Thème 3 : Les troubles obsessionnels-compulsifs et les troubles reliés à un traumatisme Flashcards
Les troubles anxieux sont considérés moins graves que les troubles psychotiques…mais est-ce vraiment le cas? (3)
- Les troubles anxieux peuvent avoir un aussi gros impact sur la qualité de vie et sur le fonctionnement de l’individu que les troubles psychotiques.
- La différence majeure consiste au fait que les patients ayant des troubles psychotiques ne savent pas qu’ils ont un problème ; leur psychose représente pour eux une réalité bien réelle.
- Par contre, les patients avec troubles anxieux ont connaissance de leur trouble et sont généralement enclin à essayer de l’améliorer.
Décrire et donnez un exemple : Angoisse (2)
- L’angoisse est reliée à une cause physique oppressante entraînant des malaises physiques.
- Ex : L’angoisse de mourir lors d’un étouffement entraîne des palpitations et des sueurs froides.
Décrire et donnez un exemple : Peur (2)
- La peur est reliée à un danger externe réel.
- Ex : La peur de mourir lors d’un accident de voiture imminent.
Décrire et donnez un exemple : Anxiété (3)
- L’anxiété est reliée à l’attente, l’appréhension d’un événement ou l’incertitude psychologique.
- Ex : L’appréhension de la quantité d’alcool à boire pendant un vin et fromage.
- Il est à noter que les termes « peur » et « anxiété » sont utilisés sans distinction dans le DSM-V.
Décrire et donnez un exemple : Phobie (1)
Le terme « phobie » fait quant à lui référence à une peur ou une anxiété dirigée de façon bien précise vers un objet ou une situation.
Définir : L’attaque de panique (2)
- est définie comme étant une brève période de symptômes intenses (voir le trouble de panique pour les symptômes) survenant de façon brutale et atteignant leur apogée en quelques minutes.
- On distingue 2 types d’attaque de panique
On distingue 2 types d’attaque de panique. Nommez les. (2)
- L’attaque de panique inattendue ou spontanée
- L’attaque de panique attendue ou situationnelle
Définir : L’attaque de panique inattendue ou spontanée (4)
- sans déclencheur extérieur ou intérieur identifiable.
- Peut se déclencher dans n’importe quelle situation, n’importe où et n’importe quand!
- Possible même durant le sommeil.
- Elle est caractéristique du trouble de panique.
Définir : L’attaque de panique attendue ou situationnelle (3)
- se déclenche lorsque le patient est confronté à certaines situations ou lorsqu’il appréhende l’imminence d’une situation.
- Ce sont des situations que l’on nomme panicogène, anxiogène ou encore phobogène.
- Il est a noté que l’anxiogène est une situation qui n’est pas supposée entraîner d’attaque de panique, elle n’est donc pas normale.
L’un de vos patients vous demande de lui expliquer pourquoi il vit de l’anxiété. Comment pourriez-vous lui faire comprendre que l’anxiété peut être considérée comme un mode d’adaptation d’une origine lointaine? (2)
- D’un point de vue évolutionniste, la peur et l’anxiété feraient partie d’un système d’alarme visant à signaler un danger pour préparer l’animal ou l’humain à y faire face. Un système d’alarme adéquat (donc qui ne s’active pas pour aucune raison ou trop tard) peut constituer un facteur de survie dans l’évolution des espèces. Selon la théorie, il y a une composante génétique et innée de ce « système ». Effectivement, on conçoit que la phobie peut être héritée d’un ancêtre pour lequel celle-ci était préférable à sa survie, selon la théorie de l’évolution.
- Supposons qu’un comportement rapide à l’égard du danger introduise un avantage dans la sélection naturelle. Pour que cet avantage soit rapide, il y gagne à ne pas passer par le cortex frontal pour y être analysé, mais plutôt en emprunter le chemin que ferait un réflexe. Chez l’humain, l’automatisme de cette réponse a été prouvé : des stimuli anxiogènes, même non perçus consciemment, peuvent induire une réponse émotive objectivable physiquement. Puisque l’anxiété a donc été un avantage évolutif, on s’explique plus facilement la grande prévalence des troubles anxieux dans la population.
Quelles sont les quatre caractéristiques distinctives de l’anxiété pathologique?
- a) L’intensité et la durée de l’anxiété pathologique sont beaucoup plus importantes qu’attendu compte tenu des circonstances déclenchantes et du contexte familial, social ou culturel.
- b) Entraîne une incapacité ou devient invalidante pour le fonctionnement psychosocial ou professionnel.
- c) Le fonctionnement est perturbé par l’évitement de certaines situations ou d’objets particuliers dans le but de réduire l’anxiété pathologique.
- d) L’anxiété pathologique génère des symptômes physiques significatifs sur le plan clinique, bien que des symptômes physiques inexpliqués puissent aussi être courants parmi des personnes non atteintes de troubles anxieux.
Commentez l’affirmation suivante : un trouble anxieux est une réaction directe à un stresseur irréaliste qui génère une détresse objective importante.
Faux.
Un trouble anxieux est une maladie qui survient sans lien réaliste avec les circonstances extérieures à un stresseur, et qui génère une détresse subjective persistante.
