SEMAINE 9 - Les nouvelles dimensions de l'urbain Flashcards

1
Q

Quel est un exemple historique du phénomème de banlieu?

A

Plan « vu d’oiseau » de Paris : murs qui entouraient la ville (protection territoire militaire + taxes d’entrée pour marchandise à vendre) donc phénomène d’édification de faubourg au dalà des portes qui ne sont ni ville ni campagne où il y a bcp d’activités économiques.

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2
Q

Quelle est la définition de la banlieue (Choay et Merlin)?

A
  • Territoire urbanisé qui entoure une ville.
  • L’origine du terme = juxtaposition des termes ban (proclamation officielle d’un ordre, d’une interdiction (bannir)) et lieue (distace) : c’était le territoire d’une lieue autour d’une ville sur lequel s’étendait le ban. = distanciation des premiers faubourgs.
  • Endroits pas complètement indépendants qui ont un lien tès étoit avec la ville centre
  • Services dans la ville centre
  • Activités économiques dans les banlieues aussi
  • La banlieue a donc avant tout une définition administrative : elle est constituée de communes autonomes mais qui se sont urbanisées sous l’influence d’une ville centre, avec un certain degré de nécessité, des attributions spécifiques qui caractérisent chaque partie par rapport au tout.
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3
Q

Qu’est-ce que la rurbanisation (Choay et Merlin)?

A
  • Néologisme qui désigne le processus d’urbanisation rampante de l’espace rural, d’imbrication des espaces ruraux et des zones urbanisées périphériques.
  • Quartiers qui se branchent à des anciens villages près de la ville, mais aussi lié à la ville mère pour les services/travail
  • Profiter du système villageois établi mais en étant citoyen à la ville principale/mère
  • Distinguée de la suburbanisation (développement continu de l’espace autour des villes) et de la péri urbanisation (urbanisation continue aux franges de l’agglomération.)
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4
Q

La révolution des transports : renforcir ces concepts

A

Les chemins de fer permettent d’habiter en campagne et d’arriver en ville rapidement pour travailler. Automobiles = liberté de diffusion. Électronique = s’éloigner encore davantage, phénomène du télétravail permettre d’être ailleurs. Extension sans frontière de l’agglomération urbaine.

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5
Q

Quels sont des exemples de territoires où il y a dispersion?

A
  • Los Angeles
  • Rhin-Ruhr : édification le long des axes, succession, imbrication de phénomènes de natures différentes
    VS.
  • Shanghai (hyper concentré)
    Diffusion et dispersion par grands axes automobiles
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6
Q

Qu’est-ce que l’entre-ville (Sieverts, 2004 : 16)?

A
  • Constituée de « domaines » dont les usages, les constructions et les topographies restent très hétérogènes:
  • Se développe sur des terrains très étendus (distance entre les différents éléments, souvent agricole)
  • Présentent des caractéristiques à la fois urbaines et rurales
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7
Q

Comment est-ce que le rapport entre campagne ouverte et l’espace bâti s’est inversé (Sieverts, 2004 : 16)?

A
  • Le paysage qui formait le « fond » global, est devenu une « figure » façonnée. Inversement, la surface bâtie, par sa taille et son caractère ouvert, a pris les caractéristiques d’un paysage global.
    Paysage qui est formé par des éléments bâtis construits + espaces agricoles
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8
Q

Comment se développe l’entre-ville dans nos sociétés industrielles avancées (Sieverts, 2004 : 16)?

A
  • Incontrôlé : faible densité = grande liberté d’implantation
  • Programmes massifs de construction = surfaces de logements et de lieux de travail importantes avec faible taux d’occupation
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9
Q

Exemple de Aix-Marseille (développement villes + entre-villes)

A

Édification + dispersion le long des axes qui connectent les villes principales de manière à pouvoir bouger le long du territoire assez rapidement

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10
Q

Qu’est-ce qu’englobe la « Città diffusa » (selon Secchi, 2008)?

A
  • Pas seulement les territoires intermédiaires habités avec habitations, etc
  • Comprend aussi les anciens noyaux
  • Les banlieues
  • Ville ancienne comme villages
  • Ville moderne + périphéries
  • Maisons
  • Usines
  • Etc.
  • Le tout disposé sans ordre apparent
    Exemple : II Salento (Italie)
    Territoire moins peuplé ayant moins de pression, pourcentage de zones de ville en continu = partie réduite du territoire vs territoire en dispersion majoritaire
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11
Q

Le cas de l’agglomération de Québec

A

Dispersion
Secteurs urbanisés localisés dans les 3ème et 4ème couronnes de banlieues le long des axes importants

