Stratégies de coping et flexibilité du coping Flashcards
Est-ce la situation qui est stressante ou le ressenti de l’individu?
Une situation n’est pas stressante, c’est la perception de la situation qui peut la rendre stressante pour un individu.
A quel moment une situation est-elle stressante pour une personne selon Lazarus et Folkman (1984)?
Exigences spécifiques internes et/ou externes qui sont évaluées (par la personne) comme consommant ou excédant ses ressources.
Quelle est l’idée générale de la conception transactionnelle du stress et du coping?
L’individu peut modifier ou être modifié par la situation.
Comment se décline la phase d’évaluation du stress et du coping?
Explicitez.
> Évaluation primaire : nature et sens de la situation (menace, défi, perte, …) ? Impact sur moi ? Enjeux?
Évaluation secondaire : que puis-je faire face à cette situation ? Quel est mon rôle ?
Comment s’illustre le contrôle dans une situation stressante?
Ascendant technique sur la situation.
Que signifie avoir des ressources dans une situation de stress?
Avoir les ressources, c’est aussi le potentiel de trouver des ressources que l’on ne possède pas à l’instant.
Quels sont les 2 types de coping étudiés en TD?
> Coping centré sur le problème
> Coping centrée sur l’émotion
Qu’est-ce qui caractérise le coping centré sur le problème?
Vise à réduire les exigences de la situation et/ou augmenter ses propres ressources pour mieux y faire face
- résolution du problème (recherche d’info, création d’un plan d’action, …)
- affrontement de la situation (efforts et actions pour modifier la situation)
Qu’est-ce qui caractérise le coping centré sur l’émotion?
Vise à gérer les réponses émotionnelles induites par la situation (régulation émotionnelle, physiologique, cognitive, comportementale)
- minimalisation de la menace
- réévaluation positive
- auto-accusation
- évitement-fuite
- recherche de solution émotionnelle
Quels sont les déterminants qui influencent les stratégies de coping?
> Déterminants cognitifs
Déterminants conatifs
Déterminants situationnels
Quels sont les déterminants cognitifs qui influencent les stratégies de coping?
Croyances, connaissances, auto-efficacité, impuissance apprise, locus of control, …
Qu’est-ce que le “locus of control”?
Croyance d’une personne sur ce qui détermine sa performance dans une activité, les évènements dans un contexte spécifique, ou le cours de sa vie.
- Locus interne : croyance que ses performances relèvent de soi
- Locus externe : croyance que ses performances relèvent de facteurs extérieurs à soi
Quels sont les déterminants conatifs qui influencent les stratégies de coping?
Motivation, type de personnalité, …
Quels sont les déterminants situationnels qui influencent les stratégies de coping?
Nature de la menace, sa durée, sa contrôlabilité, disponibilité, …
En quoi consiste le modèle transactionnel du stress (Lazarus and Folkman, 1984)?
Situation stressante -> Evaluation -> Stratégies de coping => Conséquences
Quelles sont les approches d’évaluation de la flexibilité du coping vues en TD?
- Approche du répertoire
- Approche de variation
- Approche d’adéquation
- Approche évolutive
En quoi consiste l’approche du répertoire? Quelles sont ses limites?
Étendue des stratégies de coping disponible pour un individu -> combien de stratégies en tout ?
Limites : ne mesure pas le nombre de stratégies disponibles mais le nombre de stratégies régulièrement utilisées ; ne prend pas en compte la situation.
En quoi consiste l’approche de variation? Quelles sont ses limites?
Changer de stratégies de coping en fonction de la situation stressante ou du moment.
Limites : être flexible ne signifie pas être adaptatif.
En quoi consiste l’approche d’adéquation? Quelles sont ses limites?
Sélectionner la bonne stratégie de coping en fonction du type de situation
- situation contrôlable -> coping centré sur le problème
- situation non contrôlable -> coping centré sur l’émotion
Limites : catégories de coping “simples” (centré sur le problème vs. centré sur l’émotion).
En quoi consiste l’approche évolutive? Quelles sont ses limites?
Capacité à mettre fin à l’utilisation d’une stratégie de coping inefficace et de générer et implémenter une stratégie cognitive alternative
- Évaluation du coping : abandonner la stratégie inadaptée
- Coping adaptatif : considérer des stratégies alternatives (approche du répertoire)
Limites : repose sur du déclaratif et se situe à un niveau “méta” ; ne permet pas de “voir” si les individus changent réellement de stratégies, s’ils disposent de suffisamment de stratégies pour pouvoir changer
Quels sont les différents tests permettant d’évaluer la flexibilité du coping vus en TD?
Quelles sont les approches qui correspondent à chacun de ces tests?
> CFS (Coping Flexibility Scale ; Kato, 2012) -> approche évolutive
WCC dispositionnelle (Ways of coping checklist) -> approche du répertoire
WCC situationnelle -> approche de variation
CFQ (Coping Flexibility Questionnaire ; Chang, 2001) -> approche d’adéquation
Que permet l’inversion d’un item dans une évaluation?
Contrôler la tendance à l’acquiescement chez le sujet
-> réactive chez le sujet un système cognitif analytique
De quoi dépend le coût cognitif d’une stratégie de coping?
Donnez un exemple pour illustrer.
Il y a des stratégies de coping qui sont plus ou moins coûteuses selon qu’elles sont fréquemment évoquées ou non.
(stratégies automatisée = intuitive = peu coûteuse)
Quels sont les points négatifs du CFQ?
Rapide mais difficile à coter.
Quels sont les points négatifs de la WCC et de la CFS?
Désirabilité sociale / Auto et hétéro-duperie.
Quelle solution peut-on apporter à une évaluation soumise à de la désirabilité sociale potentielle?
Utiliser des échelles de mensonge (“je n’ai jamais”)
-> plus le sujet est dans l’extrême, plus il suit la désirabilité sociale (on ne prend alors pas compte de ses résultats)
Dans la théorie de Piaget, quelle est la différence entre assimilation et accommodation?
> Assimilation : on possède les schèmes (ressources) pour modifier la situation -> on contrôle la situation
Accommodation : on ne possède pas les schèmes pour modifier la situation -> on s’adapte à la situation
Qu’est-ce que l’effet Hawthorne? Qu’est-ce qui est alors intéressant de faire?
Le fait de fait de savoir que l’on participe à une expérience modifie le contrôle inhibiteur, altère la performance réelle (on n’est pas soi-même).
-> Comparer 2 expériences similaires, sur un élément comparable : un principe actif qui serait présent dans le 2e expérience mais pas dans la première, et serait l’unique différence entre les 2 expériences (la VI)