Semaine 12 et 13 - Traitement, intervention et prévention/ Suivi communautaire Flashcards

1
Q

La perspective nord-américaine sur le sujet, met de l’avant que :
1- l’évaluation du risque et le traitement vont de pair
2- Intensité en fonction du niveau de risque de récidive sexuelle
3- Lien direct entre le niveau de risque et la récidive. Programme de haute intensité pour les individus à faible risque et ainsi de suite.
4- Axé sur les facteurs de risque ou facteurs criminogènes qui sont statistiquement associé à la récidive sexuelle. Facteurs pas associé a la récidive peut être en lien avec la santé de la personne, qualité de vie.
5- Emphase sur les facteurs proximaux (situation actuelle de la personne). Aspect développementaux, expérience de vies qui ont eu lieux il y a 15 ans ne sont pas pris en compte
Vrai ou Faux.

A

Vrai.

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2
Q

Quelles sont les caractéristiques de la perspective nord-américaine sur le traitement, la thérapie et l’intervention?

A

1- Évaluation du risque et traitement vont de pair
2- Intensité en fonction du niveau de risque de récidive sexuelle
3- Lien direct entre le niveau de risque et la récidive. Programme de haute intensité pour les individus à faible risque et ainsi de suite.
4- Axé sur les facteurs de risque ou facteurs criminogènes qui sont statistiquement associé à la récidive sexuelle. Facteurs pas associé a la récidive peut être en lien avec la santé de la personne, qualité de vie.
5- Emphase sur les facteurs proximaux (situation actuelle de la personne). Aspect développementaux, expérience de vies qui ont eu lieux il y a 15 ans ne sont pas pris en compte
Vrai ou Faux.

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3
Q

Quel modèle fait partie de la perspective nord-américaine?

A

Le modèle cognitivo-comportementale

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4
Q

Qu’est ce que le modèle cognitivo-comportementale et à quoi sert-il?

A

1- Modèle de prévention de récidive de Pithers et collègues qui est basé sur la modification des pensées, croyances et cognitions
2- Une approche multimodale adaptés aux besoins spécifiques en traitement de chaque individu - Plan d’intervention en fonction des facteurs de risques dynamiques spécifiques à l’individu
3- 2 principaux objectifs thérapeutiques
4- Les Modalité de traitements sont basé sur les objectifs visés.

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5
Q

Quelles sont les 2 principaux objectifs thérapeutiques du modèle cognitivo-comportementale?

A

1- Modifications des facteurs dynamiques qui favorisent l’émergence des situations à risque de récidive
Par exemple : isolement social et les problèmes de régulation personnelle
2- Modifications des facteurs directement associés au passage à l’acte
Par exemple : les distorsions cognitives et les préférences sexuelles déviantes.

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6
Q

Selon le modèle cognitivo-comportementale, quels sont les formes de modalités de traitements ainsi que leurs objectifs visé? (4)

A

Modalités et traitement - Objectfs
1- Ateliers psychoéducatifs - Habiletés sociales, de résolution de problèmes, gestion de la colère, toxicomanie
2- Intervention pharmacologique - Désirs/préoccupations/
compusivité sexuelle
3- Thérapie cognitive - Empathie, distorsions cognitves, trouble de la personnalité
4- Reconditionnement orgasmique - Modifications des préférences sexuelles déviantes
5-Ateliers de prévention de la récidive - Compréhension du cycle stratégies afin de briser le cycle
6- Suivi communautaire - Généralisation des acquis

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7
Q

Selon le modèle sognitivo-comportementale, quels sont les objectifs associés à ces modalité de traitements:
1- Ateliers psychoéducatifs
2- intervention pharmacologique
3- Thérapie cognitive
4- Reconditionnement orgasmique
5- Ateliers de prévention de la récidive
6- Suivi communautaire

A

1- Habiletés sociales, de résolution de problèmes, gestion de la colère, toxicomanie
2- Désirs/préoccupations/
compusivité sexuelle
3- Empathie, distorsions cognitves, trouble de la personnalité
4- Modifications des préférences sexuelles déviantes
5- Compréhension du cycle stratégies afin de briser le cycle
6- Généralisation des acquis (Appliquer au quotidien ce qui a été appris en thérapie et de les appliquer dans des situations concrète).

