système nerveux central et modalités sensorielles Flashcards

1
Q

deux grandes partie système nerveux

A

central : cerveau et moelle épinière

périphérique :
- division afférente
— sensitif somatique
— sensitif viscéral
— sensibilité particulière
- division efférente :
— moteur somatique
— moteur autonome : sympathique, parasympathique et entérique

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2
Q

division afférentes système nerveux (périphérique) (information sensitives)

A

Corps cellulaires sont hors du
SNC

  • Nerf crâniens (afférences somatique, visuelle, olfactive, gustative, auditive, etc.)
  • Nerf spinaux
    — Sensation somatique (toucher, T° et douleur)
    — Sensation viscérale (ex. vessie)
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3
Q

division efférentes système nerveux (périphérique) (informations motrices)

A

Corps cellulaires sont dans le SNC

Nerfs crâniens (efférences a/n des m. du visage, de la langue, etc.)

Nerf spinaux (ex. n. sciatique)
Efférences somatiques (innervation des muscles squelettiques exclusivement excitatrice (Ach) via les motoneurones

Efférences autonomiques (innervation des interneurones des muscles lisses et cardiaque, excitatrices ou inhibitrices)

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4
Q

anatomie du cerveau

A

substance blanche : contient principalement des axones (couleur blanche du à la myéline)

substance grise : contient principalement des corps cellulaires

ventricule
- ventricule latéral
- troisième ventricule
- quatrième ventricule

voir image cours 8 diapo 5

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5
Q

nerfs de la moelle épinière

A

somatique et autonome

Nerfs cervicaux (8 paires) → cou, épaules, bras, avant-bras et
mains.

Nerfs thoraciques (12 paires) → épaules, parois thoracique et
abdominale supérieure

Nerfs lombaires (5 paires) → Paroi abdominale inférieure, hanches, cuisses, jambes et pieds.

Nerfs sacrés (5 paires) → organes génitaux et appareil digestif inférieur

Nerfs coccygiens (1 paire) → région anale

racine ventrale : efférente (plis motrice)
racine dorsal : afférente

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6
Q

nerfs crâniens

A

nerf : nom ; S/M ; fonction principale ; emplacement des axones qui forment le nerf

I : olfactif ; sensitif ; odorat ; épithélium nasal

II : optique ; sensitif ; vision ; rétine

III : oculomoteur ; moteur ; mouvements des yeux, constriction des pupilles, musculature des paupières ; noyau oculomoteur et noyau d’Edinger-westphal

IV : trochléaire ; moteur ; mouvement des yeux ; noyau du nerf trochléaire (mésencéphale)

V : trijumeau ; sensitif et moteur ; sensibilité de la face, bouche, cornée et muscles de la mastication ; m=noyau moteur du trijumeau (pont); ganglion de Gasser

VI : abducens ; moteur ; mouvements des yeux ; noyau oculomoteur externe

VII : facial ; sensitif et moteur; contrôle des muscles d’expression faciale, sensibilité gustative, glandes salivaire et lacrymales ; noyau moteur facial, noyau salivaire sup. (pont) et noyau de Gasser

VIII : cochléovestibulaire ; sensitif ; audition et sens de l’équilibre ; ganglion spiral, ganglion vestibulaire

IX : glossopharyngien ; sensitif et moteur ; sensibilité du pharynx, sensibilité gustative, barorécepteurs carotidiens ; noyau ambigu, noyau salivaire inf.

X : vague ; sensitif et moteur ; fonction végétatives du tube digestif, sensibilité du pharynx, muscles des cordes vocales, déglutition ; noyau moteur dorsal du vague, ganglion plexiforme

XI : accessoire ; moteur ; muscles de la nuque et de l’épaule ; noyau du nerf accessoire , noyau ambigu, colonne intermédio-latérale de la moelle épinière

XII : hypoglosse ; moteur ;mouvement de la langue ; noyau de l’hypoglosse (buble)

