TCC_Questions_Reponses Flashcards

1
Q

Qu’est-ce que la TCC ?

A

La TCC est le résultat de l’intégration des théories comportementales et cognitives, regroupant des interventions cliniques partageant la même base théorique.

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2
Q

Quelles sont les deux grandes théories de base en TCC ?

A

La théorie d’apprentissage social et la théorie du traitement de l’information.

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3
Q

Qu’est-ce que la théorie d’apprentissage social ?

A

Elle stipule que le conditionnement et le modeling influencent les réponses comportementales, cognitives et émotionnelles.

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4
Q

Quels types de conditionnement influencent les comportements dans la TCC ?

A

Le conditionnement opérant et le conditionnement classique.

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5
Q

Qu’est-ce que la théorie du traitement de l’information ?

A

Elle propose que les croyances fondamentales créent des biais dans l’attention, l’interprétation et la mémoire.

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6
Q

Qu’est-ce que l’hypothèse de la spécificité cognitive ?

A

Elle soutient que chaque syndrome est associé à des croyances spécifiques et des biais de traitement.

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7
Q

Quels sont les trois éléments de base en TCC ?

A

Les émotions, les pensées et les comportements.

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8
Q

Comment les émotions, pensées et comportements sont-ils liés ?

A

Ils sont interdépendants et s’influencent mutuellement.

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9
Q

Quel est un exemple de lien bidirectionnel en TCC ?

A

Une personne qui adore les insectes peut ressentir de la joie en pensant à un papillon, ce qui influence ses pensées et comportements.

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10
Q

Qu’est-ce que la conceptualisation de cas en TCC ?

A

C’est une évaluation exhaustive des problèmes de la personne permettant un plan de traitement adéquat.

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11
Q

Quels sont les facteurs clés dans la conceptualisation TCC ?

A

Les facteurs prédisposants, précipitants et de maintien.

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12
Q

Qu’est-ce qu’une croyance fondamentale en TCC ?

A

Une croyance rigide, globale et difficile à changer, souvent préconsciente.

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13
Q

Quels sont les trois types de croyances fondamentales ?

A

Compétence/Autonomie, Amabilité et Valeur.

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14
Q

Quel est un exemple de croyance fondamentale sur la compétence ?

A

« Je suis incompétent(e). »

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15
Q

Qu’est-ce que le biais de confirmation ?

A

La tendance à rechercher des informations confirmant nos croyances fondamentales.

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16
Q

Comment le biais de confirmation crée-t-il un cercle vicieux ?

A

Il oriente l’attention, la mémoire et l’interprétation vers des informations confirmant la croyance.

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17
Q

Qu’est-ce qu’une distorsion cognitive ?

A

Un processus cognitif biaisé influençant la perception et la compréhension de la réalité.

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18
Q

Quels sont des exemples de distorsions cognitives ?

A

Pensées dichotomiques, lecture de pensées, personnalisation, fausses obligations.

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19
Q

Qu’est-ce que la pensée dichotomique ?

A

Une pensée « tout ou rien » sans nuance.

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20
Q

Qu’est-ce que la personnalisation dans les distorsions cognitives ?

A

Attribuer des événements externes à soi-même, comme l’humeur de l’enfant reflétant la qualité du parent.

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21
Q

Pourquoi la TCC est-elle souvent centrée sur le présent ?

A

Elle vise à traiter les symptômes actuels, contrairement aux modèles psychodynamiques centrés sur le passé.

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22
Q

Qu’est-ce que l’éducation psychologique en TCC ?

A

Une composante centrale expliquant la nature et l’utilité de certaines émotions, comme l’anxiété.

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23
Q

Quel est le rôle de l’alliance thérapeutique en TCC ?

A

Elle est essentielle pour une collaboration active, bien que non suffisante pour assurer la réussite.

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24
Q

Pourquoi la TCC inclut-elle des exercices maison ?

A

Pour favoriser l’autonomie du client entre les séances.

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25
Q

Comment la TCC réduit-elle la dépendance du client au thérapeute ?

A

En enseignant au client à devenir son propre thérapeute.

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26
Q

Quelle métaphore représente bien la TCC ?

A

Le client est le conducteur et le thérapeute le GPS.

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27
Q

Quelles sont les principales techniques cognitives en TCC ?

A

Identification des pensées, réévaluation cognitive, exposition en imagination.

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28
Q

Quelles sont les principales techniques comportementales en TCC ?

A

Activation comportementale, exposition (in vivo, en imagination, intéroceptive), relaxation.

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29
Q

Comment identifie-t-on les pensées automatiques ?

A

Par le questionnement lors de l’entrevue clinique, comme « Qu’est-ce qui te vient à l’esprit quand X se produit ? ».

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30
Q

Pourquoi est-il important d’identifier les distorsions cognitives ?

