Lien Social Flashcards

1
Q

Pourquoi est-il difficile de prendre en compte la question du lien social ?

A

Ne fait pas l’objet d’une définition précise, dans un sens large, synonyme : cohésion sociale.

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2
Q

Qu’est ce que la cohésion sociale ?

A

Ensemble des processus et mécanismes qui permettent de faire en sorte que la société “tienne” = “faire société”.

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3
Q

Quelle est la différence entre Intégration et socialisation ?

A
  • L’intégration est un mécanisme macrosociologique
  • La socialisation est un mécanisme microsociologique qui repose sur des intéraction entre des individus dans un environnement social.
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4
Q

Quels sont les différents types de liens pour assurer la cohésion sociale ?

A
  • Lien marchandAdam Smith / Marx les relations marchandes et la divisio du travail créent le lien social.
  • Lien politique — rôle des pouvoirs publics et de l’Etat pour le respect de règles et légitime l’ordre public.
  • Lien communautaire et lien sociétaireFerdinand Tonnies et Emile Durkheim, les sociétés traditionnelles et préindustrielles sont plutôt caractérisées par des solidarités de types communautaire fondées sur la smilitude des individus, les sociétés moderes conduisent à des solidarités de type sociétaire fondées sur la différence et la complémentarité entre les individus.
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5
Q

Donner un exemple des 3 liens évoqués.

A

Claude Lévi-Strauss étudie les Nambikwaras et distingue 3 liens.

  • marchands qu’il ne retrouve dans dans cette tribu.
  • L’activité économique (production répartition consommationà qui est encastrée dans les iens communautaires.
  • Les liens politiques : présents mais pas de caractère étatique et faiblement instiutionnalisé (Chef)
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6
Q

Pourquoi peut-on dire que les liens de type communautaire n’ont pas disparu ?

A

Malgré l’accroissement des liens de type sociétaire, les liens de type communautaire ont disparu. C’est la communalisation pour Max Weber. Exemple : liens de parenté, solidarités religieuse ou générationnelle…

La communalisation est une relation sociale basée sur un sentiment d’appartenance, telle que la famille ou la nation. La sociation repose sur un accord délibéré (rationnel) sur des intérêts partagés, souvent fixés par un compromis : l’échange et les associations à but déterminé en sont des exemples.

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7
Q

Par quoi s’est traduit la modernité de l’Europe ?

A

Pour Karl Polanyi dans La grande transformation (1944), la modernité en Europe s’est accompagnée d’un “désencastrement” de l’économique lié à l’essor du lien marchand qui a servi de base au développement du capitalisme.

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8
Q

Quel autre auteur théorise sur le lien sociale en 2009 ?

A

Serges Paugam dans Le lien social (2009), distingue 4 types de liens sociaux :

  1. Liens de filiation : relation parents / enfants → assure la socilidarité intergénérationellelle et la reconnaissance affective.
  2. Liens de participation élective : relation de couple, relations amicales, etc. → privilégie l’entre soi et la reconnaissance par la similitude.
  3. Liens de participation organique : vie profesionnelle, conduit à des formes de protection contractuelle (droit du travail, etc.) et reconnaissance fondée sur le travail
  4. Liens de citoyenneté : confère une protection juridique fondée sur le principe d’égalité et qui affirment la souveraineté de l’individu au sein d’une communauté politique démocratique.
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9
Q

Comment se traduit la crise du lien social ?

A

Certains parlent de :

  • ” déclin de l’insitutition” pour François Dubet
  • ” Démariage “ pour Irène Théry
  • ” effritement de la société salariale “ qui conduit certains à la “ désafilliation “ (montée du chômag et de la précarité) pour Robert Castel
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10
Q

Quel auteur propose une lecture critique de la crise du lien social ?