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8
Q

Quels sont les défis du modèle cognitivo-comportementale? (4)

A
  • Généralisation des acquis, la motivation peut faire défaut, parfois c’est l’humeur, etc. C’est donc un aspect important pour l’intervenant, la continuité entre la remise en liberté et l’univers carcéral
  • Mettre en application les apprentissages
  • Faire des liens entre les expériences passées et les expériences actuelles.
  • L’importance du suivi communautaire et thérapie en communauté post libération
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9
Q

Quels sont les limites du modèle cogitivo-comportementale? (3)

A

1- Axé sur les aspects négatifs de la personne au détriment des forces et des aspects positifs – l’intervention et le traitement sont axés sur les facteurs de risque et la diminution des probabilités de récidive, ce qui fait que l’on se concentre uniquement sur le négatif… Certains modèles actuels se basent maintenant plus sur les forces de la personne pour favoriser la réinsertion sociale (approche humaniste)
2- Approche qui sous-tend que les individus demeurent éternellement à risque sexuelle - Effet pervers: si l’individu doit toujours être sur ses gardes, considérer les situations à risque, cela ramène toujours en conscience les délits sexuels ou les pensées sexuelles déviantes.
3- Ce ne sont pas tous les délinquants sexuels qui ont un « cycle »de récidive sexuelle - On parle maintenant de progression comportementale/le cycle, le terme lui-même, implique une récidive (un cycle est une histoire qui se répète), ce qui n’est pas le cas de tous…

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10
Q

En quoi consiste la vision de la perspective optimiste?

A

1- Il est possible de réhabilité un individu
2- Les programmes ne sont pas tous efficace - Thérapie psychodynamique, approche non directive centrée sur le client, axée sur l’estime de soi, développement personnel, etc
3- Certains programmes plus prometteurs - Approche cognitivo-comportemantale ainsi que les interventions pharmacologiques en combinaisons avec les traitement cognitivo-comportemantaux
4- Meilleurs pronostics pour les exhibitionnistes et les agresseurs d’enfant

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11
Q

Ce constat : les programmes ne sont pas tous efficace - Thérapie psychodynamique, approche non directive centrée sur le client, axée sur l’estime de soi, développement personnel, etc, fait partie de la perspective optimiste.
Vrai ou Faux?

A

Vrai.

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12
Q

Ce constat: Certains programmes sont plus prometteurs - Approche cognitivo-comportemantale ainsi que les interventions pharmacologiques en combinaisons avec les traitement cognitivo-comportemantaux, fait partie de la perspective pessimiste.
Vrai ou Faux.

A

Faux. Il fait partie de la perspective optimiste.

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13
Q

En quoi consiste la vision de la perspective pessimiste? (4)

A

1- Encore très récent ce domaine de recherche
2- Beaucoup trop de limites méthodologiques pour conclure que les programmes de traitements sont efficaces (ou non)
3- Les taux de récidive d’individus (abandons, explusions) ne sont pas compatibilisés
4- Groupe comparaison n’est pas équivalent:
-Individus qui ne participent pas au programme (refus)
-On compare les taux de récidive des personnes ayant complétés leur thérapie avec des gens ne voulant pas s’aider et ne reconnaissant pas leur problématique

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14
Q

Selon la position pessimiste, quels sont les recommandations de Quinsey afin de mieux évaluer l’impact des programmes?

A

1- Revue qualitative n’est pas suffisante (biais du chercheur)
- Méta-analyse quantitative (c’est donc ce que Quinsey suggère de faire, afin de contrôler pour la petite taille des échantillons provenant des différentes études)
2- Pas d’étude expérimentale avec un groupe contrôle
- Étude avec un schème expérimentale (plan d’expérience/Ensemble de concepts permettant de se faire une image)

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15
Q

Selon la première enquête de Hall (1995), constitué de 12 études évaluatives et 1 313 individus, il identifie un impact, faible, mais significatif du traitement sur les probabilités de récidive, qu’est ce que nous pouvons constaté suite à cette enquête?

A

1- Les individus ayant reçu un traitement ont moins de chance de récidivé.

