sex genre et age Flashcards

1
Q

qu’est que le féministe

A
  • Le féminisme, c’est vouloir éliminer les oppressions auxquelles font face les femmes sur le
    plan personnel, social, institutionnel et politique.
  • Le mouvement féministe travaille à différents niveaux pour favoriser l’amélioration des
    conditions de vie des femmes. Certains groupes agissent principalement sur le plan politique et sur le plan juridique afin de changer les lois et les politiques qui touchent les femmes. D’autres groupes travaillent plus directement avec les femmes et offrent des services et des activités qui favorisent leur épanouissement personnel, social, économique
    et culturel. L’objectif du mouvement des femmes est de

-Le féminisme est une perspective qui comprend autant de variations que de personnes qui s’identifient comme féministes.
 Les divers courants féministes ont des idées différentes sur la façon d’expliquer les causes des inégalités vécues par les femmes dans la société et sur les moyens de changer ces situations.
 Le mouvement féministe est un mouvement diversifié, il en revient à chaque femme de se

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2
Q

quest ce que le courant féministe Le féminisme antiraciste

A

Le féminisme antiraciste combine les luttes féministes et antiracistes, en reconnaissant que les oppressions liées au genre et à la race sont interconnectées. Il critique le féminisme traditionnel pour avoir souvent ignoré les questions raciales. Ce mouvement insiste sur l’importance d’inclure les femmes de couleur, affectées à la fois par le sexisme et le racisme, dans la lutte pour l’égalité. L’intersectionnalité, concept clé, aide à comprendre les discriminations croisées. Des figures comme Angela Davis et Audre Lorde sont emblématiques de cette approche.

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3
Q

qu’est que Le féminisme autochtone

A

Le féminisme autochtone est un mouvement qui défend les droits des femmes autochtones en luttant contre le patriarcat, le colonialisme, et le racisme. Il reconnaît que les femmes autochtones subissent des oppressions particulières en raison de leur identité culturelle et de l’histoire coloniale. Ce féminisme met l’accent sur la justice sociale, la souveraineté des peuples autochtones, et la préservation des traditions et des savoirs ancestraux, tout en luttant pour l’égalité de genre.

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4
Q

quest ce que Le féminisme postcolonial

A

Le féminisme postcolonial est une approche qui examine l’impact du colonialisme sur les femmes, en particulier dans les sociétés anciennement colonisées. Il critique le féminisme occidental pour avoir souvent ignoré les expériences des femmes non occidentales et pour avoir imposé une vision de l’émancipation basée sur des valeurs européennes.

Ce féminisme met en avant les voix des femmes des pays du Sud et des communautés marginalisées, en soulignant les effets persistants du colonialisme, du racisme, et de l’impérialisme. Il s’intéresse aux inégalités globales, à l’exploitation économique et culturelle, tout en réaffirmant l’importance des identités culturelles et des luttes locales pour l’égalité.

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5
Q

qu’est que le masculinisme

A

 Le masculinisme est un discours alarmiste sur la situation des hommes qui a su attirer
l’attention des médias et se déployer habilement dans l’espace public (p.16)
 Le masculinisme est avant tout une forme particulière d’antiféminisme (p.16)
 Le mouvement masculiniste entre dans sa phase d’émergence suite à l’attentat antiféministe du 6 décembre 1989 à l’École polytechnique de Montréal.
 Le masculinisme englobe un ensemble d’individus et de groupes qui œuvrent à la fois
pour contrer le féminisme et pour promouvoir le pouvoir des hommes (p.16)

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6
Q

qu’Est ce que jean-clause st amant pense du masculinisme

A

Le chercheur québécois Jean-Claude St-Amant, de l’Université
Laval (Québec), explique : « Oui, il y a des discriminations sur la base de la
classe sociale où des hommes sont aussi victimes, mais ils ne le sont pas en
tant qu’hommes. Donc à partir de concepts détournés de leur sens, les
“masculinistes” se sont donné une légitimité, en disant par exemple, il y a
du “féminisme”, pourquoi pas du “masculinisme”, il y a une condition
féminine, donc il doit y avoir une condition masculine»

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7
Q

qu’elle était le but de l’église et l’état face au autochtone a son arriver

A

Les missionnaires ont ensuite entrepris d’imposer des rôles fondés sur le genre aux personnes
autochtones vivant au Canada, ce qui est devenu un objectif officiel de l’Église et de l’État au début du
19e siècle avec l’établissement du système de réserves.
 Le désir d’intégrer de force les peuples autochtones à l’économie agricole a entraîné
l’établissement du système de réserves, qui était « parmi les premières politiques à entamer la
construction sociale des tâches genrées » (Cannon, 1998).
 Les hommes apprenaient à labourer la terre, et les femmes à effectuer des tâches domestiques,
traçant une division claire du pouvoir entre les hommes et les femmes. Ainsi, vers les années 1830,
les pratiques existantes perçues par les colonisateurs blancs comme du trave

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8
Q

selon la lois sur les indien: si une femme autochtone marie un homme allochtone peut t’elle garder son statut d’indien

A

non!

