La vicariance : modèle fondamental Flashcards

1
Q

Qui a proposé le modèle de la vicariance?

A

Maurice Reuchlin en 1978.

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Q

Qu’est-ce qui fait de la vicariance un modèle fondamental en psychologie différentielle?

A

Modèle cadrant : cadre une grande partie des études faites en psychologie différentielle.

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3
Q

Qui est Maurice Reuchlin et quelles sont ses contributions à la psychologie différentielle?

A

Maurice Reuchlin (1920-2015)
> Carrière de chercheur à L’Inetop : réussite scolaire, capacités nécessaires, rechercher appliquée
> Mesure des différence individuelles
> Etude des différence stables et liens avec d’autres facteurs : comprendre pourquoi X n’a pas les mêmes compétences que Y
> Travaille sur les méthodes statistiques
> Développe l’analyse factorielle (thèse -> méthodes quantitatives)
> Succède à Pieron
> Crée laboratoire de recherche en psycho différentielle à l’Université Paris Descartes :
- application au domaine scolaire
- étude de l’adolescent
- sujets plus larges

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4
Q

Qu’est-ce que l’Inetop?

A

L’Institut national d’étude du travaille et de l’orientation professionnelle.

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5
Q

Quel sont les principes des relations de vicariance entre processus de traitement (Reuchlin, 1978)? (5)

A
  1. Dans certaines situations, chaque individu dispose d’un répertoire de processus pour élaborer une réponse
  2. Il existe une hiérarchie d’évocabilité de ces processus
  3. Variabilité inter-individuelle
  4. Variabilité intra-individuelle
  5. Dans une situation donnée, tous ces processus ne sont pas également efficace
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6
Q

A quoi correspond un répertoire de processus?

A

Dans une situation donnée, chaque individu dispose de plusieurs réponses comportementales possibles dans son répertoire de processus.
Situations d’adaptation à des contraintes -> réponse comportementale adaptée

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7
Q

A quoi correspond une hiérarchie d’évocabilité?

A

> Pour chaque individu il y a un processus/stratégie en haut de la hiérarchie : la plus évocable (stratégie qui apparaît spontanément)
La hiérarchie d’un individu dépend que quelle stratégie est plus ou moins confortable pour lui

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8
Q

A quels niveaux y-a-t-il une variabilité inter-individuelle dans les processus de traitement?

A

> Contenu du répertoire : pour résoudre un problème donné, individu X ne dispose pas des mêmes processus/stratégies que Y
Etendue du répertoire : dans une situation donnée, individu X peut disposer de 5 processus/stratégies alors que Y disposerait de 7 stratégies
Hiérarchie d’évocabilité : individu X et individu Y peuvent disposer des mêmes stratégies mais leur hiérarchie d’évocabilité n’est pas la même

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9
Q

Comment s’exprime la variabilité intra-individuelle dans les processus de traitement?

A

> Influence de la situation et de ses caractéristiques : selon les modalités difficiles à identifier, la réponse de l’individu X ne sera pas la même
Influence des facteurs
-> Modification du contexte provoque la variabilité intra-individuelle (l’individu changera de stratégie/processus)

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10
Q

Dans une situation donnée, en quoi les processus de traitement d’un individu X et d’un individu Y ne sont pas également efficace ?

A

> La stratégie définie comme efficace n’est pas la même entre 2 individus X et Y
Selon l’individu, la stratégie efficace = rapide, sûre ou cognitive ment peu coûteuse, …

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11
Q

Quelle sont les deux formes de vicariance?

A

> Vicariance spontanée

> Vicariance imposée

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12
Q

Qu’est-ce que la vicariance spontanée?

A

Lorsqu’une situation ne change pas, un individu X doit élaborer une réponse et alors que le contexte ne change pas, il mettra en place des stratégies/processus différents selon le moment.

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13
Q

Qu’est-ce que la vicariance imposée?

A

Intervention sur les conditions de la situation (l’environnement) qui entraîne un changement de stratégie chez certains individus (= différence inter-individuelle).

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14
Q

Qu’appel-t-on un sujet vicariant?

A

Un sujet capable de changer de stratégie.

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15
Q

Quels sont les processus disponibles pour percevoir/évaluer la verticale?

A

Répertoire de 3 processus :
- Vision périphérique
- Sensation proprioceptive
- Oreille interne : direction de la gravité
Sauf cas particulier, nous disposons tous de ces 3 processus.

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16
Q

Quel test est utilisé pour mesurer la dépendance-indépendance à l’égard du champ? En quoi consiste ce test?

A

“Rod and Frame Test” (RFT) :

Individu dans l’obscurité, ne voit que la baguette, cadre incliné, sujet doit placer la baguette à la verticale réelle.

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17
Q

Quels sont les résultats du Rod and Frame Test (RFT)?

