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305.2, 396 > Tactique hydrocarbure > Flashcards

Tactique hydrocarbure Flashcards

1
Q

Quels dispositifs comprennent généralement les dépôts hydrocarbures ?

A
  • les installations d’arrivée de produits (uniquement par pipeline secteur BSPP) ;
  • les réservoirs de stockage et leurs cuvettes de rétention ;
  • les pompes et les canalisations ;
  • les installations de départ des produits,
  • les installations auxiliaires (laboratoires, centrales de production) ;
  • les installations annexes (bureaux, garages, magasins, ateliers).
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2
Q

Pour quels cas l’exploitant a un object if d’extinction ?

A
  • feu de réservoir nécessitant les moyens les + importants de par son ø et la nature du produit stocké ;
  • feu dans une cuvette de rétention, surface des réservoirs déduite, nécessitant les moyens les plus importants de par sa surface,
    son emplacement et la nature des produits stockés ;
  • feu de récipients mobiles de liquides inflammables ou d’équipements annexes aux stockages.
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3
Q

Quelle est la durée maximale d’ext inct ion pour ces cas ?

A

Moins de 3 H après le début de l’incendie pour les cas suivants :

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4
Q

Quels sont les 2 régimes que put choisir l’exploitant ?

A
  • Régime d’autonomie

- Régime de non autonomie

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5
Q

Qu’est-ce qu’un régime d’autonomie ?

A

L’exploitant dimensionne sa défense contre l’incendie pour éteindre seul ou avec de l’aide mutuelle privée les incendies
survenant dans les scénarii de référence.

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6
Q

Qu’est-ce qu’un régime de non autonomie ?

A

L’exploitant ne dispose pas de moyens propres suffisants pour lutter contre le sinistre.
Il fait alors appel aux services de secours public.

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7
Q

Qui est le DOS lors d’une intervent ion en régime de non autonomie ?

A

Maire ou préfet

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8
Q

Qui est le DOI lors d’une intervent ion ?

A

exploitant

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9
Q

Quelles sont les missions de l’officier détaché lors d’une intervent ion en régime d’autonomie ?

A
  • retransmettre les informations utiles à l’EMO et à son CSO
  • répondre aux besoins éventuels du DOI
  • prendre le COS et demander les moyens nécessaires si l’intervent ion sort du cadre du régime d’autonomie.
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10
Q

De quels moyens dispose l’exploitant ?

A
  • des réserves émulseur fixes ou mobiles ;
  • des déversoirs qui projettent de la mousse dans les cuvettes de rétention ;
  • une boite à mousse pour déverser de la mousse dans chaque bac ;
  • une couronne qui délivre de la mousse ou de l’eau sur le pourtour de chaque bac ;
  • des lances « queue de paon » fixes ou mobiles
  • un réseau d’eau ;
  • une salle POI qui devient le PCEXploitant ;
  • une organisation de gestion de crise décrite dans son POI.
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11
Q

Quelles actions aura la mousse lors des feux de liquide inflammables ?

A
  • constituer une couche imperméable qui isole le combust ible (vapeurs inflammables) de l’O²
  • participer au refroidissement grâce à l’eau qu’elle contient en grande proportion
  • empêcher l’émission de vapeurs inflammables, qui constituent le combustible
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12
Q

12) Quelle est la définit ion d’un émulseur ?

A

Liquide dilué avec de l’eau pour produire de la solution moussante.

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13
Q

Quelle est la définit ion du taux d’application ?

A

Quantité de solution moussante (eau + émulseur) en L, à appliquer par m² et par min.
TA : x l/m²/mn.

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14
Q

Par quoi doit-on multiplier le TA pour obtenir le nombre de moyens à mettre en place ?

A

Par la surface en feu

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15
Q

Quelle est la définition du taux de concentration ?

A

Quant ité d’émulseur contenu dans la solution moussante exprimée en pourcentage.

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16
Q

Quel est le taux de concentration pour l’émulseur BSPP ?

A
  • 3% sur les feux d’hydrocarbures ;

- 6 % sur les feux de liquides polaires (miscibles à l’eau).

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17
Q

Qu’est ce qui détermine la quant ité d’émulseur nécessaire ?

A

Les taux de concentration, d’applicat ion et la durée d’extinction

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18
Q

Quelle est la définition du taux de foisonnement ?

A

Rapport entre le volume de mousse et le volume de solution moussante

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19
Q

Quelles sont les 3 classes de foisonnement des mousses ?

A
  • bas foisonnement (TF < à 20)
  • moyen foisonnement (TF de 20 à 200)
  • haut foisonnement (TF > à 200)
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20
Q

Quelle lance est utilisée pour le bas foisonnement ?

A

LCM

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21
Q

Quelles lances sont utilisées pour le moyen foisonnement ?

A

Générateur BIRO et lance SF 225 du PRM

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22
Q

Quelle lance est utilisée pour le haut foisonnement ?

A

générateur TURBEX du PRM

23
Q

Quelle est la définition de la phase de temporisation ?

