Techniques d'entretien Flashcards
Les grandes techniques principales
Les 4R
> Recontextualiser / Reformuler / Résumer / Renforcer
Le questionnement socratique
Principes généraux des 4R
Recontextualiser / Reformuler / Résumer / Renforcer
// EM de Miller et Rollnick
> acceptation inconditionnelle de la position du patient
appui sur résistances pour établir l’alliance :
indiquent les pb du patient
4R
1/ Recontextualiser
Remettre dans le contexte, préciser et développer les conditions de survenue de ce que raconte le patient
Sortir des propos initiaux trop vagues et génériques
> permet focus de l’attention du patient sur pb évoqué
thérapeute peut dév son empathie
prévenir les résistances ou les assouplir
facilite analyse fonctionnelle synchronique en partant d’une situation précise
Exemples :
“Vous en avez le plus marre de quoi ? “. “Pourquoi craignez-vous de ne pas vous en sortir, quelles sont les situations les plus concernées “, “Où, avec qui, quand avez-vous peur ?”, “Pouvez-vous me donner un exemple précis ?”
4R
2/ Reformuler
3 manières :
- répétition,
- préciser les termes,
- formulation d’hypothèses
a. Répétition type perroquet
> mot à mot, censé focaliser l’attention du patient sur son vécu
b. Préciser les termes
> aide patient qui manque de mots, peine à verbaliser
> être claire et précise au plus proche de ce que dit le patient, s’accompagne de vérif de la pertinence
c. Formulation d’hypothèses
> favorise travail d’équipe
> hypo claire et précise congruente avec étape de la thérapie (ne pas le faire trop tôt), partagée par le patient
4R
3/ Résumer
3 types :
- Début de séance = reprise séance précédente
- Fin de séance = point sur ce qui a été traité
- Résumés pour l’AF et la conceptualisation du pb
> sorte de reformulation élargie
utile aussi quand on ne sait pas quoi dire ou comment continuer
Résumé permet d’ID les pcpaux pb
et cibler le + important,
les remettre dans l’ordre chrono,
analyser leurs relations (e.g. cercle vicieux)
4R
4/ Renforcer
> généralités
Augmente probabilité d’apparition d’un comportement
> Positif : rapprochement du stimulus discriminatif
> Négatif : éloignement du stimulus discriminatif
Deux types de renforcement
> Sur les faits
> Sur la personne, sur ses qualités propres = très puissant mais risqué car csq affectives et émo trop difficiles à gérer pour la personne et le thérapeute
Doit être :
> En rapport avec ce que le thérapeute cherche à développer
> Authentique et adapté à ce que le patient peut recevoir
Se demander quel effet on attend d’un renforcement avant de le formuler pour l’orienter le mieux possible
4R
4/ Renforcer
> Renforcements les + efficaces ?
- Renf empathique
> reconnaissance sans nuance de leur souffrance - Renf des ressources du patient
> valoriser le contrôle de soi, les stratégies déjà mises en place pour ne pas aller plus mal - Renf le fait de favoriser les perspectives constructives
> via questionnement socratique - Renf les progrès dans l’apprentissage
> renforcer lorsque certaines étapes sont mises en place même si objectif global pas encore atteint, ne pas oublier le coût des changements pour le patient - Réattribuer au patient les résultats obtenus
> réattrib du mieux-être au travail thérapeutique et au rôle actif du patient dans celle-ci plutôt qu’à des paramètres extérieurs
Questionnement socratique
objectifs généraux ? (4)
- Focaliser attention du patient et du thérapeute sur problèmes à traiter
- Mettre à jour les hypothèses du patient
- Tirer des conséquences possibles
- Considérer d’autres perspectives pour comprendre les problèmes
Questionnement socratique
Objectifs opérationnels (5)
- Préciser les termes
- Évaluer le niveau de croyance
- Évaluer les conséquences
- Discuter l’évidence
- Rechercher les alternatives
Questionnement socratique
• Préciser les termes
questionnement et 4R permettent de sortir des généralisations (c’est la cata, je suis foutu)
pour aller vers ce qui pose concrètement le + pb au patient
et définir ensuite des objectifs précis et réalisables
> image de l’entonnoir
Questionnement socratique
• Évaluer le niveau de croyance
> permet de savoir quelle est l’intensité de la croyance,
qui peut être très variable d’un indiv à l’autre pour une même phrase
> permet d’explorer
ce qui va dans le sens de la croyance
et ce qui va dans le sens inverse dans les pensées du patient,
l’amène à relativiser de lui-même si croyance pas à 100%
> baisse niveau d’anxiété
Questionnement socratique
• Évaluer les conséquences
> permet de voir enjeux concrets de la situation pbmatique
> de mettre en évidence pbmatiques connexes
(eg pb relationnels avec tout le monde et pas juste le patron)
> discours évolue vers envie de quitter l’entreprise
Questionnement socratique
• Discuter l’évidence
> explorer croyance du patient, arguments pour et contre
> permet d’identifier objectifs possibles à viser
(= se renseigner), sans dirigisme,
patient décide marche à suivre (favorise son engagement ultérieur)
> > proposition d’une piste d’action correspondant
sur mode collaboratif et en demandant approbation du patient
> identification des difficultés, des pensées automatiques face à l’action,
des ressources du patient,
renforcement des sentiment exprimés
(normaliser la difficulté)
Questionnement socratique
• Rechercher les alternatives
> interroger sur autres possibilités que vision négative évoquée par le patient
> distanciation : que suggérer à qq’un dans la même situation ?
Technique utilisable en entretien
issue de l’affirmation de soi ?
objectifs ?
Révélation sur soi
= Communication des propres sentiments, émotions ou pensées du thérapeute
Objectifs possibles :
> désamorcer symétrie ou complémentarité
> rétablir ou dév alliance thérapeutique
/!\ tjs avoir un objectif
Peut nuire à la relation et à la thérapie si inadapté (culpabilisation, comparaison, jugement…)
Ne pas en abuser : risque de tomber au niveau relationnel uniquement
Alternative : formuler un exemple +/- modifié selon l’utilité (attribuer à un autre patient un exemple perso)