A

François de Singly : le discours de la crise du lien social est souvent lié à une vision nostalgique (et illusoire) de formes communautaires du lien social qui était liées à une très forte soumission des individus aux contraintes sociales, à la définition de leur identité par leur origine et leir position sociale, à un contrôle social coercitif. Les sociétés modernes mettent l’accent sur des exigences d’autonomie et d’émancipation individuelles : contexte moins stable. La question est donc de savoir c_omment recontruire un monde commun reposant sur davantage de relations électives_… Il préfère donc employer l’expression de recomposition du lien social.

La société construit des normes et valeurs sur la base desquelles elle intègre ses membres. Socialisation par des instances de régulation sociale, ces formes peuvent changer dans le temps, apparition de nouvelles formes de famille : homoparenté, cohabitation hors mariage, monoparenté… Créant de nouvelles normes.

Contrairement aux idées reçues, il n’y a pas d’affaiblissement des solidarités familiales : transformation et renforcement avec la fonction de dernier “ rempart “.

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11
Q

Pourquoi ne peut-on pas parler de “ fin du travail “ ?

A

On ne peut pas parler de la “ fin du travail “ pour Dominique Schnapper dans la mesure où l’accès à un emploi reste un facteur essentiel dans l’intégration sociale et la construction de l’identité sociale des individus. Les enquêtes montrent non pas un déclin de la morale mais un accord sur la tolérance et permissivité en matière de moeurs. Pour autant, l’individu est plus exigeant en matière de morale publique, l’Etat et les instiutions doivent assurer leurs roles potecteurs. Les insitutions sont contestés mais aussi revendiqués (nouvelles règles en matière de filiation, don d’organes, protection de l’environnement, etc.)

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12
Q

Qu’est ce que la sociabilité pour Georges Simmel?

A

Processus par lequel des individus qui occupent des positions différentes et/ ou inégalitaires sont conduits à entretenir une relation égalitaire

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13
Q

Qu’est ce que la sociabilité pour Yannick Lemel et Catherine Paradeise?

A

C’est l’ensemble des activités accomplies en commun avec autrui, de façon volontaire régulière dans un cadre formel ou informel, en n’importe quel lieu. Sociabilité familiale, de proximité, public etc.

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14
Q

Qui critique la notion de “ sociabilité “ ?

A

Pierre Ansart, le concept de sociabilité est peu précis, susceptible de faire preuve de plusieurs interpretations… Il faut garder cette notion pour les institutions les moins formelles (groupes de pairs, travail… afin de privilégier les relations intentionnelles nouées par les individus.

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15
Q

Donner un célèbre exemple d’une crise de sociabilité

A

Dans “ Bowling alone : america’s declining social capital “ (1995), Robert Putnam. La vie sociale américaine est marquée par une baisse de la participation politique, engagement associatif, confiance vav des institutions et dans les autres individus. Le bowling en solitaire.
Conséquence : le capital social ( ensemble des relations de sociabilité et d’engagement dans la vie publique) à tendance à se réduire du fait des évolutons économiques (importance du temps de travail, mobilité professionnelle, étalement urbain + générations plus récentes - engagées sur le plan civique et social. Thèse critiquée par H. Mendras.

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16
Q

Qu’est ce qui caracérise la société moderne en matière de sociabilité ?

A

François Héran voit dans les sociétés modernes :

  • mutliplication des groupes sociax par lesquels les individus peuvent se socialiser ;
  • élévation des niveaux de vie et d’éducation avec diversité des pratiques culturelles : sociabilité soutenue.

Les enquêtes de l’INSEE “ emploi du temps “ montrent une stabilité du temps consacré / jour par les individus aux activités qui servent aux relations avec les autres sur une période de 10 ans.

  • Certaines décroissent : téléphone, courrier postal, etc.
  • Certaines en hausse : visites, repas entre amis, etc.
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17
Q

Quels travaux remettent en cause l’idée selon laquelle une vie seule serait synonyme d’isolemet relationnel ?