A

La temporisat ion précède l’attaque. Elle permet de contenir les effets thermiques et l’incendie pendant le temps nécessaire
pour établir les moyens utiles pour l’ext inct ion par les sapeurs-pompiers. Elle est effectuée avec la moitié des moyens
nécessaires à l’attaque.

24
Q

Quelle est la durée nécessaire à l’établissement des lances canons à mousse ?

A

90 minutes pour 1 à 2 lances ;
150 minutes pour 3 à 5 lances ;
210 minutes pour 6 lances.

25
Q

Quelle est la définit ion de la phase d’attaque ?

A

Phase pendant laquelle tous les moyens nécessaires sont en action.
Cette phase, une fois lancée, ne peut pas être stoppée.

26
Q

Quelle est la durée d’une phase d’attaque pour un dépôt autonome ?

A

Elle est calculée pour une durée de 20 min (si surfaces en feu < à 2000m
²
)

27
Q

Quelles sont les durées maximales d’une phase d’attaque pour un dépôt autonome ?

A
  • Feu de flaque (h < 25 mm) : 30 min
  • Feu de réservoir :
    o 60 min si Ø < 45 m
    o 90 min si Ø > 45 m
  • Feu de cuvette (h > 25 mm) :
    o 30 min si S < 400 m²
    o 45 min si 400 < S<2000m²
    o 60 min si S > 2000 m²
28
Q

Quels phénomènes dangereux peuvent être observés ?

A
  • Explosion de vapeurs
  • Boil Over
  • BLEVE
  • Explosion interne de Bac
  • Surpression de bac à toit fixe
29
Q

Quelle est la définit ion d’une explosion de vapeurs ?

A

Les vapeurs produites par un liquide inflammable à une T° au-dessus de son point d’éclair forment une atmosphère
inflammable.
Ces vapeurs dans des condit ions stœchiométriques peuvent s’enflammer au contact d’une énergie d’activat ion.

30
Q

Qu’est-ce qu’un Boil Over ?

A

La présence d’eau dans le fond d’un bac est presque inévitable avec des hydrocarbures insolubles.
Lors d’un feu de bac, la chaleur générée va chauffer cette eau qui va se transformer en vapeur. Cette vapeur va être expulsée
du bac en provoquant une boule de feu.

31
Q

Qu’est-ce qu’un BLEVE (Boiling Liquid Expanding Vapor Explosion) ?

A

Pour stocker du gaz inflammable en grande quantité il est nécessaire de le liquéfier en le comprimant dans des réservoirs
sphériques ce qui génère des pressions très importantes.
Lorsque l’enveloppe du stockage est altérée et cède (chaleur ou impact extér ieur), la totalité du gaz liquéfié se détend sous la
forme d’une boule de vapeurs inflammables. Si l’élément générateur est un incendie, ces vapeurs s’enflamment.

32
Q

Que signifie une explosion interne du bac ?

A

Compte tenu de la volatilité du produit, et éventuellement suite à un incendie extérieur, les vapeurs produites par le liquide
peuvent atteindre les limites d’inflammabilité. En l’absence d’une protection particulière telle que l’inertage, elles peuvent
alors exploser en présence d’une source d’inflammation.
Certains bacs sont équipés d’une zone de fragilité prévue à la jonct ion du bac et du toit afin que ce soit ce dernier qui soit
expulsé. Ce n’est toutefois pas un standard pour les réservoirs anciens et c’est techniquement difficile à réaliser pour les
réservoirs de faible diamètre (Ø < 10 m).

33
Q

Que signifie une surpression de bac à toit fixe ?

A

Lors d’un feu de cuvette, les bacs contenus dans la cuvette de rétention sont soumis à la chaleur et peuvent être portés à
ébullition. Ils produisent donc des vapeurs qui montent en pression à l’intérieur des bacs et peuvent les faire éclater.
La rupture peut se faire via le toit, mais ce n’est pas une certitude.
Des évents largement dimensionnés permettent d’évacuer la pression.

34
Q

Quel document précise les moyens à mettre en place par l’exploitant et /ou les secours publics ?

A

Dans le POI de l’exploitant

35
Q

Quels renseignements doit-on trouver dans un triptyque ETARE ?

A
  • le nombre de lances ;
  • la durée de la temporisation ;
  • la durée de la phase d’attaque ;
  • l’emplacement des ZDI, ZE, ZAL, PC EXPLOITANT, axes logist iques ;
  • l’emplacement des moyens à mettre en place.
36
Q

A partir de quel moment un feu de bac peut-il être attaqué ?

A

Lorsque le toit a disparu :

  • soit lors de l’explosion de bac (bac à toit fixe)
  • soit s’il a coulé au fond du bac (bac à toit flottant).
37
Q

Comment doit être attaqué un feu de bac ?

A
  • Les lances doivent être disposées de manière à atteindre le milieu du bac.
  • Les effets thermiques et le vent doivent être pris en compte.
38
Q

Dans quel ordre les bacs doivent-ils être refroidis lors d’un feu de cuvette de rétention ?

