Somatosensoriel et applications cliniques Flashcards
Un client avec un syndrome du tunnel carpien décrit des sensations des fourmillements et de picotements au niveau des doigts. Cette description correspond à de l’hyperalgésie.
Faux
Douleur chronique neuropathique: Activité neuronale pathologique,
La douleur est indépendante de la stimulation des terminaisons nerveuses
Hyperalgésie: Le seuil de dépolarisation du nocicepteur est diminué. Une stimulation est perçue beaucoup plus douloureuse qu’elle ne serait d’ordinaire
Paresthésies: fourmillement et picotement
La douleur est synonyme de nociception.
Faux
La nociception c’est le stimulus qui est percu par le SN. C’est le language du SN.
La douleur, c’est la perception que le cerveau fait de ce stimulus.
La douleur est plutôt la sensation que nous avons lorsque le système nerveux détecte un stimulus nociceptif.
Les centres supérieurs peuvent moduler la transmission de l’input nociceptif.
Vrai
Les centres supérieurs ( cortex cérébral, l’amygdale, le thalamus, le tronc cérébral et la moelle épinière) sont des structures cérébrales qui traitent et régulent l’information nociceptive, donc la matrice de la douleur. Elles jouent un rôle dans la régulation et contrôle de la douleur (soit au niveau 3-4-5 : système neuronal descendant, système hormonal et système cortical). Par exemple, une modulation ascendante ou descendante de l’information peut être une antinociception (une diminution de la transmission de l’information nociceptive) ou une pronociception (une augmentation de la transmission de l’information nociceptive)
Une allodynie est due à une augmentation de l’excitabilité nociceptive du SNC.
Vrai
C’est l’augmentation de l’excitabilité du SNC au voie nociceptive suite à des afférences nociceptives prolongées. Cette plasticité cérébrale est lié au phénomène de potentialisation à long terme.
Allodynie est en fait une sensation de douleur suite à un stimulus non-douloureux et elle excède la période de stimulation.
Dans le phénomène de sensibilisation périphérique, la diminution du seuil du nocicepteur entraîne l’hyperalgésie.
Vrai
Ce qui fait que la stimulation est perçue bcp plus douloureuse qu’elle ne l’est à l’ordinaire.
Sensibilisation périphérique: Résulte de l’interaction entre les substances inflammatoires
relâchées au site de la lésion et les nocicepteurs
Hyperalgésie: Le seuil de dépolarisation du nocicepteur est diminué. Une
stimulation est perçue beaucoup plus douloureuse qu’elle ne serait d’ordinaire
La matrice de la douleur au niveau cérébral peut s’activer en l’absence de stimulus nociceptif, mais ce uniquement chez les patients avec une problématique de douleur chronique.
Faux
Matrice: Structures cérébrales qui
traitent et régulent
l’information nociceptive. L’activation de ces structures peut évoquer la douleur en l’absence de stimuli nociceptifs.
Douleur chronique : Stimulation continue des nocicepteurs suite à un trauma
La douleur est indépendante de la stimulation des
terminaisons nerveuses
Un membre fantôme peut être bougé volontairement.
Vrai
Cette impression que son membre bouge volontairement est du au fait que la représentation motrice (au niveau du cortex primaire moteur) du membre amputée est toujours présente. Il est donc toujours possible d’envoyer une commande motrice bien que le membre ne soit plus présent, et c’est à cause de cela que la personne a une impression de mouvement.
La personne amputée a l’impression que son membre manquant est toujours présent et qu’il peut le contrôler.
La douleur projetée est due à une convergence des afférences nociceptives et cutanées sur les mêmes neurones.
Vrai
La douleur projetée est lorsque la douleur est perçue dans un site distinct de son origine. C’est souvent associé à une douleur viscérale que l’on perçoit sur un territoire cutané. Les afférences nociceptives viscéraux et cutanées convergent sur le même neurone de deuxième ordre.
L’allothymie est une sensation de douleur pour un stimulus non-douloureux.
Faux
Le terme correspondant est plutôt l’allodynie. C’est dû à l’augmentation de l’excitabilité du SNC au voie nociceptive suite à des afférences nociceptives prolongées. La plasticité de ce phénomène est relié à la potentialisation à long terme (récepteurs NMDA) similaire à ceux de la mémoire.
L’augmentation de la perception douloureuse lors de stimulations douloureuses répétées (phénomène de wind-up) est un signe clinique de sensibilisation périphérique.
Faux
La sommation temporelle ou le phénomène de wind-up est un signe de la sensibilité centrale. Cela consiste à l’augmentation de l’excitabilité des neurones de la corne dorsale suite à un haut niveau des afférences nociceptives. La stimulation est maintenue constante et l’intensité perçue augmente à chaque présentation de stimuli.
La douleur chronique est un problème très répandu, touchant environ 5-7% de la population adulte au Québec.
