Thème 2 Flashcards

1
Q

Quelles sont les caractéristiques économiques de l’information journalistique?

A

1- l’information est un bien non-rival et sous tutelle
2- l’information est un bien expérienciel, on ne connait la valeur après l’avoir consommé
3- information éphémère au coût fixe élevé.

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2
Q

Qu’est-ce qu’un bien public impur

A

Un bien public impur est un bien rival et non-excluable, et est souvent qualifié de bien commun (les ressources maritimes, les terres avant le phénomène des enclosures, etc. ; plus généralement, ce sont des ressources rares, susceptibles d’être polluées ou surexploitées, mais souvent sans avoir un propriétaire déterminé).

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3
Q

Quels sont les coûts de production de la presse écrite?

A
Les coûts associés à la production d’un bien/service peuvent être séparés en plusieurs éléments :
•	Les coûts fixes
•	Les coûts variables 
•	Le coût marginal 
•	Le coût total 
•	Le coût moyen
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4
Q

Quel est le principe des plateformes à plusieurs versants

A

Une plateforme à plusieurs versants a pour particularité d’offrir un bien ou un service en même temps à plusieurs groupes d’acteurs (par exemple les lecteurs et les annonceurs publicitaires autour d’un journal, les joueurs et développeurs de jeux vidéo autour d’une console de jeu, les consommateurs et les vendeurs au sein d’un centre d’achat, etc.).

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5
Q

Quels sont les enjeux des plateformes à plusieurs versants pour le financement des médias?

A

Dans un marché à 2 versants, le contenu médiatique peut être influencé par le désir de propriétaires des médias d’offrir un vecteur qui touche le plus grand nombre possible d’annonceurs et de consommateurs; il existe alors un biais potentiel dans la sélection d’informations.
Ils donnent lieu à des tarifications distinctes l’utilité perçue par chaque groupe d’acteur varie

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6
Q

Qu’est-ce qu’un bien privé ?

A

Un bien privé est un bien rival et excluable, et constitue la majeure partie des biens économiques (une chaise, un exemplaire imprimé d’un livre, etc.).

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7
Q

Qu’est-ce qu’un bien public impur

A

Un bien public impur est un bien rival et non-excluable, et est souvent qualifié de bien commun (les ressources maritimes, les terres avant le phénomène des enclosures, etc. ; plus généralement, ce sont des ressources rares, susceptibles d’être polluées ou surexploitées, mais souvent sans avoir un propriétaire déterminé).

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8
Q

Qu’est-ce qu’un bien club?

A

Un bien club (apellé bien semi-public) est un bien non-rival et excluable, exigeant le plus souvent un paiement pour les utilisateurs (un site web sur abonnement, un réseau de téléphonie, etc.).

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9
Q

Quelles sont les conséquences des biens privés pour le financement

A

Si tu ne peux pas l’acheter tu ne peux pas y accéder.

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10
Q

Quelles sont les conséquences des biens publics impurs pour le financement

A

Ils sont rivaux et il est impossible d’exclure des utilisateurs ou des consommateurs.

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11
Q

Quelles sont les conséquences des biens publics purs pour le financement

A

Bien accessible à tous et à qui on ne peut exclure l’utilisation, ex: l’information

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12
Q

Quelles sont les conséquences des biens clubs pour le financement

A

Il faut pouvoir s’abonner

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13
Q

Quelles sont les conditions pour être une plateforme à plusieurs versants?

A
  1. Il existe plusieurs groupes d’acteurs pouvant utiliser la plateforme ;
  2. Un membre de l’un des groupes a intérêt à voir sa demande (pour la plateforme) coordonnée avec un ou plusieurs membres de l’autre groupe ;
  3. Un intermédiaire permet cette coordination plus facilement qu’une relation directe entre les membres des groupes.
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14
Q

Quelles sont les stratégies que les entreprises médiatiques peuvent utiliser dans un environnement concurrentiel?