Définir : Anxiété normale
réaction directe mais temporaire, proportionnée et appropriée aux changements ou aux dangers de l’environnement, qui vise à assurer la survie et l’adaptation de l’individu.
Vrai ou Faux
Les troubles anxieux n’ont aucune base génétique (4)
Faux.
- Plusieurs gènes de vulnérabilité touchant plusieurs systèmes neurobiologiques (sérotoninergiques, noradrénergiques, dopaminergiques, GABAergiques par exemple) seraient en jeu.
- De manière générale, le risque est 3 X plus élevé de développer un trouble anxieux chez les personnes dont un parent du 1er degré est atteint d’un trouble de panique, d’anxiété généralisée, de phobie spécifique ou de stress post-traumatique.
- La corrélation est encore plus forte si le trouble apparaît plus jeune (ex : trouble panique avant 20 ans → 17 X le risque).
- La contribution environnementale reliée à la génétique (épigénétique) serait de l’ordre de 30 – 70 % et serait reliée à des facteurs biologiques ou psychologiques (ex : trauma périnatal ou abus sexuel).
Vrai ou Faux
Il semble exister des facteurs génétiques dans la réponse aux médicaments (2)
Vrai.
- Les mêmes membres d’une famille atteints du même trouble anxieux ou mental ont tendance à répondre aux mêmes médicaments.
- Ceci a aussi été montré face à la réponse à la thérapie cognitivo-comportementale.
Vrai ou Faux
L’anxiété est liée au système limbique et non pas au sous-cortex (2)
Faux.
- Une certaine partie du système limbique est en sous-cortical.
- L’anxiété pathologique est associée à des perturbations du circuit neuronal cortico-sous-cortical aussi appelé « circuit de la peur et de l’anxiété ».
Le circuit de la peur et de l’anxiété comprend quoi? (3)
- Celui- ci comprend le cortex préfrontal ventromédian relié au cortex cingulaire,
- mais aussi les structures sous- corticales, dont principalement
- l’hippocampe,
- l’amygdale,
- l’hypothalamus
- et la partie antérieure du thalamus.
- D’ailleurs, au cours des dernières années, nous avons précisé le rôle majeur de l’amygdale dans le traitement des informations concernant la survie de l’individu, dont la peur.
Vrai ou Faux
Les médicaments et leur système d’action ont eu une influence sur notre compréhension du rôle des neurotransmetteurs dans les troubles anxieux
Vrai.
En comprenant le mécanisme de certains médicaments, on est en mesure de mieux comprendre les différents troubles concernant les neurotransmetteurs.
En comprenant le mécanisme de certains médicaments, on est en mesure de mieux comprendre les différents troubles concernant les neurotransmetteurs.
Nommez des exemples (4)
- Anxiété sociale → ↑ amygdale et insula
- Phobie → ↑ amygdale
- Panique → ↑ amygdale
- Stress post-traum → ↑ amygdale, insula, cortex préfrontal médiant droit et cortex singulaire antérieur droit, mais diminution du cortex cingulaire antérieur ventral et du cortex préfrontal ventromédian
Quel est le type de trouble anxieux dont la base génétique semble la plus forte? (1)
L’agoraphobie
Nommez trois catégorie de substances pouvant provoquer des symptômes anxieux (3)
- Substances panicogènes respiratoires
- Substances anxiogènes activant l’axe HHS
- Substances à effets mixtes ou incertains
Nommez des substances panicogènes respiratoires pouvant provoquer des symptômes anxieux (4)
- Lactate de sodium
- CO2
- Bicarbonate de sodium
- Isoprotérénol (isuprel, agonite β- adrénergique)
Nommez des substances anxiogènes activant l’axe HHS pouvant provoquer des symptômes anxieux (3)
- Yohimbine
- Ecstazy et fenfluramine
- β-carotène et flumazénil
Nommez des substances à effets mixtes ou incertains pouvant provoquer des symptômes anxieux (3)
- Cholécystokinine-4 (CCK-4)
- Caféine
- Doxapram
Nommez les effets : Substances panicogènes respiratoires (4)
- Mime une attaque de panique avec prédominance de symptômes respiratoires
- Peut être bloqué par l’imipramine
- ø d’activation de l’axe hypothalamo-hypophyso- surrénalien (HHS)
- Cause une attaque de panique que chez le patient atteint d’un trouble anxieux (généralement)
Nommez les effets : Substances anxiogènes activant l’axe HHS (3)
- Effet anxiogène n’atteignant pas l’intensité d’une attaque de panique et ne causant pas de symptômes respiratoires
- Activation de l’axe HHS
- Peut susciter une réaction anxieuse chez un sujet sain
Nommez les effets : Substances à effets mixtes ou incertains (1)
Effet composé des deux classes précédentes
Vrai ou faux?
L’espresso italien vénitien de belle qualité est moins anxiogénique que le Red Bull et autres boissons de ce type (2)
Vrai…
- La modulation de l’effet anxieux est uniquement basée sur la concentration de caféine.
- Puisqu’un expresso contient moins de caféine qu’un Red Bull, il est moins à risque de causer des symptômes anxieux importants.