A

> Sujets indépendants du champ ne sont pas influencés par l’inclinaison du champ (cadre)
Sujets dépendants du champ sont influencés par l’inclinaison du champ (cadre)

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18
Q

En quoi consiste l’expérience de Marendaz (1989) sur la vicariance?

A

> Mesure de la vicariance (spontanée vs provoquée)
2 conditions :
- Vicariance spontanée : debout, pieds parallèles (position normale)
- Vicariance provoquée : debout, un pied devant l’autre (ajout d’une contrainte à la situation)

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19
Q

Quels sont les résultats de l’expérience de Marendaz (1989) sur la vicariance?

A

> En situation normale : observation de dépendances-indépendances importantes
En situation de déséquilibre : références visuelles sont inefficaces -> changement dans la hiérarchie des processus -> utilisation du référentiel gravitaire - moins de différences inter-individuelles
-> Les sujets qui privilégiaient spontanément les informations visuelles se sont mis à utiliser d’autres sources d’informations et ont donc mieux réussi la tâche.

20
Q

Dans l’expérience de Marendaz (1989), que se passe-t-il lorsque les sujets sont remis en situation normale?

A

La plupart des individus vont retrouver la hiérarchie des processus qu’ils avaient spontanément.

21
Q

Dans son modèle, comment Reuchlin explique la hiérarchie d’évocabilité?

A

> Par le potentiel / les capacités naturellement développées par l’individu
Des expériences et apprentissages

22
Q

Qu’appel-t-on une stratégie?

A

Une séquence d’opérations mis en oeuvre pour répondre à une situation donnée.

23
Q

A quoi correspond l’identification des stratégies?

A

L’ordre dans lequel ces opérations sont mises en place.

24
Q

Quelle est la méthode qualitative utilisée dans l’illustration de vicariance spontanée?

A

Les verbalisations.

25
Q

Comment sont identifier les stratégies des sujets?

A

Par la recherche de cohérence entre informations quantitatives et qualitatives.

26
Q

En quoi consiste l’étude inter culturelle de Ellis et Henneley (1980)?

A

> Objectif : adaptation du WISC en langue galloise
Comparaison enfants “gallois” et enfants “anglais”
-> Empan moyen

27
Q

Comment s’exprime l’effet de longueur des mots dans l’étude inter culturelle de Ellis et Henneley (1980)?

A

Empan moyen supérieur pour les enfants anglais (6,55 vs 5,77).
-> Durée prononciation supérieure en gallois (2,22 sec. vs 2.10) = effet de la longueur des mots

28
Q

En quoi consiste l’étude de Baddeley, Thomson et Buchanan (1975) sur la mémorisation de mots en mémoire de travail?

A

> Etude porte sur la variabilité inter-individuelle dans les stratégies de mémorisation de mots
Relation entre longueur du mot, vitesse de lecture et rappel

29
Q

En quoi consiste l’expérience de Logie et al. (1996) sur l’empan mnésique pour le rappel oral immédiat d’une série de mots?

A

> Apprentissage de listes de 9 mots variant selon :
- longueur du mot (court ou long)
- phonologiquements similaires ou non
- mode de présentation (visuelle ou auditive)
VD = empan (rappel sériel immédiat)

30
Q

Qu’est-ce qui est observé dans l’expérience de Logie et al. (1996) sur l’empan mnésique pour le rappel oral immédiat d’une série de mots?

A

> Effet de longueur des mots
Effet de la proximité phonologique : on se souvient plus de mots (empan meilleur) lorsqu’ils sont phonologiquement contrastés
Pour la grande majorité de l’échantillon les effets sont attendus (longueur des mots, proximité phonologique)
Différentes stratégies restituées par les sujets interrogés (verbalisation a posteriori)
Différences interindividuelles de stratégies
Variabilité intra-individuelle de stratégie
Effet de longueur du mot plus marqué pour la stratégie de regroupement
Cohérence entre informations qualitatives et quantitatives

31
Q

Dans l’expérience de Logie et al. (1996) sur l’empan mnésique pour le rappel oral immédiat d’une série de mots, quelles sont les différentes stratégies restituées par les sujets interrogés?
Quelle en est la signification?

A

Différentes stratégies restituées :
- Verbal rehearsal (répétition) : 55 sujets
- Chunking (regroupement) : 30 sujets
- First letter : 11 sujets
- Semantic : 20 sujets
- Visual (visualisation) : 14 sujets
- Mixed (mélangées) : 66 sujets
=> Variabilité inter-individuelle et intra-individuelle (stratégie ‘mixed’)
=> Dans une tâche il y a plusieurs stratégies disponibles

32
Q

En quoi consiste le paradigme de Clark et Chase sur la comparaison Phrases-Dessins?