A

Cela aide à proposer des pensées alternatives plus nuancées.

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31
Q

Qu’est-ce que la technique de la flèche descendante ?

A

C’est une méthode d’exploration des croyances fondamentales en posant des questions comme « Et qu’est-ce que cela voudrait dire pour toi ? ».

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32
Q

Quand utilise-t-on la réévaluation cognitive dans les troubles anxieux ?

A

Avant les stratégies comportementales, comme l’exposition ou l’entraînement à la résolution de problèmes.

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33
Q

Quand utilise-t-on la réévaluation cognitive dans les troubles de l’humeur ?

A

Après les stratégies comportementales initiales, comme l’activation comportementale.

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34
Q

Selon John Teasdale, pourquoi la réévaluation cognitive est-elle utile ?

A

Elle aide à interpréter les situations de façon plus flexible en générant des pensées alternatives.

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35
Q

Quels sont les trois grands types de pensées selon Teasdale, Beck, et Ellis ?

A

Les pensées productives, non productives, et irréalistes.

36
Q

Pourquoi est-il important de vérifier le bien-fondé d’une pensée automatique ?

A

Pour évaluer si elle est fondée sur des preuves ou si elle est irrationnelle.

37
Q

Quelles questions peuvent aider à évaluer les implications d’une pensée ?

A

« Qu’est-ce qui se passerait si c’était vrai ? » et « À quel point cela serait grave pour vous ? »

38
Q

Comment peut-on générer des interprétations alternatives pour une pensée automatique ?

A

En se demandant si une autre personne pourrait voir cela autrement ou s’il existe une explication plus nuancée.

39
Q

Pourquoi est-il important de rappeler qu’une pensée n’est pas un fait ?

A

Parce que les pensées sont des interprétations, et ne reflètent pas nécessairement la réalité.

40
Q

Quels sont les critères pour une pensée alternative en TCC ?

A

Elle doit être plus nuancée, basée sur des faits et sur une information de bonne qualité.

41
Q

Qu’est-ce qu’une pensée automatique ?

A

Une pensée spontanée et involontaire qui surgit face à une situation donnée.

42
Q

Quel est l’objectif immédiat de la TCC concernant les pensées automatiques ?

A

Apprendre au client qu’une pensée n’est qu’une pensée.

43
Q

Qu’est-ce que l’objectif ultime de la TCC en termes de croyances ?

A

Aider le client à développer de nouvelles croyances fondamentales plus adaptées.

44
Q

Quels sont les trois types d’exposition en TCC ?

A

Exposition in vivo, en imagination, et intéroceptive.

45
Q

Pourquoi l’exposition est-elle efficace pour traiter l’anxiété ?

A

Elle repose sur le conditionnement classique et l’extinction de la peur, avec des données probantes soutenant son efficacité.

46
Q

Quels types de troubles sont souvent traités par exposition in vivo ?

A

Les phobies spécifiques, l’agoraphobie, le TOC, et l’anxiété sociale.

47
Q

Dans quel contexte utilise-t-on l’exposition en imagination ?

A

Pour des situations hypothétiques, comme une mère craignant la mort de son enfant.

48
Q

Qu’est-ce que la désensibilisation systématique ?

A

C’est l’exposition répétée à la même chose, permettant de réduire progressivement l’anxiété.

49
Q

Quels sont les objectifs de l’exposition intéroceptive ?

A

Habituer le client aux sensations physiques anxiogènes et recadrer les croyances sur leur dangerosité.

50
Q

Quelles sensations physiques peuvent être induites en exposition intéroceptive ?

A

Sensation de manquer d’air en respirant à travers une paille, palpitations en courant sur place, étourdissements en secouant la tête.

51
Q

Qu’est-ce que l’apprentissage par modeling ?

A

Observer et imiter les comportements d’autrui, utile pour l’apprentissage de nouveaux comportements.

52
Q

Qu’est-ce que l’habituation ?

A

La diminution de la réponse émotionnelle après une exposition répétée à un stimulus.

53
Q

Pourquoi l’évitement est-il contre-productif ?

A

Il diminue l’anxiété à court terme, mais renforce la peur à long terme.

54
Q

Qu’est-ce qu’un comportement sécurisant ?

A

Un comportement visant à diminuer l’anxiété, mais qui empêche l’apprentissage que les situations redoutées ne sont pas menaçantes.

55
Q

Pourquoi l’évitement et les comportements sécurisants nuisent-ils aux progrès en TCC ?

A

Ils empêchent la personne de réaliser que les situations ne sont pas aussi menaçantes qu’elles le croient.

56
Q

Quels sont des exemples de comportements sécurisants ?

A

Recherche de réassurance, sur-préparation, revérification excessive, etc.

57
Q

Quels sont les cinq principes de l’exposition en TCC ?