A
  • le plus petit ;
  • celui dont le niveau est le plus bas ;
  • ceux qui disposent d’un toit fixe ;
  • ceux qui disposent d’un toit flottant.
39
Q

Par quoi est optimisée l’ext inct ion d’un feu de cuvette de rétention ?

A
  • Par une projection indirecte de la mousse (attaque indirecte).
  • Il faut diriger le jet sur un bac pour que la mousse s’étende progressivement sur la nappe en feu.
40
Q

Quelle est la conduite à tenir lorsqu’un feu de cuvette de rétention est alimenté par une fuite sur un bac ?

A

La phase d’attaque ne peut commencer que lorsque la fuite est recouverte ou arrêtée.

41
Q

Quelle est la priorité lors d’un feu de bacs et de cuvette de rétention ?

A

La priorité est donnée au feu de cuvette, puis aux feux de bacs.

42
Q

Quel est le rôle de l’OGC dans le cadre d’une intervent ion dans un site autonome ?

A
  • prendre contact avec le DOI ;
  • recueillir les renseignements relatifs au sinistre ;
  • s’assurer de l’autonomie du site ;
  • renseigner le commandement au moyen d’un message type.
  • rendre compte à l’EMO ;
  • répondre aux besoins éventuels du DOI ;
  • en accord avec le DOI faire établir une lance canon mousse à sec en mesure de pallier une défaillance des moyens du dépôt
    ou de compléter le scénario ;
  • demander les moyens nécessaires le cas échéant ;
  • préparer l’engagement des moyens.
43
Q

Quel est le message type à transmettre par l’OGC ?

A

« Feu de dépôt hydrocarbure, raison sociale, adresse, scénario conforme au régime d’autonomie du site, moyens BSPP
restent à disposition du Directeur des Opérations Internes ».

44
Q

Quel est la conduite à tenir de l’OGC lorsque que l’exploitant est en échec avec ses moyens ?

A

Il demande les moyens supplémentaires sous la forme suivante :
« Je prends le COS, je demande 1 groupe hydrocarbure + X FA-CA/BA, feu de dépôt hydrocarbure, raison sociale, adresse ».

45
Q

Où sera activé le Poste de commandement en priorité ?

A

Sous réserve de présenter au moins des possibilités identiques à celles du PC TAC, le Poste de commandement est activé
dans des bâtiments du dépôt.
C’est ce qu’il est convenu de nommer « PC EXploitant ».

46
Q

Quelles cellules seront activées ?

A
  • Cellule commandement (dirigée par le COS, assisté du DOI)
  • Cellule conduite (animée par l’officier PC)
  • Cellule émulseur logistique
  • Cellule renseignements-POI (animée par l’officier renseignements-POI, en relation étroite dès que possible avec un
    technicien du dépôt)
47
Q

Quelles sont les missions de la cellule commandement ?

A
  • élaborer une Idée de Manœuvre (IM) ;
  • coordonner l’action des différentes cellules ;
  • rendre compte aux autorités.
48
Q

Quelles sont les missions de la cellule conduite ?

A
  • participer à l’élaboration de l’IM et fournir au COS l’état des moyens engagés ou encore disponibles
  • renseigner le COS et la cellule « renseignements - POI » sur l’évolution de la situat ion (moyens mis en œuvre, vent,
    propagation, débordement, fuites, surface du foyer, réinflammation, etc.) ;
  • annoncer dès que possible la ou les Zones Emulseur (ZE) à animer ;
  • être en contact avec la ZDI pour attribuer les missions aux engins de renfort ;
  • faire part au COS des difficultés rencontrées et provoquer les demandes de moyens supplémentaires.
49
Q

Quelles sont les missions de la cellule émulseur logistique ?

A
  • assurer un suivi des moyens en émulseur, EP, engins spéciaux ou en matériel ;
  • être en relation avec les techniciens du dépôt et des dépôts voisins pour disposer des réserves en émulseur ;
  • demander les moyens en émulseur indispensables afin d’éviter une rupture de mousse pendant la temporisation ou l’attaque
  • organiser le ravitaillement des ZE.
50
Q

quelles sont les missions de la cellule renseignements-POI

A
  • rechercher tous les éléments nécessaires dans le POI ou dans le triptyque ETARE ;
  • calculer si nécessaire l’heure de recouvrement de la fuite en cas de fuite alimentée ;
  • être en mesure de renseigner le COS sur les consommat ions d’émulseur, durée d’autonomie.
51
Q

Quelle est la mission prioritaire des 1
ers
intervenants ?

A

L’ouverture de tous les accès au dépôt afin de faciliter l’installation des établissements de tuyaux et la circulation des
véhicules.

52
Q

Quelles sont les missions du FA-CA ?

A
  • se rendre en ZDI si act ivée sinon à l’adresse ;
  • prendre contact avec l’officier ZDI pour recevoir leur mission ou avec l’OGC en cas de site autonome ;
  • réaliser les établissements de lignes de 110 mm.
53
Q

Quelle consigne doit être appliquée pour le rinçage des établissements ?

A

L’eau provenant du rinçage doit être projetée à l’extérieur des cuvettes de rétention.

305.2, 396 (12 decks)

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