Les antidepresseurs Flashcards
(122 cards)
Décrire l’histoire des antidepresseurs

Nommez les classes d’antidépresseurs (8)
- Antidépresseurs tricycliques (TCA)
- Inhibiteur de la monoamine oxydase (IMAO)
- Inhibiteur sélectif de la recapture de la sérotonine (SSRI)
- Inhibiteur de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (SNRI)
- Inhibiteur de la recapture de la noradrénaline et de la dopamine (NDRI)
- Antidépresseur noradrénergique et sérotoninergique spécifique (NaSSA)
- Inhibiteur de la recapture et antagoniste sérotoninergique (SARI)
- Inhibiteur de la recapture de la sérotonine, agoniste 5HT1a, antagoniste 5HT1d et 5HT3 (Modulateur de la sérotonine)
C’est quoi cet acronyme : TCA
- Antidépresseurs tricycliques (TCA)
C’est quoi cet acronyme : IMAO
- Inhibiteur de la monoamine oxydase (IMAO)
C’est quoi cet acronyme : SSRI
- Inhibiteur sélectif de la recapture de la sérotonine (SSRI)
C’est quoi cet acronyme : SNRI
Inhibiteur de la recapture de la sérotonine et de la noradrénaline (SNRI)
C’est quoi cet acronyme : NDRI
Inhibiteur de la recapture de la noradrénaline et de la dopamine (NDRI)
C’est quoi cet acronyme : NaSSA
Antidépresseur noradrénergique et sérotoninergique spécifique (NaSSA)
C’est quoi cet acronyme : SARI
Inhibiteur de la recapture et antagoniste sérotoninergique (SARI)
Décrire la première théorie de la dépression (2)
- La première hypothèse physiopathologique expliquant la dépression est l’hypothèse des neurotransmetteurs monoamines.
- Selon cette théorie, la dépression clinique s’explique neurochimiquement par un manque de noradrénaline, de dopamine et de sérotonine.

