Stratification sociale Flashcards
Qu’est ce que la stratification sociale ?
L’existence au sein d’une société de groupes hiérarchisés en fonction de différents critères.
Quels sont les 3 types de hiérarchies sociales ?
Castes / Ordres et Classes
Qu’est ce qu’une caste ?
Groupes sociaux hiérarchisés sur la base des principes religieux. Groupes formés et séparés, on nait et on meurt dans la même caste. On se marie dans la même caste.
Exemple : Indre avec Prêtres, Guerriers, Producteurs et marchands, intouchables
Qu’est ce qu’un ordre ?
Groupe social hierarchisé en fonction de la dignité accordée aux différentes fonctions sociales.
Exemple : France avec l’ancien régime : Noblesse, Clergé, Tiers Etat.
Qu’est ce qu’une classe ?
Concept + ambigu, situation de fait et non de droit (bourgeois et ouvriers sont soumis aux mêmes règles ce qui n’était pas le cas pour les nobles.
Pour Marx, cela désigne toutes les formes de hiérarchies sociales/ L’histoire de toute société jusqu’à aujourd’hui est l’histoire de la lutte des classes.
Qu’est ce que l’âge
durée exprimée en années et en fractions d’années entre la naissance d’un individu et une date donnée. Les âges sont divisés en plusieurs classes d’âges.
Qu’est ce qu’une génération
Pour les démographes : individus nés la même année.
Pour les sociologues : comprend les individus qui ont connu les mêmes évènements historiques, une même expérience, une même histoire forte.
Qui théorise sur les générations ?
K. Mannheim Le problème des générations (1928) : la génération se caractérise par une socialisation spécifique et une certaine conscience d’elle même. Exemple : génération du feu (génération 14-18), génération mai-juin 1936, génération de la guerre d’Algérie, génération de mai-juin 1968…
Qui parle d’une génération sacrifiée ?
L. Chauvel : idée de génération sacrifiée, chômage…
Qu’est ce qu’un groupe au sens de Merton ?
ensemble d’individus en interaction selon des règles établies ou un certain nombre d’individus ayant entre-eux des rapports caractéristiques et fixés
La jeunesse sous l’ancien régime ?
Philippe Aries montre qu’à chaque époque de l’histoire, il existe un âge privilégié et une périodisation particulière de la vie humaine. Au XVIIe siècle l’âge privilégié est la jeunesse. Au XIXe siècle, l’enfance. Au XXe siècle, l’adolescence. Cela dépend notamment des rapports démographiques avec le rôle de la fécondité, des migrations et de l’espérance de vie. L’âge plus qu’une donnée biologique est un phénomène social
L’âge dans les sociétés primitives ?
Dans les sociétés primitives, les jeunes sont écartés du pouvoir communautaire qui appartient aux hommes adultes conseillés par les anciens. Dans ce cadre, des droits et des obligations sont attachés aux différentes étapes de la vie humaine donnent lieu à des pratiques symboliques qui les expriment. Le passe d’un âge à un autre est marqué par des fêtes et cérémonies. A. Van Gennep
Les enfants vivent séparé de leur milieu social habituel pendant ces préparations. Les filles sont confiées à des femmes âgées et les garçons à des hommes sages et respectés. Il s’agit de forger des individus adaptés à de nouveaux rôles sociaux et statuts.
Dans le milieu populaire coupure enfant parent ?
Antoine Prost a montré la présence dans les milieux populaires d’une coupure entre enfance et jeunesse. Cette coupure est très forte. A la fin de la scolarité (13 ans), ils deviennent des jeunes qui entrent dans le monde du travail puis vivent une période de jeunesse qui va se conclure par le mariage qui sera le moment d’exil du foyer pour s’installer.
Conflit de génération dans la noblesse ?
Georges Duby observe qu’au moyen-âge, existait des conflits de générations dans la noblesse a propos notamment de la passation des pouvoirs dans la famille. Il tudie la jeunesse aristocratique du XIIe siècle, il montre bien que la durée de la jeunesse était liée à des stratégies familiales de conservation du pouvoir le plus longtemps possible. Les pères reculaient le moment où ils étaient contraints de leur céder le pouvoir. De même dans le sociétés traditionnelles, le retrait des pères dans les exploitations agricoles était la condition de la promotion des fils en tant que chef d’exploitation.
Part des jeunes en 1965 ? en 2010 ?
1965 : 34 % ; 2010 : 24,3 %.