La biologie est importante dans la compréhension de l’anxiété. Nommez les trois neurotransmetteurs les plus souvent évoqués lorsque nous parlons de l’anxiété (3)
- Sérotonine
- Noradrénaline
- Dopamine
La sérotonine, noradrénaline et dopamine sont souvent associés à de multiples neuropeptides susceptibles de jouer un rôle modulateur notamment dans quel système? (1)
le système limbique.
D’autres neurotransmetteurs semblent avoir un rôle dans pathogenèse des troubles anxieux. Nommez des exemples (2)
- notamment un affaiblissement du système GABA qui hyperactiverait le système limbique,
- ainsi qu’une augmentation du système glutamatergique qui excite le cerveau dans sa globalité.
Décrire l’étiologie de l’anxiété selon l’approche psychodynamique (2)
**Approche liée à la théorie de Freud** :
- on postule qu’une pulsion réprimée à cause de son caractère socialement inacceptable et souvent inadmissible pour le patient lui-même est déplacée ; création d’un conflit envers un objet moins menaçant et plus acceptable.
- Pour appuyer ces théories, certains évoquent la difficulté de ce groupe de patients à nommer et identifier leurs émotions.
Décrire l’étiologie de l’anxiété selon l’approche comportementale (4)
**Approche qui s’appuie sur les principes du conditionnement classique** :
- un stimulus inconditionnel est associé à un stimulus neutre, qui devient alors conditionné, c’est-à-dire capable de déclencher à lui seul la même réaction anxieuse.
- On postule aussi que l’évitement et la fuite, engendré afin de diminuer rapidement l’anxiété, sont maintenus puisqu’ils permettent parfois de prévenir une attaque de panique (processus ciblé lors de la thérapie).
- On propose aussi des processus cognitifs sous-jacents basés sur des mécanismes cognitifs d’anticipation afin d’expliquer des phobies de choses dont les patients n’ont jamais été en contact (ex : phobie de prendre l’avion sans l’avoir pris dans sa vie).
- Finalement, on rapporte une distorsion cognitives liée au traitement de l’information (ex : on porte plus attention aux stimuli anxiogènes dans l’environnement) ainsi qu’une interprétation catastrophique des sensation physiques reliées au stress, ce qui amène à les anticiper davantage.
Décrire l’étiologie de l’anxiété selon l’approche existentielle (3)
- Vise à aborder l’aspect existentiel de l’anxiété humaine. Cet aspect renvoi au caractère angoissant de la vie humaine, dans laquelle la mort est inévitable. Un auteur (Pascal) avait même comparé l’existence humaine à une chaîne de montage à laquelle se termine la mort.
- Kierkegaard poussera la réflexion plus loin, en affirmant que l’angoisse et l’anxiété sont inhérentes à la liberté de faire un choix entre plusieurs possibilités, dans lesquelles est inclus le péché ; l’humain éprouvant à la fois de l’attraction et de la répulsion pour ce dernier. L’angoisse est donc différente de la peur provoquée par un danger, dans la mesure où elle est « consubstantielle de l’existence humaine ».
- Toutefois, comme cette angoisse est inhérente à la nature humaine, elle doit être qualifiée de normale et distincte de l’angoisse pathologique. L’angoisse n’est pas une maladie, et la névrose de l’angoisse n’est pas une philosophie.
Nommez cinq structures cérébrales qui constitueraient le substrat de la plupart des troubles anxieux?
Structures reliées au système limbique
- hippocampe,
- amygdale,
- hypothalamus,
- gyrus cingulaire,
- fornix
Le style parental pourrait être un facteur de vulnérabilité pour développer un trouble anxieux. Pouvez-vous donner des exemples? (3)
- On suppose que le développement d’un trouble anxieux peut aussi survenir par un conditionnement vicariant (apprentissage par observation), dans lequel un individu apprend à avoir peur par l’observation d’une personne manifestant une réaction de peur face à un stimulus.
- Les styles parentaux peuvent être des facteurs de vulnérabilité au développement d’un trouble anxieux. Il est à noter que le style parental semble expliquer 20-30% de la variance d’anxiété.
- Parmi les styles parentaux connus, on note 2
Les styles parentaux peuvent être des facteurs de vulnérabilité au développement d’un trouble anxieux. On en note 2. Nommez les.
- Un style surprotecteur et contrôlant
- Un style parental rejetant et moins chaleureux basé sur la critique et le négativisme
Décrire l’effet sur l’anxiété : Un style surprotecteur et contrôlant (2)
- Dans la relation mère-enfant, le lien est bidirectionnel : plus la mère est surprotectrice, plus l’enfant devient anxieux, et dans le sens inverse, plus l’enfant est anxieux, plus la mère est protectrice.
- Avec le père, les données orientent plutôt vers un lien unidirectionnel. La froideur du père jouerait quant à elle un rôle légèrement plus marquant que la surprotection.
Décrire l’effet sur l’anxiété : Un style parental rejetant et moins chaleureux basé sur la critique et le négativisme (1)
entraîne une baisse de l’estime de soi chez l’enfant ce qui amène anxiété et troubles dépressifs.
D’autres facteurs peuvent contribuer pour développer un trouble anxieux, mais dont les résultats sont incomplets. Nommez les. (7)
- conflits parentaux,
- faible estime de soi,
- séparation ou perte parentale,
- ambiance familiale perturbée,
- faible scolarité,
- abus sexuel, etc…
- le rôle serait non spécifique aux troubles anxieux, mais prédisposant aux psychopathologies.