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7
Q

partie de l’encéphale

A

proencéphale
- hémisphères cérébraux
- thalamus
- hypothalamus
- système limbique

cervelet

tronc cérébral

voir cours 8 diapo 11 pour les fonctions de chacun

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8
Q

développement du SN

A

oeuf fertilisé

balle de cellules (blastomère)

blastocyte (1 semaine) : environ 200 cellules
- masse cellulaire interne (embryoblaste)

blastocyte (2 semaines) : naissance de 2 couches de cellules

disque embryonnaire (3 semaines) : 3 ième couche de cellules

plaque neurale : apparait au niveau du disque embryonnaire

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9
Q

développement du tube neural

A

formation du tube neural à partir de l’ectoderme (peau)
- invagination du pli neural

tube neural deviendra le SNC et en partie SNP

la crête neurale deviendra le SNP

voir image cours 8 diapo 13

les vésicules de développent durant la 4 ième semaines

le tube neural devient le SNC
- les cavités deviendront les ventricules et le canal
- à 9 mois, le SNC est presque entièrement différencié

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10
Q

formation des grandes subdivisions de l’encéphale

A

image cours 8 diapo 14

image cours 8 diapo 17

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11
Q

ventricules cérébraux c’est quoi?

A

Le système ventriculaire consiste en une série de cavités interconnectées et remplies de LCR (environ 150 ml). Le LCR est filtré à travers le système ventriculaire et s’écoule dans l’espace sous arachnoïdien.

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12
Q

production liquide céphalorachidien (LCR)

A

Le LCR est produit par le plexus choroïde situé dans les 4 ventricules, mais principalement dans les 2 ventricules latéraux.

Il est produit à une vitesse de 500ml/jour.

Ainsi, il est renouvelé plusieurs fois par jour.

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13
Q

LCR : fonctions, caractéristiques / composition et circulation

A

Fonctions
1. Supporter et absorber les chocs du SNC
2. Nourrir le cerveau
3. Dégrader et se débarrasser des déchets métaboliques du SNC à travers les villosités arachnoïdiennes (granulations)

Caractéristiques et composition
* Stérile, incolore, liquide sans cellule content du glucose.

Circulation
* Passive (aucune pompe)
Circulation du LCS : Le LCR s’écoule de chaque ventricule latérale par le trou de Monro qui débouche dans le 3e ventricule. Le 3e ventricule se continue vers l’arrière par l’aqueduc de Sylvius (aqueduc cérébral), qui traverse le mésencéphale. L’aqueduc débouche, à son extrémité caudale, dans le 4e ventricule, au niveau du tronc cérébral et du cervelet.
le LCR entre par l’espace sous-arachnoïdien
voir image cours 8 diapo 21

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14
Q

granulation (méninges)

A

petites espaces qui filtre LCR

villosités arachnoïdiennes

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15
Q

hydrocéphalie

A

L’hydrocéphalie est caractérisée par l’accumulation excessive de LCR menant à l’agrandissement des ventricules et à une compression du cerveau.

2 types
1) Communicante : est dite non obstructive et se produit lorsqu’il y a une absorption insuffisante du LCR.
2) Non communicante : est dite obstructive et se produit lorsque la circulation de LCR est bloquée dans le système ventriculaire.

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16
Q

méninges du SNC

A

Les méninges sont les membranes qui enveloppent le cerveau et la moelle épinière.

  • Dure-mère : La plus externe. Est nommée ainsi en raison de son épaisseur et de sa solidité.
  • Arachnoïde : Celle du milieu. Elle doit son nom aux filaments aussi fins que des toiles d’araignée qu’elle émet en direction de la 3e méninge.
  • Pie-mère : Celle la plus profonde. Une couche fine de cellules qui enveloppe les vaisseaux sous-arachnoïdiens
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17
Q

sinus veineux crâniens

A

Le LCR retourne dans le sang par les sinus crâniens.

Le drainage veineux se fait par les sinus qui sont situés entre les couches interne et externe de la dure-mère, dans un espace qui rejoint finalement la veine jugulaire interne.

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18
Q

vascularisation du cerveau

A

Le glucose est habituellement le seul substrat métabolisé par le cerveau.

Le SNC contient très peu de glycogène.

Le cerveau a besoin d’un apport continu de glucose et d’oxygène.

Quelques secondes (10 sec.) d’interruption de la circulation cérébrale peuvent conduire à des perturbations neurologiques et mentales comme la perte de conscience.

Quelques minutes d’interruption peuvent induire la mort cellulaire (ex. AVC).

