Thème 2 : théorie d'apprentissage moteur Flashcards
Théorie Boucle fermée (Adams) : résumé de la théorie?
Basée sur le principe de construction de traces perceptuelles sur une trace mnésique qui initie le mvt. Dépendante du feedback sensoriel. La pratique affine la trace perceptuelle.
Théorie Boucle fermée (Adams) : Forces
Permet de comprendre l’importance du système sensoriel dans l’apprentissage moteur et la boucle de rétroaction sensorimotrice.
Théorie Boucle fermée (Adams) : limites
-Problèmes de stockage : trace perceptuelle pour chaque mvt
-N’expliquerait pas la production adéquate d’un nouveau mouvement (i.e. pour lequel il n’existe pas de trace mnésique)
-N’explique pas l’apprentissage de mouvements en boucle ouverte (= de durée inférieure au temps de rétroaction sensorielle = 200-300ms)
Théorie Boucle fermée (Adams) : exemple
Le ski: Je pars de ma mémoire motrice de patinage pour initier mon mouvement de glisse sur mes skis. Je vois que mes skis partent dans tous les sens, je sens que je vais plus vite que souhaité, les skis ne fonctionnent pas comme des patins. Je pratique, je pratique et je contrôle de plus en plus mes mvts sur les skis. La trace perceptuelle interne s’affine pendant que mes habiletés en skis se perfectionnent. Je skie maintenant en attaquant les pentes directement et je peux m’ajuster aux conditions de neige après quelques erreurs seulement.
Théorie des schémas (Schmidt) : résumé
Se basant sur des expériences passées, des mvts similaires, les représentations internes appelées Programmes Moteurs Généralisées sont des structures globales d’une habileté motrice. Se construisent ensuite 2 types de schémas. Le schéma de rappel détermine les paramètres du geste (F, vitesse, direction, séquence) et fera un lien entre le résultats et ces-dits paramètres. Le schéma de reconnaissance anticipe les conséquences sensorielles et fait le lien avec le résultat du geste.
Théorie des schémas (Schmidt) : forces
Permet d’expliquer les mvts en boucles ouvertes et fermées.
Théorie des schémas (Schmidt) : Limites
N’explique pas l’acquisition immédiate d’un nouveau mouvement coordonné (en l’absence d’un schéma). Supporté par des résultats mitigés en recherche chez les adultes
Théorie des schémas (Schmidt) : exemple
Qu’arrive-t-il quand l’environnement est imprévisible (ex: adversaire soccer)? :
Le sportif a déjà un schéma de rappel, une structure globale des habiletés motrices exigées pour jouer au soccer. Ce schéma de rappel va déterminer les conditions initiales et les paramètres des mvts initiés (fléchis les genoux, piétine sur place, regarde le bassin de l’adversaire).
Le schéma de reconnaissance va anticiper les conséquences sensorielles que ces mvts auront (risque d’être débalancé, coup de pied potentiellement nécessaire).
Aussi, le résultat du mvt pourra guider et corriger le prochain (mon adversaire réussit à me déjouer par une feinte, la prochaine fois, je vais attendre avant de m’élancer d’un côté).
Théorie des contraintes (Newell) : résumé
Basé sur l’interaction entre les contraintes liées à l’individu, la tâche et l’environnement. Met l’importance sur distinguer les info perceptuelles pertinentes pour un ajustement optimal du mvt. L’apprentissage se fait en explorant différentes stratégies motrices s’adaptant le mieux aux différentes contraintes.
Théorie des contraintes (Newell) : forces
-Prend en compte la variabilité de l’individu, de l’environnement et des tâches. Observe le geste moteur dans son ensemble.
-Permet d’expliquer pourquoi un même geste égale une stratégie motrice différente selon les contraintes perçues (comme adapter sa prise à un verre plein vs vide).
-Théorie dynamique
Théorie des contraintes (Newell) : limites
Peu de recherche encore, car théorie relativement récente
Théorie des contraintes (Newell) : exemple
Ex de contrainte environnementale: Surface- Patient marchant dans le sable vs sur la glace adopte un patron moteur différent. Ex. contrainte provenant de l’individu: Âge/Peur-Personne âgée descendant les marches de manière très craintive (peur de chuter) vs jeune adolescent dévalant les marches
Ex: Contrainte de la tâche: Règles-Lancer le ballon vers l’avant à une touche au soccer vs au rugby où c’est interdit, le lancer doit se faire sur le côté.
