Semaine 10 Flashcards
Quelles sont les 5 dimensions pour définir la récidive
- Critère - définition de la récidive
- Prédicteurs
- Période de suivi
- Taux de base
- Validité et fidélité
Expliquer la dimension « critère » ou définition de la récidive.
Mesure imparfaite;
- Mesures employés sont variées; dépend du délit et de sa récidive. Ex: Interdiction d’aller dans un parc n’est pas illégal en soit, mais l’est pour un délinquant sexuel.
- Validité des données utilisées; officielle ou auto-révélés. Constitue un billet.
Expliquer la dimension prédicteurs
Peuvent être statiques ou dynamiques et sont préétablis. Ex: Big 8
Antécédents judiciaire Trait de personnalité antisociale Mode de vie antisocial Fréquentation de délinquants Problèmes conjugaux et familiaux Pas de scolarité ou d'emploi Absence de loisir Problème de consommation
Expliquer la dimension de la période de suivi
Risque de récidive doit se mesurer sur une période précise. Pas le même risque si on mesure sur un moins ou sur 10 ans.
Expliquer la dimension taux de base
Pourcentage des sujets de l’échantillon qui récidivent durant une période de suivi spécifique.
- Plus la période de suivi est longue, plus le taux de base est élevé.
- Si le taux de base est trop bas, il est difficile de déterminer une relation statistique significative. Ex: Devenir astronaute
Expliquer la dimension validité et fidélité
Avec sensibilité, spécificité, validité prédictive et fidélité interjuge
Validité = Capacité d’un instrument à mesure ce qu’il prétend mesure
Validité prédictive = Capacité d’un instrument à bien mesurer les risque associé à une occurence.
Fidélité = Capacité d’un instrument à produire le même résultat si on mesure plusieurs fois le même phénomène
Sensibilité: Capacité d’un instrument à déceler les cas réels. Détecter tous les gens atteints et leur symptômes. Si la sensibilité est trop faible, cela crée des faux négatif = Erreur de prédiction, on prédit une absence de récidive mais il y en a une.
Spécificité: Capacité d’un instrument à ne déceler QUE les cas qui sont atteints.
Fidélité interjuge: Capacité d’un instrument à produire le même résultat avec des évaluateurs différents. instrument est constant.
Expliquer la 1e génération d’outils d’intervention
Évaluation clinique non structurée, forme traditionnelle d’évaluation de la dangerosité qui n’est PAS actuarielle. Repose sur un bagage de connaissance.
Expliquer la 2e génération d’outils d’intervention
Évaluation actuarielle à partir des facteurs de risque statique. Niveau de risque demeure figé dans le temps. Remise en question de la validité prédictive.
Expliquer la 3e génération d’outils d’intervention
Évaluation à la fois des facteurs de risque statiques ET dynamiques. Hybridation des risques et des besoins. On reproche aux outils d’être trop mécaniques et standardisés.
Expliquer la 4e génération d’outils d’intervention
Évaluation basée sur une grille structurée, mais qui permet d’accorder une plus grande marche de manoeuvre à l’évaluateur.
- Permet de préserver les avantages de l’évaluation actuarielle (standardisation, transparence) mais en réinstaurant le pouvoir discrétionnaire associé à l’évaluation clinique.
Que permet l’évaluation à l’aide de la nouvelle grille structurée de la 4e génération d’outils d’intervention?
- Permet à l’évaluateur de prendre en considération des facteurs non-compilés par la grille, mais qui serait un facteur pertinent.
- Permet à l’évaluateur la possibilité de pondérer différemment certains facteurs, mais doit être en mesure de dire pourquoi.
DONC, retour à la logique clinique, MAIS, avec des grilles structurées.
Dans leur texte, les auteurs (Moulin et Gasser) soulignent plusieurs limites inhérentes à l’évaluation actuarielle.
Quelles solutions proposent-ils pour pallier à ces limites ?
(3)
- Si on veut bien évaluer, il faut prendre la personne dans sa globalité, et prendre le contexte en considération
- Lors d’une évaluation actuarielle, on met toujours l’accent sur le négatif. On devrait intégrer des dimensions plus positives, et mettre en œuvre des facteurs de protection.
- Pour dépasser les limites, c’est d’avoir recours au jugement clinique mais dans un contexte où on conserve le concept plus structuré de l’évaluation actuarielle.
Quels sont les avantage de la grille actuarielles? (5)
- Éliminer la subjectivité en assurant une évaluation structurée et uniformisée (standardisation) Permet d’assurer une forme d’objectivité.
- Assurer la transparence dans le processus d’évaluation car statistiques et pointage à l’appui.
- Faciliter la communication (langage commun et simple). Plus facile de s’y retrouver et que tous soient sur la même longueur d’onde.
- Rapidité d’exécution (ne requiert pas d’entrevue en profondeur). Rapide et efficace.
- Permettre l’économie d’une formation spécialisée pour les personnes en charge de l’évaluation. Éviter de dépenser du temps et de l’argent pour des personnes mieux scolarisés ou plus spécialisés.
Quelles sont les limites de la grille actuarielle? (4)
- Portée réductrice de l’évaluation, se limitant à mesurer des aspects essentiellement négatifs (facteurs de risque plutôt que potentiel de réinsertion). Outils qui mesure des choses essentiellement négatives. On a tendance à croire que la population avec qui on travaille.
- Liste limitée (fermée) des prédicteurs, qui sont analysés « en silo » (morcellement de l’individu en risques et en besoins). Ne permet pas de voir l’individu dans sa globalité. Parfois, on sépare le dynamique et le statique et il n’y a pas de communication entre les deux. Donc serait pertinent qu’on regarde cela d’une manière globale.
- Laisse peu de place à l’expérience clinique.
- Mise à distance entre l’évaluateur et le justiciable (mort de la clinique).