Semaine 3 Flashcards
Rappelez la différence entre une double dissociation et une dissociation simple
- simple : chez ce patient, ce module ne fonctionne pas, chez l’individu normal ,tout fonctionne, mais on ne sait pas si le module altéré fonctionne de facon indépendante ou pas
- double: un autre processus est impliqué, trouble de nature différente,
Vrai ou faux ?
La neuropsychologie expérimentale est un courant de pensée
Faux, c’est une méthode, ce n’est pas un courant de pensée ou une approche psycho. C’est le fait de prouver les faits par la mise en œuvre d’expériences
Résumez la démarche de la neuropsychologie cognitive
– s’appuie toujours sur un modèle de traitement de l’information
– recherche la lésion fonctionnelle responsable des troubles (mettre en lien les lésions avec les modèles cognitifs)
– nécessite l’utilisation d’une méthodologie précise pour caractériser cette localisation « sur le papier », c’est-à-dire dans le modèle de fonctionnement cognitif choisi.
• Par exemple dans la spécification d’un trouble du langage : comparaison des performances selon différentes modalités (dénomination, répétition, lecture, écriture, etc.)
A qui s’applique la démarche de la neuropsychologie cogntive ?
Cette démarche complexe s’applique en priorité à un patient unique, les études de groupe moyennant nécessairement des données hétérogènes, y compris chez des malades présentant a priori les mêmes symptômes ‘‘de surface’’. Le groupe n’est pas homogène, les troubles ne sont pas exactement les memes et selon la localisation du traumatisme, il y a des conséquences différentes
Vrai ou faux ?
La neuropsychologie cognitive a également fait évoluer la rééducation d une pratique empirique visant à corriger des symptômes vers une démarche plus rationnelle et scientifique cherchant d’abord à comprendre sur un plan théorique les perturbations du patient.
Vrai, essayer d'aller amplifier ce qu'il reste de bon dans le module ou compensation : contourner, on essaie de bypasser le module dysfonctionnel pour compenser ex : cas H.M. trouble mémoire épisodique, la mémoire implicite était préservée, il était capable d'enregistrer des informations mais il n'était pas conscient qu'il en était capable.
Le « diagnostic cognitif » permet de proposer un programme précis et contrôlé de rééducation. Quel est le rôle du neuropsychologue cognitif ?
Le cas de H.M a amené = symptômes et diagnostic cognitif : le neuropsychologue cognitif peut dire qu’il y a un certain module ou processus dans le cerveau qui ne fonctionne pas
Vrai ou faux ?
Présentée surtout comme une discipline fondamentale, la neuropsychologie cognitive a néanmoins contribué à modifier les pratiques cliniques tout en conservant sa spécificité au plan théorique et méthodologique.
Vrai
Un autre débat qui anime la neuropsychologie cognitive porte sur les liens entre cognition et cerveau. Que doit-elle intégrer ?
– Les contraintes neurobiologiques
– Les techniques d’exploration du cerveau
– L’avancement des connaissances
La neuropsychologie cognitive permet de rapprocher les modèles cognitifs aux modèles neurobiologiques. Expliquez
les modelés cogntifs mais liés aux modeles neurobiologiques
visualiser comment l’information est stockée en mémoire, solliciter les même cellules qui ont permis de se souvenir d’un certain mot
Un exemple de l’extension du champ de la neuropsychologie cognitive concerne les pathologies exemptes d’atteintes neuronales patentes.
on s’intéresse, on se met a évaluer les modifications du cerveau dans certaines pathologies, dans la formation. Chez les enfants, notamment les TSA et ceux atteints de dyslexie développementale
Les modèles issus de la pathologie lésionnelle focale de l’adulte ont d’abord été appliqués aux perturbations observées chez l’enfant.
L’étude des perturbations cognitives chez l’enfant a par la suite acquis ses propres méthodes, outils et modélisations théoriques. on se rend compte que les erreurs/troubles chez les adultes (traumatisme cranien) et les enfants sont souvent les memes alors on s’inspire du modele adulte puis on l’adapte.
Comment peut-on définir la
neuropsychologie développementale (prend compte du développement de l’individu, age, stade opérationnel, maturité cérébrale et cognitive).
Un autre exemple de l’extension du champ de la neuropsychologie cognitive concerne les pathologies psychiatriques. Expliquez
La question que l’on se pose : Quelles sont les différences anatomiques qui pourraient expliquer les différences entre les adultes sains et malades.Rapprochement entre neuropsychologie et psychopathologie pour l’étude de la schizophrénie
Quel est le rôle du courant cognitiviste en psychiatrie ?
Utiliser des modèles cognitifs pour comprendre les symptômes de la maladie mentale. (symptômes psychologiques et comportementaux que l’on observe dans les maladies mentales)
Comment peut-on décrire la neuropsychologie fonctionnelle ?
C’est le courant de la neuropsychologie qui s’intéresse au cerveau en pleine action (activité du neurone qui a créé un courant électrique ou qui a consommé de l’oxygène par ex.)Ce courant de recherche a pour objectif de mettre en relation un comportement (et plus précisément une activité cognitive) et une activité cérébrale
Le fonctionnement du cerveau est mesuré au moyen de différents indices. Lesquels ?
- électriques (ex : influx nerveux, conductance du neurone)
- magnétiques (activité électrique du neurone engendre un champ magnétique, mesuré grâce a l’hémoglobine)
- physico-chimiques
Vrai ou faux ?
Les méthodes de neuroimagerie sont aussi utilisées chez des patients atteints de pathologie neurologique ou psychiatrique, et fournissent dans ce cas des arguments physiopathologiques à la compréhension de ces maladies.
Vrai, Il s’agit en quelque sorte d’une nouvelle neuropsychologie où les «corrélations» ne sont plus uniquement anatomo-cliniques mais intègrent la dimension de l’activité fonctionnelle cérébrale (lien entre processus cognitif et substrats neurologiques).Cette approche permet de surcroît de mieux comprendre les phénomènes compensation qui se mettent en place lors d’affections cérébrales.