Stade d’apprentissage moteur : Niveau d’attention : résumé
Les 3 stades d’apprentissage de Fitts et Posner mettent l’accent sur le niveau d’attention nécessaire pour réaliser une tâche. Au stade cognitif, le débutant doit énormément se concentrer et se parler pour savoir quoi faire. Au stade associatif, l’intermédiaire découvre la meilleure stratégie de comment exécuter la tâche. Au stade autonome, l’avancé peut réaliser la tâche en partageant son attention, il maîtrise l’habileté motrice.
Stade d’apprentissage moteur : Niveau d’attention : forces
Permet de comprendre ce qui se passe au niveau conscient, cognitif de l’apprenant selon son stade d’apprentissage et son impact clinique.
Stade d’apprentissage moteur : Niveau d’attention : limites
N’explique qu’un aspect de l’apprentissage et présente des limites pour les patients avec troubles cognitifs.
Stade d’apprentissage moteur : Niveau d’attention : exemple
À un cours débutant en yoga, la professeure explique absolument tous les détails de la position, passant de la position des mains, des omoplates, des orteils, au centre de gravité, au relâchement de la mâchoire, etc. Les intermédiaires peuvent enchaîner une combinaison de postures avec seulement quelques indications. Au cours avancé, la professeure oriente l’attention sur la respiration, l’intention, l’audition, la sensation sur la peau, donc ailleurs que le quoi ou comment de la posture elle-même.
Stade d’apprentissage moteur : Degrés de liberté : force
Permet de comprendre la raison d’être des cocontractions et des saccades de mvt des débutant. Aide le pht qui veut faire apprendre à un débutant à adapter ses exercices pour offrir le niveau de défi adéquat à son patient.
Offre une nouvelle hypothèse biomécanique à la théorie principale de développement moteur passant obligatoirement par la cognition.
Stade d’apprentissage moteur : Degrés de liberté : résumé
Ce modèle explique les différences de degrés de liberté notées chez le novice vs l’avancé vs l’expert. En début d’apprentissage, l’apprenant va limiter son nombre de degré de liberté disponible, soit en bloquant des articulations ou les stabilisant avec un support externe. Il pourra ensuite avoir plus de liberté de mvt. L’expert, quant à lui, ne se limite à aucun degré de liberté et son niveau d’énergie mobilisé est minimal comparativement au débutant.
Stade d’apprentissage moteur : Degrés de liberté : limites
Explique un aspect des stades d’apprentissage.
Ne donne pas d’information sur l’intermédiaire.
Moins d’évidences scientifiques pour supporter les stades avancé/expert (aspect longitudinal de novice à avancé/expert plus difficile à étudier dans un projet de recherche).
Stade d’apprentissage moteur : Degrés de liberté : exemple
Le novice apprenant le golf peut débuter en puttant?. Les coudes figés en extension, les MIs stables en extension, il effectue un mvt de balancier simple avec peu de degré de liberté. L’avancé va pouvoir frapper un coup de départ avec un bois en utilisant ses MSs, mais aussi la rotation du tronc. L’expert aura un super swing avec un beau transfert de poids partant des MSs, du tronc, aux hanches, jusqu’à la plante du pied et mobilisant peu d’énergie (grâce à ce transfert d’énergie tout au long du corps).
Stade d’apprentissage moteur : Programme moteur : résumé
Au stade initial de l’apprentissage d’une tâche motrice, l’apprenant décompose la tâche en plusieurs étapes et chacune d’elle est attitrée à un programme moteur. Au stade moyen, plusieurs composantes se regroupent en un PM. Il y a donc plusieurs PM, mais moins qu’au début. Au stade final, il n’y aura qu’un programme moteur pour la tâche motrice.
Stade d’apprentissage moteur : Programme moteur : forces
Permet de comprendre comment une tâche qu’on croit simple (puisqu’on se trouve au stade final) peut s’avérer complexe pour un autre (au stade initial).
Stade d’apprentissage moteur : Programme moteur : limites
Certaines étapes ne doivent/peuvent pas se décortiquer et doivent immédiatement se regrouper en un seul PM, comme flexion du tronc et extension des MIs pour se lever de sa chaise.