Décrire : Seconde théorie de la dépression (2)
- La seconde hypothèse physiopathologique expliquant la dépression est l’hypothèse des récepteurs.
- Ce postulat veut que la symptomatologie de la dépression dépende d’une hypersensibilisation et d’une surexpression des récepteurs post-synaptiques.
Décrire : Troisième théorie de la dépression (3)
La troisième hypothèse physiopathologique expliquant la dépression implique l’action des monoamines sur l’expression des gènes, par le biais de récepteurs couplés aux protéines G,
- entrainant une rétro-inhibition de la synthèse des récepteurs (tel qu’impliqués dans la deuxième théorie),
- une augmentation de la synthèse de BDNF, un facteur augmentant la neurogenèse
- et enfin, augmentant la synthèse de diverses protéines.
Décrire ce mécanisme d’action dans les antidépresseurs : Inhibition de la recapture des monoamines (5)
- Ce mécanisme d’action a été initialement exploité en vertu du fondement de la théorie des monoamines.
- L’objectif était alors d’employer des agents capables de freiner l’action des pompes NET, DAT et SERT pour augmenter la disponibilité de la noradrénaline, de la dopamine et de la sérotonine respectivement, tant au niveau péri-dendritique que présynaptique.
- Toutefois, leur impact excède la vulgaire augmentation absolue des neurotransmetteurs autour du neurone, entrainant une cascade d’action modulant l’expression des récepteurs, donnant naissance aux théories subséquentes, dont la nécessité a été révélée par le délai d’action clinique observée avec les neurotransmetteurs.
- Le mécanisme d’inhibition de la recapture est le plus fréquemment retrouvé parmi les antidépresseur.
- Étapes :
- Délai d’action clinique
- Augmentation de la quantité absolue des neurotransmetteurs
- Rétro-inhibition des auto-récepteurs
- Rétro-inhibition des récepteurs post-synaptiques
Par rapport à l’inhibition de la recapture des monoamines, décrire cette étape : Délai d’action clinique (4)
- À l’introduction d’un antidépresseur, le niveau de neurotransmetteurs disponibles est rapidement mené à des niveaux optimaux pour obtenir un effet bénéfique sur l’humeur.
- Ce bénéfice s’observe toutefois avec quelques semaines de latence.
- Chez un patient déprimé, l’état initial des neurones sérotoninergiques traduit une diminution de la sérotonine, une régulation à la hausse tant des récepteurs 5HT post-synaptiques que des autorécepteurs 5HT1A.
- Une transmission sérotoninergique abaissée en résulte.
Par rapport à l’inhibition de la recapture des monoamines, décrire cette étape : Augmentation de la quantité absolue des neurotransmetteurs (3)
- L’introducton d’un inhibiteur de la recapture agit tant au niveau dendritique qu’au niveau présynaptique, les deux localisations des pompes évoquées ci-haut.
- Ce faisant, il existe une augmentation de la disponibilité de la sérotonine tant pour les récepteurs 5HT post-synaptiques que pour les autorécepteurs 5HT1A, dont l’action est inhibitrice sur les taux de libération de sérotonine du neurone où ils sont situés.
- Cela minimise l’impact du blocage des pompes au niveau présynaptique, puisqu’une la sérotonine demeure peu produite de novo.
Par rapport à l’inhibition de la recapture des monoamines, décrire cette étape : Rétro-inhibition des auto-récepteurs (2)
- La surstimulation maintenue au long cours par l’inhibition prolongée des pompes entraine cependant une rétro-inhibition des autorécepteurs 5HT1A, ce qui permet de lever l’inhibition qui pesait sur la libération de sérotonine.
- Ainsi, la libération présynaptique de sérotonine s’en trouve accrue.
Par rapport à l’inhibition de la recapture des monoamines, décrire cette étape : Rétro-inhibition des récepteurs post-synaptiques (3)
- Le rétablissement de la libération de sérotonine couplé à l’inhibition de sa recapture accroit désormais significativement la quantité de sérotonine présente dans la fente synaptique.
- Cette cohorte de neurotransmetteurs surstimule les récepteurs postsynaptiques multiples et hypersensibles, ce qui entraine leur désensibilisation et leur rétro-inhibition progressives.
- Cette désensibilisation post-synaptique est associée à la survenue des bénéfices cliniques ainsi qu’à la régression (tolérance) de plusieurs effets secondaires.
Décrire ce mécanisme d’action dans les antidépresseurs : Inhibition de la mono-amine oxydase (4)
- La monoamine oxydase est une enzyme chargée de la dégradation irréversible de la sérotonine, de la noradrénaline et de la dopamine, à la fois en intra et en extracellulaire.
- Il en existe deux isoenzymes (MAOa et MAOb), toutes deux présentes dans les neurones dopaminergiques et noradrénergiques.
- Le blocage de cette enzyme permet de d’augmenter la disponibilité des bioamines dans la fente synaptique et dans les neurones présynaptiques.
- Leur effet s’en trouve ainsi accru.
Quel MAO (a ou b) est présente au niveau sérotoninergique?
Seule la MAOb est présente au niveau sérotoninergique
Décrire ce mécanisme d’action dans les antidépresseurs : Antagoniste alpha 2 (2)
- Ce mécanisme met à profit l’interaction entre les projections noradrénergiques du locus ceruleus et celles sérotoninergiques du noyau raphe.
- Les autorécepteurs alpha 2 sont présents à trois niveaux.
Les autorécepteurs alpha 2 sont présents à trois niveaux. Nommez les.
- Projections noradrénergiques et dendrites sérotoninergiques
- Projections noradrénergiques et boutons présynaptiques sérotoninergiques
- Boutons présynaptiques noradrénergiques
Par rapport aux antagonistes alpha 2, décrire cette étape : Projections noradrénergiques et dendrites sérotoninergiques (3)
- Ce couple a pour fonction d’accroitre la production de sérotonine par le neurone sérotoninergique en réponse à une stimulation à la noradrénaline.
- Des autorécepteurs alpha 2 sont toutefois présents sur le neurone noradrénergique, et y exercent un effet rétro- inhibiteur.
- Leur blocage entraine une production non rétro-inhibée de noradrénaline, et ainsi une stimulation continue de la production sérotoninergique.

Par rapport aux antagonistes alpha 2, décrire cette étape : Projections noradrénergiques et boutons présynaptiques sérotoninergiques (5)
- Ce couple a pour fonction de réduire la libération de sérotonine dans la fente synaptique.
- À ce niveau, des autorécepteurs alpha 2 sont présents sur les projections adrénergiques, et des hétérorécepteurs alpha 2 existent aussi sur le versant sérotoninergique.
- Le blocage alpha 2 pourrait donc induire une augmentation de la libération de noradrénaline à cet endroit par perte de la rétro-inhibition, ce qui diminuerait la libération de sérotonine.
- Cet effet est contré parce que la cible de la noradrénaline est également alpha 2, et s’avère bloquée simultanément à l’autorécepteur.
- L’effet net est une levée de l’inhibition noradrénergique sur la sécrétion de sérotonine.
Par rapport aux antagonistes alpha 2, décrire cette étape : Boutons présynaptiques noradrénergiques (2)
- À niveau, des autorécepteurs présynaptiques alpha 2 modulent la sécrétion de noradrénaline.
- Leur blocage entraine donc une augmentation noradrénergique concomitante à la hausse du tonus sérotoninergique.