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9
Q

selon la lois sur les indien: si un homme autchonte marie une femme allochtone peut t’il garder se statut d’indien?

A

oui et la femme devient autchone

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10
Q

Quelle est l’importance de la Loi sur les Indiens de 1876 dans les politiques coloniales canadiennes ?

A

La Loi sur les Indiens de 1876 est considérée comme la pierre angulaire des politiques coloniales canadiennes. Elle a effacé les traditions autochtones de diversité des genres et de pluralité des expressions de genre, imposant une vision patriarcale et hétérosexuelle des relations sociales dans les communautés autochtones.

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11
Q

Quel rôle la Loi sur les Indiens a-t-elle joué dans la transmission du statut chez les Autochtones ?

A

La Loi sur les Indiens a attribué le statut aux hommes autochtones, qui pouvaient le transmettre à la femme qu’ils épousaient. Cela a institutionnalisé la descendance patrilinéaire, renforçant le patriarcat dans les communautés autochtone

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12
Q

Comment la Loi sur les Indiens a-t-elle contribué à l’hétérosexualisation des communautés autochtones ?

A

La Loi sur les Indiens a naturalisé la structure de la famille nucléaire hétérosexuelle dans les communautés des Premières Nations. Elle a imposé des modèles de relations fondés sur l’hétérosexualité, en rendant les unions hétérosexuelles nécessaires pour la transmission du statut et de la richesse.

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13
Q

Comment la Loi sur les Indiens a-t-elle affecté les traditions autochtones concernant les genres ?

A

La Loi sur les Indiens a effacé les traditions autochtones de diversité des genres et de pluralité des expressions de genre, imposant un modèle rigide de binarité de genre et d’hétérosexualité qui n’était pas représentatif des pratiques culturelles précoloniales.

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14
Q

Quel impact cette loi a-t-elle eu sur la structure de la famille autochtone ?

A

Elle a contribué à l’imposition d’une structure de famille nucléaire hétérosexuelle, remplaçant les formes traditionnelles de parenté et de relations familiales dans les communautés autochtones, ce qui a renforcé le patriarcat.

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15
Q

Quels sont les quatre domaines de pouvoir identifiés par Bilge et Hill Collins dans leur analyse de l’intersectionnalité ?

A

Les quatre domaines de pouvoir identifiés sont le domaine structurel de pouvoir, le domaine culturel de pouvoir, le domaine disciplinaire de pouvoir, et le domaine interpersonnel de pouvoir.

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16
Q

Qu’est-ce que le domaine structurel de pouvoir selon cette approche intersectionnelle ?

A

Le domaine structurel de pouvoir fait référence aux institutions sociales, politiques, et économiques qui façonnent les inégalités systémiques. Ces structures renforcent les hiérarchies de genre, de race, et de classe à travers des lois, des politiques publiques, et des pratiques institutionnelles.

17
Q

Comment les athlètes féminines sont-elles affectées par les représentations binaires de genre selon Bilge et Hill Collins ?

A

Les athlètes féminines se trouvent dans une position difficile entre des représentations de la masculinité et de la féminité. Ces représentations reposent sur une compréhension binaire du genre, où elles sont souvent jugées pour être “trop masculines” ou “pas assez féminines”, ce qui limite leurs possibilités de s’exprimer pleinement en tant qu’athlètes.

18
Q

Que désigne le domaine disciplinaire du pouvoir dans l’intersectionnalité ?

A

Le domaine disciplinaire du pouvoir fait référence aux mécanismes de contrôle et de régulation qui imposent des normes sociales et comportementales. Il inclut les règles et procédures qui renforcent les inégalités et maintiennent l’ordre social, souvent par le biais de la surveillance, de la discipline, et de la punition.

19
Q

Quel rôle joue le domaine interpersonnel du pouvoir dans les relations sociales ?

A

Le domaine interpersonnel du pouvoir concerne les dynamiques de pouvoir dans les interactions quotidiennes entre individus. Il reflète comment les inégalités structurelles et culturelles se manifestent dans les relations interpersonnelles, influençant la manière dont les gens se traitent en fonction de leur genre, race, classe, ou autres identités.

20
Q

Qu’est-ce que l’intersectionnalité ?

A

L’intersectionnalité est un outil pour analyser la manière dont les différents systèmes d’oppression (racisme, sexisme, classisme, etc.) s’articulent et se renforcent mutuellement. Elle montre que les oppressions ne peuvent pas être comprises isolément, mais qu’elles interagissent pour façonner les expériences vécues.