Le cerveau reçoit au total 15% du sang éjecté par le ventricule gauche et 20% de l’oxygène consommé par l’organisme, mais représente seulement 2% de la totalité du poids du corps.

artère carotide interne (à la base du cerveau)
artère vertébrale (circulation postérieur)
artère carotide externe (à l’extérieur de la tête)
artère carotide commune
aorte

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19
Q

polygone de Willis

A

Anneau artériel situé à la base du cerveau (à proximité de l’hypothalamus)

Point de naissance des artères cérébrales postérieures et des artères communicantes antérieure et postérieure

Cette anastomose artérielle des deux principales sources d’irrigation sanguine accroit les chances du cerveau de continuer à être irrigué si l’une des deux artères principales subissait une occlusion.

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20
Q

circulation cérébrale : LCR et sang

A

voir image cours 8 diapo 29

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21
Q

barrière hémato-encéphalique

A

Contrôle étroitement les types de substances qui entrent dans le liquide extracellulaire cérébral et la vitesse d’entrée de ces substance.

Réduit l’accès aux substances potentiellement toxiques, mais également l’accès au système immunitaire.

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22
Q

perception du monde extérieur

A

Loi des énergies spécifiques des nerfs
- Peu importe le mode de stimulation, un récepteur sensitif ne donne naissance qu’à une seule sensation, en relation à la spécialisation de celui-ci
- Ex. Les récepteurs de l’œil répondent normalement à la lumière (au photon), ainsi si on se frotte l’œil (stimulus mécanique suffisant), on va percevoir de la lumière.

Loi de la projection
- Peu importe l’endroit du cerveau où est stimulé une voie sensitive, le cerveau décodera la sensation comme si elle venait du site des récepteurs sensitifs.
- Ex. Le membre fantôme de l’amputé au membre supérieur peut encore ressentir sa main.

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23
Q

nommé les systèmes sensoriel

A

visuel

auditif

vestibulaire

somatosensoriel

gustatif

olfactif

voir tableau cours 8 diapo 32

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24
Q

qu’est ce que les modalités sensorielles

A

Les modalités sont encodées par une étiquette spécifique (un codage) afin de réagir préférentiellement à un stimulus de même type.

Modalité : Désigne le type ou la classe des stimuli.

L’encodage : Le cerveau « connaît » les modalités et la localisation de chacune des afférences sensitives.

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25
Q

récepteurs sensitifs

A

Les récepteurs sensitifs des neurones afférents transforment les formes d’énergie (température, lumière, odeurs, etc.) en potentiels gradués qui peuvent engendrer des potentiels d’action.

Ce processus est appelé la transduction sensitive (passe l’énergie du stimulus en potentiel d’action).

L’énergie (stimulus) est convertie en activité afférente.

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26
Q

potentiel de récepteur

A

Dans tous les récepteurs sensitifs, le processus de transduction fait intervenir l’ouverture et la fermeture de canaux ioniques recevant, directement ou via un second messager, de l’information sur l’environnement interne et externe.

Ceci modifie les flux ioniques à travers la membrane du récepteur et ceux-ci entraînent une modification du potentiel membranaire local. Ces modification de potentiel est appelé un potentiel de récepteur.

L’amplitude du potentiel de récepteur détermine la fréquence des potentiels d’action et non leur amplitude.

L’amplitude du potentiel de récepteur est déterminée par l’intensité du stimulus, la vitesse de variation de cette intensité, la sommation temporelle des potentiels de récepteur successifs et un processus appelé adaptation.

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27
Q

adaptation des réponses afférentes

A

L’adaptation est une diminution de la sensibilité du récepteur se manifestant par une diminution de la fréquence des potentiels d’action dans un neurone afférent malgré la persistance à un niveau constant de l’intensité du stimulus.

voir cours 8 diapo 39

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28
Q

codage sensitif primaire

A

Le codage correspond à la conversion des potentiels de récepteur en potentiels d’action qui véhiculent une information sensitive vers le SNC.

Un neurone afférent unique constitue à une unité sensitive.

La partie du corps desservie par les terminaisons périphériques avec récepteurs d’une unité sensitive est appelée champ récepteur.

29
Q

champs récepteur

A

image cours 8 diapo 41

Le chevauchement des champs récepteurs induit une réponse d’une population de cellules (population code).