Quelles sont les conséquence de l’augmentation des jeunes dans la population ?
Hausse de la demande de consommation collective : éducation, logement, santé. scolarité obligatoire en 1959 : 16 ans. Prolongation de la durée effective des études contribue à l’émergence d’un nouvel âge entre enfance et l’âge adulte : la jeunesse.
L’âge donne lieu à la réduction de certains tarifs (SNCF, cinéma…)
Analyse d’Henri Mendras sur l’émergence de la jeunesse ?
Tournant fin des années 1960. Tout le monde quittait sa famille d’origine, était embauché dans un emploi stable et mariage. Depuis les années 1970, calendrier remis en question d’où l’émergence d’une période intermédiaire qui concerne toutes les catégories socio-professionnelles. Lié à l’allongement de la scolarité. Crise 1973, montée du chômage et emplois précaires chez les jeunes, emploi instables.
On a dans le même temps, la demande d’éducation par les familles, l’augmentation du nombre de diplômé entraine la dévalorisation de certain diplômes (idée reprise de R. Boudon, Paradoxe d’Anderson). La position sociale dépend de moins en moins du seul diplôme.
Analyse de Mendras sur la vieillesse ?
On passe la retraite de 65 à 60 ans. Seulement quelques professions continuent de travailleur au-delà. Protection sociale assure une retraite à la plus grande partie de ces personnes, l’espérance de vie sans invalidité est proche de 80 ans. Les retraités s’installent quand ils le peuvent dans la campagne et dans les petites villes et ils vont exercer des effets positifs. (Vive le papyboom, Robert Rochefort)
Ils vont revitaliser le milieu rural, ils ont du temps et vont participer à l’économie informelle. Comme les travaux domestiques, jardinage, bricolage, services…
Ils sont équipés en biens de consommation durables et détiennent un patrimoine accumulé. Ils sont plus souvent propriétaires de leur logements à plus de 70% contre 50% pour les ménages. Ils disposent de capitaux mobiliers (actions, obligations) et immobiliers. Ils représentent une clientèle très active et recherchée : consommation, tourisme…
Cela le conduit à évoquer une nouvelle classe de loisirs.
Les nouveaux retraités (bonne santé, dynamique…) sont amenés à prendre des responsabilités dans des associations, conseils municipaux… Cela leur permet de prendre ou de reprendre une place importante dans l’économie marchande ou sociale. Enfin, ils vont jouer un rôle important dans l’activité de la parentèle (la famille au sens large).
Sous culture jeune ?
Olivier Galland. La jeunesse est très forte en sociabilité, « temps des loisirs », « temps des amis ». Exemple : café, cinéma, concerts… Constituent des lieux de rassemblement essentiels. Il avance l’idée qu’il existerait une sous-culture jeune fortement marquée par une écoute musicale.P Puis baisse avec l’entrée dans l’âge adulte (installation durable).La consommation des jeunes représente de fortes spécificités : faible car faible revenu (tendanciellement).
Un fort équipement réalisé par les jeunes ménages, une demande importante pour les vêtements, spectacles, DVD, livres… Par ailleurs, la jeunesse se caractérise par un plus grand libéralisme au niveau des opinions : morale sexuelle et l’ordre public.
La pratique religieuse est étroitement corrélée avec l’âge, tout comme la participation politique. Les jeunes ont le plus fort taux d’abstention.
Génération mai-juin 1968
- Mouvement salarié auquel ont participé en mai-juin 1968 plusieurs millions de salariés (jusqu’à 9 millions de grévistes) du secteur public et privé avec sit-in, grèves générales, manifestations…
- Mouvement de jeunes avec lycéens, étudiants
En mai 1968, le mouvement étudiant se déclare : occupation des lieux, assemblées générales très animées, manifestations, barricades…
Mutations importantes depuis les années 1950 ?
- Croissance des effectifs universitaires 150.000 en 1954, 330.000 en 1964-65 (2,3 millions aujourd’hui).
- Hausse des étudiants issus des classes moyennes et leur part relative augmente par rapport aux classes supérieures.
- Les débouchés de type semi-professionnel s’accroissent (publicité, marketing, travail social…)
- La condition étudiante est encore vécue comme une condition de marginalité sociale.
- Le syndicalisme étudiant se développe et dispose d’ailleurs d’une organisation : l’UNEF. Elle rassemble un étudiant sur 3 à la fin de la guerre d’Algérie. L’UNEF était une succursale du Parti socialiste unifié (PSU).