A
  • Clément Rivière : une sociabilité de substitution s’opère. Les peronnes seules ont toutes choses égales par ailleurs, + de contacts que celles qui vivent en couple. Sur le plan des interactions directes : repas, sorties, etc. Sur le plan des intéractions indirectes : internet, conversations téléphonique…
  • Mark Granovetter (dans les années 1970 USA) :
    • les réseaux de sociabilité sont marqués par une tendance à la fermeture mais ils deviennent plus denses en interactions et permettent donc une socialisation renforcée ; Exemple : en FRance 70% des correspondants au téléphone sont des parents ou amis….
    • Les liens faibles avec les personnes situées à une certaine distance de l’individu peuvent dans certains cas l’emporter sur les liens forts “force des liens faible”
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18
Q

Donner 4 définitions de la socialisation.

A
  1. Emile Durkheim : éducation méthodique de la jeune génération en vue de perpétuer et de renforcer l’homogénéité de la société ;
  2. [] des processus par lesquels l’enfant construit son identité sociale, devient un membre autonome des groupes auxquels il appartient et, à travers eu, de la société toute entière
  3. Claude Dubar : définition synthétique, processus discontinu de construction collective de conduites sociales incluant 3 caractéristiques complémentaires
    1. L’aspect cognitif : structure de la conduite, se traduisant en règles ;
    2. L’aspect affectif s’exprimant en valeurs ;
    3. L’aspect expressif représentant les signifiants de la conduite et se symbolisant en signes.
  4. François Dubet et Danilo Martuccelli : “ double mouvement par lequel une société se dote d’acteurs capables d’assurer son intégration, et d’individus, de sujets, susceptibles de produire une action autonome “.
19
Q

En quoi peut-on dire que la socialisation est un processus continu ?

A

Chaque fois qu’un invidivu doit tenir un nouveau rôle ou occuper un nouveau statut, il doit se socialiser à ce nouveau contexte. Peter Berger et Thomas Luckmann distinguent socialisation primaire (celle de l’enfant et du jeune) et secondaire (celle de l’adulte) pour souligner que ce processus se poursuit tout au long de la vie : une fois adulter, l’individu fait l’apprentssage du monde du travail et de différents statuts et rôles associés à la vie conjugale et familiale.

20
Q

Qui raisonne en dynamique de socialisation ? Destructuration / restructuration ?

A

Jean Piaget, avec l’articulation de deux mouvements complémentaires :

  1. assimilation : incorporation de choses et personnes externes aux structures déja construites ;
  2. accomodation : reajustement des structures en fonction des transformations extérieures ;

Les équilibres sont instables (processus d’équilibration), des crises impliquent la reconstruction de nouvelles formes de transaction (ass/acc) entre l’individu et son milieu social.

Exemples : sourires et succion de pouce chez le bébé

Thèse que confirme Annick Percheron avec la socialisation politique des enfants, elle reprend le processus d’assimilation et d’accomodation. Assmilation : modifier l’envirionnement pour le rendre conforme à ses désirs. Accomodation : se modifier pour répondre aux pressions de l’envirionnement.

21
Q

Quelle auteure insiste sur la famille comme gardant un rôle essentiel dans la socialisation des enfants ?

A

Annick Percheron, malgré l’émergence et le développement d’autres agents de socialisatio, la famille reste un agent central de socialisation “ en cas de discordance des messages, ceux de la famille ont tendance à l’emporter “

22
Q

Une socialisation différenciée selon les genres ?

A

Marie Duru-Bellat montre qu’il existe des pratiques éducatives différeniées de manière très précoce. Les interactions mère/bébé sont différentes selon le sexe.

Enfance :

  • On stimule davantage le comportement social des filles, elles sont invitées à une douce passivité, à une certaine dépendance vav des adultes ;
  • Les garçons sont plus stimulés sur le plan moteur, on le manipule avec plus de vigueur, on l’aide plus pour s’asseoir, pour marcher, poussé à plus d’autonomie, à l’activité et indépendance.

+ agés :

  • L’esprit de sérieux préside à l’éducaiton des filles, considérées comme des adultes en miniature auxquels il est important d’acquérir des exigences de leurrôle. Les filles sont considérées commes des partenaires à part entière quand il s’agit de répartir les tâches familiales, sont toujours + sollicitées pour les tâches ménagères.

