Thème 5 : Les troubles habituellement diagnostiqués en bas âge Flashcards
Pourquoi, selon vous, la philosophie enseignée au collégial ne l’est pas dès la première année du primaire? (2)
- Puisque l’enfant n’est pas rendu encore au niveau de développement permettant la compréhension de ces concepts.
- Piaget formule 4 stades de développement d’où émergent des capacités cognitives particulières
Piaget formule 4 stades de développement d’où émergent des capacités cognitives particulières.
Nommez les
- Sensorimoteur (0- 2ans)
- Préopératoire (2- 7ans)
- Opératoire concret (7-12ans)
- Opératoire formel (12 et +)
Décrire : Stade Sensorimoteur (0- 2ans) (4)
- Apprend via l’intermédiaire de ses expériences sensorielles et acquiert progressivement un contrôle moteur à travers ses activités, ses manipulations et l’exploration de son environnement.
- Des schémas perceptuels élémentaires sont élaborés
- Au terme de ce stade, l’enfant a acquis la permanence de l’objet : capacité de comprendre que les objets ont une existence indépendante de soi et de garder une image mentale de l’objet en son absence.
- À 18 mois, il commence à développer des symboles mentaux et à utiliser le langage, soit la symbolisation.
Décrire : Préopératoire (2- 7ans) (5)
- L’enfant utilise de plus en plus les symboles et le langage.
- Il n’arrive toutefois pas à généraliser et faire des comparaisons avec les représentations qu’il a internalisées.
- Sa pensée est intuitive et non raisonnée
- Il est égocentrique et tient difficilement compte des autres
- Il utilise la causalité phénoménale,
- dans laquelle deux évènements qui surviennent simultanément sont nécessairement reliés (tonnerre → éclairs, mauvaises pensées → accidents, etc.)
- A des pensées animistes :
- il attribue des sentiments et des intentions aux objets ou aux évènements physiques
Décrire : Stade Opératoire concret (7-12ans) (6)
- La pensée se développe par ses manipulations et par ses opérations sur le monde des objets et des phénomènes réels, concrets et observables.
- La pensée égocentrique est remplacée par la pensée opératoire qui permet de prendre plusieurs phénomènes en compte.
- Il devient capable de comprendre via la perspective de l’autre
- Il est en mesure de suivre des règles et il développe un sens moral
- Il commence à utiliser des rudiments de la pensée logique : regroupe, ordonne et classe les objets, et fait des conclusions logiques (les pommes sont des fruits, les fruits poussent dans des arbres, donc les pommes poussent dans des arbres)
- Il perçoit le temps et la vitesse
- Il comprend le concept de quantité et que même si un objet change de forme, il est le même, ainsi que le concept de réversibilité (eau → glace → eau)
Décrire : Stade Opératoire formel (12 et +) (3)
- Développement de la pensée abstraite, du raisonnement logique avec la capacité de faire des hypothèses, comprendre des probabilités et définir des concepts.
- Montre de l’intérêt pour la philosophie, l’histoire, la religion et l’éthique.
- Il peut faire des hypothèses pour comprendre et expliquer, et ensuite tester ses hypothèses
Piaget formule 4 stades de développement. Ce développement se fait par la formation de schèmes cognitifs grâce à deux concepts en interaction constante.
Nommez les (2)
- assimilation (acquisition de nouvelles connaissances)
- et l’accommodation (ajustement des connaissances face à l’environnement
Nommez la principale critique du modèle de Piaget (1)
La principale critique du modèle est qu’il ne tient pas compte des influences du milieu social et des affectivités et qu’ils se sont révélés être de première importance dans le développement cognitif de l’enfant.
On définit le tempérament d’un enfant comme un ensemble de traits constitutionnels, biologique et héréditaire, inhérent à sa personne.
Expliquez comme le tempérament peut influencer sur l’attachement. (4)
- Les enfants dotés d’un certain tempérament ne sont pas davantage susceptibles de développer un type d’attachement quelconque (ex : enfant facile vs développer un attachement sécure).