- Réforme par Fouchet, ministre de De Gaulle a provoqué des mouvements de mécontentement. Il met en place une réforme de l’enseignement supérieur qui prévoit le développement d’une professionnalisation. L’UNEF s’affaiblit par sa division et par un manque de thème fédérateur.
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Sous culture juvénile et mouvement étudiant ?
Edgar Morin considère que l’explosion de la sous-culture juvénile et le mouvement étudiant ont un fond commun : l’aspiration de la jeunesse a s’émancipé à l’abolition de son statut mineur. Culture adolescente et révolte étudiante en 1969, il évoque l’irruption de la jeunesse comme force politico-sociale qui se situerait dans le prolongement de ses premières manifestations culturelles.
Génération 1968, on peut considérer que cette expérience à laisser des traces dans la mémoire collective, dans les valeurs, comportements, méthodes éducatives, progrès dans la condition féminine (IVG)…
Qui parle de libéralisme culturel des jeunes ?
Etienne Schweisguth. Attitudes au sens d’ouverture, de tolérance sur le travail des femmes, attitude à propos de l’homosexualité (que l’on retrouve chez les « bobos » — David Brooks), fonctionnement de l’école, hostilité à la peine de mort, ouverture sur l’immigration, refus d’une hiérarchie trop stricte…
Stratification en classe d’âge qui aurait pris la place à celle entre classe sociale ?
Une stratification en classe d’âge qui aurait pris la place à une entre classe sociale : jeunesse et la vieillesse.
Qui conteste la thèse de Mendras sur les classes d’âge ?
Les découpages en classe d’âge présente un caractère coventionnel et artificiel. Laurent Thévenot reproche aux auteurs qui découpent en classe d’âge de ne pas se poser des questions sur le sens des limites de chacune des tranches d’âge.
Le paradoxe du tas de blé. Hypothèse 0 : un individu âgé d’un an est jeune. Hypothèse 1 : un individu ayant moins de 1 an de plus qu’un individu jeune est jeune lui aussi. Un individu de 100 ans est jeune (conclusion).
La jeunesse se mesure au nombre d’année
Bourdieu et âge ?
Les classes d’âge sont arbitraires, il n’y a rien d’évident. Cela fait l’objet de lutte de classement. « On est toujours le vieux ou le jeune de quelqu’un ».
“La jeunesse et la vieillesse ne sont pas des données mais sont construites socialement dans la lutte entre les jeunes et les vieux”
Thèse de Patrick Champagne sur les classes d’âges ?
La définition des classes d’âge fait l’objet de manipulation et est influencé par des rapports de force entre les classes d’âge et génération.
A âge égal, les enfants ne sont pas traités de la même manière s’ils sont des filles ou garçons. Tous les comportements des enfants sont interprétés différemment par les adultes. Des valeurs, normes vont être spécifiques aux garçons et aux filles en matière de jeu, de choix d’objet, de jouets…
Pourquoi peut on dire que la vieillesse ?
Le statut qui induisent des différences dans revenu, patrimoine, conditions de vie, pratiques culturelles au sens large et l’espérance de vie selon l’origine sociale. Il faut distinguer le 3e et 4e âge qui se différencie dans de nombreux domaines. Clivage le plus essentiel de cette classe d’âge.
Thèse de Jean Claude Chamboderon ?
Les seuils d’accès aux différents attributs du statut d’adulte sont de plus en plus déconnectés. Certains seuils sont franchis de plus en plus tôt, locomotion indépendante… D’autres seuils sont franchis de plus en plus tard : fin de la scolarité, entrée dans la vie active, chômage répétitif, départ du domicile des parents… Cette déconnexion concerne une part de plus en plus importante des jeunes. Allongement de la scolarité et du fait de l’état du marché du travail : chômage, emploi précaire, chômage durable… Il est de plus en plus difficile de définir la maturité. On peut être adulte selon certains critères et ne pas l’être selon d’autres.
Entrée dans la vieillesse de plus en plus floue. On ne peut plus confondre inactivité et vieillesse. La retraite peut être vécue comme une mort social. Pour d’autres, nouvelle vie : implication sociales, culturelles, politiques…
Vers un rapprochement des générations ?
Louis Chauvel évoque des conflits générationels entres baby-boomers et retraités, entre jeunes et adultes actifs.Des auteurs comme Mendras et Percheron relativisent nettement en observant des convergences croissantes entre générations au plan des valeurs qui réduisent l’ampleur des intensités des conflits familiau
Processus d’individualisation croissante et désinstitutionnalisation de la famille ?