  • les individus ayant reçu un traitement ont un taux de récidive de 1.9
  • les individus n’ayant pas reçu de traitement ont un taux de récidive de 0.27
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16
Q

Qu’est ce que l’ont peut constater suite à cette méta-analyse, soit la Collaboratiove Outcome Data Project? (2)

  • 43 études et 9454 individus
  • Basé seulement sur les études réalisées après 1980
A

1- Identifie un effet positif sur la récidive générale et sexuelle, soit un plus faible taux de récidive sexuelle que de récidive générale.
2- Réaffirme l’impact des programmes, particulièrement ceux axées sur le modèle de la prévention de la récidive

17
Q

Qu’est ce que l’ont peut constater suite à cette méta-analyse, soit l’étude de Losel et Schumuker (2005)? (2)

  • Analyse de 69 études
  • Confirme les résultats des méta-analyses antérieures
A

1- Individus ayant compltétés leur traitement ont des taux de récidive 6 points moins élévés ou 37% de réduction
2- Efficacité des intervention pharmacologiques + thérapie cognitovo-comportementale

18
Q

Les études et méta-analyses concernant les différents taux de récidives, montrent bien la présence de taux de récidive différentiels entre les individus ayant complétés un traitement et ceux ayant abandonné.
Vrai. ou Faux.

A

Vrai.

19
Q

Qu’est ce que l’ont peut en déduire des études et méta-analyse concernant le taux de récidive entre les individus qui ont complétés un traitement de ceux qui ne l’ont pas complétés?

A

1- Les études montrent bien la présence de taux de récidive différentiels entre les individus ayant complétés un traitement et ceux ayant abandonné.
2- Problème du groupe « contrôle »
3- Ne peut déterminer si il s’agit d’un effet du programme ou simplement le reflet de la motivation à changer indépendamment du programme.
4- La plupart des études n’ont pas un cadre expérimental

20
Q

Qu’est ce que le projet SOTEP?

A

1- Projet de loi permettant la mise en place d’un schème expérimental en Californie
2- Un projet de type Cognitivo-comportementale avec prévention de la récidive
3- Étude expérimentale réalisé entre 1985 et 1995
4- Assignation aléatoire (traitement vs prison) - on va profiter du manque de ressources pour traiter tous les délinquants sexuels en Californie (alors que le programme est obligatoire pour tous suite à une nouvelle loi), donc on va pouvoir assigner aléatoirement les délinquants au programme, ce qui va être un moyen de créer un devis expérimental de manière (un peu plus) éthique
5- Offre le traitement vers la fin de la sentence
- Durée du traitment -2ans
- Suivi en communauté de 1 ans

21
Q

Qu’est ce que l’ont peut constater suite au projet SOTEP?

A

1- Une meilleure compréhension du cycle de la récidive est associée à des taux de récidive plus faibles
2- Les récidivistes ont ceux qui n’ont pas mis en application les apprentissages faites en traitement.
3- Contrairement à la plupart des études évaluatrice de l’époque, ils n’ont pas pu identifier un effet significatif sur la récidive post-libération

22
Q

Qu’est ce qui qualifie la réaction idéologique proréhabilitaion aux résultats de l’étude SOTEP? (4)

A

1- Dont preuve de déni
2- Pas concerné par les résultats
3- «notre» programme est efficace
4- Minimise l’impact d’une seule étude

23
Q

Qu’est ce qui qualifie la réaction idéologique antiréhabilitaion aux résultats de l’étude SOTEP? (4)

A

1- Confirmation que la réhabilitation n’est pas un objectif valable (avec cette clientèle)
2- Peines plus longues
3- Limiter l’octroi (l’accord) de semi-liberté et de libérations conditionnelles
4- Resserrer les mesures de protection communautaire

24
Q

Qu’est ce que met de l’avant la perspective réaliste?

