Socio 2 Flashcards
Perte ‘un membre et sensation fantôme
La sensation fantôme s’exprime plus concrètement par de réelles sensations au niveau du membre amputé, tel que des frissons, un membre qui gratte…
Sensation de la survivance du membre amputée
premier médecin à prouver l’existence du membre fantôme.
Dr. Silas Weir Mitchell (médecin en charge de Dedlow) :
Guerre de sécession dmd de masser le mollet mais les. 2 amputé
Plasticité cérébrale =
organisation/réorganisation des réseaux de neurones sous l’impulsion de l’apprentissage, d’événements de vie, du vieillissement, de la consommation de substances… et ce, tout au long de la vie.
Desafferentation
= phénomène qui apparaît lorsqu’un membre (zone corporelle de manière générale) n’est plus relié au système nerveux. Il s’en suivra une réorganisation. La zone du cortex somesthésique où se projettent les afférences correspondantes sont “mises sous silence”. Cela entraîne une disparition de la représentation des territoires cutanées dénervés dans les aires corticales primaires.
Après amputation, les cartes
somesthésiques sont
remodelées. Notamment grâce aux impulsions de nouvelles entrées sensorielles dans la zone du cortex désafférenté. Les zones de peau adjacentes au membre amputé deviennent mieux représentées.
Certains patients peuvent même « réveiller » leur membre fantôme à volonté
: soit par forte concentration, soit par stimulation des moignons (en les frottant l’un contre l’autre). ⚠ les sujets amputés reconnaissent que ces sensations sont illusoires mais ne font pas de différences avec des sensations réelles, ce qui peut amener le patient à se mettre en danger. Par exemple, il va se lever de son lit en pensant avoir encore ses deux jambes, ou alors il va
vouloir saisir des objets à deux mains mais il n’en a plus qu’une…
Une mémoire de la douleur,
présente sur ce membre, peut rester présente dans les corps après amputation, le schéma corporel est ainsi resté bloqué sur l’action douloureuse avant amputation.
Par exemple, un soldat perdant sa main en tenant une grenade ressent parfois des spasmes douloureux, comme s’il revivait l’action. Comme si la main était resserrée sur quelque chose.
Atténuer les sensations
Effort de concentration
Détournement de l’intention
Th»rapide du miroir
Cela consiste à présenter au cerveau une fausse image d’un membre (= donner l’impression au cerveau qu’il y a toujours un membre à cet endroit) :
- En bon état, sans dommage ni lésion
- Effet : tromper le cerveau et estomper les douleurs (ex : en massant une zone) - Se concentrer plutôt que rester passif
→ permet de calmer une gêne ou des douleurs contre lesquelles les neuroleptiques et antalgiques ne peuvent rien
Le deuil du latin
Dolore qui signifie « souffrir » donna le mot « dol » puis « deuil » en français donc, c’est un terme associé à la douleur. Le deuil du latin Dolore qui signifie « souffrir » donna le mot « dol » puis « deuil » en français donc, c’est un terme associé à la douleur.
Modèle pour décrire le deuil
modèle de Kubler-Ross (1969)
Il existe le modèle de Kubler-Ross (1969) pour décrire le deuil :
- Le déni : survient après la perte, le refus d’y croire, période intense mais courte. Par exemple
une grand-mère qui se projette dans le futur en se disant qu’elle assistera au mariage de son petit-fils alors qu’elle était à deux minutes du générique et que son petit-fils n’est encore qu’un enfant. - La colère : sentiment de colère face à la perte. On a un sentiment de culpabilité parfois.
- Marchandage : négociation, chantage (avec le praticien : « rendez-moi autonome juste pour
assister à la naissance de mes petits-enfants ») - Dépression : tristesse, détresse, remise en question, temporalité modifiée (impression que
ça ne se terminera jamais) - Acceptation : la réalité devient plus acceptable, retour à un fonctionnement normal.
Evolution de la place de la mort dans les sociétés occidentales :
passages d’un statut social/collectif à un statut privé.
Zarifian :
« la mort est pour nous désormais un scandale. Elle fait injure aux promesses de bonheur éternel et de bien-être à la portée de tous grâce à la consommation. »
Deuil = espace de transition avec 2 enjeux
- Favoriser la cohésion du groupe (enjeu social)
- Observer une tolérance et un contrôle sur les troubles (enjeu psychologique)