Le rapport collaboratif Flashcards
Quelles sont les 2 dimensions du rapport collaboratif ?
- Dimension affective
- Dimension professionnelle
Composantes de la dimension affective ?
- Empathie
- Authenticité
- Chaleur
Composantes de la dimension professionnelle ?
- Statut
- Compétence
Quels sont les 2 niveaux
de la relation patient-thérapeute
et comment s’articulent-ils ?
1/ Niveau relationnel
2/ Niveau thérapeutique
Rapport initial axé sur niveau 1 pour bâtir l’alliance
Mais pas suffisant
Quand patient et thérapeute sont tous 2 tournés vers le travail thérapeutique, on passe au niveau 2
A/R possibles entre les 2 niveaux si besoin pour entretenir l’alliance tout au long de la thérapie
Dimension affective du rapport collaboratif
Intérêt de l’empathie ?
Points de vigilance ?
Quelle posture est essentielle ?
Permet d’entrer dans le monde du patient en voyant les choses de son point de vue
> Percevoir puis restituer au patient ce qu’on comprend de sa réalité
Explorer son mode de vie, ses pb et stratégies, orga de ses relations affectives, familiales, pro
Explorer ses fonctionnements problématiques
Tenir compte des retours du patient en cours de séance et s’y ajuster
Tenir compte du stade de changement dans lequel arrive le patient et s’y ajuster
/!\ avoir conscience de ce qui résonne avec nos propres problématiques et ne pas s’y laisser emporter, ne pas s’approprier les malheurs d’autrui comme les siens
Posture de non-jugement essentielle
Dimension affective du rapport collaboratif
Intérêt de l’authenticité ?
(Essentielle à l’établissement d’une relation sincère
où le patient pourra se sentir à l’aise
et s’autorisera à être vulnérable
car le thérapeute est lui-même à l’aise avec ce qu’il apporte)
Dév capacité à se sentir à l’aise :
avec le patient, sa réalité
ses propres émotions, sentiments et pensées, y compris malaise éventuel
Situations malaisantes fréquentes
> travailler sa réaction à ça
Verbaliser, réemployer le débordement d’émotions qui survient
> le considérer comme émanant du système thérapeute-patient et pas juste du thérapeute
Dimension affective du rapport collaboratif
Intérêt de la chaleur ?
comment la développer ?
comment la manifester ?
points de vigilance ?
que faire si échec ?
Capacité à trouver le patient sympathique, avoir des a priori positifs
> s’entraîner à manifester de la chaleur, sachant qu’on ne peut aimer tout le monde et on peut se sentir agacé par certains patients
> faire la distinction entre le soi psy et le soi du quotidien, posture différente
> Valider ++ les émotions du patient, notamment enfant ou ado même si motif semble dérisoire
/!\ Bannir les « c’est pas grave »
/!\ Attention au poids des mots, aux formulations négatives ou paradoxales
/!\ mettre en cohérence le non verbal et para verbal, attention aux dissonances
Si échec»_space; limiter objectifs de la PeC, adresser à un autre thérapeute
Dimension affective du rapport collaboratif
Comment gérer le fait qu’un patient apparaisse comme pénible, nous irrite ?
identifier que difficulté relationnelle qu’on a avec le patient est le reflet de ses difficultés au quotidien,
> doit donc être adressé en tant que tel
avec une certaine distance,
sans se sentir visé personnellement
Dimension professionnelle du rapport collaboratif
Pourquoi et comment clarifier son statut ?
Patient doit avoir idée précise de ce qu’il peut attendre du thérapeute,
pour diminuer sa méfiance
et focaliser son attention sur la thérapie plutôt que sur le thérapeute
> affichage des diplômes, site web pro expliquant son approche…
> spécifier différence psychiatre / psycho etc, non remboursement… en amont pour éviter tout malentendu
Dimension professionnelle du rapport collaboratif
Compétences à développer en TCC ? (6)
Que visent les thérapies brèves ?
- Savoir établir l’alliance
- Recueillir les infos utiles et nécessaires
- Organiser ces infos dans un modèle opératoire
(eg théorie de l’attachement, comportementalisme, systémique…) = analyse fonctionnelle - Élaborer objectifs et plan de thérapie
- Appliquer des méthodes thérapeutiques
- Évaluer impact de la thérapie à court / moyen / long terme
> prévoir d’établir ligne de base initiale pour ça
Thérapies brèves visent l’autonomie et pas l’atteinte d’un état idéal
> en tenir compte pour les objectifs et la durée de la thérapie
> préparer la fin dès le début
Comment expliquer que le rapport collaboratif ne s’établisse pas ?
Se manifeste comment ?
Les facteurs relationnels sont restés au premier plan et parasitent la thérapie
Réactance =
opposition marquée au processus thérapeutique, souvent directe
» Le patient refuse tout ou partie des propositions du thérapeute
> signe qu’on est pas encore dans le travail thérapeutique, qu’on n’a pas été assez empathique initialement pour s’imprégner de la réalité du patient
En cas de réactance quelle erreur faut il éviter ?
Comment réagir ?
Erreur à éviter = essayer de le convaincre
> risque d’acquiescer sans pour autant le penser
et ne sera pas suivi d’actions (résistance)
> ou opposition plus directe = réactance ++
> risque de rupture du lien
> > se remettre en question, réévaluer objectifs,
tenir compte du stade motivationnel, ralentir
> Ne pas le prendre comme une atteinte aux compétences mais un signal qu’il faut réorienter la thérapie
Important de : rester dans la réalité du patient,
proposer des choix pour donner du contrôle
Définir résistance
Distinguer de réactance
A éviter ?
Résistance =
Facteurs psychologiques et comportementaux
qui ralentissent la mise en place
ou le déroulement du processus thérapeutique
> Due au patient, au thérapeute ou aux deux
Opposition plus subtile que la réactance, implicite,
masquée par des verbalisations directes d’une « volonté » d’avancer
= Patient d’accord mais a toujours de bonnes raisons
pour ne pas appliquer les méthodes thérapeutiques
Résistance émanant du psy si sentiment d’incompétence
Éviter reproches du psy
» renforce sentiment d’incapacité du patient, culpabilité, jugement
Comment débloquer résistance ?
Pour débloquer :
*donner des tâches à faire au patient entre les séances,
> si non réalisées, demander ce que le patient a fait d’autre et pourquoi,
*explorer & revaloriser stratégies mises en place par le patient lui-même,
> s’il ne sait pas, chercher même le plus petit signe d’évolution et le valoriser ++ car patient aura tendance à s’autodévaluer
*Utilisation de consignes paradoxales
/!\ Important de présenter au départ les règles de la thérapie notamment en TCC la nécessité de s’engager dans des tâches entre les séances
En pratique,
pour établir un rapport collaboratif,
le thérapeute doit :
(3)
tenir compte de ses propres émotions, sentiments, cognitions et comportements
tenir compte du type de relation qui s’établit
observer les composantes verbales et non verbales de communication