A

Les entreprises médiatiques peuvent développer des stratégies de différenciation de leurs offres afin de se créer une position favorable dans un environnement concurrentiel
- Établir une concurrence monopolistique ;
- Contrôler le marché ;
- Capter la plus grande partie de la disposition à payer des
consommateur, notamment au travers d’une discrimination par les prix.

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15
Q

Quelles sont les conséquences principales de l’interaction avec la publicité pour les contenus?

A

Ça limite la différenciation des contenus. Le financement publicitaire est directement relié à une diminution de la différenciation des contenus, notamment journalistiques.

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15
Q

Quels sont les choix de modèles d’affaires envisageables?

A

Modèles payants, mixtes et gratuits
Le modèle payant est là pour offrir au consommateur un service personnalisé. Cette technique permet d’attirer plus de clients et de les fidéliser.
Le modèle mixte permet de faire des revenus grâce aux abonnements pour ensuite pouvoir financer les éditions en ligne.
Le modèle gratuit permet la croissance des revenus publicitaires grâce à la publicité ciblée sur des sites thématiques.

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16
Q

Quelles sont les logiques de concentration/intégration?

A

La concentration désigne les processus de regroupement des acteurs présents sur un marché ou dans une filière industrielle

Concentration horizontale et verticale

Verticale : (une entreprise va essayer de contrôler toutes les étapes (le contrôle de la chaîne de valeur), de la production, le contenu, l’édition, la distribution, la vente d’espaces publicitaires, la diffusion. limite la concurrence. EX : Quebecor)

horizontale : (contrôler un marché, d’être la seule sur son marché, influencer les prix de vente, développer des économies d’échelle (coûts fixes de production) et d’économie de gamme), limite les couts de transactions.

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17
Q

Quels sont les enjeux de la transformation des chaînes de valeur autour des médias?

A

PROF

les sources de subvention pour l’information journalistique sont modifiées ou remises en cause.
La mise en œuvre du modèle d’affaires, connu des organisations médiatiques, est alors plus que questionnée autour des chaînes de valeur, avec l’apparition de nouveaux concurrents :
• La production peut-elle s’autonomiser?
• Le rôle d’éditeur est-il toujours nécessaire?
• La distribution et la diffusion sont-elles toujours contrôlables?

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17
Q

Quels sont les enjeux de la transformation des chaînes de valeur autour des médias?

A

les sources de subvention pour l’information journalistique sont modifiées ou remises en cause.
La mise en œuvre du modèle d’affaires, connu des organisations médiatiques, est alors plus que questionnée autour des chaînes de valeur, avec l’apparition de nouveaux concurrents :
• La production peut-elle s’autonomiser?
• Le rôle d’éditeur est-il toujours nécessaire?
• La distribution et la diffusion sont-elles toujours contrôlables?

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18
Q

Quelles sont les conséquences du déplacement de certaines subventions?

A

o Production déléguée aux sources - et parfois aux annonceurs
o Organisation en étoile autour de marques
o « Mise au travail » des consommateurs

19
Q

Quelles sont les transformations rapides des modèles d’affaire?

A

Les modèles d’affaires, s’il peuvent être
relativement stables pour certains acteurs, sont
marqués à l’échelle industrielle par des
modifications et tendances instables, liées
principalement aux changements
sociotechniques et aux disponibilités des
sources subventionnaires.

20
Q

Explique les conditions de financement et les possibilités de recours à la publicité ou au paiement par les consommateurs de médias.

A

à vérifier avec la prof

21
Q

Quelles sont les transformations contextuelles qui modifie le cadre de l’activité du journalisme au tournant des années 1980?

A

prof
L’internalisation des industries de presse leur permet de minimiser les risques en répartissant leur chiffre d’affaires sur différents marchés tout en faisant des économies d’échelle.

22
Q

En quoi les journalistes peuvent apparaître comme un maillon faible dans la chaîne industrielle des médias?

A

Les journalistes intègrent progressivement la dimension économique d’un journal et ils sont fragilisés par l’intensité des contraintes économiques qui pèsent sur eux. Leurs conditions de travail et leurs rémunérations peuvent aussi être affectées.