- Le tempérament et l’attachement réfère donc à des domaines différents chez l’enfant, qui doivent faire l’objet d’une attention individuelle en clinique.
- Par contre, ces deux dimensions sont susceptibles d’interagir l’une avec l’autre et d’influencer le développement de l’enfant et la présentation de ses symptômes.
- Il est donc important de prendre en compte les caractéristiques tempéramentales de l’enfant dans la formulation diagnostique et le plan de traitement.
Quelle est la différence entre bonding et attachement?
-
Bounding :
- formation du lien d’attachement entre l’enfant et ses parents / prodigueurs de soins
-
Attachement :
- capacité de l’enfant de rechercher la proximité de sa figure d’attachement pour être réconforté, nourri, voire protégé lorsqu’il en a besoin. Il réfère à un construit relationnel où les comportements d’attachements sont manifestés par l’enfant et dirigé envers la figure d’attachement.
Il existe deux grands types d’attachement. Nommez les.
- sécure et insécure.
- Ce dernier est subdivisé en 4 sous catégories.
Décrire : Attachement sécure (4)
- sur la base des interactions vécues avec un parent sensible à ses besoins affectifs, l’enfant apprend à rechercher la proximité de son parent lorsqu’il est en situation de stress pour réguler ses émotions et organiser ses comportements.
- Une fois réconforté, il s’y réfère comme base sécurisante à partir de laquelle explorer.
- L’intériorisation de ce type de relation lui permet de développer sa confiance en lui-même et contribue au fonctionnement harmonieux de sa personnalité et de ses interactions en facilitant la régulation de ses émotions.
- C’est le mode le plus souhaitable.
Nommez les types d’Attachement insécure
- Attachement insécure organisé
- Attachement insécure évitant
- Attachement insécure ambivalent
- Attachement insécure désorganisé
- Attachement insécure contrôlant
Décrire : Attachement insécure organisé
- la détresse vécue par les enfants qui ont un attachement insécure n’est jamais adéquatement apaisée, ces derniers ont des stratégies pour organiser leurs comportements et émotions.
- Deux types sont observés
Décrire : Attachement insécure évitant (2)
- L’enfant minimise ses manifestations de détresse et le recours à son parent en situation de stress afin de ne pas activer d’émotions négatives, qui sont difficiles à gérer par son parent.
- Se voit avec des parents insensibles, qui n’interprètent pas bien les signaux de leur enfant ou n’y répondent pas.
Décrire : Attachement insécure ambivalent (3)
- l’enfant est porté à amplifier sa détresse et son besoin de proximité envers le parent afin de maximiser ses chances de recevoir du comportement.
- Par contre, il résiste au contact physique et au réconfort lorsque ceux-ci sont prodigués (sentiment de colère face à l’inconstance des parents).
- Se voit avec des parents qui ont des comportements inconstants, parfois sensibles, parfois insensibles.
Décrire : Attachement insécure désorganisé (3)
- ces enfants n’ont pas développé de stratégies d’approche cohérentes face à leurs parents.
- En présence de figures d’attachement, ils demeurent confus, désorientés et même apeurés.
- Engendré par des parents qui font peur à leurs enfants ou à des parents apeurés des interactions avec leur enfant.
Décrire : Attachement insécure contrôlant (2)
- le comportement désorganisé de l’attachement se maintient dans le temps et évolue vers un comportement contrôlant en début d’âge scolaire.
- C’est un renversement des rôles entre le parent et l’enfant. Les enfants organisent leurs interactions avec leur parent soit de manière agressive et punitive ou envers les besoins affectifs de leur parent.
Vrai ou faux.
Les enfants se tournent vers les mères pour leurs besoins de confort et réconfort. Par conséquent, les enfants qui n’ont pas de mère dans leurs premières années vont être carencés affectivement, même si le père est présent et supportant
Faux.