Décrire l’épidémiologie : Trouble Panique (2)
- Prévalence (2 – 3 %)
- H : F → 1 : 2
Décrire l’épidémiologie : Agoraphobie (3)
- Prévalence (1.7 %)
- H : F → 1 : 2
- 2 pics d’incidence
Décrire l’épidémiologie : Phobie Spécifique (3)
- Prévalence (7 – 9 %)
- H : F → 1 : 21
- Âge d’apparition très précoce (᷄moyenne : 7 ans)
Décrire l’épidémiologie : Phobie Sociale (3)
- Prévalence (7 %)
- H : F → 1 : 2
- Âge d’apparition (moyenne 13 ans)
Décrire l’épidémiologie : TAG (2)
- Prévalence (6 %)
- H : F → 1 : 2
Expliquez Étiologie : Trouble Panique (4)
- Risque X 3 chez parent 1er degré et X 17 si apparition avant 20 ans
- Héritabilité génétique : 50 %
- Conditionnement classique
- Pulsion réprimée
Expliquez Étiologie : Agoraphobie (2)
- Héritabilité génétique : 67 %
- Conditionnement classique
Expliquez Étiologie : Phobie Spécifique (4)
- Risque X 3 chez parent 1er degré
- Héritabilité génétique : 30 %, 60% pr certaines
- Conditionnement vicariant
- Conditionnement classique
Expliquez Étiologie : Phobie Sociale (4)
- Héritabilité génétique : 50 %
- Inhibition comportementale chez l’enfant
- Conditionnement vicariant
- Pulsion réprimée
Expliquez Étiologie : TAG (2)
- Risque X 3 chez parent 1er degré
- Héritabilité génétique : 30 %
Nommez ddx : Trouble Panique (3)
- TAG
- Agoraphobie
- Panique « dépressive »
Base du Ddx : Caractère spontané et récurrent
Nommez ddx : Agoraphobie (5)
- Anxiété sociale
- Phobie spécifique : diff→ + qu’un type de situation
- TSPT
- TOC
- Dépression
Nommez ddx : Phobie Spécifique (5)
- Agoraphobie
- Anxiété sociale
- TSPT
- TOC
- Dépression
Nommez ddx : Phobie Sociale (6)
- Trouble panique
- Agoraphobie
- Phobie spécifique
- TAG
- Dysmorphie corporelle
- TP évitante
Nommez ddx : TAG (4)
- Dépression
- TOC
- Trouble panique
- Phobie sociale
Base du Ddx : Présence constante d’anxiété
C’est quoi le pronostic : Trouble Panique (2)
- Évolution fluctuante
- 80% asymptomatique après un suivi thérapeutique de 5-10 ans.
C’est quoi le pronostic : Agoraphobie (2)
- Évolution persistante et chronique
- Peu de chance de rémission spontanée
C’est quoi le pronostic : Phobie spécifique (2)
- Tôt dans l’enfance : évolution bénigne
- Persistance à l’âge adulte : persistant et réfractaire au tx
C’est quoi le pronostic : Phobie Sociale (2)
- Évolution chronique
- 50% ont une rémission satisfaisant avec le traitement
C’est quoi le pronostic : TAG (2)
- Évolution persistante avec fluctuations
- Rémission complète rare
C’est quoi le pronostic : Trouble Panique (4)
- 1er : ISRS et INSR
- 2e : antidépres- seurs tricycliques, mirtazapine ou benzo
- 3e : phénelzine ou moclobémide, anticonvulsivants ou antipsychotiques atypiques
- TCC en combiné
C’est quoi le pronostic : Agoraphobie (4)
- 1er : ISRS et INSR
- 2e : antidépres-seurs tricycliques, mirtazapine ou benzo
- 3e : phénelzine ou moclobémide, anticonvulsivants ou antipsychotiques atypiques
- TCC en combiné
C’est quoi le pronostic : Phobie Spécifique (2)
- TCC (exposition un vivo au stresseur)
- Les médicaments ne sont pratiquement jamais prescrits
C’est quoi le pronostic : Phobie sociale (4)
- 1er : ISRS et INSR - 2e : mirtazapine ou benzo
- 3e : phénelzine ou moclobémide, anticonvulsivants ou antipsychotiques atypiques
- Si très réfractaire : Phénelzine
- TCC en combiné de groupe / seul
C’est quoi le pronostic : TAG (5)
- 1er : ISRS et INSR
- 1 ou 2 : prégabaline
- 2e : mirtazapine ou benzo
- 3e : phénelzine ou moclobémide, anticonvulsivants ou antipsychotiques atypiques
- TCC, mais moins bon que rx
Décrire épidémiologie : TOC (2)
- Prévalence (2 – 3 %) -H : F → 1 : 1
- Règle générale : 2 pics d’incidence :
- Hommes vers 10 ans
- Femmes vers 20 ans
Décrire épidémiologie : Dysmorphie Corporel (2)
- Prévalence (2 %)
- H : F → 1 : 1
Décrire épidémiologie : TSPT (3)
- Prévalence (6.8 %)
- H : F → 1 : 2
- Prévalence plus élevée chez les enfants qui ont vécu des traumatismes
Décrire épidémiologie : Stress Aigu (2)
- Prévalence?