23
Q

Qu’est-ce que la différenciation verticale?

A

C’est deux produits au même prix, mais tous les consommateurs préfèrent un des deux.

Exemple : si tu as un journal en papier ciré ou en papier à journal au même prix, tout le monde va choisir le ciré.

24
Q

Qu’est-ce que la différenciation horizontale?

A

C’est deux produits au même prix, mais certain consommateurs aime mieux un et les autres aime mieux l’autre.

25
Q

Qu’est-ce qu’un bien expérientiel?

A

C’est un bien dont les caractéristiques et l’utilité ne peuvent être connues par les consommateurs qu’au moment de son utilisation.

26
Q

Qu’est-ce qu’un bien traditionnel?

A

Un bien que les caractéristiques peuvent être identifiée avant l’achat et la consommation.

27
Q

Qu’est-ce qu’un bien de croyance?

A

Un bien que les caractéristiques et l’utilité ne peuvent être évaluées que longtemps après la consommation, et parfois, jamais complètement.

28
Q

Qu’est-ce qu’un bien excluable et non-excluable?

A

Excluable : c’est un bien qui est possible d’empêcher sa consommation par certains acteurs, comme des propriétaires (une pomme achetée est un bien excluable, un livre acheté aussi).
Non-excluable : le cas contraire (une pomme que nous cueillons dans un verger, est un bien non-excluable puisque tout le monde peut en cueillir).

29
Q

Qu’est-ce qu’un bien rival et non-rival?

A

Rival : c’est un bien qui par la consommation d’un acteur diminue la possibilité de consommation par d’autres acteurs Si le bien existe en une quantité déterminable, comme des journaux, c’est un bien rival (exemple : une pomme ne peut qu’être mangée une seule fois, généralement par une seule personne).
Non-rival : le cas contraire (exemple : de la musique sur Spotify, elle peut être téléchargée et écoutée par plusieurs personnes, et ce, simultanément).

30
Q

Qu’est-ce qu’un bien sous-tutelle?

A
  • C’est un bien reconnu par une collectivité comme ayant une importance particulière dans la société.
  • Exemple : l’État intervient pour subventionner les plateformes et l’information, parce qu’ils sont des biens sous-tutelle.
31
Q

Quelles sont les logiques de différenciation?

A
  1. La différenciation verticale

2. La différenciation horizontale

32
Q

Qu’est-ce que la concurrence monopolistique?

A
  • Une situation d’un marché au sein duquel plusieurs acteurs proposent un bien ou un service, mais dont les offres sont suffisamment différenciées les unes par rapport aux autres pour que chaque acteur puisse agir comme s’il était en situation de monopole sur un sous marché spécialisé.
  • C’est un moyen de différenciation.
33
Q

Qu’est ce que la discrimination par les prix?

A

C’est l’adaptation par un acteur du prix auquel il propose une offre, en fonction de ce qu’il estime être les attentes des demandeurs et leur disposition à payer. Elle vise à tirer un maximum de revenus de demandeurs prêts à payer un prix élevé, sans pour autant perdre les demandeurs qui seraient découragés d’un tel prix.

34
Q

Vrai ou faux. Quand un journal souhaite attirer un maximum de publicité, refléter des opinions extrêmes n’est pas la solution optimale.

A

Vrai. Pour obtenir davantage de contrats publicitaires, il faut des lecteurs appartenant à tous les horizons politiques.

35
Q

Qu’est-ce que signifie la concentration?

A

C’est les processus de regroupement des acteurs présents sur un marché ou dans une filière industrielle. Elle peut permettre la recherche dans un groupe de sociétés d’objectifs économiques communs : économies de gamme et d’échelle, contrôle du marché, limitation des coûts de transaction.

36
Q

La concentration, accélérée par le financement publicitaire, se construit dans deux trajectoires distinctes, lesquelles?