L’enfant est prédisposé biologiquement à s’attacher à sa mère OU son donneur de soins. Ce n’est que lors d’une absence d’un adulte pour s’occuper de lui que le bébé sera carencé affectivement.
Qu’est-ce que la « sensibilité parentale »? Pouvez-vous en dire quelque chose ? (2)
- Capacité de percevoir et d’interpréter ses besoins et ses signaux, et d’y répondre de manière appropriée et dans un délai acceptable. (ex : je sais que mon enfant a faim ou a besoin de réconfort)
- C’est d’ailleurs un aspect important déterminant le type de relation d’attachement que l’enfant développera.
Le système d’attachement de l’enfant est plus susceptible de se déclencher quand?
- lorsqu’il présente des besoins à soulager.
- Or, il peut aussi s’activer lors des désirs d’exploration (motivation à apprendre et à connaître ce qui l’entoure), lors de désir d’affiliation (motivation à socialiser et à créer des liens significatifs avec les autres) et lors de la peur (motivation à réagir au danger)
De façon générale, le type d’attachement est stable ou instable dans le temps? (1)
stable dans le temps, à moins d’une modification du comportement de la figure d’attachement.
Il existe une relation entre les modèles représentationnels d’attachement chez le parent et le modèle d’attachement chez l’enfant, le lien serait présent quand?
dès la grossesse.
Décrire : La déficience intellectuelle (7)
- De manière générale, le plus souvent irréversible,
- se manifeste tôt durant la vie
- cause multiple.
- Les déficits sont le plus souvent légers, mais peuvent également devenir très invalidants.
- Certains peuvent occuper un travail tandis que d’autres seront en fauteuil roulant toute leur vie.
- En psychiatrie, les patients déficients sont référés pour le traitement des comorbidités, tels des troubles du comportement et des difficultés de fonctionnement.
- Ils ne sont pas référés pour leur déficience intellectuelle en tant que telle.
Lequel parmi les énoncés suivants est vrai :
- Selon le DSM-5, le déficit dans le fonctionnement adaptatif doit être présent dans au moins 2 activités de la vie quotidienne.
- De façon globale, les différentes nomenclatures du déficit intellectuel sont exclusivement basées sur des données de mesure du QI.
- On ne peut pas diagnostiquer le handicap intellectuel si le patient souffre d’une maladie causale bien identifiée.
- 85 % des personnes avec un diagnostic de déficit intellectuel ont un QI entre 50-70. On considère que 1% de la population est atteinte de DI
- 85 % des personnes avec un diagnostic de déficit intellectuel ont un QI entre 50-70. On considère que 1% de la population est atteinte de DI
Nommez au moins 3 moments de la vie de la vie de l’enfant à explorer et à l’histoire dans le processus de diagnostic de la déficience intellectuelle : …ils débutent les trois par un « P » !!!
- Prénatale (environ 35% des cas)
- Périnatale (envron 10% des cas)
- Postnatale (environ 20% des cas)
- Inconnues (de 30-50% des cas)
Au niveau étiologique, on peut classer les causes de la déficience intellectuelle en 3. Nommez les.
- facteurs innés (génétiques),
- acquis (ou développementaux)
- et environnementaux (ou socioculturels).
Nommez les causes génétique de la déficience intellectuelle (3)
- Trisomie 21
- Syndrome de l’X fragile
- Sclérose tubéreuse de Bourneville
Nommez les causes Acquis de la déficience intellectuelle (3)
- Infections (rubéole par exemple)
- Syndrome d’alcoolisation fœtale
- Exposition à des toxines (plomb par exemple)
Nommez les causes Environnementaux et socioculturels de la déficience intellectuelle (3)
- Carence dans la relation mère – enfant
- Manque de stimulation sociale et linguistique
- Troubles mentaux graves (TSA p/e)
Pouvez-vous décrire à un de vos collègues, dans les grandes lignes (donc les choses à faire les plus payantes, les plus pertinentes, vous permettant de vous orienter si vous êtes en cabinet privé sans spécialiste près de vous) l’approche à faire selon vous, du patient chez qui on soupçonne une DI (déficience intellectuelle)?