A

Répétée, condensée, variée, graduée et fonctionnelle.

58
Q

Quand devrait-on arrêter l’exposition ?

A

Quand le client tolère l’anxiété, réduit son désir d’échapper et n’utilise plus de comportements d’évitement.

59
Q

Quelles sont les étapes de l’exposition en imagination ?

A

Composer un scénario au présent, incluant les références sensorielles et émotionnelles, et l’exposer régulièrement.

60
Q

Pourquoi est-il important de ne pas rassurer le client durant une exposition ?

A

La rassurance pourrait renforcer l’évitement, empêchant l’apprentissage que l’anxiété est gérable.

61
Q

Qu’est-ce que la neutralisation en TCC ?

A

Des pensées visant à réduire temporairement les réactions émotionnelles désagréables.

62
Q

Comment le conditionnement classique est-il lié à la TCC ?

A

Il est utilisé pour expliquer comment certaines peurs sont apprises et renforcées.

63
Q

Quelles sont les stratégies comportementales de base en TCC ?

A

L’activation comportementale et l’exposition.

64
Q

Qu’est-ce que l’activation comportementale ?

A

Encourager le client à s’engager dans des activités plaisantes ou significatives pour améliorer son humeur.

65
Q

Comment la TCC aborde-t-elle les croyances irrationnelles ?

A

Par la réévaluation cognitive pour encourager des pensées plus nuancées et réalistes.

66
Q

Quelle est l’importance des exercices entre les séances en TCC ?

A

Ils permettent d’appliquer les acquis de la séance dans la vie quotidienne du client.

67
Q

Pourquoi l’alliance thérapeutique est-elle importante en TCC ?

A

Elle crée un espace collaboratif qui facilite le processus thérapeutique.

68
Q

Pourquoi la TCC est-elle relativement structurée et directive ?

A

Pour faciliter le changement thérapeutique et éviter les conversations hors sujet.

69
Q

Quelle est la différence entre les modèles de développement et de maintien en TCC ?

A

Le modèle de développement se concentre sur l’origine des troubles, tandis que le modèle de maintien se concentre sur les facteurs qui les perpétuent.

70
Q

Pourquoi les croyances fondamentales sont-elles parfois inaccessibles ?

A

Leur nature préconsciente les rend difficiles à identifier directement.

71
Q

Quel est un exemple de croyance fondamentale liée au TOC ?

A

« Je suis immoral(e) » en raison de la nature des obsessions.

72
Q

Qu’est-ce que la réévaluation cognitive aide à développer chez le client ?

A

Une interprétation plus flexible et nuancée des situations.

73
Q

Pourquoi la flexibilité est-elle importante en TCC ?

A

Les pensées rigides peuvent maintenir les patterns de souffrance, alors que la flexibilité permet de réduire ces patterns.

74
Q

Quel est l’impact de l’évitement cognitif ?

A

Il empêche le client de traiter les pensées angoissantes, ce qui peut maintenir l’anxiété.

75
Q

Pourquoi la TCC met-elle l’accent sur le présent ?

A

Pour adresser et modifier les pensées et comportements actuels qui contribuent aux symptômes.

76
Q

Qu’est-ce que l’expérience comportementale en TCC ?

A

Tester les croyances du client en les confrontant à des situations réelles pour observer les résultats.

77
Q

Pourquoi les distorsions cognitives varient-elles selon l’humeur ?

A

Notre état émotionnel influence nos biais de perception et d’interprétation.

78
Q

Quel est le but de l’exposition graduée ?

A

Augmenter progressivement la tolérance du client face aux situations anxiogènes.

79
Q

Comment la TCC traite-t-elle les croyances sur la valeur de soi ?

A

En remettant en question les croyances absolues et en encourageant des perspectives alternatives.

80
Q

Qu’est-ce que la surprotection des autres dans les comportements sécurisants ?

A

Faire des choses à la place des autres pour réduire l’anxiété.

81
Q

Pourquoi la généralisation de la peur est-elle un problème ?

A

Elle étend l’anxiété à des situations de plus en plus nombreuses.

82
Q

Quel est un exemple d’exposition en imagination ?

A

Une personne imagine une situation anxiogène pour s’y exposer mentalement, comme la peur de perdre un enfant.

83
Q

Pourquoi le recadrage des croyances est-il essentiel après l’exposition ?

A

Pour aider le client à interpréter les situations de manière plus réaliste.

84
Q

Comment la TCC aide-t-elle les clients à gérer l’anxiété ?

A

En développant une tolérance à l’anxiété au lieu de chercher à l’éliminer complètement.

85
Q

Quelle est l’importance des preuves pour une pensée alternative ?

A

Une pensée alternative doit être basée sur des preuves ou des faits pour être convaincante et efficace.