Surpoids pédiatrique et chirurgie bariatrique Flashcards
Évolution prévalence embonpoint et obésité au can
- Obésité a TRIPLÉ en % d’obésité entre 1978 et 2009
- 26% des enfants ont un problème de poids
Définition obésité infantile
Pas la même pour tout le monde !!! Compte tenu de variations physiologiques attribuables à la croissance, il est impossible de définir une valeur de référence unique.
- Dépend par exemple de l’âge qu’on qualifie une personne d’enfant VS. adulte
- Dépend de quelle mesure qu’on prend pour déterminer obésité ou non (même si souvent IMC)
Quelle mesure est la plus recommandée pour l’obésité infantile ?
IMC croisée avec courbes de croissance (toujours IMC sur la courbe de croissance)
Courbes de croissance de l’OMS sont..
- Prescriptives (enfants ont alimentation conforme aux recommandations de nutrition)
- Exclusion de points pour diminuer risque d’obésité
Percentile du poids santé selon courbes de l’OMS
3-85e percentile
> 85e - 97e percentile : définitions
Risque de surpoids chez 2 à 5 ans
Surpoids chez 5-19 ans
Sortes de courbes chez les 0 à 2 ans
Poids pour âge, longueur pour âge et périmètre crânien pour âge
Sortes de courbes pour les 2 à 19 ans
Poids pour âge, taille pour âge et IMC pour âge
Est-ce que 50e percentile est l’objectif?
NON … veut juste dire que c’est l’IMC moyen
Augmentation de l’IMC qui se produit après atteinte du point le plus bas
Adiposité / IMC de rebond
Rebond précoce (avant 5 ans ½ ) indique …
Risque accru d’obésité plus tard dans la vie
Indicateurs d’une perturbation de croissance
o Augmentation ou diminution marquée de la croissance (grimpe ou décroche des courbes)
o Courbe qui demeure plate
Points faibles des courbes d’IMC et de l’OMS
- Non adapté aux situations de croissance non optimales
o Problèmes de santé
o Défavorisation socio-économique - Présence de conditions affectant la croissance = faut utiliser courbes en les combinant à nos jugements cliniques
o Syndromes de Down, de Turner
o Fibrose kystique et maladies métaboliques
o Malformations congénitales ou amputations - Recommandations en nutrition et santé non respectées
o Nourrisson non allaité
o Apports vitaminiques et minéraux insuffisants - Différences du rythme de croissance pubertaire
Conséquences de l’obésité infantile selon OMS
Nuit au bien-être physique, social et psychologique des enfants
- Facteur de risque connu pour obésité de l’adulte et pour maladies non transmissibles
- Urgent d’agir pour améliorer santé de la génération actuelle et celle qui vient
Principe des interventions en obésité infantile
Prioriser croissance et développement de l’enfant
5 A’s of Obesity Management
- Ask
o Demander permissions de discuter du poids et explorer ouverture à faire des changements - Assess
o Évaluer risques de santé associés à obésité
o Évaluer causes possibles du gain de poids - Advise
o Conseiller et discuter des risques en lien avec l’obésité, options de tx et bénéfices - Agree
o Déterminer d’un commun accord les attentes sur une perte de poids réaliste
o Avoir objectifs SMART/SPORT dans détermination du plan d’action - Assist
o Accompagner en identifiant et en adressant les freins et les éléments motivants
o Offrir éducation, ressources, référer au besoin et planifier des suivis
Candidat à la CHX bariatrique
- Souffre d’obésité morbide
- IMC de > 40 kg/m2
- Catégorie qui augmente la plus vite entre 1978 et 2004 (0,9% à 2,7% !!!) - Souffre d’obésité sévère et présence de comorbidités
- IMC > 35 kg/m2 - Souffre d’obésité et présence de comorbidités graves et réfractaires au TX médical standard
- IMC > 30 kg/m2
- Surtout si patient souffre de DTII - Conditions d’éligibilité
- Condition psychiatrique non stabilisée
- Fumeur : doit cesser 6 semaines à 6 mois pré-op
Principes d’action de CHX bariatriques
- Principe restrictif (réduire taille organes)
o Anneau gastrique (AG/LAGB)
o Gastrectomie verticale (gastric sleeve) - Principe d’hypoabsorption (avant on disait de principes de malabsorption)
o Dérivation bilio-pancréatique– commutation duodénale (DBP-CD)
o Derivation gastrique Roux-en-Y (DGRY) - Principe endocrinien (au niveau des hormones du système digestif)
Petite poche gastrique (anneau en silicone) ajustable par bande gonflable en silicone
Anneau gastrique
Chirurgie la plus pratiquée et répandue en ce moment
Gastrectomie verticale
Résection du 2/3 de l’estomac et formation d’un tube gastrique
Gastrectomie verticale
Quelle chirurgie peut causer une vidange gastrique moins bien contrôlée car aucun accès au pylore
Roux-en-Y (DGRY)
Quelle chirurgie engendre une hypoabsorption plus sévère?
Dérivation bilio-pancréatique
Est-ce que le BED est un enjeu de santé mentale ou d’organisation alimentaire ?
Considérer s’il y a lieu d’absence de repas et de collations chez patients démontrant épisodes d’hyperphagie
Hyperphagie non associée à un acte compensatoire de purge mais plutôt à cause d’un état homéostatique (pas déjeuner ou dîner par exemple, donc hyperphagie indutie par faim) = NON BOULIMIQUE
BED
DX psychiatrique, aka hyperphagie boulimique avec consommation de volume important de nourriture dans une courte période de temps
Volume gastrique post-opératoire
60 à 125 mL
Carences nutritionnelles communes à surveiller en CHX bariatrique
- Protéine
- Fer
- B12
- Acide folique
- Autres
o Vitamine D (souvent pré-op)
o Thiamine (si vomissements persistants)
o Calcium (ostéopénie, ostéoporose) = tests densimétrie osseuse
Si on donne suppléments en zinc, il faut aussi …
Donner suppléments de cuivre
Quelle CHX peut induire hypoglycémie de type réactionnelle
DGRY
Quelle est la complication la plus durable dans le temps
Déficience en vitamine et minéraux