Nommez les critères du DSM-5 pour l’handicap intellectuel
C’est quoi le tx spécifique du DI? (1)
- Il n’y a pas de traitement spécifique aux DI.
Quel est le pronostic d’un patient avec une DI? (2)
- Leur pronostic dépend du niveau d’atteinte fonctionnelle.
- Il faudra aussi les suivre toute leur vie et essayer de répondre le mieux à leurs besoins spécifiques.
Au sujet des interventions individuelles adaptées, nommez les techniques qui peuvent vous aider à travailler avec une personne ayant une DI (11)
- Prendre le temps nécessaire pour établir une relation de confiance
- Limiter les distractions
- Adapter la durée des séances aux capacités du patient
- Prévoir des perspectives à moyen et long terme
- Répéter régulièrement et faire confiance au patient
- Utiliser des supports visuels
- Faire des mises en situation
- Utiliser un journal de bord adapté aux rencontres
- Favoriser une activation comportementale et des activités physiques pour diminuer le stress
- Concrétiser des approches de résolutions de problèmes, des techniques de relaxation et de gestion du stress
- Travailler à améliorer ses habiletés sociales
En DI, quel peut bien être l’objectif d’une approche préventive ? (2)
- En DI, l’objectif de la prévention est de leur donner toutes les possibilités, tous les moyens de s’exprimer, d’avoir du contrôle sur leur vie et de s’épanouir.
- L’implication de la famille, des proches et des divers intervenants incluant le milieu scolaire ou le milieu de travail est primordial.
La DI est définie comment? (1)
une limitation significative du fonctionnement intellectuel concomitante à une limitation significative du fonctionnement adaptatif, observée dans les habiletés.
Les limitations du DI doivent survenir à quel âge?
avant l’âge de 18 ans
5 principes sont essentiels à l’application de cette définition du DI. Nommez les.
- 1) Établissement d’une limitation actuelle dans le fonctionnement doit tenir compte de l’environnement (pairs et culture)
- 2) Une évaluation valide doit considérer la langue et la culture de l’individu
- 3) Les limitations coexistent avec des forces
- 4) Les limitations sont bien décrites afin de développer un profil de soutien
- 5) Le fonctionnement au quotidien est généralement amélioré avec un soutien approprié.
Nommez ddx du DI (3)
- TSA
- TDAH
- Il est important aussi de garder les trouble alimentaires et du comportement dans notre ddx
Nommez les concepts communs entre TSA et DI (3)
- Coexistent souvent
- 20-40% des TSA ont un DI également
- Retard de développement (éliminer la rubéole congénitale et la sclérose tubéreuse qui sont des causes communes).
Nommez les concepts communs entre TDAH et DI (1)
Symptômes affectifs et comportementaux sont souvent présents en cas de double Dx.
Nommez les DIFFÉRENCE entre TDAH et DI (2)
- Prévalence similaire pour les enfants avec ou sans DI (10%).
- L’absence de structure, le manque d’intérêt ou un niveau d’exigence trop élevé peuvent être à l’origine de l’inattention dans le cas d’un DI.
Nommez les DIFFÉRENCE entre TSA et DI (2)
- Communication verbale et non verbale permet d’orienter le diagnostic
- Rechercher des réciprocités sociales ou émotionnelles pour orienter le diagnostic
Nommez les Traitements biologiques pour les affections psychiatriques comorbides pour DI (2)
- les traitements sont les mêmes que pour les patients non DI présentant le trouble en question.
- Il faut toutefois noter que la personne DI est vulnérable à la polypharmacie, de par la difficulté à communiquer les symptômes ressentis.