Ceci explique qu’un stimulus unique, comme un glaçon apposé sur la peau, puisse engendrer simultanément des sensations de toucher et de température.

30
Q

intensité du stimulus

A

Comment distinguer un stimulus intense d’un stimulus faible quand l’information est relayée par des potentiels d’action ayant tous la même amplitude?

Par la fréquence des potentiels d’action. Plus les potentiels d’action sont fréquents, plus d’intensité du stimulus est élevée.

Par la sommation : activation des branches adjacentes d’un neurone afférent

Par le recrutement de neurones afférents voisins

31
Q

localisation stimulus

A

La localisation est codée par l’emplacement du récepteur stimulé et par le fait que les potentiels d’action de chaque récepteur passent le long de voies uniques vers une région spécifique du SNC.

32
Q

précision

A

La précision (acuité) dépend du degré de convergence des afférences nerveuses dans les voies ascendantes spécifiques : plus grande est la convergence, moindre est acuité. Elle dépend également de la taille du champ récepteur, de la densité des unités sensitives et du degré de chevauchement avec les champs récepteurs voisins.

ex: lèvres VS dos
- Les lèvres possèdent de petits champs récepteurs = haute acuité.
- Le dos possède de larges champs récepteurs = faible acuité

33
Q

inhibition latérale

A

L’inhibition latérale est un mécanisme important dans la localisation du stimulus dans quelques systèmes sensitifs. L’information provenant des neurones afférents dont les récepteurs se localisent sur la périphérie d’un stimulus est fortement inhibée par rapport à l’information provenant du centre.

L’inhibition latérale augmente le contraste entre le centre et la périphérie d’une région stimulée, ce qui augmente l’aptitude du cerveau à localiser un influx sensitif.

voir cours 8 diapo 47

34
Q

contrôle central de l’information afférente

A

L’information peut être atténuée ou abolie par une inhibition provenant des collatérales issues d’autres neurones ascendants (inhibition latérale) ou par des voies descendantes provenant des centres encéphaliques.

Les voies descendantes peuvent influencer l’information sensitive en inhibant soit directement les terminaisons centrales du neurone afférent, soit par l’intermédiaire d’un interneurone.

35
Q

sensibilité somatique : général

A

La sensibilité somatique correspond à la sensibilité de la peau, des muscles, des os, des tendons et des articulations.

Répond à :
- Toucher
- Pression
- Perception de la position des parties du corps
- Perception des mouvements des parties du corps
- Perception du chaud et du froid (température)

36
Q

toucher-pression : couches

A

Toucher-pression
- Les mécanorécepteurs sont encapsulés. Ces terminaisons permettent de répondre sélectivement aux informations mécaniques qui activent les fibres nerveuses.
- La moitié des récepteurs sont à adaptation rapide
— Donne naissance aux sensations de toucher, de mouvement et de vibration
-Récepteurs à adaptation lente
— Donne lieu à la sensation de pression

Couches profondes
- Corpuscules de Pacini (récepteur) sont de longues capsules de tissus conjonctifs enlaçant les fibres nerveuses terminales. Adaptation rapide aux vibrations fortes.
- Corpuscules de Ruffini sont des récepteurs enroulés autour de la fibre nerveuse terminale (en fuseau). Récepteurs à adaptation lente réagissant à l’étirement et au plissement de la peau (forme de l’objet). Ex. Rasoir sur la peau.

Couche superficielle
- Corpuscules de Meissner ont une structure ovoïde remplie de liquide qui entoure les fibres nerveuses terminales. Adaptation rapide au toucher léger et au frôlement.
- Disques de Merkel sont de petites cellules épithéliales entourant la fibre terminale. Adaptation lente aux pression soutenues et aux textures.

voir image cours 8 diapo 53

37
Q

proprioception

A

Sens de la position statique et du mouvement des membres et du corps.

Récepteurs à l’étirement du fuseau musculaire
- Répondent à l’amplitude absolue de l’étirement et à la vitesse de l’étirement

Les organes tendineux de Golgi
- Surveillent la tension musculaire

38
Q

température

A

Neurones afférents de petit diamètre, peu ou non myélinisés.