- H : F → 1 : 2
Expliquez l’étiologie : TOC (3)
- 5 – 10 X plus élevé si famille touchée
- Anomalie du circuit cortico-striato-pallido- thalamo-cortical
- Environnement familial
Expliquez l’étiologie : Dysmorphie Corporel (2)
- Prévalence (2 %)
- H : F → 1 : 1
Expliquez l’étiologie : Dysmorphie Corporel (2)
- Multifactorielle (comme les autres troubles)
- Composantes génétiques, neurobio, socioculturelles et intrapsychiques
Expliquez l’étiologie : TSPT (5)
- Événement défini
- Risque X 3 chez parent 1er degré
- Héritabilité génétique : 30 %
- Conditionnement classique
- Sexe féminin
Expliquez l’étiologie : Stress Aigu (2)
- Événement défini
- Sexe féminin
Nommez les DDX : TOC (5)
- TP obsessive- compulsive
- Troubles anxieux
- Tic et troubles des impulsions
- Dépression majeure et bipolarité
- Schizophrénie
Nommez les DDX : Dysmorphie Corporel (5)
- TOC
- Troubles alimentaires
- Anxiété sociale
- Dépression majeure
- Troubles délirants
Nommez les DDX : TSPT (9)
- Trouble stress aigu
- Trouble d’adaptation
- Dépression majeure
- Trouble psychotique
- TOC
- Trouble panique
- Trouble factice
- TP
- TCC
Nommez les DDX : Stress Aigu (5)
- Trouble mental dû à une pathologie ou une substance
- Trouble psychotique bref
- Trauma / TSPT
- Trouble panique
- Trouble d’adaptation / deuil
C’est quoi le pronostic : TOC (2)
- Évolution chronique persistante généralement
- 20% rémission spontanée sans tx
C’est quoi le pronostic : Dysmorphie Corporel (2)
- Chronique et persistant,
- Sans rémission
C’est quoi le pronostic : TSPT (3)
- Chronique, mais diminue rapidement pendant la première année puis pendant 5 ans
- 1/3 reste avec symptômes
- Comorbidités +++
C’est quoi le pronostic : Stress Aigu (2)
- Aigu
- Si persiste plus d’un mois, devient un TSPT
C’est quoi le tx : TOC (3)
- Antidépresseurs sérotoninergiques
- Thérapie cognitivo- comportementale
- Neurochirurgie
C’est quoi le tx : Dysmorphie Corporel (2)
- Antidépresseurs sérotoninergiques + antipsychotiques 2e génération parfois
- Thérapie cognitivo- comportementale
C’est quoi le tx : TSPT (1)
Pharmacothérapie (antidépresseurs) + psychoéducation + psychothérapie
C’est quoi le tx : Stress Aigu (1)
Pharmacothérapie (antidépresseurs) + psychoéducation + psychothérapie
Lors de l’évaluation clinique d’un trouble de panique, que faut-il éviter en s’adressant au patient?
Il est important de ne pas banaliser les symptômes de panique. La psychoéducation sur leur origine (anxieuse et non physique) et sur les traitements disponibles est de rigueur.
Le trouble de panique est comment au niveau clinique? (3)
- Le critère distinctif et spécifique de ce trouble est la présence d’attaque de panique spontanées et récurrente, ce qui occasionne des préoccupations persistantes.
- Les patients peuvent craindre de s’évanouir, mais ne s’évanouiront jamais.
- La fréquence des attaques est variable, allant d’hebdomadaire, mensuelle et parfois quotidienne.
Que veut dire exactement « récurrente » en évoquant une attaque de panique? (1)
Le terme récurrence signifie tout simplement qu’il y a eu plus d’une attaque de panique.
Vrai ou faux?
La présence d’attaques de panique peut occasionner des préoccupations chez le patient ou la patiente concernant sa santé physique.
Vrai.
L’émergence et la persistance des attaques de panique occasionnent chez les patients des préoccupations et des inquiétudes quant à leur santé physique (ai-je un infarctus?) ou mentale (suis-je fou?), ainsi que des soucis quant à l’image qu’ils peuvent donner lors de leurs crises ou de leurs activités hebdomadaires.
Vous aurez compris qu’une attaque de panique n’est pas un diagnostic en soi. Pourriez- vous me nommer 5 exemples ou diagnostics dans lesquels on pourrait retrouver une attaque de panique sans Trouble panique?
- Troubles anxieux → agoraphobie, phobie sociale, TSPT, …
- Troubles psychiatriques autres → dépression majeure, schizophrénie
- Abus de substances
- Maladies organiques → cardiaques, respiratoires, vestibulaires, gastro-intestinales
- Parfois chez les gens sains
Nommez des facteurs de mauvais pronostic des attaques de panique (3)
- Attaque de panique sévère, longue durée de maladie, faible réponse au traitement initial
- Présence d’une comorbidité ou trait : agoraphobie, personnalité anxieuse, hypersensibilité inter- personnelle, dépression majeure
- Divorce des parents ou décès durant l’enfance, statut célibataire, classe sociale défavorisée
Nommez les critères diagnostiques du trouble panique (tableau)
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Nommez le trouble anxieux le plus invalidant
L’agoraphobie
Qu’est-ce qui détermine l’impact négatif de l’agoraphobie sur le fonctionnement psychosocial et professionnel?