Nommez les Traitements psychologiques et interventions sociales pour DI (2)
- dépendent principalement des comorbidités.
- Actuellement, l’approche béhaviorale se démarque, et la pertinence d’un suivi psychologique est indéniable.
Nommez les principales recommandations en ce qui a trait à l’instauration et à l’usage d’une médication psychotrophe appropriée pour les patients présentant une défience intellectuelle (8)
Les TSA comprennent quoi? (3)
- l’autisme,
- le syndrome d’Asperger
- et le trouble envahissant du développement non spécifié.
Selon le DSM-5, le trouble du spectre de l’autisme (TSA) appartient à un groupe de pathologie se caractérisant par un retard et de la déviance dans 2 sphères de la réalité humaine. Lesquelles? (2)
- Communication
- Interactions sociales
Vrai ou faux : le TSA se constate lors de la petite enfance ce qui explique qu’il n’est pas persistant.
Faux.
- Certes le TSA se constate généralement en enfance puisqu’il y a une atteinte dès les étapes précoces du développement. Or, il est faux de dire que ce n’est pas un trouble persistant.
- Uniquement 15 % des jeunes de 4 -5 ans diagnostiqués auront un score nul à l’entrevue standardisée ADOS à l’adolescence et 5 % n’auront plus aucun signe comportemental de TSA.
- L’absence de DI et l’apparition de phrases communicatives avant l’âge de 6 ans est un bon signe de pronostic
Y a-t-il un critère d’âge pour poser un diagnostic de TSA? (2)
Non.
- Il est vrai de dire que les TSA montrent des signes cliniques de la maladie dès le milieu de la deuxième année de vie et que le diagnostic se fait en moyenne à la 4e année de vie, mais il n’y a plus de critère d’âge.
- Par contre, le DSM mentionne que les symptômes doivent être présents depuis le début du développement, malgré qu’ils puissent passer inaperçus si les demandes sociales n’excèdent pas les capacités d’adaptation de l’individu
. Concernant le TSA, quelle est l’affirmation fausse? (5)
- La prévalence du TSA est actuellement évaluée à 6 à 7/10 000 enfants.
- On diagnostic TSA 4 garçons pour 1 fille
- Le diagnostic est porté à l’âge moyen de 4 ans
- Les études familiales ont démontré qu’il existe un taux de concordances plus faible chez les jumeaux dizygotes que les monozygotes.
- Des modifications du tissu neuronal seraient observées dans les aires frontotemporales.
- La prévalence du TSA est actuellement évaluée à 6 à 7/10 000 enfants. (60-70)
Existe-t-il des signes physiques diagnostics francs de TSA?
Non, malgré que certains comportements physiques soient typiques notamment les mouvements corporels stéréotypés (ex : battements des mains lors de joie).
Nommez les caractéristiques / signes d’appel, permettant d’évoquer la possibilité d’un TSA ? (8)
- À 12 mois, l’enfant ne babille pas, n’indique pas du doigt, ne fait pas de gestes sociaux et communicatifs ou ne répond pas à son prénom
- À 16 mois, il ne dit pas de mots
- À 24 mois, il ne fait pas de phrases de deux mots
- À tout âge, on observe une régression cliniquement significative de sa capacité langagière ou sociale
- Réduction de gestes exprimant l’intérêt de l’enfant ou son engagement social
- Réduction de gestes dirigeant l’attention de l’autre sur un objet d’intérêt
- Manque de contact visuel intégré à l’acte de communication
- Difficulté de compréhension du langage
Quelles sont les cibles thérapeutiques dans le traitement du TSA (2)
- La notion de traitement est discutable.
- Il existe actuellement un débat à savoir si les TSA représentent des troubles à traiter ou s’ils sont en fait une variante de la normale à respecter dans sa différence.