  • Neurones afférents de petit diamètre, peu ou non myélinisés.
  • Les thermorécepteurs sont des terminaisons libres qui contiennent des canaux ioniques répondant à une étendue de changement de T°.
  • Appartiennent à la famille des protéines du potentiel de récepteur transitoire (PRT).
  • Afférences activées par le froid (0-35°) et la chaleur (30-50°)

*Une T° extrême active plutôt les nocicepteurs.
- Certaines protéines PRT peuvent être ouvertes par des ligands chimiques
— Capsaïcine/Éthanol → perçu comme du chaud
— Menthol → perçu comme du frais

39
Q

douleur (nociception)

A

Les nocicepteurs sont associés aux terminaisons libres. Ils contiennent des canaux ioniques qui répondent aux déformations intenses, aux T° excessives ou à des agents chimiques.

Associé à un stimulus qui provoque ou susceptible de provoquer des dommages tissulaires.

Les nocicepteurs sont dépourvus de spécialisation (réponde à plusiuers typre de stimulus), mais sont fortement modulés (augmentation/suppression).
— Répondent aux déformations mécaniques intenses, aux températures extrêmes, substances chimiques, etc.

Les récepteurs de la douleur viscérale sont activés par l’inflammation.

Après la transduction du premier stimulus nociceptif, la douleur subit des modifications
- Une augmentation ou diminution de la sensibilité aux stimulus douloureux
- Hyperalgésie = augmentation de la sensibilité au stimulus douloureux. Fréquent dans les situation de brûlures sévères.
- Hypoalgésie = diminution de la sensibilité au stimulus douloureux
- La douleur peut également être modulée par des expériences passées, la suggestion, les émotions (anxiété) et l’activation d’autres modalités sensitives.
ex: aller frotter où on s’est cogner

la douleur est décrite par OMS : douleur sensitive et emotionnel

40
Q

douleur référée

A

Les afférences primaires qui portent les terminaisons nociceptives font synapse sur des neurones ascendants après leur entrée dans le SNC.

Le glutamate et le neuropeptide substance P sont parmi les neurotransmetteurs libérés.

L’activation d’interneurones par ces afférences nociceptives peut être responsable du phénomène de douleur référée, dans lequel la douleur est perçue à un site différent de celui de la lésion.

Ex. Douleur du bras G lors d’une crise cardiaque.

41
Q

voies descendantes régulant les information nociceptives

A

Les influx descendants provenant du tronc cérébral stimulent les interneurones de la colonnes dorsale, induisant un libération de neurotransmetteurs opiacés endogènes inhibant la libération de neurotransmetteurs de la fibre afférente, soit stimulant la douleur.

douleur perçu comme moins pire une fois la boucle enclenché

voir image cours 8 diapo 61
voir image cours 8 diapo 62

42
Q

voies nerveuse du système somatosensitif

A

voie de la colonne dorsale
- proprioception
- toucher
- pression
voir image cours 8 diapo 63

voie antérolatérale
- température
- douleur
voir image cours 8 diapo 63

  • Les deux voies traversent la ligne médiane.
  • Les voies sensitives des récepteurs somatiques du côté G du corps gagnent le cortex somatosensitif de l’hémisphère D.
  • L’information somatosensitive de la tête et du visage ne gagne pas le cerveau par ces voies spinales, mais par le tronc cérébral via les nerfs crâniens.
43
Q

ipsilatéral et controlatéral

A

ipsilatéral : même côté

controlatéral : côté opposé

44
Q

cortex somatosensitif (quoi contrôle quoi)

A

image cours 8 diapo 66

45
Q

Énergie radiante

A

L’énergie radiante est exprimée en termes de longueur d’onde et de fréquence.

La longueur d’onde correspond à la distance entre deux pics d’ondes successifs de la radiation électromagnétique.

La fréquence varie de façon inversement proportionnelle à la longueur d’onde.

46
Q

anatomie de l’oeil

A

Sclère : capsule blanche entourant l’œil, excepté la face antérieure. Point d’insertion des muscles mobilisant l’œil.

Cornée : Surface antérieure de l’œil.

Choroïde : Couche sous-jacente portant un pigment sombre permettant l’absorption des rayons lumineux en arrière du globe oculaire. En avant, elle se spécialise en iris, en muscle ciliaire et en fibres zonulaires.