En matière scolaire :

Marie Duru-Bellat et Jean Pierre Larousse Les parents ne nourrissent pas les mêmes ambitions scolaires selon le sexe. On orientera plutot les garçons vers du technique ou scientifique. Les filles étant poussées vers un niveau d’étude + élevé.

Evolution récente. Dans les années 1960, les parents valorisaient nettement mois les études A présent, valorisation équivalente.

23
Q

D’autres expériences sur la socialisation selon le genre

A

Christian Baudelot et Roger Establet citent une expérience de Georges Felouzis sur des elèves de collège. Il a proposé une liste de 56 adjectifs aux élèves, les élèves ont du en choisir six se rapportant aux garçons ou filles.

Les filles à propos des garçons : égoistes, grossier, orgueilleurx, désordonné, jaloux, excité
Les garçons à propos des filles : faible, peureuse, douillette, capricieuse, charmeuse, caressante, cruelle
Les filles à propos des filles : sensible, active, caline, discrèten confiante, énergique, rusée, imaginative
Les garçons à propos des garçons : actifs, rusés, courageux, énergique, menteur, exubérant

24
Q

Pour E. Durkheim, quel agent est essentiel dans la socialisation ?

A

C’est l’école et non la famille. L’augmentation du taux de scolarisation a accru le rôle de l’école notamment dans les sociétés contemporaines. Mais ce rôle reste surdeterminé par l’origine familiales.

Les enqûetes récentes notent le rôle déterminant de la socialisation par les pairs au sein de l’insitution scolaire.

25
Q

Pourquoi attribue-t-on un rôle perturbateur dans le processus de socialisation, aux médias ?

A

3 raisons principales :

  1. Cause une affaiblissement de la morale, diminution du temps passé au travail ou à des occupations plus importantes, destruction de la vie familiale ;
  2. Pourrait conduire à une saturation qui détournerait l’individu de ses obligations citoyennes (ex : campagnes). Conséquence : _non participation aux élection_s.
  3. Serait résponsable de l_‘augmentation de la violence_ ;
26
Q

Pourquoi peut on dire que les médias n’agissent pas indépendamment des autres agents sociaux ?

A

Judith Lazar, les médias peuvent être la source principales de socialisation si l’environnement de l’individu est relativement pauvre, si pas de ressources autres (fiables et variées). La dépendance aux médias ne se retrouvent pas pour les personnes vivant dans un milieu riche en ressources de socialisation. Les médias n’agissent pas seuls mais en fonction du contexte : historique, social, culturel, économique.

27
Q

Qui théorise sur la socialisation des enfants et publicité, quelle est la thèse ?

A

Judith Lazar : parmi les moyens de communication de masse, la télévision est le média principal et préféré des enfants quels que soient le pays. Ils consomment beaucoup de spots publicitaires qui remplissent une fonction de socialisatio_n en remplissant une fonction de familiarisation de l’enfant aux objets et comportements du monde adulte. Mais l_es enfants ne subissent pas passivement : choix réfléchi et tiennent compte des conseils et interdits des parents. La famille, les parents et les autres agents participent à la formation de la personnalité de l’enfant.

28
Q

Quel rôle joue les mass médias dans la socialisation politique?

A

Ils jouent un rôle important, regarder les JT a une influence considérable sur les positions politiques des enfants, ils connaissent déjà les dirigeants politiques et ont des opinions politiques. Mais la médiation familiale reste importante : les enfants et ados discutent avec leurs parents et amis de sujets politiques. Les groupes de paurs jouent également un rôle important.

29
Q

Qu’est ce qu’un rôle ?

A

C’est un ensemble de comportements que les autres attendent de quelqu’un. 1 même individu remplit plusieurs rôles et des variaces de rôle. (plusieurs façons). Chaque rôle est défini par un système de normes.

30
Q

Qu’est ce qu’un statut ?