Le soutien thérapeutique du TSA vise donc à faire quoi? (4)
- Permettre le plein épanouissement des capacités émotionnelles et cognitives de la personne
- Alléger sa souffrance psychologique lorsqu’elle existe
- Contribuer à ce que la personne occupe une place sociale à la mesure de ses aptitudes
- Soigner éventuellement les comorbidités psychiatriques qui, elles, sont des maladies traitables
Le soutien thérapeutique du TSA se réalise de plusieurs façons. Nommez les. (4)
- Traitements biologiques
- Traitements psychologiques
- Interventions sociales
- Traitements alternatifs
Nommez tx biologiques du TSA (3)
ce sont les problèmes de comportements ou les pathologies psychiatriques qui sont la cible des médicaments dans le traitement du TSA.
- Traitements pharmacologiques des comorbidités (voir traitements spécifiques autres sections)
- Les mouvements répétitifs s’ils deviennent invalidants peuvent être la cible d’antidépresseurs tricycliques et d’ISRS tout comme le traitement du TOC, mais les effets secondaires sont importants et l’efficacité variable.
- La mélatonine peut être utilisée pour les difficultés reliées au sommeil.
Nommez tx psychologiques du TSA (2)
le premier objectif de l’intervention est d’assurer le développement du langage et le fonctionnement dans le groupe de pairs.
- Il existe deux méthodes dont a pu mesurer l’efficacité : TCC et approches comportementales
- Gestion de crise : la personne TSA présente souvent des épisodes symptomatiques plus intenses, tels des pics. Durant les crises, des ruptures du fonctionnement surviennent (qui suivent généralement une modification dans la vie, aussi minime soit-elle).
Il faut faire quoi pour la gestion de crire pour les personnes TSA? (4)
- Identifier le changement.
- Conduire la personne dans un lieu d’isolement en lui expliquant calmement pourquoi on agit ainsi
- Lui donner l’assurance que ce n’est que provisoire.
- Lorsqu’elle est calme, on discute avec lui pour comprendre ce qu’il s’est passé. Il possible de communiquer oralement ou par écrit s’il préfère.
Nommez les interventions sociales du TSA (3)
- Guidance parentale et soutien familial: u
- ne méthode de bonne crédibilité scientifique, elle vise l’augmentation de la communication et permet de redonner aux parents les moyens d’interagir avec leur enfant.
- Un bénéfice est également noté sur la communication sociale entre parent et enfant.
- Thérapie d’intégration sensorielle :
- il existe chez les TSA une perception atypique performante et de comportements répétitifs de recherche ou d’évitement liés à la perception, ce type de thérapie vise à répondre à ce besoin. L’efficacité reste toutefois à être bien démontrée. Dans les milieux scolaires, il en revient d’adapter l’environnement de l’enfant TSA qui présente une hypersensibilité ou autre atypie à des sens
- Adaptation scolaire dans le système standard :
- à moins d’avoir un niveau de marginalité avancé, un enfant TSA devrait être scolarisé comme les autres enfants.
- Elle permet de développer une culture non ségrégative, de lui fournir une formation scolaire possiblement normale et qu’il puisse avoir un contact avec les pairs.
- La difficulté principale est celle de l’intimidation.
- L’enseignement devrait adapté dans la mesure du possible, en réorganisant les tâches ou l’environnement pour rendre l’enfant le plus autonome possible.
Nommez les tx alternatifs du TSA (3)
les diètes ou les multiples vitamines recommandées par certains ne montrent aucune utilité.
Décrire l’étiologie BIOLOGIQUE du TSA (5)
- l’étiologie des TSA est aujourd’hui considérée comme étant essentiellement génétique.
- Toutefois, une multitude de gènes sont susceptibles de provoquer la maladie, et une mutation monogénique est parfois suffisante pour la déclencher.
- Le taux de concordance des monozygotes est de 60% comparativement aux dizygotes qui est de 5%, mais la transmission ne peut qu’être simplement purement génétique puisque le taux n’est pas de 100%.