Rétine : Surface interne, postérieure de l’œil. Contient plusieurs types de neurones, dont les photorécepteurs.

Macula densa : région contenant peu de vaisseaux sanguins

Fovéa : Zone contenant une forte densité de cônes, peu de neurones rétiniens entravant la propagation de la lumière. Zone de la plus grande acuité visuelle.

Disque optique : Zone de sortie des neurones vers le nerf optique de l’œil. (point aveugle)

voir image cours 8 diapo 69

47
Q

lentille courbe

A

Une lentille courbe induit une réfraction quand une source lumineuse y pénètre (focalisation).

48
Q

réfraction de la lumière sur la cornée

A

La lumière est réfractée par la cornée et le cristallin.

L’activité du muscle ciliaire et la tension qui en résulte sur les fibres zonulaires déterminent la force du cristallin, et donc, le degré de focalisation.

49
Q

inversion des images

A

Les objets sont focalisés sur la fovéa, avec une image inversée du haut vers le bas et de la droite vers la gauche p/r à la source.

Le cerveau restaure notre perception de l’image.

50
Q

accommodation de la vision de près

A

voir image cours 8 diapo 75

51
Q

trouble visuels

A

Astigmatisme : Cristallin ou cornée n’ont pas une courbure uniforme.

Presbytie : Vieillissement du cristallin qui empêche de voir nettement les objets rapprochés (fatigue visuelle).

Cataracte : Modification de la couleur du cristallin.

Glaucome : Maladie caractérisée par l’augmentation de la pression
intraoculaire.

52
Q

nommer types de neurones de la rétine

A

La rétine comporte 5 types de neurones :
- Photorécepteurs
— Cônes
— Bâtonnets
- Cellules bipolaires (sensibilité lumineuse)
- Cellules ganglionnaires
- Cellules horizontales
- Cellules amacrines (plusieurs fonction)

53
Q

photorécepteurs

A

Les photorécepteurs font la transduction des ondes lu mineuses en information visuelle.

Les deux types de photorécepteurs sont appelés bâtonnets et cônes en fonction de la forme de leur longueur de leur segment externe
photosensible.
- Bâtonnets sont très sensibles et répondent à de très faibles
éclairements
- Cônes sont moins sensibles et répondent seulement à des lumières vives.

Le photorécepteur est la seule cellule sensitive dépolarisée au repos et hyperpolarisée en réponse à son activation.

54
Q

passage de la lumière dans l’oeil

A

À noter : la lumière doit traverser toutes les couches cellulaires de la rétine pour atteindre les photorécepteurs.

La choroïde et l’épithélium pigmentaire de la partie postérieure de la rétine absorbent la lumière qui a traversé les photorécepteurs empêchant la réflexion et la dispersion des photons de retour vers les bâtonnets et les cônes.
empêche l’effet mirroire

on ne parle pas de potentiel d’action, mais de changement graduelle…

55
Q

phototransduction

A

Lorsque la lumière d’une longueur d’onde appropriée tombe sur une cellule photoréceptrice, une cascade d’événements aboutit à une hyperpolarisation de la membrane cellulaire.

1) Le rétinal prend une nouvelle conformation lors de l’absorption des photons.
2) Modification de la protéine opsine, ce qui déclenche une interaction entre l’opsine et la transducine.
3) La transducine active l’enzyme GMPc-phosphodiestérase dégradant la GMPc (Guanosine monophosphate cyclique).
4) La baisse de GMPc entraîne la fermeture des canaux cationiques (Ca2+ et Na+) qui provoque une hyperpolarisation du potentiel de membrane.

voir texte cours 8 diapo 82

56
Q

différences entres les mécanismes de transduction

A

Gammes différentes d’intensités lumineuses
- Cônes : Lumière vive
— Nécessite plus de 100 photons pour provoquer une réponse
- Bâtonnets : Lumière faible
— Répond à partir d’un seul photon
— En obscurité, les bâtonnets sont activés par des gammes de longueur d’ondes qui chevauchent également celles activant les cônes qui sont moins sensibles en obscurité.