A

Ensemble des comportements d’autrui auquel un individu peut s’attendre. Statut de professeur par exemple. Généralement toute société sanctionne les comportements qui sont contraires au statut des individus. Henri Mendras propose que l’on écrive le terme STATUS pour souligner la différence sociale du terme.

31
Q

Qu’est ce que la socialisation anticipatrice ?

A

Selon Robert King Merton, c’est un processus par lequel un individu apprend et intériorise les valeurs d’un groupe auquel il désire appartenir (groupe de référence). Cette socialisation l’aide à se hisser dans ce groupe et devrait faciliter son adaptation au sein du groupe. Notion liée églament à la frustration relative.

32
Q

De quoi est tiré le terme Habitus ?

A

Tiré du terme hexis d’Aristote

33
Q

Qu’est ce que l’abitus pour Pierre Bourdieu?

A

” Systèmes de dispositions durables et transposables, structures structurées prédisposées à fonctionner comme structures structurantes cad en tant que principe générateur et organisateur de pratiques et de représentations. “

34
Q

Qu’est ce que la sociation pour weber ?

A

Relation sociale où l’activité sociale se fonde sur un compromis d’intérêts motivité rationnellement

35
Q

Qu’est ce que la communalisation pour Weber ?

A

Relation sociale où le sentiment d’appartenance subjectif à une même communauté

36
Q

Qu’est ce que l’interactionnisme symbolique ? Quelle approche développe cette école, pour la socialisation ?

A

Geroges Herbert Mead, les significations sociales sont produites par les actiivtés interagissantes des acteurs. L’esprit, le soi, la société (1933), la socialisation es un processus d’interaction avec autrui significatifs puis autrui généralisé.

  1. L’enfant va reproduire dans ses jeux, le comportement de la mère et du père ;
  2. Lorsqu’il joue seul, il invente des rôles de son choix et l’interpreter comme il l’entend ;

Lorsqu’il joue à un jeu comportant des règles, il doit les respecter, elles sont imposées. L’envant va comprendre que son comportement doit s’adapter au comportement d’autrui à l’intérieur de règles qui constituent le contexte de l’action.

Les intéractions se produisent dans un cadre social et culturel qui guide les actions de la plupart des individus.

Le soi nait de l’expérience sociale. La socialisation c’est donc une construction de soi par la succession de prises de rôles. Le soi est réflexif, l’individu peut être sujet ou objet pour lui même. Tension entre moi (aspect conformiste et social de la personnalité) et je (aspect individualise/liberté à l’égard des conventions).

37
Q

Quelle thèse développe Peter Berger et Thomas Luckmann dans La construction sociale de la réalité (1966) ?

A

Reprend l’analyse de Mead mais ajouteu deux élements :

  1. La socialisation se définit par immersion des individus dans le “ monde vécu “ qui est à la fois un “ univers symbolique et culturel “ et un “ savoir sur le monde “. Les savoirs des individus leurs permettent de construire une typification qui leur permet d’appréhender le réel dans la vie quotidienne.
  2. Importance de la socialisation secondaire, la socialisation primaire est bien sur déterminante dans l’apprentissage du langage et de l’ensemble des savoirs qui permettent aux individus d’acquérir des modèle prédéfinis de conduites typiques. Famille et Ecole : socialisation primaire.
    La socialisation secondaire est très importante : socialisation profesionnelle.. La socialisarion secondaire ressemble à la structure de base de la socialisation primaire. Mais dans certains cas il y a rupture entre primaire et secondaire, des chocs biographiques (qui remettent en cause l’identité construite par la socialisation primaire). Quand la rupture est forte ; alternation (ex conversion religieuse)
38
Q

Qu’est ce que l’individualisme méthodologique ?

A

C’est une posture épistémologique qui consiste à considérer que l’individu est “ l’atome logique de l’analyse sociologique “ (R. Boudon)

39
Q

Qu’est ce que l’individualisme sociologique ?