Réduit la place des parents dans la socialisation au profit de l’école, groupe de pairs, médias… Dans loisirs et vacances, activités culturelles… Favorise la liberté individuelle et qualité des relations familiales. Meilleures relations parents-enfants. O. Galland et F. De Singly.
Effet âge ?
Différences de situations, de comportements, d’opinions qui sont liées au fait que les individus ont un âge différent. Exemple : fréquentation du cinéma est plus forte chez les jeunes, maximale chez les 15-24 ans, décroit chez les 25-39 et devient plus faible au delà de 40 ans.
Effet génération ?
Différences de situation, de comportement, d’opinion qui sont liés au fait que l’on appartient à une génération différente. Exemple : le niveau moyen des salaires des ouvriers âges de plus de 45 ans est inférieur à celui des - de 45 ans. Cela s’explique par l’âge, il baisse à partir d’un certain âge. En réalité non. Les ouvriers de plus de 45 ans ont débuté leur carrière avec un salaire plus bas que ceux qui ont moins de 45 ans. Par la suite, il reste tendancieusement inférieur.
Exemples effets âge et génération et de période ?
Mouvement lycéen et étudiant en 1968. Effet âge : transition où l’on s’oppose à certains adultes (révolte). Effet génération : avoir vécu une expérience très forte. Effet de période : mutations économiques et sociales, élévation de la scolarisation et le poids des hiérarchie traditionnelle.
Les pratiques religieuses :
Effet d’âge : vieillissement comme dernière étape du cycle de vie avant la mort. Effet génération favorisé par un effet de période. Effet période : société de plus en plus laïcisé où le poids des religions a tendance à décroitre. Les jeunes d’aujourd’hui sont moins croyants et moins pratiquants que les générations précédentes. Ils le deviendront un peu plus en vieillissant mais n’atteindra jamais le taux de croyance des personnes âgées actuelles.
Différentes formes d’inégalités ?
- Inégalités d’avoir : revenu, patrimoine, consommation ;
- Inégalités de pouvoir : différences et inégalités quant-aux droits privilèges et obligations dans les diverses instances de la vie sociale ;
- Inégalités de savoir : diplômes et au-delà les compétences ;
- Inégalités de prestige : considération sociale plus ou moins grande.
Les différentes classes pour Marx ?
- Capitalistes qui possèdent le capital c’est-à-dire qui possède les moyens de production et d’échange qui permet d’embaucher des prolétaires et qui perçoivent des profits à partir de l’exploitation de ces prolétaires. Plus-value.
- Prolétaires qui vendent leur force de travail, produisent de la valeur et reçoivent un salaire.
- Propriétaires fonciers qui possèdent des terres qui obtiennent le versement d’une rente foncière.
Comment se définit une classe pour Marx ?
Une classe existe par rapport à une autre classe. Les prolétaires qui ne possèdent que leur force de travail sont contraints de la vendre à la bourgeoisie capitaliste et produisent une valeur supérieure à la valeur d’échange de leur force de travail. La bourgeoisie et le prolétariat sont des classes antagonistes.
Les rapports de production capitaliste sont des rapports d’exploitation, sources de conflits sociaux au coeur desquels Marx place la lutte des classes.
Classe en soi et classe pour soir ?
- Dans misère de la philosophie, les prolétaires de l’industrie sont rassemblés dans les manufactures puis les premières usines, ils partagent les mêmes conditions et intérêts du fait que tous vendent leur force de travail, qu’ils subissent la même durée de travail. Mais, en réalité ils sont des individus isolés les uns des autres et sont mêmes placés dans une position concurrentielle les uns des autres. Ils formes une classe en soi mais pas une classe pour soi c’est à dire consciente de ses intérêts propres, adversaires et solutions aux problèmes. Ce n’est qu’à travers des luttes collectives notamment pour obtenir des hausses de salaires ou une baisse du temps de travail et des cadences, à travers la constitution de syndicats et partis qu’ils vont se constituer en classe pour soi.
- Dans le 18 brumaire de louis napoléon bonaparte, le cas des paysans qui, ils partagent les mêmes conditions et intérêts (paysans = petits propriétaires), soit une classe en soi mais, les propriétés qui en font une classe en soi les empêchent de devenir une classe pour soi. Vivent isolé les uns des autres, peu de moyen de communication, sont en contact pour l’essentiel avec la nature, les animaux et leur famille… Ils se révèlent incapables de se mobiliser pour défendre leurs intérêts et ne forment pas une classe pour soi.