L’ampleur de l’évitement agoraphobique détermine l’impact négatif de ce trouble sur le fonctionnement psychosocial et professionnel.
Vrai ou Faux
Le sens « agoraphobie » ne réfère pas à son sens étymologique strict
Vrai
- Le sens « agoraphobie » ne réfère pas à son sens étymologique strict ;
- il signifie toute situation ayant un noyau « claustrophobique », car elles provoquent chez le patient une impression où il est impossible de s’échapper d’un lieu ou d’une situation.
Nommez les critères dx de : l’agoraphobie (Tableau)
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Décrivez en vos mots l’explication comportementale du développement d’une phobie. (3)
- La base de la théorie comportementale s’explique par un conditionnement dit classique, soit l’association entre un stimulus inconditionnel et un stimulus neutre, qui devient alors conditionné.
- Par exemple, un patient peut faire une crise de panique (stimulus inconditionnel) à l’épicerie (stimulus neutre), et associer sa crise à l’épicerie, qui maintenant provoquera une forte réaction (devenu stimulus conditionné).
- NB : Ce modèle comportemental de la phobie peut souvent s’appliquer aux autres troubles anxieux
Freud revient vous hanter!!! Seriez-vous capable d’expliquer pourquoi, selon lui, le petit Hans avait une phobie des chevaux? (3)
- Il postule qu’une pulsion réprimée à cause de son caractère socialement inacceptable et souvent inadmissible pour le patient lui-même est déplacée ; création d’un conflit envers un objet moins menaçant et plus acceptable.
- Pour appuyer ces théories, certains évoquent la difficulté de ce groupe de patients à nommer et identifier leurs émotions.
- Donc, Hans a peur des chevaux ici puisqu’il avait peur de son père (complexe Œdipien), mais qu’il était inadéquat d’éprouver cette crainte, il l’a donc déplacé vers un objet plus adéquat, ici le cheval.
Nommez les critères dx : La phobie spécifique
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Parmi ces types de phobie, un semble particulièrement héritable génétiquement? (2)
- Celui concernant le sang – injection – accident.
- C’est d’ailleurs le seul qui est présent dans une proportion H : F de 1 : 1 et qui peut amener des symptômes vasovagaux.
J’ai appris un nouveau mot en préparant ce document, saviez-vous ce qu’était la caligynécophobie? Stupéfiant n’est-ce pas? (1)
Caligynécophobie : peur des belles femmes
Le DSM-5 identifie 3 situations sociales pouvant entraîner la symptomatologie d’un trouble d’anxiété sociale… Lesquels? (3)
- A. Interactions sociales (parler avec quelqu’un ou éviter un regard),
- B. Être observé (faire quelque chose en public),
- C. Performance devant autrui (parler en public ou avec quelqu’un d’autorité)
Nommez des éléments pouvant vous aider à distinguer le trouble d’anxiété social de la personnalité évitante. (3)
- Bien que ces deux pathologies soient très semblables, certaines distinctions existent, notamment au niveau des critères.
- De plus, le TP évitant réfère davantage à un mode d’inhibition social relié au fait de ne pas penser être à la hauteur et de la crainte du jugement négatif d’autrui.
- L’anxiété sociale, tant qu’à elle, réfère davantage à une anxiété qui relève d’être exposé à une observation attentive d’autrui.
Nommez les critères dx : Le trouble d’anxiété social (phobie sociale) (Tableau)
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Nommez les critères dx : Le trouble anxieux généralisé (Tableau)
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Nommez les Critères diagnostiques du DSM-5 : Trouble anxieux induit par l’usage d’une substance (5)
- Les attaques de panique ou l’anxiété sont au premier plan du tableau clinique
- Mise en évidence des deux éléments suivants :
- a) Le début des symptômes doit arriver pendant une intoxication aigüe, durant le mois suivant l’intoxication ou le sevrage de la substance
- b) La substance est capable de produire les effets décrits en a
- La perturbation n’est pas mieux expliquée par un trouble anxieux non-relié aux substances (début avant abus de substance, durant + d’un mois après l’intoxication / sevrage ou arguments en faveur d’un autre trouble)
- La perturbation ne survient pas exclusivement au cours d’un état confusionnel
- La perturbation entraîne une détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants
Spécificateur : nom de la substance responsable du trouble anxieux
Nommez les Critères diagnostiques du DSM-5 : Trouble anxieux lié à une condition médicale générale (5)
- Les attaques de panique ou l’anxiété sont au premier plan du tableau clinique
- Mise en évidence que la perturbation est la conséquence physiologique directe d’une autre affection médicale
- La perturbation n’est pas mieux expliquée par un autre trouble mental
- La perturbation ne survient pas exclusivement au cours d’un état confusionnel
- La perturbation entraîne une détresse cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants
Spécificateur : nom de la pathologie responsable du trouble anxieux
Nommez des substances d’intoxication qui causent : le trouble anxieux induit par l’usage d’une substance (7)
- Drogues (amphétamine, cocaïne, hallucinogènes, marijuana, stéroïdes),
- anticholinergiques,
- aspirine,
- caféine,
- nicotine,
- sympathomimétiques,
- métaux lourds
Nommez des substances qui causent des sevrages et qui causent : trouble anxieux induit par l’usage d’une substance (4)
- Alcool,
- antihypertenseurs,
- opioïdes,
- sédatifs
Nommez des conditions médicale générale qui peuvent causer un trouble anxieux (25)
- HTA,
- IDM,
- IC,
- trouble du rythme,
- hypoglycémie,
- troubles de la thyroïde,
- syndrome prémenstruel et ménopause,
- phéochromocytome,
- délirium,
- démence,
- dysfonction vestibulaire,
- épilepsie,
- infections du SNC,
- migraine,
- SEP,
- tumeurs,
- asthme,
- embolie pulmonaire,
- hyperventilation,
- infections,
- anaphylaxie,
- anémie / carence en B12,
- lupus érythémateux,
- troubles des électrolytes,
- urémie
Décrire : Obsession (2)
- Pensée, pulsions ou images récurrentes et persistantes qui, à certains moments de l’affection, sont ressenties comme intrusives et inopportunes, et qui entraînent une anxiété ou une détresse importante chez la plupart des sujets.
