thème 3 : modèles de rééducation neuro Flashcards
quelles sont les 3 approches de rééducation découlant des modèles théorique du contrôle moteur et de quelle modèle elles découlent
-Approche de rééducation musculaire : ne découle d’aucun modèle
-Approches neurofacilitatrices : découlent du modèle des réflexes et hiérarchique
-Approches contemporaine orientés vers la tâche : découlent du modèles des réflexes, hiérarchique et des systèmes
avant 1950 : quelle approche?
approches de rééducation musculaire
Approches de rééducation musculaire contexte?
- Après 2e guerre mondiale, importante population de patients atteints de poliomyélite (virus s’attaquant aux motoneurones spinaux) = rééducation neurologique orientée davantage vers des programmes de renforcement musculaire.
- Développement de plusieurs méthodes d’évaluation musculaire pendant cette période.
Années 1950-1960 : quelle approche
approches neurofacilitatrices
Approches neurofacilitatrices : contexte?
- L’approche de rééducation musculaire qui s’était avérée efficace pour les problèmes de faiblesse musculaire associée à une perte des motoneurones n’apparaissait plus du tout adaptée aux autres troubles d’origine neurologique.
- Développement de plusieurs approches de traitement en rééducation neurologique, les approches neurofacilitatrices, basées sur le modèle des réflexes et le modèle hiérarchique.
but approches neurofacilitatrices
Ré-entraîner le contrôle moteur par des techniques de facilitation et/ou d’inhibition des différents réflexes et patrons de mouvements
- Facilitation: techniques d’intervention dont l’objectif est d’augmenter l’habileté du client à bouger de manière appropriée, tel que jugé par le clinicien
- Inhibition: techniques d’intervention dont l’objectif est de diminuer l’utilisation de patrons de mouvements considérés anormaux
5 postulats des approches neurofacilitatrices
- Le cerveau contrôle le mouvement et non les muscles.
- On peut modifier ou faciliter les patrons de mouvement par la stimulation proprioceptive.
- Les centres supérieurs commandent les centres inférieurs qui eux contrôlent les comportements primitifs et plus automatiques.
- La récupération d’une lésion du SNC suit une séquence prévisible similaire à celle que suit le développement normal de l’enfant.
- Tous les phénomènes liés à une lésion cérébrale ont une explication de nature neurophysiologique.
quelles est la divergence au niveau du traitement concernant le postulat 1 dans les approches neurofacilitatrices
-Certains veulent supprimer les patrons de mouvements pathologiques (Bobath, voir plus loin dans ce cours)
-D’autres les utilisent et les considèrent comme la première étape pour retrouver un patron de mouvement normal (Brunnstrom, Rood) = bonne pensé
si lésion de SNC selon le postulat 3 des approches neurofacilitatrices
Lésion du SNC = rupture des connexions entre les centres sup. et inf.àLes fonctions primitives dominent (réflexes et réactions).
selon le postulat 4 des approches neurofacilitatrice comment est vu la récupération
La récupération est vue comme une encéphalisation (ou corticalisation), les centres supérieurs reprenant un contrôle graduel des centres inférieurs.
vrai ou faux : selon le postulat 5 des approches neurofacilitatrices la stabilisation proximale du physio est une facilitation biomécanique?
faux : La stabilisation proximale de la part du thérapeute qui améliore le contrôle du mouvement distal est interprétée comme étant une facilitation neurophysiologique du patron de mouvement normal (et non pas biomécanique par réduction des degrés de liberté).
vrai ou faux : selon le postulat 5 des approches neurofacilitatrices par rapport à la spasticité : on doit normaliser le tonus musculaire anormal par des interventions (ex: étirement) plutôt que par port d’orthèses ou chirurgie.
vrai
les 3 principales approches neurofacilitatrices
- Bobath (thérapie neuro-développementale «NDT», 1965)
- Brunnstrom (1966)
- Kabat (Facilitation Proprioceptive Neuromusculaire «PNF», 1985)
APPROCHES NEUROFACILITATRICES BOBATH c’est quoi
- Selon cette approche, les patients sont bloqués dans des synergies et patrons de mouvements stéréotypés et ne peuvent faire de mouvements isolés.
- Le contrôle des centres supérieurs est impossible si le tonus est anormal : il faut normaliser le tonus et inhiber les réflexes avant tout, en utilisant par exemple des positions d’inhibition.
Selon l’approche de Brunnstrom, la rééducation doit :
- Tenir compte du niveau de récupération motrice auquel le patient s’est arrêté ou a régressé.
- Encourager les activités réflexes et mouvements correspondant à ce niveau de récupération (voir 2 prochaines diapos pour les différents stades de récupération et les réflexes et patrons de mouvement qui les caractérisent)
- Viser l’atteinte d’un niveau de contrôle (ou niveau de récupération) supérieur (i.e. cortical).