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12
Q

Quelles sont les caractéristiques des secteurs développés à partir des années 1980 et en croissance? (Québec)

A
  • Autour de noyaux existants, anciens ou non
  • Près de voies rapides
  • Près d’éléments naturels ou dans des secteurs de villégiature en transformation
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13
Q

Quelles sont les caractéristiques des secteurs d’éclatement territorial et de discontinuités spatiales où réside, travaille et se divertit une population très mobile (espaces de la mobilité)? (Québec)

A
  • Autour de noyaux existants, anciens ou non
  • Près de voies rapides
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14
Q

Que signifie l’interface problématique avec les milieux naturels et les zones agricoles? (Québec)

A
  • Fragmentation des mesures de contrôle
  • Tensions entre « indigènes » et néo-ruraux, entre conservation et développement
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15
Q

Que signifie l’individualisation des pratiques urbaines? (Quévec)

A
  • Repli domestique, néo-ruralité, rapprochement de la nature, recherche d’économie, désir de « ralentir »
  • Mobilité qui conditionne le quotidien
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16
Q

Évolution du territoire au Québec

A

1950 : De manière progressive
1970 : Premier éclatement (petites parties vertes), lac St-Joseph, Lac Beauport
1980 : Augmentation occupation du territoire, éclatement de l’habitat à l’Iles d’orléans
1990 :
2000 : Poussée vers la Rive-Sud

17
Q

Réseau des parcours fondateurs (Québec)

A

Les axes de développement se font à partir des anciens chemins historiques = vecteurs de développement.

18
Q

Les noyaux villageois (Québec)

A

Rôle important, structure territorial, développement autour

19
Q

Réseau autoroutier (Québec)

A

Développement fin des autoroutes, accès facile centre agglomération

20
Q

Influence de la topographie (Québec)

A

Importance développement du territoire

21
Q

Quelles sont les deux structures d’étalement qui découlent entre autres des contraintes géo-morphologiques

A
  • En « rubans » au Nord (effilochage le long des routes et des vallées)
  • En « satellites » au Sud (entités relativement compactes séparées par des zones agricoles et boisés, relié aux anciens noyaux vollageois)
22
Q

Qu’est-ce que la ville élémentaire? (selon Vigano, 1999)

A
  • Idée de ville élémentaire
  • Style d’analyse à partir d’une situation complexe avec reconnaissance des morceaux et fragments qui la constitue
  • Opérations de déconstruction, mise-ensemble, superposition, matériaux = révélation ville élémentaire
  • Nouvelles interprétations des territoires contemporains (matériaux + ensembles de matériaux)
  • Comment ces fragment s’agencent, les reconnaitre d’abord
23
Q

Qu’est-ce que la logique de secteur?

A
  • Projection dans le sol urbain et sur l’espace public de la division technique du travail et des normes qui la régissent.
  • Partie du sol ou de l’espace, l’entreprise de réseau par exemple n’est pas propriétaire de sa tranchée, ni les pompiers de la voie pompiers, mais ils imposent des normes plus contraignantes encore que la propriété
  • Logique interne forte
  • Question fondamentale pour comprendre agglomération de Québec, Hydro-Québec avec lignes électriques
24
Q

Chemins anciens

A
  • Rôle dans la dispersion, au-delà des autoroutes, étroitement reliés au territoire agricole traditionnel
  • Superposition paysage contemporain, successions épiceries, restaurants à chaines, station de service et autre côté, fenêtre avec paysage ancestral, vue des clochers, tissus anciens qui se mêlent à des tissus anciens
  • Confusion du paysage, mixité des chemins anciens
25
Q

Exemple de Saint-Augustin

A

Centre villageois qui sont caractérisés par des anciens tissus ex. église
Continuité dans l’espace de l’étalement
Centre sportif central

26
Q

Exemple de Boischatel

A

Stratification des parties du noyau villageois

27
Q

Rôle des infrastructures

A

Rôle important dans l’agglomération, permettent la fluidité, le transport, mise en place des éléments commerciaux, tout ce qui est connecté au réseau autoroutier

28
Q

Réseau autoroutier

A

À la fois structuré comme un système extraurbain mais qui est devenu un système autoroutier urbain.
Zones industrielles autour

29
Q

Réseau électrique

A

Distances entre morceaux et l’autre, logique propre de très grand territoire, importantes lignes qui traversent l’agglomération, laisse traces importantes entre les quartiers

30
Q

Quels sont des exemples de méga-fragment?