- Le sujet fait des efforts pour ignorer ou réprimer ces pensées, pulsions ou images, ou pour les neutraliser par d’autres pensées ou actions.
Décrire : Compulsion (2)
- Comportements répétitifs ou actes mentaux que le sujet se sent poussé à accomplir en réponse à une obsession ou selon certaines règles qui doivent être appliquées de manière inflexible.
- Les comportements ou les actes mentaux sont destinés à neutraliser ou à diminuer l’anxiété ou le sentiment de détresse, ou à empêcher un événement ou une situation redoutée ; cependant, ces comportements ou ces actes mentaux sont soit sans relation réaliste avec ce qu’ils se proposent de neutraliser ou de prévenir, soit manifestement excessifs.
Nommez les critères dx : Le trouble obsessionnel-compulsif (Tableau)
Spécifier si :
- Avec bonne ou assez bonne prise de conscience ou insight
- Avec mauvaise prise de conscience ou insight
- Avec absence de prise de conscience ou insight/avec présence de croyances délirantes
- En relation avec des tics
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Nommez les quatre thèmes d’obsession les plus souvent rencontrés dans le TOC (4)
- Contamination (saleté / microbes / excréments / polluants
- Obsession du doute (est-ce que j’ai bien barré la porte?)
- Obsession de l’ordre et du rangement ou de symétrie (marcher le même nombre de pas sur les lignes du trottoir)
- Obsessions répréhensibles à caractère sexuel / agressif / blasphématoire (crier durant une messe «Jésus est un bâtard »)
Quelles sont les cinq compulsions les plus fréquentes?
- Compulsion de vérification (mettre sa main, son pied, sa joue, son front sur le rond de poêle pour être certain qu’il est bien fermé)
- Compulsion de lavage et nettoyage (se laver 1h de temps les mains après la salle de bain)
- Compulsion de rangement (aligner ses 12 crayons exactement parallèles entre eux et à 1.3 cm du bord du bureau)
- Compulsion de répétition (faire 17 coups de brosse à dent sur chaque dent)
- Compulsion mentale aussi appelée « rituel mental » (toujours calculer les chiffres impairs à gauche du champ de conscience et les chiffres pairs à droite)
En clinique, en plus d’avoir parfois de la difficulté à distinguer une obsession d’une compulsion, il peut être difficile de les distinguer d’un troisième type de symptôme. (Surtout chez un enfant qui est moins capable de se décrire …)
Ce troisième type de symptôme peut souvent s’apparenter à un syndrome fréquemment associé au TOC et partage probablement les mêmes bases étiologiques au niveau neurologique!!! Savez-vous de quoi je parle? Nommez-le…
Syndrome de Gilles La Tourette
C’est le trouble le plus souvent comorbide avec les TOC. Du point de vue génétique, on considère même que ce sont des phénotypes cliniques alternatifs d’un génotype commun. La différence qu’il existe entre les deux est la nécessité de réaliser l’acte. Dans les obsessions-compulsions, la perte de contrôle est vécue comme une « contrainte subjective », une obligation, tandis que pour les tics et impulsions, on éprouve un besoin d’accomplir le mouvement (tic) ou d’atteindre le soulagement /plaisir d’une impulsion.
Enfin, il y a plus que de la médication ou de la psychothérapie comme possibilités thérapeutiques. Lorsque je traite un patient avec un TOC, quand devrais-je le référer à un collègue neurochirurgien et que peut-il faire ??? (3)
- Lorsque le traitement pharmacologique et psychologique ne fonctionne pas, on peut réaliser une tractotomie sous-caudée, cingulotomie, leucotomie limbique ou capsulotomie antérieure.
- Les procédures visent à interrompre les vois efférentes entre les noyaux gris centraux et le cortex frontal en diminuant de cette manière l’hyperactivité de ce dernier.
- Ces chirurgies ont une efficacité de 30-60%, ce qui est impressionnant puisqu’elles sont réalisées sur des patients déjà très réfractaires au traitement.
Si vous ne vous dirigez pas en psychiatrie, quelles sont les trois spécialités que vous pourriez choisir afin d’avoir plus de chance qu’un psychiatre d’évaluer un patient souffrant d’Obsession d’une dysmorphie corporelle?
