroses ; le patient déprimé se dit que rien de ses accomplissements ou de ses projets n’a de valeur, il s’autodéprécie.
- Il se sent coupable et peut se reprocher sans cesse ses échecs et ses malheurs passés.
- Il envisage le futur tout aussi négativement, son rétablissement lui paraît improbable et le désespoir peut s’installer.
- Le patient souffrant en vient souvent à penser à la mort et à la souhaiter.
Supposons que vous avez un patient qui vit un épisode DÉPRESSIF devant vous, décrivez-moi : Ses fonctions cognitives (2)
- L’activité psychomotrice du patient dépressif est souvent altérée.
- On distingue une forme ralentie (la plus commune) et une forme plus anxieuse ou agitée
- Ralenti : Le patient parle peu, bouge et pense lentement, peine à se sortir du lit. Plus rarement, il s’enferme dans le mutisme et l’immobilité totale de la catatonie.
- Anxieux/agité : Le patient peut parler plus vite, s’inquiéter de tout tandis que des pensées anxieuses et pessimistes se bousculent dans sa tête. Préoccupations et comportements phobiques, attaques de panique ou ruminations obsessives sont chose commune.
Supposons que vous avez un patient qui vit un épisode DÉPRESSIF devant vous, décrivez-moi : Son contrôle pulsionnel - Son jugement - Sa fiabilité (1)
(ø informations …)
Est-ce que des plaintes somatiques sont possibles dans l’épisode dépressif?
Des plaintes somatiques sont souvent présentes, et elles peuvent prendre différentes formes
Nommez les plaintes somatiques possibles dans les épisodes dépressifs (6)
- Constipations préoccupantes / Malaises digestifs
- Céphalées / nausée
- Palpitations
- Dlrs musculosquelettiques et abdo
- Parasthésies
- Préoccupation hypocondriaque
Décrire l’épisode dépressif chez les personnes âgées (2)
- présente des manifestations cliniques plus particulières de la dépression.
- La tristesse est moins souvent au premier plan et l’état anxieux de novo est assez caractéristique de la dépression.
Supposons que vous avez un patient qui vit un épisode MANIQUE devant vous, décrivez-moi : Son état général (3)
- Augmentation du niveau d’énergie,
- une expansivité
- et une accélération au niveau psychomoteur.
Supposons que vous avez un patient qui vit un épisode MANIQUE devant vous, décrivez-moi : Ses affects et son humeur (1)
est typiquement labile, avec une alternance rapide et souvent sans raison apparente de l’euphorie à la colère, de la bonhommie à l’impatience, etc.