Stade d’apprentissage moteur : Programme moteur : Exemple
Au stade final, je me lève de mon lit : un PM. Le patient ayant eu un AVC ne sait pas comment se lever (stade initial), je lui apprends en lui montrant à se retourner, descendre les jambes du lit, pousser dans son coude et se redresser (4PM). Il devient meilleur et plus fluide, il se positionne, puis se redresse (2PM).
Stade d’apprentissage moteur : Diversification (gentile) : Résumé
Le stade initial de l’apprentissage moteur part du modèle de contraintes de Newell qui veut que l’apprenant distingue les informations perceptuelles régulatrices de celles non importantes pour l’exécution de la tâche. Au stade final, le mvt est affiné et la bonne performance est régulière (fixation) et elle peut s’adapter aux contraintes changeantes de l’environnement (diversification).
Stade d’apprentissage moteur : Diversification (gentile) : force
Donne suite au modèle de Newell. Encourage le pht à prévoir des variations dans l’environnement qui impacteront sur la tâche pour que l’habileté soit applicable.
Stade d’apprentissage moteur : Diversification (gentile) : limites
Explique les différences entre débutant et avancé, mais est vague sur la condition de l’intermédiaire (serait donc partiellement diversifié, faisant parfois des erreurs dans certains contextes ouverts).
Stade d’apprentissage moteur : Diversification (gentile) : Exemple
Enviro fermé: J’apprends à jouer au dard. Je comprends graduellement que je dois lancer plus fort pour que le dard se plante directement (et ne tombe pas), j’ai aussi de meilleurs résultats quand je vise en fermant un œil et quand j’adopte une prise particulière du dard. Plus je pratique et plus j’arrive à planter le dard régulièrement au centre de la cible. Enviro ouvert: Je fais pratiquer mon patient à marcher dans le corridor sur centre de réadaptation. Il avait de la difficulté au début, devient meilleur avec la pratique. Ensuite, je le stimule à l’environnement variable de la réalité extérieur. Je lui fais donc un parcours avec des obstacles à contourner, à enjamber, de la musique. Après quelques jours à faire des erreurs, il s’améliore et je complexifie de parcours. Finalement, mon patient marche à l’extérieur synchronisé avec la traverse piétonnière, gérant la rencontre avec les chiens, les bordures de trottoir sans erreur, sans presque chute! Il a même commencé à faire des randonnées!
Stade d’apprentissage moteur : Phases d’apprentissage : résumé
Ce modèle explique que le niveau d’apprentissage au premier stade est rapide avec beaucoup d’améliorations à l’intérieur d’une même séance. Ensuite, cela prend plus de temps pour s’améliorer et la performance est meilleure après plusieurs séances de pratique seulement. Il pourrait alors y avoir une amélioration spontanée avec une simple période de pause (appelée phase de consolidation). Ensuite, en continuant de pratiquer, la tâche s’avère plus facile et moins énergivore cognitivement (automatisation). Puis, vient la dernière phase d’apprentissage moteur, celle de rétention qui permet à la nouvelle habileté motrice de persister dans le temps!
Stade d’apprentissage moteur : Phases d’apprentissage : force
Amène une compréhension de la vitesse de progression lors de l’apprentissage d’une tâche motrice et comment ajuster la pratique selon les phases d’apprentissage (fréquence et contenu).
Stade d’apprentissage moteur : Phases d’apprentissage : limite
Il est difficile de déterminer si une tâche risque d’interférer ou non avec une autre (comprenant qu’elle est considérer comme interférente si elle provoque des erreurs dans la pratique de la première tâche)
Stade d’apprentissage moteur : Phases d’apprentissage : exemple
J’apprends à tricoter, je ne connaissais rien au tricot avant ce jour. Dans cette première séance, je suis fière, je me suis tellement améliorée comparativement à mon tout premier essai! Les semaines qui suivent sont moins satisfaisantes par contre, j’ai l’impression que je ne fais que de tout petits gains à la fois, mais je m’améliore quand même. Hier, j’ai été surprise! J’avais fait une rangée de tricot avant de me coucher et quand je me suis remis au tricot ce matin, je n’ai fait aucune erreur et je me suis étonnée de mes nouvelles performances! La suite de l’hiver, je continue à tricoter en discutant, en écoutant la télévision, c’est facile pour moi! Depuis ce temps, je sais tricoter et je sais que je suis capable de confectionner tuques et foulards!