A

C’est une caractéristique des sociétés étudiées. A la suite des travaux de Louis Dumont, on distingue société holistes au sein desquelles le poids des contrantes sociales est très fort (castes/sociétés traditionnelles) et sociétés individualistes dans lesquelles les droits de l’individu, son autonomie sont une valeur centrale. Mais on peut appliquer une méthode holiste aux sociétés individualistes.

Pour Norbert Elias, c’est la Renaissance aui débouche sur l’individualisme (humanistes, grandes inventions…) C’est donc une composante de la modernité en deux étapes :

  • Première modernité : favorise le dveloppement de l’individu, extension des relations marchandes et monétaireset mise en place et diffusion progressive de la citoyenneté démocratiue. Maitien de nombreuses formes héréditaires dans la famille religion, profession, institution… Du XVIIIe à la fin des années 1950.
  • Seconde modernité : modernité radicale ou réflexive avec détraditionnalisation, modèle de l”individu individualisé”. Début des années 1960
40
Q

A quoi renvoie l’idée d’individu chez Norbert Elias, aujourd’hui ?

A

Le terme individu a pour fonction aujourd’hu d’exprimer que toute personne humaine doit être autonome et en même temps pouvoir être différent. Il a fallut un long mouvement pour que le “ je “ s’affranchisse du “ nous “ (communauté : famille, religion, profession)

41
Q

Quelle est la différence entre individualisme et individualisation ?

A

Bréchon Pierre, l’individualisation est une revendication d’autonomie dans la vie personnelle et l’individualisme est le culte de chacun pour soi.

L’individualisation est un processus qui donne une place croissante à l’inividu, au libéralisme culturel, droits politiques démocratiques… C’est l’individualisation qui fait que les sociétés sont de + en + individualistes.

42
Q

Qu’est ce qe l’individuation ?

A

Processus qui conduit à faire de l’individu empirique un individu au sens moderne.

43
Q

Qui critique la vision pessimiste de l’individualisme dans Les uns avec les autres, quand l’individualisme crée du lien (2004) ? Quelle est sa thèse ?

A

François de Singly

Les sociétés modernes sont caractérisées par une montée de l’individualisme sociologique mais il ne conduit pas à un repli ni à un isolement. Au contraire ! la place accordée à l’individu permet de nouvelles formes de relations sociales fondées sur les liens éléctifs.

+ récemment dans Individualisme et humanisme, il distingue individualisme universaliste ou particulariste.

Individualisme universaliste : citoyenneté humanisme, se rattache à la tradition des Lumières

Individualisme particulariste : caractérise la seconde modernité, met l’accent sur les relations interindividuelles et sur une logique de compétition.

Aujourd’hui tensions entre les deux. On revendique l’égalité des droits politiques et on refuse la discrimination, on demande à être reconnu dans ses spécificités religieuses, sexuelles… Les homos demandent le droit au mariage, conception universalite (les mêmes droits pour tous) dont l’application serait la reconnaissance de leur différence.

44
Q

Par quoi se traduit la remise en cause de l’Etat social pour Robert Castel ?

A

C’est d’abord la destabilisation des stables, effritement de la société salariale, baisse de la possibilité d’être pleinement des individus.

Deux types d’individus se développent :

  • Par excès : importance dévisive qu’il accord à sa propre subjectivité, indivius qui ne sont pas cédrés par des régulations collectives ni conduits par des aspirations collectives.
  • Par défaut : celui qui ne bénéficie par ou plus de l’encadrement liée au travail et à l’état social. “ Jeunes en galère “ selon François Dubet, “ salariés de la précarité” pour Sergers Paugam.Ils ne savent pas de quoi demain sera fait… Les individus sont pris dans des contradictions, pression sociale qui les pousse à être des individus et donc adopter des comportements valorisés mais ils ne disposent pas des moyens de cette autonomie, renvoyés à des liens de dépendance… Famille, amis, associations…

Mais dans la plupart des cas, les gens ne sont pas à proprement parler exclus mais fragilisés, déstabilisés, en voie de désaffiliation.