Faux
la douleur chronique touche 20% des hommes et 24% des femmes au Québec, soit plus d’un million de personnes.
Environ 50% à 80% des membres fantômes sont douloureux.
Vrai
Lors d’une étude en laboratoire, on évalue la perception de douleur d’un individu en bonne santé au niveau d’une main pour un stimulus donné à deux reprises, soit avant et après immersion du pied de cette personne pendant 2 minutes dans un bain d’eau glacée. A quoi devrait-on s’attendre comme résultat? La perception de la douleur est diminuée suite à l’immersion.
Vrai
La deuxième fois devrait être moins douloureuse que la première fois adaptation > sommation
La transmission d’un potentiel d’action d’un axone (non nociceptif) à un autre (nociceptif) suite à une démyélinisation peut contribuer à la douleur neuropathique. On nomme ce mécanisme transmission ephatique.
Vrai
La transmission ephatique est causé par une diminution d’isolation liée à la perte de myéline, le potentiel d’action dans un axone peut causer un potentiel d’action dans l’axone adjacente (cross-talk). Il y a alors une activation par des stimuli non-nociceptifs d’afférence qui va transmettre des flux nociceptifs.
Une transmission éphatique implique une perte de myéline.
Vrai
C’est la cause du phénomène.
Lors d’une étude en laboratoire, on évalue la perception de douleur d’un individu en bonne santé au niveau d’une main pour un stimulus donné à deux reprises, soit avant et après immersion du pied de cette personne pendant 2 minutes dans un bain d’eau glacée. A quoi devrait-on s’attendre comme résultat? Les changements dans la perception de la douleur sont impossibles à prédire, la réponse à la douleur est un phénomène personnel.
Faux
Si l’individu est en santé, la perception de la douleur devrait diminuer d’environ 30%. Il ne faut pas mélanger cela avec le fait que les seuils de perception douloureuse est variables d’une personne à une autre.
Des sensations électriques de fourmillement et/ou de brûlure intense signalent souvent une douleur de type neuropathique.
Vrai
La douleur neuropathique est une activité neuronale pathologique et indépendante de la stimulation des terminaisons nerveuses. Un des symptômes possible de la paresthésie est le fourmillement et le picotement.
Lors d’une étude en laboratoire, on évalue la perception de douleur d’un individu en bonne santé au niveau d’une main pour un stimulus donné à deux reprises, soit avant et après immersion du pied de cette personne pendant 2 minutes dans un bain d’eau glacée. A quoi devrait-on s’attendre comme résultat? La perception de la douleur ne change pas suite à l’immersion.
Faux
la perception de la douleur devrait diminuer la deuxième fois d’environ 30% si le système est en santé. Une cause qui pourrait expliquer pourquoi la douleur reste la même serait que le mécanisme est moins efficace, donc il y a plus de difficulté pour l’adaptation à la douleur.
Un client avec un syndrome du tunnel carpien décrit des sensations des fourmillements et de picotements au niveau des doigts. Cette description correspond à de la synesthésie.
Faux
Douleur chronique neuropathique: Activité neuronale pathologique,
La douleur est indépendante de la stimulation des terminaisons nerveuses
Paresthésies: fourmillement et picotement
Le terme « sensation référée » décrit la perception que peut avoir une personne amputée d’une main lorsqu’on touche son membre manquant alors qu’on touche en réalité son moignon ou son visage.
Vrai
Le membre manquant peut aussi être évoqué par le toucher de d’autres parties du corps chez certains amputés. Le principe de la sensation référée est causé par une réorganisation de la représentation corticale de l’homonculus. Ainsi, la région qui avant traitait l’information somato-sensorielle de la main, maintenant amputée, va traiter l’information des zones bordant la main, telles que vues dans la représentation corticale. De fait, la main et le visage sont des régions voisines dans la représentation corticale. Cela dit, la région de la main peut alors ‘’empiéter’’ sur celle du visage. Par conséquent, si on touche la joue de la personne amputée, elle pourra ressentir une sensation au niveau de sa main qui est pourtant amputée. Cette sensation s’appelle sensation référée.
Un effet pro-nociceptif décrit une augmentation de la transmission de l’input nociceptif.
Vrai
Régulation Top-down
Changements dans l’équilibre des inputs descendants
anti-nociceptifs et pro-nociceptifs
Environ 17% des personnes amputées ont des sensations de membre fantôme.
Faux
Environ 90% des personnes amputées ont des sentiments de membre fantôme. Ceci est l’impression que le membre manquant est toujours présent.
La matrice de la douleur ce sont les structures cérébrales qui traitent et régulent l’information nociceptive.
Vrai L’activation de ces structures peut évoquer la douleur en l’absence de stimuli nociceptifs.
La paresthésie est un fourmillement/picotement.
Vrai
Douleur chronique neuropathique: activité neuronale pathologique