A

> Paradigme psycholinguistic : traitement des phrases
Créé pour étudier le traitement de la négation
Comparer le traitement d’informations verbales avec le traitement d’informations spatiales

33
Q

Dans le paradigme de Clark et Chase sur la comparaison Phrases-Dessins, quelles sont les principales stratégies observées?

A

> Stratégie propositionnelle : sans recodage de la négation vs avec recodage verbal de la négation
Stratégie analogique (visuelle) : visuelle pure vs visuelle avec recodage verbal préalable de la négation

34
Q

Dans le paradigme de Clark et Chase sur la comparaison Phrases-Dessins, quels sont les résultats?

A

> Les phrases négatives sont plus longues que les phrases affirmatives (temps de lecture plus long)
Ordre croissant des temps de réponse : affirmatives vraies < affirmatives fausses < négatives vraies < négatives fausses

35
Q

Dans le paradigme de Clark et Chase sur la comparaison Phrases-Dessins, que montre l’analyse différentielle interindivudelle sur les 2 groupes de sujets (temps de traitement du dessin)?

A

> Corrélations des patterns de résultats avec les prédictions du modèle
Groupe de sujets “well fit” dont les temps de traitement suivent les prédictions du modèle -> effet de la négation
Groupe de sujets “poorly fit” dont les temps de traitement ne suivent pas les prédictions du modèle -> absence de l’effet de négation, qui a donc été traité

36
Q

En quoi consiste la rotation mentale (exemple des cubes)? Quel paradigme serait adapté dans cette tâche?

A

> Hypothèse : Pour pouvoir dire que ses cubes sont pareils, il est nécessaire de tourner mentalement une figure pour qu’elle corresponde à l’autre (pouvoir les comparer)
RotationC : Les éléments de la terre C sont différents, aucune rotation ne permet donc de les faire correspondre
-> paradigme pour étudier les images mentales

37
Q

Dans la tâche de rotation spatiale, quelles ont les différentes stratégies cognitives identifiées?

A

> Stratégie de rotation mentale
Stratégie de rotation partielle
Stratégie verbale
Stratégie de projection

38
Q

Dans la tâche de rotation spatiale, quel effet est observé avec la stratégie de rotation mentale? Quel est son impact sur le temps de réaction?

A

Effet de la rotation physique (nécessaire pour que les 2 figured soient orientées de la même manière)

  • > temps de réponse (en ms) est d’autant plus long que l’angle de rotation est important
  • Pour la 2e figure la rotation mentale a déjà été effectuée -> temps de réponse inférieur
39
Q

Dans la tâche de rotation spatiale, quel effet est observé avec la stratégie de rotation partielle?

A

Effet de rotation lorsque la première figure est présentée.

40
Q

En quoi consiste la tâche de rotation spatiale?

A

> Temps 1 : codage et transformation (mémorisation de la figure)
Temps 2 : comparaison et réponse
Une fois que le sujet estime qu’il a estimé la première figure, il appuie sur une touche pour passer à la comparaison

41
Q

Dans la tâche de rotation spatiale, comment s’opère le traitement avec la stratégie de projection?

A

Pas de traitement pour la seconde figure (deuxième réponse).

42
Q

En quoi consiste la tâche d’addition de figures?

A

> ‘Encoding’, construction, comparaison
Paradigme utilisé pour étudier la mémoire ; mais au niveau individuel fait appel à la dépendance-indépendance à l’égard du champ

43
Q

Quelles sont les stratégies identifiées dans la tâche d’addition de figures?

A

> Stratégie analytique
Stratégie de décomposition
Stratégie d’étiquetage (sujets nomment les éléments)
Stratégie de commutation

44
Q

En quoi consiste la stratégie analytique (propositionnelle)?

A

Coder la figure par des attributs tels que le nombre de côtés, la taille, les angles, etc.

45
Q

Quel est le critère de fiabilité des verbalisations avec la stratégie analytique (propositionnelle)?

A

Temps de réponse en fonction du nombre d’attributs.

46
Q

Tâche de raisonnement (Sternberf and Weil, 1980) :
“Jean est plus grand que Paul. Paul est plus grand que Pierre. Qui est le plus grand?”
Quelles sont les stratégies observées chez les sujets?

A

Stratégies :

  • verbale
  • spatiale
  • visuelle
47
Q

Dans la tâche de raisonnement de Sternberf et Weil (1980), que montrent les corrélations entre temps de réponse et capacités mentales des sujets?

A

> Test d’aptitudes spatiales : sujets utilisant une stratégie spatiale -> score élevé et temps de réponse faible (corrélation négative significative)
Test d’aptitudes verbales : sujets utilisant une stratégie verbale -> score élevé et temps de réponse faible (corrélation négative signitficative)
=> Si la stratégie utilisée correspond aux aptitudes testées -> score élevé et temps de réponse faible