Observation du style relationnel et du patient Flashcards
Quels sont les 2 modes possibles de toute relation ?
Symétrique
ou
Complémentaire
> Besoin des 2 dans une certaine mesure, éviter le trop
Alternance entre les 2 modes est normale et souhaitable
Relation symétrique
Càd ?
En quoi est ce problématique si trop ?
Comment repérer et désamorcer ?
= Comportement en miroir
Trop de symétrie paralyse le rapport collaboratif
en rigidifiant les comportements
Escalade symétrique =
chacun cherche à convaincre l’autre
Repérer et désamorcer ce type d’interactions : > Je me calme (relaxation rapide) > J’écoute en quoi l’interlocuteur à raison ou quelles sont ses raisons > Je lui précise en quoi il a raison (affirmation de soi empathique) > Je persiste si cela est utile dans ma position d’écoute attentive et d’affirmation de soi empathique
Relation complémentaire
Càd ?
En quoi est ce problématique si trop ?
Comment repérer et désamorcer ?
Comportement qui complète celui de l’autre (// positions haute+basse)
Peut être agréable ou désagréable
Trop nuit aussi au rapport collaboratif
> eg si le patient s’enferme dans une position trop docile (masque résistance changement)
> si le thérapeute renforce des comportements dysfonctionnels en essayant de les compenser
Repérer, désamorcer :
> inversion de complémentarité
eg si patiente passive lui demander ce qu’elle a déjà fait, ce qu’elle veut faire par la suite, la remobiliser
> symétrisation
eg refléter posture de la patiente plutôt qu’essayer de la compenser
En cas d’escalade symétrique
quelles réactions alternatives ?
Valider propos du patient, refléter sa difficulté
= symétrie positive
» crée alliance via empathie, non jugement, permet d’engager travail thérapeutique
» basculer sur mode complémentaire
Complémentarité peut aussi se traduire comme…
Position haute+basse
> position classique médecin haut-patient bas
= pas forcément fonctionnel
Si psy manque de confiance il peut se mettre de lui-même en position basse»_space; pas constructif
Mais psy peut se mettre délibérément en position basse pour renforcer sentiment de compétence du patient
> e.g. valoriser expertise du patient de sa propre situation
Changement de position peut déverrouiller une situation
> se fait souvent naturellement
Mais en cas de blocage, stagnation
» vigilance vis à vis de ça et modif nécessaire
Est ce correct de se mettre en position haute en début de thérapie ? (relation type maître-élève)
Pas ok en début de thérapie
(risque de rester au niveau des généralités
sans engager spécifiquement le patient
et sans avoir exploré en profondeur sa problématique)
> ok une fois alliance en place et travail engagé
= le patient peut réellement s’approprier les connaissances transmises
et le thérapeute peut cibler plus précisément lesquelles transmettre de manière pertinente
Alternative en début de thérapie :
recontextualisation, rentrer dans le monde du patient,
lui demander de fournir exemples tirés de son quotidien
> favorise l’introspection et le travail thérapeutique
Que doit on observer chez le patient ? (5)
Comparer à quoi ?
- Regard
- Mimique faciale, sourire
- Voix
- Posture et habillement
- Position et distance interpersonnelle
> observer les variations au cours d’une séance ou d’une séance à l’autre, ce sont elles qui nous informent sur l’état du patient, ses réactions au déroulement de la thérapie ou à ses événements de vie
le comparer par rapport à lui-même (ligne de base) et non une norme hypothétique
Observation du regard, mimiques faciales, sourire, voix
points de vigilance
comment réagir
Attention aux variations culturelles et individuelles
Se méfier de ses préjugés et réactions automatiques, influence des stéréotypes sur le genre, l’âge etc.
/!\ sourire n’exprime pas nécessairement le ressenti interne du patient, tout est possible
Modulations de la voix peuvent traduire en revanche une réaction émo
Restructuration cognitive
Ce qui me passe par l’esprit à propos de cet élément
Les hypothèses qu’évoque cet élément
Comment cet élément serait généralement perçu par les autres
Restructuration cognitive des pensées et hypothèses du thérapeute en termes de conséquences sur :
Ma manière de penser les choses
Mes réactions et comportements
Mon attitude thérapeutique
> > ne pas prendre pour soi les réactions du patient mais les ajouter à l’analyse fonctionnelle, en quoi représentent-elles la problématique du patient
Observation de posture et habillement
points de vigilance
comment réagir
Façon de s’asseoir, de se mouvoir
Habits
> activateurs de stéréotypes ++
» se méfier de ses propres interprétations
> tenir compte du fait que le patient peut jouer avec son apparence délibérément
> observer les évolutions de l’habillement et de la posture
Quoi faire ?
> restructuration cog
> tourner interprétation en faveur de l’alliance thérapeutique, en renforçant l’empathie à l’égard de la personne
Etre attentif aux particularités culturelles, si pas familière, se mettre en position basse et demander d’expliquer, manifester de la curiosité (e.g. réseaux sociaux ados)
Observation de position et distance interpersonnelle
peut évoluer selon quoi ?
Peut évoluer
> au fil de la PeC
> Selon le type de PeC et d’activité
> Selon le profil, l’âge du patient
Limites et contraintes suivant possibilité de l’espace de consultation
» pas forcément bon indicateur si positionnement forcé
(eg chambre d’institution)
Distance initiale inadaptée peut indiquer un pb relationnel
Conclusion concernant observation du patient
o Observer les composantes NV comme un ensemble, la personne tout entière
o Voir ce qui interpelle le +
o Remarquer les changements
o Vérifier les faits et ne pas se contenter de nos suppositions surtout si pas fonctionnelles