21
Q

Quand et par qui le concept d’intersectionnalité a-t-il été proposé ?

A

Le concept d’intersectionnalité a été proposé en 1989 par Kimberlé Crenshaw, une théoricienne féministe afro-américaine. Elle s’est inspirée de la longue tradition féministe afro-américaine pour analyser les luttes spécifiques des femmes noires.

22
Q

Quel est l’objectif de Kimberlé Crenshaw en introduisant l’intersectionnalité dans les débats féministes et antiracistes ?

A

Crenshaw voulait montrer que les femmes noires occupent une position spécifique dans les luttes sociales, car elles sont souvent invisibles dans les enjeux féministes (qui sont dominés par les femmes blanches) et dans les mouvements d’égalité raciale (qui se concentrent sur les hommes noirs). L’intersectionnalité vise à rendre visible cette double marginalisation.

23
Q

Quelle critique l’intersectionnalité apporte-t-elle aux mouvements féministes et antiracistes traditionnels ?

A

L’intersectionnalité critique l’homogénéisation de certaines catégories (comme “femmes” ou “Noirs”) et la tendance à uniformiser les expériences vécues. Elle affirme que toutes les femmes ne sont pas blanches et que tous les Noirs ne sont pas des hommes, montrant ainsi que les mouvements traditionnels ont souvent négligé les expériences des femmes de couleur.

24
Q

Pourquoi l’intersectionnalité rejette-t-elle la hiérarchisation des systèmes d’oppression ?

A

L’intersectionnalité rejette la hiérarchisation des systèmes d’oppression car elle considère que les oppressions (racisme, sexisme, classisme, etc.) sont interdépendantes et se renforcent mutuellement. Elle refuse donc de considérer une oppression comme plus importante qu’une autre et souligne qu’il faut les analyser ensemble.

25
Q

Quels sont les aspects identitaires pris en compte par l’intersectionnalité dans l’analyse des oppressions ?

A

L’intersectionnalité prend en compte plusieurs aspects identitaires, tels que la race, le genre, la classe, l’handicap, l’âge, l’origine ethnique, et l’orientation sexuelle, pour comprendre comment ces dynamiques interagissent pour façonner la vie des individus.

26
Q

Qu’est-ce qu’un double standard ?

A

Un double standard désigne le fait de porter un jugement différencié sur le même comportement ou acte, en fonction de la personne qui le commet, souvent selon son genre ou son appartenance à un groupe social. Cela se produit dans des sociétés hiérarchisées comme le patriarcat ou les sociétés post-coloniales.

27
Q

Comment le double standard s’exprime-t-il dans les comportements entre les hommes et les femmes ?

A

Le double standard se manifeste lorsque le même comportement est jugé différemment selon que l’auteur est un homme ou une femme. Par exemple, un comportement peut être valorisé chez les hommes et dévalorisé chez les femmes, révélant une injustice de perception basée sur des stéréotypes de genre.

28
Q

Pourquoi est-il important de visibiliser le double standard dans les luttes sociales ?

A

Visibiliser le double standard permet de dénoncer l’injustice qu’il représente et de le rendre conscient. En nommant et en révélant ces inégalités, il devient possible de lutter contre la discrimination qu’elles entraînent, ce qui est la première étape vers le changement social.

29
Q

Quels types de double standards peuvent être considérés comme légaux ?

A

Certains double standards sont légaux, comme le droit de vote, qui est attribué aux citoyens canadiens mais pas à d’autres personnes non citoyennes. Cela montre que certaines inégalités sont inscrites dans le cadre juridique.

30
Q

Pourquoi les doubles standards sont-ils souvent invisibilisés ?

A

Les doubles standards sont souvent invisibilisés parce qu’ils sont commis inconsciemment ou sont niés. Ils sont ancrés dans les perceptions collectives et renforcés par des normes et stéréotypes partagés, ainsi que par des discours médiatiques et politiques, ce qui les rend difficiles à identifier sans une analyse critique.

31
Q

Quel est l’impact des normes et stéréotypes sur les doubles standards ?

A

Les normes et stéréotypes renforcent les doubles standards, car ils façonnent la manière dont les comportements sont perçus dans la société. Les inégalités qui en découlent sont souvent normalisées et donc difficilement perçues comme des injustices, rendant ces standards tacites et informels.

32
Q

Comment les médias et les discours politiques entretiennent-ils les doubles standards ?

A

Les médias et les discours politiques jouent un rôle en perpétuant les doubles standards en renforçant les stéréotypes de genre, de race, ou de classe. Ils contribuent à maintenir ces jugements différenciés en présentant certaines attitudes comme normales ou naturelles pour certains groupes, mais problématiques pour d’autres.