A

1- Emphase sur la déviance sexuelle:
- Taux de récidive sont principalement non-sexuel
- Repenser le focus de la thérapie
2- Difficile de développer un programme qui a un impact important sur un phénomène rare -Taux de récidive (sexuelle) sont bas au départ
3- Encore tôt pour tirer des conclusions définitives
- Continuer la recherche et l’évaluation.
- Améliorer nos connaissances sur les causes de l’agression sexuelle.
4- Mieux comprendre ce qui fonctionne et ne fonctionne pas relatif au traitement
5- Actuellement, pour participer à un programme de traitement, un individu doit avoir commis un crime sexuel/être sous un mandat légal (on doit avoir été arrêté et condamné)
6- Méthode réactive et no proactive de prévention – on ne fait pas de prévention auprès des délinquants au Canada
7- Accès à un programme de traitement si :
- Ayant des fantaisies, mais qui n’ont pas passé aux actes;
- Passé à l’acte, mais pas été appréhendé;
- Avec des antécédents judiciaires pour crime sexuels, mais toujours aux prises avec des fantaisies/désirs en lien avec leur délit.

25
Q

L’agent de probation/libération conditionnel est une autre forme de thérapeute pour les délinquants sexuelles en communauté.
Vrai ou Faux?

A

Faux. Ce n’est pas du tout un thérapeute.

26
Q

Quel est le rôle principale de l’agent de probation/ libération conditionnel?

A

D’abord et avant tout assurer la protection de la communauté et des citoyens, rôle de suivi et gestion de risque, assurer la protection des citoyens.

27
Q

L’agent de probation/ libération conditionnel doit s’assurer que l’individu respecte les conditions de probation ou de remise en liberté (qui varient d’un individu à l’autre), comment l’agent s’y prend-t-il pour y faire?

A

1- Visites et contacts fréquents (visite sans avertissement et autre)
2- Suivi avec l’entourage immédiat
3- Surveillance des temps libres et loisirs
4- Évalue si il a présence de comportements à risque ou bris de conditions associé à la peine
5- Les conditions sont spécifiques à chaque individus.

28
Q

Selon le principe du modèle de prévention de la récidive, quel suivi doit-on faire faire afin de gérer le risque de récidive? (2)

A

1- Suivi des facteurs dynamique stables qui informent sur les changements de récidive :
- Problèmes d’intimité, problèmes de régulation personnelle (impulsivité), régulation sexuelle, pairs négatifs ou isolement, distorsions cognitives
2- Suivi des facteurs contextuels pouvant déstabiliser les facteurs de risques dynamiques stables.

29
Q

Quel est le rôle d’assistance et de support de l’agent de probation/libération conditionnel?

A
1- Améliorer la qualité de vie afin de stabiliser les facteurs de risque et diminuer les risques de récidive - besoins primaires – trouver un endroit où habiter par exemple
2- Évaluation des besoins et identification des ressources appropriée:
- Sans domicile 
- Sans emploi 
- Problèmes de santé mentale 
- Problème d’alcool et ou drogue 
- Victimisation durant l’enfance 
- Gestion de la colère 
- Traitement pour délinquants sexuels
30
Q

Quel est sont des exemples de problèmes chez un délinquant qui nécessiterait l’aide d’un agent de probation/libération conditionnelle afin de lui diriger vers les ressources appropriés?

A
  • Sans domicile
  • Sans emploi
  • Problèmes de santé mentale
  • Problème d’alcool et ou drogue
  • Victimisation durant l’enfance
  • Gestion de la colère
  • Traitement pour délinquants sexuels
31
Q

Il y a beaucoup d’étude sur la récidive post-libération.

Vrai ou Faux?

A

Vrai.

32
Q

Il y a peu d’étude sur le contexte de la récidive dans lequel ils se retrouvent.
Vrai ou Faux?

A

Vrai.

33
Q

Il y a beaucoup d’étude sur les défis associés au retour en communauté.
Vrai ou Faux?

A

Faux. Il en a peu.

34
Q

Il y très peu d’études concernant le processus de réinsertion sociale.
Vrai ou Faux?

A

Vrai.

35
Q

Les cercles de soutiens sont très présent au Québec.

Vrai ou Faux?

A

Faux. En fait il sont plus présent dans l’ouest du Canada.

36
Q

Les cercles de soutient sont centré sur quoi et qu’est ce qu’ils visent?

A

1- Pas centré sur le « risque » mais sur l’intégration sociale
2- Visent à minimiser les difficultés associées au retour en communauté.