TD 3 Flashcards
CE commune d’Annecy
2008, la charte de l’environnement fait bien parti du bloc de constitutionnalité
arrêt monsieur Rouquette
1999, le juge admin ne se prononce pas sur la conformité d’une loi à la constitution
arrêt Sarran, levacher
1998, le juge admin ne se prononce pas sur la conformité d’un traité à la constitution, autre portée: les normes constites peuvent être interprétés aussi bien par le JJ que par le JA que la le conseil constit
arrêt monsieur Hollande
2009, annulation d’une décision du CSA sur le fondement de l’article 11 de la DDHC, donc portée, un acte admin si pas de loi entre celui ci et la cons peut être annulé
arrêt Koné
1996, CE découvre son premier et seul PFRLR, l’Etat doit refuser l’extradition d’un étranger quand celle ci est demandée dans un but politique
Arcelor
2007
Lorsqu’un décret transpose les dispositions précises et inconditionnelles d’une directive. Le
décret est attaqué en raison de son inconstitutionnalité, mais c’est en réalité la directive qui est
attaquée (puisque les dispositions sont précises et le laissent aucune marge de manœuvre aux Etats
pour atteindre les objectifs qu’elle fixe).
Le JA va donc rechercher si, dans le droit communautaire (DDUE), il n’existe pas une règle
équivalente à la règle constitutionnelle violée par la directive (le cas échéant, il s’agit en réalité
d’un contrôle de conformité de la directive au droit communautaire).
Deux cas possibles :
1 Il existe un équivalent et Deux issues possibles là aussi :
a. Soit la directive est conforme à la norme communautaire et le JA écarte les moyens : les requérants sont déboutés.
b. Soit la directive semble ne pas être conforme (« difficulté sérieuse ») et le JA saisit la CJUE d’une question préjudicielle, et est tenu par la réponse
2 Il n’existe pas d’équivalent et Le JA doit donc statuer sur la constitutionnalité du décret :
soit il est conforme à la constitution, soit non, auquel cas il doit l’annuler.
arrêt société de groot
2006, les interprétations de la CJUE s’imposent aux juges nationaux
article 62 de la cons
les décisions du conseil constit s’imposent aux pvrs publiques et à toute les autorité admin et juridictionnelles, elles s’imposent à l’admin
article 55 cons
traité ou accords régulièrement ratifiés ont une autorité supérieure aux lois
arrêt Ile de Mayotte
conseil constite 1975, PGD supérieures aux lois
arrêt Nachfolger
1987, si danger imminent alors on ne méconnaît pas les principes du droit international
arrêt Paulin
2000,
PGD international n’a pas une valeur supérieur à la loi française
arrêt Aquarone
1997, CE fait prévaloir la loi interne sur la coutume internationale
conditions de l’article 55 de la cons pour qu’une convention soit introduite
-régulièrement ratifiée ou approuvée
-publiée
-appliqué par l’autre partie (le CE vérifie cela depuis 2010) sauf pour les conventions humanitaires
-il faut aussi qu’ils soient d’effet direct (ça c’est pas dans l’article mais c’est aussi une condition)
GISTI 2012
effet direct si:
- « Eu égard à l’intention exprimée des parties et à l’économie générale du traité invoqué, ainsi
qu’à son contenu et à ses termes, deux conditions : - Elle n’a pas pour objet exclusif de régir les relations entre Etats et
- Ne requiert l’intervention d’aucun acte complémentaire pour produire des effets à
l’égard des particuliers.
Deux précisions quant à l’interprétation :
- Appréciation clause par clause.
- On ne peut inférer l’absence d’effet direct du fait que seuls les Etats soient mentionnés.
exemples d’effet directs ou pas pour une même convention
gisti 2015: article 3 al 1 de la convention de New York est d’effet direct
monsieur Mohammad A 2011: article 3 al 2 pas d’effet direct
arrêt association nationale des supporters
2013, article 3 de la convention Européenne requiert des mesures complémentaires donc pas d’effet direct
arrêt Nicolo
1989, contrôle de conventionnalité possible par le CE
arrêt Gardedieu
2007, la resp de l’Etat peut être engagée du fait d’une loi ne respectant pas une convention
arrêt GISTI 1990
Le CE est compétent pour interpréter les stipulations des conventions internationales sans demander au ministre des affaires étrangères, si question sur dt communautaire possibilité de demander à la CJUE
Mais: ça c’est pas dans l’arrêt mais c’est une règle: les stipulations doivent être claires pour pvr être écartées
les 3 attitudes du juge admin devant la CEDH
-il applique à l’action admin
-écarte une stipulation de la CEDH car déjà existant en dt français voir même plus protecteur
-possibilité de désaccord
arrêt monsieur Didier
1991, le droit au procès équitable de l’article 6-1 de la CEDH s’applique aux AAI