Comment évolue à long terme le mode de production capitaliste ?
Le mode de production capitaliste évolue vers un schéma binaire, la bipolarisation. Deux classes vont se développer et s’affronter. La bourgeoisie et le prolétariat jusqu’au renversement de la bourgeoisie par le prolétariat qui conduira à une société sans classe.
Au départ un schéma tripolaire avec Bourgeoisie, Classes moyennes, Prolétariat.
Les classes moyennes jouent un rôle secondaire et sont condamnées à devenir prolétaires. La paysannerie est extérieure au système capitaliste fondée sur l’industrie et elle sera laminée par le développement d’un rapport de production capitaliste. A termes, la petite bourgeoisie qui correspond au sens stricte aux artisans, petit-commerçants, petit-patrons et au sens large qui pourrait inclure la paysannerie sera éliminée par la concentration du capital et basculera dans le prolétariat, une petite partie accédant à la bourgeoisie capitaliste.
Dans l’immédiat, la petite bourgeoisie n’a pas une claire conscience de ses intérêts et dans ses conditions elle est le plus souvent manoeuvrée par la bourgeoisie. Les risques de prolétarisation qui peuvent frapper la petite bourgeoisie peut conduire cette dernière à s’allier avec le prolétariat, voire à prendre son parti, à condition que les organisations créées par les prolétaires se montent capable de convaincre les petits bourgeois notamment les paysans menacés de prolétarisation.
Les classes dans Le 18 brumaire de Louis Napoléon Bonaparte ?
- Aristocratie financière : fraction de la bourgeoisie qui régnait sous Louis Philippe
- Bourgeoisie industrielle : constituait l’opposition officielle sous LP
- Petite Bourgeoisie : artisans, commerçants. S’opposaient à LP
- Classe Ouvrière : ou prolétariat industriel
- Lumpenprolétariat : “prolétariat en haillons” ou sous prolétariat. Fruit de l’exode rural = surpopulation relative produite en permanence par le capitalisme et qui entretient par sa présence, la concurrence entre les ouvriers.
- Paysannerie parcellaire : dite aussi classe paysanne. Ce n’est pas une classe au sens fort du concept puisque ses membre sont dispersés et inorganisés politiquement, sans ennemi designé.
- Grands propriétaires fonciers : en rivalité avec la bourgeoisie dans le partage de la + value.
Critiques de Marx ?
- Critères qui fondent les classes
- Schéma bipolaire face au développement des classes moyennes
- Le rôle accordé au prolétariat par Marx? “les prolétaires n’ont rien à perdre que leurs chaines”
- Classe en soi pour soir, classe existe sans conscience de classe ?
Analyse de Tocqueville ?
On analyse a inspiré des sociologues libéraux notamment Raymond Aron Les étapes de la pensée sociologique (1967) qui ont considéré que Tocqueville a répondu par avance à Marx.
Il n’a pas ignoré les questions des conditions de travail et du prolétariat en Angleterre qu’il évoque en 1840 dans De la démocratie en amérique et il prend la thèse selon laquelle le développement industriel entraine l’enrichissement des capitalistes et la paupérisation du prolétariat. Apparait même une nouvelle aristocratie “formée par la classe particulière qui s’occupe d’industrie”.
Il développe une analyse très différente de la société américaine dans laquelle il souligne un rôle important de la classe moyenne, constituée de petits entrepreneurs, d’artisans, de commerçants mais aussi de salariés de plus en plus nombreux.
Au USA, “ toute profession honnête est honorable. “
On va s’orienter vers une société où la classe moyenne sera de plus en plus vaste.
Dans cette société démocratique, les différences et inégalités sociales seront de plus en plus faibles. Chacun s’occupera de ses intérêts particuliers et cherche à assurer son bien être personnel, dans cette société.
Si les inégalités économiques n’ont pas disparu, la large majorité de la population reçoit des revenus moyens et autour de la classe moyenne qui est devenue l’axe central de la société démocratique, on trouve des riches et des pauvres mais en petit nombre.
Ces deux groupes ne forment pas des classes car l’hérédité sociale est très faible, les fortunes sont précaires et la pauvreté n’est plus irrémédiable. Le poids des classes moyennes rend les révolutions improbables.