**Donc, les informations sont codées en fonction relative de
la luminance et de la couleur

Saturation
- Cônes : Ne se saturent pas aux niveaux d’éclairement élevés
- Bâtonnets : Se saturent

57
Q

cônes vs bâtonnets

A

voir tableau cours 8 diapo 84

58
Q

adaptation à la lumière et à l’obscurité

A

tableau cours 8 diapo 85

59
Q

système visuel potentiel d’action

A

La lumière est convertie en potentiel d’action par l’interaction des photorécepteurs avec les cellules bipolaires et les cellules ganglionnaires.

Les photorécepteurs interagissent avec ces cellules par les «voies ON» et les «voies OFF».
voir tableau cours 8 diapo 87, 88 et 89

60
Q

champs récepteurs / centre-périphérie

A

Les cellules ganglionnaires peuvent être à «centre ON/périphérie OFF» ou à «centre OFF/périphérie ON»

ON = dépolarisation
OFF = hyperpolarisation

L’utilité de cette organisation = augmentation du contraste améliorant ainsi l’acuité visuelle.

voir image cours 8 diapo 91

61
Q

sensibilité des photopigments

A

voir image cours 8 diapo 93

62
Q

vision des couleurs : rouge blanc noir

A

Un objet apparaît rouge parce qu’il
- Absorbe les ondes plus courtes qui nous apparaissent bleues.
- Réfléchit les simultanément les ondes les plus longues qui nous apparaissent rouges. Ces ondes excitent le photopigment de la rétine sensible au rouge.

Blanc = mélange de toutes les couleurs
Noir = absence de couleur (absorbe toutes les couleurs)

63
Q

rôle cellules ganglionnaires (vision des couleurs)

A

Réception des influx des 3 types de cônes par les cellules ganglionnaires (brillance générale).

Codage des couleurs par d’autres cellules ganglionnaires appelées cellules à opposition de couleurs.
- Car elles reçoivent des influx excitateurs pour un certain type de cônes et inhibiteurs pour un autre.

64
Q

informations visuelles atteignant le cerveau

A

voir schéma cours 8 diapo 96

65
Q

déficits visuels

A

cécité droite

hémianopsie bitemporale

hémianopsie homonyme gauche

cécités partielles

voir schéma cours 8 diapo 97

66
Q

cécité des couleurs

A

À de fortes intensités lumineuses
- 92% des hommes et 99% des femmes ont une vision normales des couleurs.
- La cécité des couleurs la plus fréquente est la cécité rouge-vert.
— 1 homme sur 12— 1 femme sur 200

Absence de pigment rouge ou pigment vert dans les cônes altérant la discrimination des couleurs.

Due à une mutation récessive sur le chromosome X pour les pigments rouges et verts.

Due à une mutation récessive sur le chromosome 7 pour le pigment bleu.

Chez l’homme, la présence d’un seul chromosome X peut engendrer la cécité des couleurs si l’allèle reçu de la mère porte le gène récessif.

67
Q

dégénérescence maculaire liée à l’âge

A

DMLA

Correspond à une dégradation d’une partie de la rétine (la macula), pouvant mener à la perte de la vision centrale.

Affecte 30% des personnes âgées de plus de 75 ans.

2 types
- Sèche : modification de l’épithélium pigmentaire rétinien altérant le maintien des photorécepteurs sains et fonctionnels. L’accumulation de déchets des photorécepteurs entraîne la formation de taches jaunes. Finalement des zones d’atrophie choriorétinienne apparaissent.
- Humide : Apparition de nouveaux vaisseaux sanguins anormaux sous la rétine. Un œdème maculaire ou une hémorragie localisée peuvent soulever la macula ou entraîner le décollement de l’épithélium pigmentaire.

68
Q

article scientifique diabète de typre 2

A

cours 8 diapo 102 et 103

Individus avec Db2 présentent un nombre de chutes plus élevé que ceux qui ne sont pas atteints de Db2.

Le facteur de risque le plus fréquemment observé concerne les troubles d’équilibre associé à la neuropathie diabétique périphérique.

L’équilibre correspond à une habileté complexe qui nécessite l’intégration de multiples processus cognitifs et sensorimoteurs.

Les données scientifiques montrent que le déclin subtil du fonctionnement des systèmes sensoriels lié au diabète (somatosensoriel, visuel et vestibulaire), du fonctionnement du métabolisme musculaire et du fonctionnement exécutif peut également contribuer à l’augmentation du risque de chutes chez ces individus.