A
  • Base militaire Valcartier
  • Aéroport Jean-Lesage
  • Campus Université Laval
  • Raffinerie Ultramar
  • Pintendre Autos
    Grands morceaux avec logique propre qui s’inscrivent dans le territoire de la ville dispersée, avec logique interne particulière
31
Q

Exemple des Centres commerciaux

A

Logiques internes qui se développent et qui s’expandent progressivement à partir de noyaux centraux
1960 : édification importante, simple rangée de magasins
Morceaux qui se transforment, fragments changent à l’intérieur d’eux-mêmes.

32
Q

Exemple des Résidences Olivetti (Gabetti & Isola, Ivrea, Italie (1968-1970))

A
  • Ville ancienne, centre de la ville assez restreint
  • Résidences temporaires pour les chercheurs
  • Intervention assez subtile, dialogue entre la colline et ce qui se passe autour, se confond avec le paysage rural, tension paysagère qui essaye de recomposer tous les fragments qui sont autour, logements en contact direct avec la nature
33
Q

Exemple de la Maison à Coutras (Lacaton & Vassal, France (2000))

A

Dans territoire de dispersion, agricole et suburbain s’entremêle
Édification d’une maison en partant de celle qui est serre agricole, maison du langage de l’agriculture, peu chère, enveloppe protective avec serre préfabriquée, inscrire architecture dans le paysage de manière intelligente

34
Q

Exemple de L’immeuble qui pousse (Edouard François, Montpellier, France (2000))

A

Dialogue avec les environs, relation de l’architecture aux éléments naturels, faire pousser la végétation avec le bâtiment, volume nu qui accueille la végétation, l’architecture vient s’intégrer de manière progressive à son environnement, limite brisée entre urbain et nature, dialogue enrichissant, qualité des logements intérieurs est favorisée par ce dialogue = intérêt à s’implanter dans un territoire intermédiaire

35
Q

Exemple La Vecquerie (Lacaton & Vassal, Saint-Nazaire, France (2009))

A

Faire un écoquartier, lieu abandonné, présence de friches, succession de commerces, industries, etc
Question : est-ce qu’on va détruire richesse déjà présente pour faire écoquartier?
Toucher très peu au sol, pilotis permettant la nature de vivre de manière spontanée, idée d’éventuellement revenir en arrière avec structures en acier démontables, nature va continuer à faire son travail, biodiversité priorisée, habiter dans une nature sauvage avec grandes parcelles, nature devient lieu à vivre et observer

36
Q

Cité de la culture de Galicia (Peter Eisenmann, Santiago de Compostela, Espagne (1999-2011))

A

Intervention massive dans un territoire, taille importante, dialogue avec centre ancien de la ville, lieu d’accueil des autobus touristiques, lieu de pèlerinage important, beaucoup d’activité, construction d’un nouveau paysage, nouvelle colline, terrain qui se déforme, espaces publics, s’inscrit dans le paysage ancien en amenant des grands équipements comme salle de spectacle intérieure, plus lié au centre autoroutier, construire + déformer

37
Q

Université féminine EWHA (Dominic Perreault, Séoul, Corée (2004-2008))

A

Structure fragmentée en pavillons, trait paysager important, construction d’un jardin qui recout les morceaux fragmentés qui sont autour, jardins à la francais, faille qui remet ensemble morceaux, paysagère + architecturale, « zip », rattacher les choses fragmentaires qui existent autour, construction d’une nouvelle urbanité de territoires dispersés

38
Q

Clause Bois Badeau (Obras architectes, Brétigny sur Orge, France (2006))

A

Échelle Urbaine, travail entre les échelles, territoire de franges, parties agricoles, infrastructure avec chemin de fer, territoire de la ville diffuse, lien territorial du chemin de fer, possibilité d’arriver avec trains de banlieue rapide, passage à gérer de manière soudaine, copénétration entre l’espace bâti et l’espace agricole, occasion de continuité entre les tissus urbains, fluidité autre par rapport à celle de la ville traditionnelle, construction de continuité qui est l’enjeu du projet

39
Q

Nouvelle centralité (Obras architectes, Brétigny sur Orge, France (2006))

A

Territoire de la dispersion, nature qui est proche mais qui n’est pas vécue, intervention stratégique, constitution de nouveaux quartiers d’habitation, amener les rives de la Sène à l’intérieur, passage entre espace habité et nature, parc qui rentre vers le naturel qui devient encore plus urbain avec densification des lieux : cinéma, épicerie, etc dans un cœur qui est naturel, intermède hyper urbain dans un long parc naturel, copénétration important, lieu hyper urbain avec tous les services nécessaires + intégration de la nature, adopter îlots ouverts, maximiser façades vers le parc, profiter des lieux pour les habitants et plus sécuritaire de l’espace public, passage d’une échelle à l’autre rapide.