Test Flashcards
Macro-évolution versus micro-évolution
la microévolution correspond à des changements évolutifs sur une période de temps suffisamment courte pour qu’ils soient observables en personne alors que la macroévolution correspond à des changements évolutifs sur une très longue période de temps, C’est le résultat de la microévolution étalée sur une longue période, la conséquence la plus frappante est la spéciation (le développement d’une nouvelle espèce).
Itéropare versus sémelpare
les organismes qui se reproduisent plusieurs fois dans leur vie sont dits « itéropares ». Ceux qui ne le font qu’une fois dans leur vie sont « sémelpares » (ces derniers vivent dans une écologie où les chances de survivre jusqu’à une deuxième reproduction sont faibles.
Spéciation allopatrique versus parapatrique versus sympatrique
Spéciation allopatrique ; les espèces se forment à la suite d’une séparation géographique alors que la spéciation parapatrique fait référence aux espèces qui se forment suite à une adaptation à deux environnements différents mais quand même adjacents, finalement la spéciation sympatrique les espèces forment suite à des spécialisations différentes à l’intérieur d’un même environnement géographique.
Analogie (= convergence évolutive) versus homologie
La Convergence évolutive est un synonyme pour « analogie ». C’est la notion que des espèces issues d’ancêtres différents peuvent finir par se rassembler si elles occupent des habitats semblables, car la sélection naturelle les a modifiées de façon similaire. Par opposition l’homologie ce sont des structures homologues qui ont issue d’un même ancêtre commun mais qui ont évolué dans des directions différentes, à cause de pression de sélection différentes, mais sans complètement perdre leur plan de base, lequel trahit encore leur descendance commune.
Phylogénie versus ontogénie
l’ontogénie est l’histoire développementale d’un individu, de sa conception jusqu’à sa mort. La phylogénie est l’histoire développementale d’une espèce au cours de l’évolution.
Groupe monophylétique versus paraphylétique
monophylétique groupe qui comprend tous les descendants d’un ancêtre commun alors qu’un paraphylétique fait référence à un groupe qui partage un ancêtre commun, mais sans inclure tous les descendants de cet ancêtre.
Trait primitif versus trait dérivé
trait primitif c’est un trait ancien retrouvé chez un ancêtre commun lointain alors que le trait dérivé c’est un trait apparu récemment dans l’évolution d’une espèce.
Arbre phylogénétique versus cladogramme
Les arbres phylogénétique sont des hypothèses, des tentatives d’établir la descendance évolutive d’un groupe d’espèce au meilleur de notre connaissance, en utilisant le plus d’objectivité possible alors qu’une arbre cladogramme représente un Arbre phylogénétique ou chance nouvel embranchement est identifié par l’apparition d’un ou plusieurs traits dérivés, lesquels sont nommés sur l’arbre.
Espèces versus sous-espèces versus espèces-soeurs
une espèce est un groupe d’organismes qui peuvent se reproduire entre eux et donner naissance à une progéniture viable et fertile, les sous-espèces sont définies comme des groupes qui peuvent se reproduire entre eux (d’un groupe à l’autre) mais dont la descendance est moins viable que si les organismes s’étaient reproduits à l’intérieure de leur propre groupe et enfin les espèces- sœurs sont des espèces très apparentées sur un arbre phylogénétique. Elles sont quand même des espèces séparées.
Synapomorphie versus homoplasie
Trait dérivé qui est partagé par plusieurs espèces qui l’ont hérité d’un ancêtre commun. On dira par exemple que les poils sont une synapomorphie des mammifères. L’homoplasie est la similitude d’un état de caractère chez différents taxons qui, contrairement à l’homologie, ne provient pas d’un ancêtre commun. Il existe différents types d’homoplasie : la convergence, le parallélisme et la réversion.
Génétique des populations versus génétique quantitative
la discipline de la génétique des populations étudie des systèmes relativement simples où la présence ou absence d’un trait est déterminée par un seul gène. Exemple la capacité de certains organismes de résister aux pesticides ou aux antibiotiques. L’approche consiste à faire des modèles mathématiques qui cherchent à prédire comment la fréquence d’un allèle dans une population va changer d’une génération à l’autre sous certaines conditions (reproduction sexuée vs asexuée, allèle dominant vs récessif). La génétique quantitative étudie des systèmes où la nature d’un trait est déterminée par plus qu’un seul gène. La génétique quantitative essaie souvent d’estimer la proportion de la variance d’un trait qui est due à une variance génétique plutôt qu’à une variance environnementale.
Goulet d’étranglement versus effet de la fondatrice
Un goulet d’étranglement de population est, un épisode de réduction sévère de la population, à la suite des changements environnementaux par exemple. Il entraine une réduction de la diversité génétique de l’espèce a cause de la dérive génétique qui élimine certains allèles plus rapidement (non pas parce que ces allèles sont nuisibles, mais plutôt à cause du hasard seulement) dans une population avec faible représentants.
On dit qu’il y a effet fondateur lorsqu’une nouvelle population est créée à partir d’un nombre relativement restreint d’immigrants provenant d’une population mère. Les immigrants apportent dans leur bagage génétique une partie seulement de la diversité présente dans la population d’origine. Le faible nombre de représentants et la dérive génétique mènent à l’absence de certains allèles de la population.
Adaptation versus acclimatation
une adaptation est une caractéristique qui subit présentement une pression de sélection favorable dans une population car il augmente le taux de reproduction et la viabilité de la progéniture alors que l’acclimatation c’est un changement physiologique chez un individu pour mieux survivre dans un nouvel environnement.
Mutation synonyme versus non-synonyme
Mutation « synonyme » en est une qui ne change pas la séquence d’acides aminés de la protéine codée. A L’inverse, une mutation non-synonyme altère la fonctionnalité d’un codon et change la nature de l’acide aminé qui se retrouvera dans la protéine.
Sélection intersexuelle versus intrasexuelle
La variation de succès d’accouplement chez les mâles, les obligent à faire plus d’effort pour trouver et s’accoupler avec les femelles. Donc les males devraient être plus compétitifs entre eux, cela mène à la sélection intrasexuelle. Les femelles en revanche investissent dans leurs gros gamètes, elles devraient choisir leur partenaire avec soin pour en obtenir un de qualité. Cela mène à la sélection intersexuelle.