A
  1. L’intégration horizontale : elle permet, sur un marché donné, de regrouper l’activité en une seule entreprise et réduire la concurrence.
  2. L’intégration verticale : elle permet de réduire les coûts de transaction et d’acquérir une part maximale des profits, au sein d’une filière économique.
    - La production, l’agrégation, l’édition, la distribution et la diffusion tentent de contrôler l’intégration verticale.
37
Q

Qu’est-ce que permet la chaîne de valeur?

A

L’intégration de la chaîne de valeur permet de limiter les coûts de production. Les éditeurs médiatiques se sont construits au centre d’une chaîne de valeur des contenus qui est largement remise en question.

  • La production peut-elle s’autonomiser?
  • Le rôle de l’éditeur est-il toujours nécessaire?
  • La distribution et la diffusion sont-elle toujours contrôlables?
38
Q

Vrai ou faux. Les dépenses des consommateurs se sont déplacés au cours des 20 dernières années de plus en plus aux profits des acteurs de diffusion et de la distribution, moins chez les éditeurs?

A

Vrai. Les consommateurs ne paient pas nécessairement moins qu’avant. Ils paient différemment.

39
Q

Vrai ou faux. Dans le modèle de plateformes à plusieurs versants, les annonceurs ont déplacé leurs dépenses publicitaires.

A

Vrai. Les dépenses publicitaires n’ont pas diminuées, mais elles bénéficient plutôt à de nouveaux joueurs, comme Google et Facebook. Les dépenses échappent au médias traditionnels.

40
Q

Qu’est-ce qu’une économie de gamme?

A

C’est le fait que le coût moyen de production de deux biens par une seule entreprise est moins élevé que celui de chaque bien produit par deux entreprises qui seraient séparées.

41
Q

Qu’est-ce qu’une économie d’échelle?

A

Une économie d’échelle c’est la diminution du coût moyen de production induite par la hausse des quantités produites.

42
Q

Qu’est-ce que le bénéfice marginal?

A
  • Le bénéfice marginal est simplement le revenu marginal (le revenu tiré d’une consommation supplémentaire, par exemple le prix de vente) moins le coût marginal.
  • Plus le coût marginal est faible, et plus il est important et intéressant d’augmenter le nombre de consommateurs.
  • Si on prend l’exemple d’un journal publié sur le web, avec un abonnement de 3$/mois : le coût marginal est nul ou quasiment nul (une fois que le site existe, cela ne coûte rien qu’un consommateur de plus prenne un abonnement) ; le bénéfice marginal est alors de 3$-0$ = 3$.
43
Q

Qu’est-ce que les coûts fixes?

A

Les coûts fixes sont l’ensemble des dépenses subies quel que soit les quantités produites (exemple : le prix d’un appartement par mois, le prix de Bell par mois)

44
Q

Qu’est-ce que les coûts variables?

A

Les coûts variables sont l’ensemble des dépenses subies en fonction des quantités produites (exemple : matière première et main d’œuvre (salaire)) ;

45
Q

Qu’est-ce que le coût marginal?

A
  • Le coût marginal est le coût supporté par l’entreprise lorsqu’un consommateur de plus (ou à la marge) utilise un bien ou un service.
  • Par exemple, pour un journal imprimé et vendu à 10 000 exemplaires, qu’est-ce que cela coûte si un consommateur de plus (un 10 001ème consommateur) veut l’acheter ?
  • Il n’y a pas besoin de payer des journalistes en plus, pas de frais administratifs en plus, etc ; par contre, il est nécessaire de payer du papier et de l’encre pour imprimer un exemplaire en plus, et peut-être un envoi postal.
  • Le coût marginal sera le coût d’impression et d’envoi d’un exemplaire en plus.
46
Q

Qu’est-ce que le coût total?

A

Le coût total est la somme des coûts fixes et coûts variables pour une quantité donnée (tous les coûts pour produire 600 journaux)

47
Q

Qu’est-ce que le bénéfice moyen?

A

Le bénéfice moyen est le revenu moyen (revenu total divisé par les quantité) auquel on retire le coût moyen.