- Dermatologie
- Chirurgie esthétique
- Médecine dentaire
Quelles sont les trois endroits du corps les plus souvent touchés par : Obsession d’une dysmorphie corporelle
- Tête / visage / nez / cheveux
- Peau
- Organes sexuels (seins pour les femmes et pénis pour les hommes)
Que pensez-vous d’un traitement par chirurgie pour un patient souffrant de ce trouble? (2)
- Les interventions chirurgicales souvent réclamées par les patients s’avèrent inefficaces puisqu’elles ne corrigent pas les perceptions erronées inhérentes et persistantes d’un défaut physique.
- Puisque le patient a souvent une mauvaise auto-critique, la chirurgie ne corrige pas réellement son erreur.
Nommez les critères dx : Obsession d’une dysmorphie corporelle
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Qu’est-ce que le CINE?
- C – Contrôle : manque de Contrôle sur le stresseur et la situation
- I – Imprévisibilité : quelque chose de totalement inattendu se produit ou alors on ne peut savoir à l’avance ce qui va se produire
- N – Nouveauté : quelque chose de jamais expérimenté survient
- E – Égo : le stress amène une menace à l’Égo. Les compétences et le Moi sont mis à l’épreuve, l’individu doute de ses capacités.
Vrai ou Faux
Le réseau et le support social pourrait être un facteur de protection pour Le trouble de stress post-traumatique et le trouble de stress aigu
Vrai.
- Un manque de soutien de la part d’un réseau affectif et social est déterminant dans le développement d’un TSPT grave et chronique.
- La qualité du soutien social peut avoir un impact positif ou négatif sur le traitement.
Vrai ou Faux
Après un traumatisme, il faut encourager le patient à parler de ce qu’il a vécu même si celui- ci est réticent, les rencontres de verbalisation étant prouvées très efficaces (3)
Faux.
- Les périodes de « debriefing » n’ont pas été démontrées efficaces pour prévenir le TSPT.
- Il sert surtout à créer un soutien psychologique dans les jours qui suivent l’événement.
- On devrait de plus encadrer ces interventions pour que la verbalisation des émotions de devienne pas délétère.
Les périodes de « debriefing » sert surtout à créer un soutien psychologique dans les jours qui suivent l’événement. Au cours de ces rencontres, on devrait faire quoi? (6)
- Éviter la terminologie psychiatrique
- Donner de l’information sur les réactions possibles et sur la façon de les surmonter
- Accentuer la régularisation en faisant valoir la normalité des réactions vis-à-vis d’un événement anormal
- Offrir un soutien empathique sur des aspects pratiques
- Adapter l’intervention au contexte culturel des personnes et à leur niveau développemental
- Présenter la liste des ressources d’aide qui continueront d’être disponibles.
Vrai ou Faux
Etre intoxiqué à l’alcool durant un traumatisme diminue le stress lié à celui-ci en favorisant la dissociation et donc prévient la survenu d’un TSPT
Faux.
En fait, la dissociation est le symptôme qui prédit le mieux la survenue d’un TSPT.
Vrai ou Faux
Avoir eu des traumatismes dans l’enfance endurci les gens et diminue leur chance de développer un TSPT dans la vie adulte
Faux
Nommez : Facteurs prétraumatiques (8)
- Bas âge au moment de l’évènement
- Abus physiques et sexuels au cours de l’enfance
- Traumas antérieurs
- Expériences familiales difficiles (instabilités, dysfonctionnement, etc…)
- Faible niveau socio-économique
- Intelligence limite
- Faible scolarité
- Histoire psychiatrique personnelle et familiale.
Nommez : Facteurs péritraumatiques (5)
- Gravité de l’évènement, surtout si comporte des blessures
- Réaction de peur intense, d’horreur et d’impuissance
- Le type de trauma (viol chez les femmes et les hommes est le plus important prédicteur de TSPT)
- Participation active de l’événement plutôt que d’en être le témoin
- Dissociation lors du trauma (symptôme qui prédit le mieux le TSPT)
Nommez : Facteurs post-traumatiques (5)
- Manque de soutien de la part d’un réseau affectif et social
- Comorbidités
- Symptomatologie de reviviscence et d’évitement
- Atteinte de l’image de soi
- Contexte de vie précaire.
Les comorbidités sont plus souvent présentes qu’absentes dans le TSPT, on note parmi eux quoi? (5)
- Trouble de l’humeur
- Abus de substance
- Troubles anxieux
- Troubles somatoformes
- Troubles de la personnalité
Nommez le no commercial, posologie et doses équivalentes pour : Lorazépam
- Nom commercial : Ativan
- Posologie (mg) : 0,5 – 2,00 TID
- Doses équivalentes (mg) : 1,00 (référence)
Nommez le no commercial, posologie et doses équivalentes pour : Clonazepam
- Nom commercial : Rivotril
- Posologie (mg) : 0,25 – 2,00 BID ou TID
- Doses équivalentes (mg) : 0,25
Nommez le no commercial, posologie et doses équivalentes pour : Oxazepam
- Nom commercial : Serax
- Posologie (mg) : 10,00 – 30,00 TID ou QID
- Doses équivalentes (mg) : 15,00