- Il est à noter que les parents et la fratrie d’une personne atteinte présentent souvent des forces ou des faiblesses cognitives, une restriction de scolarisation spontanée ou une variété des centres d’intérêt de la même nature que dans les TSA, mais compatible avec une vie adaptée.
- Certaines mutations transmises aux filles, qui sont plus résistantes à leur pénétrance pour des raisons inconnues, et transmises de manière quasi dominante à leur descendance mâle, correspondent aux formes familiales. Il existe aussi une forme sporadique attribuable à des mutations de novo.
Décrire l’étiologie ENVIRONNEMENTALES ET MÉDICALES du TSA (3)
- des facteurs environnementaux sont suspectés comme étant étiologiques du TSA puisque les jumeaux monozygotes ne sont pas atteints à 100%.
- Il a été éliminé le facteur immunologique comme étant la cause d’un TSA (vaccin ou autre – BOOM !) ainsi que le facteur allergène.
- Il est possible que des agents toxiques favorisent le développement d’un TSA, mais de manière non certaine et non spécifique
Il est possible que des agents toxiques favorisent le développement d’un TSA, mais de manière non certaine et non spécifique.
Nommez les. (2)
- Intoxication infraclinique au plomb → atteinte cognitive prédominante sur l’attention et la vitesse de traitement de l’information (mais plus proche du syndrome d’alcoolisation fœtale que du TSA)
- PCB, diozines, persticides, radiations ionisantes sont d’autres exemples.
Les TSA constituent en une variation de l’architecture neurocognitive distribuée sur de multiples niveaux. Nommez les niveaux. (4)
- Plan microscopique
- Plan macroscopique
- Plan synaptique
- Plan cognitif
Les TSA constituent en une variation de l’architecture neurocognitive distribuée sur de multiples niveaux.
Décrire le plan MICROSCOPIQUE (1)
tissu neuronal modifié en frontotemporales, avec diminution de la taille des corps cellulaires et la distance les séparant à l’intérieur des mini-colonnes (?)
Les TSA constituent en une variation de l’architecture neurocognitive distribuée sur de multiples niveaux.
Décrire le plan MACROSCOPIQUE (1)
diminution du corps calleux surtout en antérieur, augmentation de la vitesse croissance du crâne et du cerveau à la fin de la première année qui se stabilise à l’âge adulte pour ne concerner que les régions spécifiquement impliquées dans la sémiologie autistique
Les TSA constituent en une variation de l’architecture neurocognitive distribuée sur de multiples niveaux.
Décrire le plan SYNAPTIQUE (1)
marqueurs d’hyperplasticité
Les TSA constituent en une variation de l’architecture neurocognitive distribuée sur de multiples niveaux.
Décrire le plan COGNITIF (3)
l’ensemble des mécanismes cognitifs est modifié de manière plus ou moins marquée, ou encore de manière avantageuse
- Encodage de l’information perceptive élémentaire est supérieure chez les TSA dans plusieurs opérations
- Traitement de l’information privilégie la catégorisation perceptive à la catégorisation sémantique (?)
- Rôle relatif du langage et des représentations non verbales est moindre chez les TSA.
Nommez : Comorbidités les plus courantes du TSA (11)
- Trouble anxieux ou phobiques (42%)
- Retard de développement (33%)
- Troubles spécifiques du langage (20-40%)
- TDAH (28%)
- Trouble d’apprentissage (15%)
- Énurésie (11%)
- Épilepsie (10%)
- Tics chroniques (9%)
- Encoprésie (6,6%)
- Syndrome de Gilles de la Tourette (4,8%)
- Particularités sensorielles (hypoesthésie, hypersensibilité ou recherche sensorielle atypique) 45-95% des cas, donc fait plutôt partie du syndrome qu’une comorbidité en soi.
Nommez les DDX TSA (5)
- Syndrome de Gilles de la Tourette
- Trouble obsessionnel- compulsif
- TDAH
- Anxiété sociale
- Personnalité schizoïde